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Archives pour la catégorie ‘Evenement historique’

Anecdote du dimanche (32) – Mythe à l’eau

Encore un texte de Denis D., que je place cette fois en « Anecdote du dimanche ». L’épisode est connu, mais Denis a su nous en faire un brillant récit. Merci à lui ! (en attendant le texte de Mélanie R. qui sera publié dimanche prochain)

« Dieu lui-même ne pourrait pas couler ce navire »,

« Dire qu’un navire est insubmersible, c’est lancer un défi à Dieu ».

Ces phrases prononcées par des membres d’équipage ou des passagers du célèbre bateau semblent bien malheureuses pour ceux qui comme nous connaissent la suite des événements. Tout se profile pourtant à merveille quand, le 10 avril 1912, le Titanic appareille de la ville de Southampton (Angleterre) et commence sa longue traversée. Il met le cap sur Cherbourg (France), puis le 11 avril sur Queenstown (Irlande); il y a alors plus de 2 200 passagers sur le navire.

Titanic - dessin de StowerDepuis l’Irlande, il met enfin le cap sur New York. Du 13 au 14 avril, le commandant reçoit des messages disant qu’il y a de la banquise et d’énormes icebergs. Au soir du 14 avril plusieurs bateaux disent avoir croisé d’immenses blocs de glace. A 23h40 alors que le Titanic avance à 22,5 noeuds (41,7 km/h) et se trouve au large de Terre-Neuve les veilleurs Frederick Fleet et Reginald Lee aperçoivent droit devant, à moins de 500 mètres, un iceberg d’environ 30 mètres de haut. Ils s’empressent de sonner la cloche pour annoncer le danger. Aussitôt, le 6ème officier James Pool Moody transmet le message au 1er officier William Murdoch et essaie de virer vers bâbord (à gauche). Puis un officier demande d’arrêter les moteurs et de les faire tourner dans le sens inverse pour que le navire recule, mais faire reculer un monstre de 269 mètres de long et de 52 250 tonnes en quelques dizaines de secondes est quasiment impossible. C’est ainsi que 37 secondes plus tard, malgré les efforts de tout l’équipage, le Titanic percute l’iceberg. Le choc engendré fait sauter les rivets, ouvre une voie d’eau dans la coque. Les cinq premiers compartiments se remplissent d’eau et le navire commence à couler. A 0h15 le premier signal de détresse est envoyé sous l’ordre du commandant Edward Smith.

A 0h25 les premiers canaux de sauvetage sont mis à l’eau. Mais il y a un énorme problème : les canaux ne sont pas assez nombreux (1 178 places contre 2 200 passagers). A 2h18 un énorme grondement se fait entendre, le géant des mers se casse en deux. Puis à 2h20, la partie arrière bascule et s’enfonce dans l’océan. Les personnes tombées à l’eau sont confrontées à des températures extrêmes (jusqu’à -3°C) et meurent en grand nombre. Quelques-unes malgré tout ont la chance de se faire récupérer sur les canaux. Le bilan est très lourd : sur les 2 200 passagers, on dénombre environ 1500 morts. Soit 700 rescapés

Denis D., ex-5e3.

source de l’image : Dessin de Willy Stöwer, artiste allemand (1864-1931).

Article d'élève (4) – La guerre de Cent Ans

Voici un nouvel article de Denis D. de 5e3. Encore bravo pour ton travail et ta motivation, Denis ! Espérons que cela incitera d’autres élèves à faire de même.

La guerre de Cent Ans (1337-1453)


Crécy - Chroniques de Jean FroissartDepuis le mariage de la duchesse Aliénor d’Aquitaine avec le roi d’Angleterre en 1142, les souverains anglais régnaient sur des territoires situés en France et en Grande-Bretagne. Au XIIe siècle, plus de la moitié de la France actuelle était sous domination anglaise, mais au temps d’Édouard III (roi d’Angleterre), qui régna de 1327 à 1377, seules la Gascogne et la Guyenne étaient encore aux mains des Anglais.

Pour garder ces territoires, Édouard III déclara la guerre à la France en 1337. Ainsi débuta une longue série de raids* et d’invasions, connue sous le nom de « guerre de Cent Ans ». Les Anglais remportèrent d’importantes batailles :  Crécy en 1346, Poitiers en 1356, Azincourt en 1415, etc… Mais quand Jeanne d’Arc délivra Orléans (Orléans était le siège de la domination anglaise), la chance tourna en faveur de la France. En 1453, les Anglais furent chassés et la guerre terminée. En 1475, la paix fut signée.

 

* raid : opération militaire rapide menée sur un territoire ennemi.

Denis D., 5e3

source de l’image : miniature tirée d’un manuscrit du XVe siècle (Chroniques de Jean Froissart), représentant la défaite des Français à Crécy.

Article d’élève (2) – L’exécution de Louis XVI

Après le travail d’Andréa, voici un deuxième article d’élève. Il ne s’agit pas à proprement parler d’une anecdote, car le sujet traité a eu une importance très grande dans l’Histoire. Merci à Audrey M., collégienne de Quétigny, pour son travail !

L’exécution de Louis XVI est un grand événement pour la Révolution française : elle a eu lieu le 21 janvier 1793 à Paris faisant ainsi du monarque la première victime de la Terreur.

Hinrichtung_Ludwig_des_XVI

Le 21 janvier, à six heures du matin, le Roi entend la messe, pour la première fois depuis le 9 août 1792, mais aussi pour la dernière fois de sa vie.  Le prud’homme qui surveillait le prisonnier déclara qu’en attendant son exécution, Louis XVI lisait « Les Prières des agonisants ». Un journaliste (Charles Frédéric Perlet) qui « guettait » le roi pour amuser ses lecteurs, ajouta que ce dernier avait « l’air pensif, mais non abattu ».

Après une longue attente, « Louis Capet » est finalement emmené jusqu’à l’échafaud sur la place de la Révolution (ancienne place Louis XV) à dix heures et dix minutes. Il gravit les marches lentement, la guillotine se dresse devant lui. A quoi peut bien penser un homme en ce moment précis ?

D’ailleurs je vous le demande, à quoi pensait-il selon vous ?

Audrey M., 4e.

sources : Wikipedia, différents sites et dictionnaires d’Histoire.

image : gravure allemande de la fin du XVIIIe siècle.