Le professeur d'Histoire-Géographie du dimanche…

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L’exercice de la composition en Histoire-Géographie est une des épreuves du bac général. Si vous la choisissez, il faut y consacrer environ 2h00 en S et 2h30 en L et ES.

But : Il s’agit de répondre à un sujet (mis en perspective par une problématique) de manière argumentée et structurée, sans oublier de mettre en valeur vos connaissances.

Attention : contrairement à l’étude critique de documents, vous n’aurez justement aucun document à votre disposition pour rédiger une composition !

I. LE TRAVAIL AU BROUILLON

A. Cerner le sujet

. Lire le sujet attentivement, repérer les mots importants et les définir rapidement.

. Se fixer clairement les limites chronologiques et spatiales du sujet

B. Trouver du sens

. Noter tous les mots, notions, personnages, dates… bref toutes les connaissances que vous associez à ce sujet.

. Cerner l’intérêt historique (ou géographique) du sujet, comprendre les questions soulevées, les contradictions, les ruptures, les causalités etc… et finir par formuler une problématique.

C. Organiser les connaissances

. Voir si ces connaissances peuvent être regroupées selon des thématiques ou des thèses qui se constituent peu à peu.

. Elaborer un plan détaillé de 2 ou 3 parties (plus rarement 4), organisé selon la structure Thèse/Argument/Exemple, qui permette une réponse progressive à la problématique choisie (attention, chaque argument doit bien sûr participer à soutenir une thèse qui est une réponse à la problématique).

=> voir plus loin la fiche sur les types de plan.

II. LA REDACTION DE LA COMPOSITION

A. Rédiger l’introduction au brouillon avant de la recopier au propre.

 . L’introduction est particulièrement importante et doit impressionner favorablement le correcteur, qui vérifie à ce moment si le sujet est compris.. Elle comprend trois éléments :

– L’entrée en matière : accroche, limites du sujet, définition des termes.

– La problématique

– L’annonce du plan : elle doit être rédigée, sans utiliser de numérotation.

. L’introduction peut aisément atteindre 15 lignes.

B. Rédiger la conclusion au brouillon avant de la recopier au propre.

. Elle est l’aboutissement du raisonnement et détermine l’impression finale. Elle se présente comme une réponse synthétique à la problématique. Il ne faut donc pas la bâcler à la fin du devoir car le temps manque. Il faut la préparer à l’avance.

– Elle présente un bilan qui apporte une réponse à la problématique de l’introduction.

– Elle peut ouvrir sur des perspectives plus larges, c’est « l’ouverture du sujet » (évolution à venir en histoire, changement d’échelle ou comparaison en géographie).

. La conclusion doit compter environ 10 lignes.

C. Rédiger directement le développement sur la copie.

. Le développement s’organise en 2 à 4 parties qui correspondent aux thèses ou grands thèmes, les parties sont elles-mêmes divisées en paragraphes correspondant aux arguments, chacun étant soutenu par au moins un exemple.

– L’idée principale est exposée en début de partie et constitue une sorte d’introduction à chaque grande partie.

– Chaque partie se conclut par une phrase de transition menant à la partie suivante de manière logique (opposition, suite chronologique etc.. en fonction du plan). Seule la dernier partie n’est pas achevé par une transition, on passe directement à la conclusion générale.

. Le développement est aéré : on saute au minimum deux lignes entre les grandes parties de même qu’après l’introduction et avant la conclusion. On saute une ligne entre chaque partie du développement et on va à la ligne avec un « alinéa » à chaque nouveau paragraphe.

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Quelques rappels méthodiques généraux :

– Relire l’ensemble et corriger les fautes avant de rendre la copie et éviter certains défauts d’expression écrite :

– Ne pas utiliser le futur dans une copie d’histoire, et choisir sans trop vaciller entre le passé et le présent.

–  Ne pas commencer les phrases par « il y a…  » ce qui est laid et pousse votre correcteur à ne voir dans votre devoir qu’un catalogue de connaissances sans souci de démonstration.

– Utiliser au contraire les mots de liaison (ainsi, de plus, en revanche, or, mais etc.) pour mettre en évidence des rapports logiques, qui sont tout aussi importants que les connaissances elles-mêmes.

Exemples de sujets sur le site Eduscol.

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Tableau non-exhaustif des types de plan en H-Géo