Mille échos : une BD connectée par et pour des jeunes

25 03 2020

Fondation pour la Shoah a partagé un lien vers une publication sur le  Site-Mémorial Camp des Milles. Sur la page, une BD connectée.
« A la suite de leur visite au Camp des Milles, un groupe de jeunes de la MJC de Manosque a initié un projet novateur sur la mémoire et l’éducation citoyenne, la lutte contre les racismes, l’antisémitisme et les extrémismes.
Cette BD connectée est le résultat de leur travail. »

La page d’accueil du camp des Milles
Et un lien vers une vidéo dans les commentaires



Marcelle Strauss, née Oppenheim, morte en déportation ( bases de données des déportés français)

6 03 2020

Une brève recherche dans des bases de données en ligne permet de retrouver des mentions de Marcelle Strauss, née Oppenheim, morte en déportation dans le centre de mise à mort d’Auschwitz.

Marcelle est mentionnée dans la base de données sur Légifrance, base qui est encore incomplète.

https://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do?cidTexte=JORFTEXT000000244660&categorieLien=id

 

 

 

Nous retrouvons une mention de son nom sur le site Mortsdans les camps.com qui recense les noms des personnes assassinées dans les camps. L’auteur du site travaille avec la base de Légifrance. L’intérêt du site est de classer les déportés en fonction de plusieurs critères : ordre alphabétique, déportés nés en France ( le recherche peut être effectuée en cliquant sur le département de naissance) , dans le reste du monde…

https://www.lesmortsdanslescamps.com/indexfr.html

 

 

 

Nous retrouvons également le nom de Marcelle sur le site personnel de Claude Gervais consacré aux morts en déportation

http://claude.gervais.pagesperso-orange.fr/mention_-mort-en-deportation_071022.htm

 

 

 




L’Union des déportés d’Auschwitz : ressources pédagogiques

6 03 2020

Elle est née en 2004, et regroupe autour de l’ancienne « Amicale d’Auschwitz » créée en juin 1945, plusieurs autres associations de survivants, liées au complexe concentrationnaire. L’Union se concentre surtout  sur un travail de mise en valeur de la parole des survivants-témoins :  des enregistrements, l’organisation de témoignages en partenariat avec l’Éducation nationale,et  l’élaboration de supports pédagogiques. l4UDA a partagé en ligne le site Mémoire des déportations sur lequel nous reviendrons et qui figure dans une sélection de sites internet sur le portail du CDI. Des témoignages ( format vidéo) sont publiés sur le site.Celui d’Ida Grinspan, survivante d’Auschwitz,  par exemple, qui évoque très justement la dette que nous avons vis-à-vis de ceux qui sont morts. Ida raconte comment elle a été arrêtée par des gendarmes  et comment un capitaine a essayé d’obtenir l’adresse de son père. Elle raconte son internement à Drancy.  Un témoignage remarquable dont des extraits peuvent être travaillés avec des élèves.

Des documents pour le premier degré sont disponibles.

Le lien vers le site

http://uda-france.fr/uda-france.fr/

La page Wikipédia Ida Grinspan

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ida_Grinspan

 




L’Amicale des Anciens déportés d’Auschwitz

6 03 2020

Elle poursuit la défense des intérêts des anciens déportés, et le maintien de la mémoire. Elle a pour vocation de perpétuer la Shoah tant par l’action de témoignages dans les lycées et collèges, que par l’organisation de voyages sur les lieux d’internement et d’extermination.

https://www.amicale-des-deportes-auschwitz-et-birkenau-rhone.asso.fr/

Sur le site, dans la rubrique médiathèque, une bibliographie sur le thème des déportés, du nazisme.

Une rubrique est consacrée aux populations juives dans le monde : La communauté Juive d’Islande ou celle du Japon (2000 Juifs moururent dans le ghetto oublié de Shangaï !) .

Des témoignages d’élèves peuvent être consultés sur le site. L’amicale se déplace dans des établissements scolaires.




Marcelle Oppenheim, déportée politique morte pour la France, assassinée à Auschwitz en 1943 (entretien avec sa petite-fille en PDF)

5 03 2020

L’entretien en PDF : vous pouvez le partager avec la licence CC affichée, sans modification

Marcelle_Oppenheim_Entretien




Marcelle Oppenheim, déportée politique morte pour la France, assassinée à Auschwitz en 1943

5 03 2020

Entretien

L ‘enseignement de de la Shoah est au cœur d’une difficulté pédagogique. Pourtant, à l’heure où les derniers survivants disparaissent, il est capital de témoigner de ce que fut l’extermination de masse organisée par les nazis. Dans notre académie, et au niveau national, de nombreuses initiatives valorisent cet enseignement de la Shoah. Par exemple, le site Mémoires de déportés est désormais en ligne et sera à terme enrichi de témoignages.

