Le professeur d'Histoire-Géographie du dimanche…

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Comme je l’avais promis aux élèves de la 1ES1, voici quelques liens pour réviser. Ce sont, mine de rien, d’étincelants indices sur le contenu de la prochaine évaluation :

1. Tout d’abord, un article de l’édition en ligne du journal Le Monde, qui entend fait le point sur la crise – on ne peut plus d’actualité – qui secoue l’industrie agro-alimentaire bretonne : http://www.lemonde.fr/economie/article/2013/10/12/nouvelle-saignee-dans-l-agroalimentaire-breton_3494672_3234.html

2. Ensuite, pour prendre un peu de recul, une fiche de synthèse du site geotheque.org rappelant une série de chiffres-clés sur l’agriculture française. Les données sont récentes et l’infographie est agréable à consulter :  http://geotheque.org/218/

3. Enfin, pour les plus courageux et les plus amoureux des vaches parmi vous, voici un reportage de 1991 trouvé sur le site de l’INA, intitulé Paysans, la fin. Un titre à méditer… [il est possible que la vidéo soit longue à démarrer, soyez patients]

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Pour vous aider à préparer l’évaluation qui vient sur le chapitre intitulé « De nouvelles conflictualités depuis la fin de la guerre froide« , voici quelques liens intéressants qui peuvent constituer des pistes de réflexion (attention toutefois de ne pas vous limiter à ce que vous voyez comme des indices, ça serait extrêmement périlleux).

Tout d’abord, vous trouverez ci-dessous George Bush (père) annonçant le 27 février 1991 la fin des opérations militaires alliées au Koweit, ainsi que les 4 conditions auxquelles devait se soumettre l’Irak de Saddam Hussein pour que le cessez-de-feu soit durable. Soyez attentif aux termes utilisés par le président des États-Unis. La vidéo vient du site de l’INAque je vous ai déjà recommandé à plusieurs reprises.

 
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Ensuite, une vidéo qui répondra au moins partiellement aux interrogations de Capucine B. à propos des réfugiés syriens. Elle s’inquiétait de savoir ce que signifiait concrètement la guerre pour les civils. Voici quelques éléments de réponse dans un très récent et rapide documentaire de la chaîne de télévision Euronews.

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Bon courage pour les révisions ! N’hésitez pas à laisser des commentaires et à poser des questions.

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Dans cette courte vidéo menée tambour battant par le médecin et statisticien suédois Hans Rosling, vous allez voir évoluer de manière on ne peut plus vivante l’espérance de vie et le revenu par habitant de 200 pays à travers le monde, du début du XIXe siècle à nos jours. L’élévation globale du niveau de vie est très nette, mais la persistance des inégalités l’est tout autant. Libre à vous de partager ou non l’optimisme du conférencier, et nous pourrons justement débattre ici des sentiments que vous inspirent toutes ces données en mouvement.

Roling s’exprime en anglais, mais les graphiques sont suffisamment bien pensés pour que vous suiviez sans souci. Il suffit de comprendre que l’espérance de vie est figurée en ordonnées et le revenu par habitant (en dollars) en abscisses.

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Passez en plein écran pour profiter de cette prouesse technique et pédagogique…

Si vraiment vous ne compreniez pas, vous pouvez voir une version avec sous-titres, qui disparaissent hélas si vous passez en plein écran (sélectionnez « french » dans l’ascenseur qui se trouve sous la vidéo). Vous pouvez enfin regarder le graphique à votre rythme et en modifiant certaines données sur le site gapminder.

La récente attribution de la Coupe du monde de football 2018 à la Russie vient rappeler à quel point le sport est lié à la politique sous toutes ses formes (contestation sociale, corruption, racisme, confrontation Est-Ouest, terrorisme et même guerre ouverte comme nous l’avions vu dans une précédente anecdote du dimanche). Nous allons tenter de comprendre aujourd’hui comment le ballon rond mena certains « opposants » à Staline directement au Goulag.

Deux clubs moscovites ont longtemps dominé le championnat russe : le Dynamo et le Spartak. Le premier fut sous l’ère soviétique le représentant des autorités, de la Nomenklatura (élite de privilégiés proches de la direction du Parti Communiste d’URSS) et de la police politique (KGB et son ancêtre le NKVD). Le second, plus populaire, incarna pendant les années 1930 une certaine contestation. Contestation fort relative tant le régime stalinien laminait systématiquement toute forme d’opposition.

Les dirigeants du Spartak étaient alors les quatre frères Starostin. Ces derniers avaient pour leur plus grand malheur des parents assez aisés avant la Révolution de 1917. En outre, leur gestion du club, très professionnelle, fut rapidement perçue comme capitaliste. Il n’en fallait pas plus pour les mettre dans la ligne de mire de la répression stalinienne.

Ils furent pourtant protégés un long moment par Alexander Kosarev, le chef des Komsomols (les Jeunesses Communistes). Mais celui-ci fut en 1938 une des dernières victimes des Grandes Purges, alors même qu’il en avait été un des principaux acteurs avec son ami Nikolaï Iejov, impitoyable chef du NKVD. Dès lors, les dirigeants du Spartak étaient en position de faiblesse face au nouveau directeur de la police politique : Lavrenti Beria, bras droit de Staline.

Ainsi, en 1938, quand le club élimina en demi-finale de la Coupe d’URSS le Dynamo de Tbilissi, équipe favorite de Staline et de Beria, ce dernier exigea que le match fût rejoué alors même que le Spartak avait déjà gagné la finale ! Comble du crime de « lèse-Staline », l’équipe moscovite l’emporta de nouveau… Beria manigança longuement et après quelques ratés, les frères Starostin furent arrêtés en 1942 pour « déclarations antisoviétiques » et « doutes sur la victoire dans la guerre ». Emprisonnés à Moscou pendant deux ans, ils furent ensuite envoyés en camp au cœur de la Sibérie. Dispensés de travaux forcés, ils durent supporter l’exil en entraînant l’équipe locale du Dynamo d’Oukhta. Ils n’en revinrent qu’en 1954, après la mort de Staline et  l’exécution de Beria.

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source principale : Paul Dietschy, Histoire du football, Paris, Perrin, 2010 ; un excellent livre dont je vous recommande une nouvelle fois la lecture.

images : Logo du Spartak Moscou de 1935 à 1949 et photographie de Beria (libres de droits).

Je suis le premier élève à publier un article directement sous mon nom sur ce site. Tous les élèves de M. Cailleaux peuvent le faire, il suffit de lui en parler auparavant pour qu’il vous donne un identifiant et un mot de passe !

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Souvenez-vous : Paxton, le mythe de la France éternelle ? L’implication de Pétain, de Laval à propos du génocide des juifs?

Tout récemment a été découvert un document remettant en cause l’implication passive du maréchal. Voici le lien du site du Point où Paxton est interviewé sur cette découverte.

http://www.lepoint.fr/societe/interview-paxton-l-histoire-du-regime-de-vichy-avance-par-polemiques-05-10-2010-1244981_23.php

Bonne lecture !