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Voici le site dont je vous ai parlé pour mesurer votre empreinte écologique, autrement dit le nombre de planètes nécessaires si tous les humains avaient le même mode de vie et de consommation que vous. Il a été réalisé par l’association écologiste WWF. Faites le test et laissez vos résultats dans les commentaires, nous en reparlerons en classe !
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Pour avoir une idée, voici une représentation cartographique par anamorphose de l’empreinte écologique des différents pays en 2003 (elle est issue du site du WWF) :

Déjà s’annonce le temps des fêtes et des excès gastronomiques. J’en profite donc pour faire « remonter » cet article – qui pourra incidemment aider mes élèves de Seconde en vue de leur prochaine évaluation.
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Plusieurs études assez récentes soulignent que toute volonté de développement durable est vaine si la consommation de viande n’est pas urgemment freinée ! C’est en tout cas ce que l’on peut lire dans un article du journal Le Monde rappelant quelques évidences difficiles à avaler :
(…) Un repas avec viande et produits laitiers équivaut, en émissions de gaz à effet de serre, à 4 758 km parcourus en voiture, contre 629 km pour un repas sans produits carnés ni laitiers. Pour protéger la planète, il est donc aussi efficace – sinon plus – de se priver de viande que de rouler à vélo ou de baisser le chauffage.
L’élevage est, de fait, responsable de 18 % des émissions totales de gaz à effet de serre, davantage que les transports, selon l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO). Il est, de plus, responsable d’autres dégradations : pollution des eaux, érosion des sols, perte de biodiversité…
La production de viande capte en outre des ressources considérables en terres et en eau. Elle mobilise 70 % des terres arables. Environ 9 % des quantités d’eau douce consommées chaque année y sont consacrées.
Dans toutes leurs projections, les experts désignent l’augmentation de la demande de viande comme un des principaux facteurs des pénuries à venir. (…)
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Pour lire la suite, voici un lien vers l’article dans sa totalité. Je vous conseille de jeter un œil aux liens consacrés à ce chapitre que vous pouvez trouver sur mon « scoop.it » (un service qui me permet de collecter des pages liées à vos programmes d’histoire et de géographie). Vous y trouverez des indices précieux pour votre prochaine évaluation.
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Comme promis, ceux qui auraient besoin de recommencer leur travail sur le Tigre et l’Euphrate pourront trouver en cliquant ici le document (format pdf) distribué en classe.
Pour vous aider et contextualiser notre étude de cas, voici une carte intéressante issue du magazine Alternatives Économiques (vous pouvez agrandir l’image en cliquant dessus).

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source : Alternatives Economiques n° 285 – novembre 2009
Pour changer des anecdotes et devinettes, je tente aujourd’hui une nouvelle formule : celle du débat autour d’un thème d’actualité.
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Dijon rayonne sans trop le savoir (et sans que personne ne s’en rende vraiment compte d’ailleurs) à travers le monde. Gustave Eiffel, à qui nous devons non seulement la tour qui porte son nom, mais aussi la structure métallique de la Statue de la Liberté, est en effet né là où la moutarde coule à flots. Deux des monuments les plus connus sur la planète sont donc issus (au moins partiellement) du cerveau génial d’un Dijonnais.
Mes chers élèves se sentiront tout naturellement concernés par un récent projet de développement durable (ainsi est-il présenté par ses promoteurs) qui vise à faire de la Tour Eiffel une sorte de pergola géante : un groupe d’ingénieurs a proposé il y a peu d’habiller le monument de 600 000 plantes diverses et variées, afin d’en faire « le poumon vert de Paris ».

La proposition n’a (pour l’instant) pas reçu de réponse officielle de la mairie de Paris, mais elle soulève déjà la polémique, comme on peut le voir à travers cet article du Monde et les commentaires d’internautes qui l’accompagnent. Idée géniale ou supercherie commerciale ? Exemple à suivre pour sauver la planète ou triomphe d’une écologie en toc ? Qu’en pensez-vous ?
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Illustration : Ginger (le groupe d’ingénieurs à l’origine du projet).
Pour prendre un peu de recul critique face à la notion de développement durable, voici un dessin du caricaturiste suisse Chappatte. Cet article s’adresse prioritairement aux élèves de 2de, mais vous êtes tous invités à réagir ! Merci au site www.globecartoon.com pour l’autorisation de publication.

© Chappatte – www.globecartoon.com/dessin
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