En tant que professeur documentaliste, je constate qu’il est urgent de témoigner : les discours négationnistes et violemment antisémites prolifèrent sur la toile. Je ne peux que constater la permanence de discours de haine, à connotation raciste et antisémite et dénoncer ( signalement sur Pharos) à des associations ou sur un de mes blogs les publications ouvertement négationnistes, telles celles de Faurisson, de Vincent Reynouard, ou de leurs sinistres émules. Je pense que témoigner de ce que fut la Shoah est capital pour les générations à venir.

Nous vous proposons de découvrir l’histoire de la famille Strauss/Oppenheim. Marcelle Oppenheim a été assassinée à Auschwitz comme sa sœur. Madame Andrée S. témoigne pour sa famille. Des articles seront publiés ultérieurement sur le blog du CDI sur l’histoire de cette famille, de la propriété Champsfleur, sur le rôle de l’OSE, sur les enfants cachés pendant la guerre, les lois de Vichy, le camp de Drancy.

«- Est-ce que vous pensez que raconter l’histoire de votre famille, de votre grand-mère assassinée dans un centre de mise à mort, à Auschwitz, et témoigner de ce que le nazisme a fait vivre à votre famille, c’est de l’ordre de l’urgence ?

– Nous voyons réapparaître un peu partout dans le monde des gouvernements d’extrême droite. En France, puisque c’est ici que nous vivons, de plus en plus d’ antisémitisme, de racisme, de haine de l’autre. On dirait que nous n’avons rien appris, les faits qui ont amené la guerre se reproduisent. Voilà pourquoi j’ai pensé que mon tout petit témoignage pouvait être utile.

J’ai dit petit, non pas parce qu’il n’a pas d’importance, mais parce que je sais peu de chose, ma mère ne disait rien. En 1965 j’ai participé à un concours régional organisé par les professeurs du Lycée, il fallait écrire une « rédaction » sur la déportation. C’est sans doute la projection du documentaire « Nuits et Brouillard » : ce fut l’occasion de lui poser des questions. J’ai reçu un prix et le livre de l’auteure Olga Wormser Migot dédicacé « Quand les alliés ouvrirent les portes ». Nuits et Brouillard qui devrait être projeté dans tous les lycées et ouvrir sur une réflexion sur la haine de l’autre, et les gourous qui l’enseignent.

Ma mère, d’origine juive, fût arrêtée par le commissaire de police de Montmartre le 4 novembre 1942 à 7h30 à son domicile à Paris pour usurpation d’identité, elle avait des faux papiers. Elle a été remise aux mains des gendarmes allemands, notée « juive » sur les documents, ils l’ont conduite au service 31, avenue Foch surnommée « l’avenue boche » : affaires juives. Torturée ? Je ne sais pas. Quand elle racontait, elle parlait de ce qu’elle avait vu et non ce qu’elle avait subi. Elle a été internée à Pithiviers, le 9 mars 1943 à Beaune la Rolande puis le 20 juin à Drancy. Puis libérée le 18 août 1944, soit près d’un an an et demi après son arrestation.À Drancy matricule 17319, elle a fait partie d’une des équipes qui travaillaient dans les grands magasins Levitan où était trié tout ce que les allemands avaient volé, pour expédition en Allemagne (10 prisonniers par membres de l’équipe de travail se portaient garants, si l’un d’eux s’échappait , les 10 faisaient partie du prochain convoi vers les camps.) Le fait qu’elle soit mariée à un « aryen », selon le terme employé par les nazis pour désigner les non-Juifs, qu’elle soit baptisée (convertie au catholicisme bien avant la guerre) ont permis qu’elle ne soit pas déportée.

Mais votre grand-mère, elle, a été assassinée par les nazis à Auschwitz ?

– Oui, ce fut le sort de sa mère née à paris le 21 juillet 1877, arrêtée par la Gestapo et internée du 17 au 18 sept 1942 à Maisons-Laffite (elle était allée voir ses petits enfants (mon frère et ma sœur) confiés à des « nounous » depuis que les allemands avaient réquisitionné leur propriété de Champsfleur. Transférée à Drancy, matricule 16572, déportée le 31 juillet 1943, convoi 58 pour Auschwitz déclarée décédée le 18 août 1943 à Auschwitz Pologne. Elle a reçu le titre de déportée politique, morte pour la France à titre posthume le 13 janvier 1964.

Vous êtes née après la seconde guerre mondiale, mais vous avez un frère et une sœur qui ont dû vivre cachés une partie de la guerre, votre mère étant à Drancy. S’ils avaient été arrêtés, avec les lois raciales, ils auraient pu faire partie des convois vers les camps de la mort.

– Ils auraient pu être arrêtes, déportés, je ne crois pas ils étaient catholiques et baptisés.

