26 May
2010
Texte libre
Le 9 Avril, à 13 heures 40 minutes et 16 secondes, un moustique rouge
qui était capable de piquer seize mille quatre cent
soixante-cinq personnes à la nuit
se posait dans la rue du Calvaire, à Nantes.
Au même instant, dans le salon d’un voisin, à deux pas de chez moi,
le vent s’engouffrait sous la fenêtre, faisant danser les rideaux
sans que personne ne s’en aperçoive.
A la même seconde, dans un quartier non loin du mien, Robert Jeunet
rentrait de l’enterrement de son meilleur ami, en effaçait le numéro de son répertoire.
Toujours au même moment, un de mes meilleurs amis, Vincent,
terminait de peindre sa toile préférée qui appartenait à l’origine à un certain
Monsieur Pablo Picasso.
Mais enfin, à l’instant où je vous parle, à chaque minute et seconde
des centaines de personnes, hommes, femmes et enfants meurent.
Mais je ne peux y faire quelque chose à mon grand regret.
Thelma.
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