Le vendredi 10 novembre 2017, nous sommes partis à Brive-la-Gaillarde pour rencontrer Erwan Ji, l’auteur de J’ai avalé un arc-en-ciel.

                 Auparavant, l’auteur avait déjà dialogué avec quelques lecteurs à Genève, mais pour la première fois, il a rencontré un nombre important de son public.

                  Erwan Ji ne se considère pas comme un écrivain mais il a pris du plaisir à écrire son roman. En revanche, il apprécie moins lire depuis quelques temps car il a un point de vue objectif d’auteur et non un point de vue rêveur de lecteur. Lorsqu’il a travaillé aux États-Unis pendant trois ans en tant que professeur de français dans un lycée privé, il a noué des relations amicales avec ses élèves pour connaitre la vie des lycéens américains. Cela dérangeait ses collègues.

                   Pour son roman, il a préféré utiliser le système Américain pour l’esprit de l’école, le campus et l’uniforme. Les élèves se sont montrés coopératifs car le projet les enthousiasmait. Parmi ces élèves certains sont réelles comme Raylin, Vaneck, Soupe ou encore Sara. Cependant, quelques élèves n’existent pas comme Aiden ou Capucine qui est pour lui sa petite amie ou fille idéale. Le prénom Aiden est inspiré du  petit frère d’une de ses élèves. Pour son histoire, il a choisi une héroïne car il n’aimait pas la personnalité des garçons. Au début, ce personnage aurait dû s’appeler Mélusine  mais ça ne sonnait pas assez Européen. Il a donc choisi Capucine car la prononciation est difficile pour les Américains. Pour lui, le fait que capucine devienne homosexuelle n’est pas le but principal de son œuvre, il voulait juste rajouter des épreuves à l’héroïne pour mouvementer  le récit.

                    L’auteur  a prévu une suite à  J’ai avalé un arc-en-ciel  qui se nomme  J’ai égaré la lune. Cette histoire se déroule non pas au États-Unis mais au Japon plus précisément à Tokyo  et le thème abordé sera la colocation. L’auteur a pu écrire ce roman grâce à son voyage dans ce pays. Le livre sortira le 15 mars 2018.