Nous pouvons néanmoins penser que pour le régime de Vichy et les nazis, la conversion de Juifs au catholicisme ne protégeait pas nécessairement les enfants d’une déportation. Pouvez-vous nous raconter dans quelles circonstances ils ont échappé à une rafle ou à une arrestation ?

– Mon frère J.et ma sœur A. sont en nourrice avant la guerre au gré des activités et déplacements de mes parents. Ma sœur se souvient avoir dû quitter précipitamment la propriété, ils ont été confiés en urgence à des personnes y travaillant. Sans doute au moment où les allemands ont pris possession de Champs fleurs en 1940. Durant la guerre, ils ont été dans divers endroits puis jusqu’à la fin aux Aubrais, la gare de triage d’Orléans. Ils subissent les bombardements et les privations. Ma sœur se souvient d’avoir vu mon père quelques fois. Il a emmené ses enfants une fois voir notre mère à Drancy ou à Levitan, elle ne sait plus. De 1939 à 1945, J. avait de 6 à 12 ans, A. de 3 à 9 ans.

– En quelle année ces enfants ont-ils dû quitter leur famille ?

En 1940 ???

Combien de temps sont-ils restés cachés ?

– Jusque la fin de la guerre.

Par qui ont-ils été cachés ? Savez-vous si les personnes qui les ont cachés ont été reconnues  » Justes » parmi les nations ? Étaient-ils les seuls enfants juifs cachés dans ce lieu ?

– Je n’ai pas de réponse, ils étaient en nourrice, il ne me semble pas qu’il y ait eu d’autres enfants. les personnes n’ont pas été reconnues « justes » parmi les nations à ma connaissance. Je pense qu’il était préférable qu’ils soient cachés, bien que catholiques baptisés, ma grand-mère était déportée, ma mère était à Drancy, mon père subvenait à leurs besoins comme il pouvait. Il n’en a jamais parlé.

Quand vos frère et sœur ont-il pu retrouver leur famille ?

– Après la libération de Paris, ma sœur n’a pas de date précise, un jour mes parents sont venus les chercher, voilà.

– Vous ont-ils parlé de cet épisode de leur enfance ?

– Mon frère (décédé depuis ) jamais, ma sœur depuis que je l’interroge mais elle a peu de souvenirs de ses 4 ans elle était petite.

Regrettez-vous que vos parents n’aient pas abordé leur passé ? Comment expliquez-vous que nombre de survivants se soient tus ?

– Bien sûr que je le regrette : comment vivaient ils ? Où ?Dans tous les témoignages des déportés survivants, la même réaction: personne ne voulait savoir, lorsqu’ils parlaient on ne les croyait pas et pourtant , ce qu’ils disaient était loin de la réalité, de l’horreur de leur vécu. Donc ils se sont tus.

Il est d’autant plus important au moment ou certains discours renaissent et où les derniers témoins directs disparaissent de ne pas oublier cette période de notre histoire. Le Mémorial de la Shoah collecte des documents, des archives familiales. Ces archives constituent un témoignage important pour les générations futures. Envisagez-vous avec votre famille de communiquer des documents (photographies de famille, lettres, etc) à ce site/cette organisation ? Ce serait un moyen de lutter contre l’oubli ou contre des tentatives de falsification de l’Histoire…

– Je n’ai rien qui puisse les intéresser. »

Françoise Grave professeur documentaliste CDI du collège Claudel 59650 Villeneuve d’Ascq

Madame Michelle Simon, Petite-fille de Marcelle Oppenheim.

 




Le site Mémoires des déportations

27 01 2020

Les témoignages, géolocalisés à l’échelle de l’Europe,offrent un éclairage sensible sur l’histoiredes lieux d’internement, des camps de concentration et centres d’assassinat des Juifs d’Europe.
Les témoignages sont accompagnés de documents, informations historiques et outils didactiques.

http://memoiresdesdeportations.org/fr




La Fleur au fusil : traversée virtuelle de la Grande Guerre ( Bibliothèque numérique de Roubaix)

7 01 2019

Le lien vers la ressource

 

http://lafleuraufusil.bn-r.fr/

 




Chansons, musiques et discours de la Première Guerre mondiale

18 12 2018

Dans les archives des fonds sonores de Gallica, des collections de chansons, musiques de la guerre, et des discours d’hommes politiques.

https://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/chansons-et-musiques-de-la-premiere-guerre-mondiale

 

https://gallica.bnf.fr/html/und/enregistrements-sonores/discours-et-temoignages-de-la-premiere-guerre-mondiale

 

 

 




Didapages : La Révolution française et les femmes

7 01 2016

Ma trouvaille de la soirée que je tiens à vous faire partager. D’abord parce que ce livre évoque les femmes, ensuite parce que ce livre numérique est une manière agréable de découvrir les pages de notre histoire de France. Bonne lecture interactive, virtuelle, avec le CDI.

 

http://agnes.pleutin.free.fr/femmesRF/lecteur.swf







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