« L’origine de la violence » de Fabrice Humbert
2.2.2 Sélection 30 novembre 2009, 17:58Couverture : Jean Grisoni
Humbert, Fabrice. L’Origine de la violence. Le Passage, 2009
Adrien Fabre est professeur de lettres dans un lycée franco-allemand.Issu de la grande bourgeoisie, héritier d’une vieille famille française, c’est un homme calme et posé, pourtant hanté par la violence,e t submergé parfois par des vagues de violence qu’il ne maîtrise ni ne comprend. Lors d’un voyage scolaire au camp de Buchenwald, il découvre au musée du camp la photographie d’un détenu qui est le sosie de son propre père. Troublé au point d’obtenir du directeur du musée une copie de la photo, il mène son enquête auprès de survivants du camp, et ne tarde pas à découvrir, que ce détenu, David Wagner, juif mort au camp de Buchenwald, n’est autre que son grand-père. Cela remet en cause tous les fondements de son identité, et l’entraîne dans une quête des origines, et du sens de l’Histoire autant que de son histoire, il s’interroge sur « l’origine de la violence », violence subie par les victimes, dont son grand-père, bien sûr, mais aussi et surtout violence des bourreaux nazis : comment expliquer qu’une nation aussi cultivée que la nation allemande ait pu engendré la pire des barbaries ? Et c’est à l’origine de sa propre violence qu’il se trouve confronté…
I.G.
7 commentaires à “« L’origine de la violence » de Fabrice Humbert”
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30 novembre 2009 à 20:33
bonjour des quais cherbourgeois, ça fait plaisir de voir que le CDI est enfin doté d’un site web, qui permettra peut-être d’attirer des nouvelles têtes pour le prix littéraire :=)
Mais où sont passés les autres livres?
3 décembre 2009 à 13:26
Les autres livres sont mis en ligne progressivement, au rythme des autorisations de reproduction et de ma disponibilité. Merci pour ton commentaire. Je pense qu’il aurait plus été à sa place dans la catégorie générale « prix littéraire ». Ici, ce serait bien de donner ton avis sur le livre « L’origine de la violence »
10 décembre 2009 à 20:08
J’ai aussi lu ce livre. J’ai bien aimé quand le narrateur parle de son Grand-père. J’ai bien aimé qu’il nous fasse découvrir ou redécouvrir une partie de l’histoire qui je l’espère ne sera pas oubliée pour ne pas refaire les mêmes erreurs qu’autrefois. Mais j’ai beaucoup moins apprécié lorsqu’il parle de sa vie = S
13 décembre 2009 à 11:56
Oui j’avoue, comme tout internaute j’ai un peu tendance à laisser mes commentaires au hasard des articles… Voici donc mes notes de lecture sur l’Origine de la violence.
Ce livre traite un théme très important, bien qu’un peu trop récurrent. A travers l’enquête du héros, on découvre une Allemagne qui vit encore très mal avec son passé. Les difficultés dans la liaison amoureuse sont assez révélatrices : les grands-parents s’affrontaient ; les petits-enfants ont encore du mal à s’admettre…
Malgré tout, la seconde partie a parfois tendance à trainer…
15 décembre 2009 à 22:21
J’ai trouvé que L’origine de la violence est un livre assez troublant car j’ai conscience que les faits exposés se sont très certainement déroulés pendant la Seconde Guerre Mondiale. Ce livre propose certaines ressources sur des dignitaires nazis comme sur Martin Sommer dont je ne connaissais pas l’existence. L’histoire est bien menée, mais je me suis ennuyée au début de la deuxième partie. L’histoire est très prenante et est liée à la réalité ce qui fait que je n’ai pas eu de mal à imaginer les scènes dans ma tête. La fin est une explosion, le dialogue entre le médecin Wagner et Adrien est parfait, et je ne m’attendais pas du tout à cette fin. J’ai beaucoup aimé ce livre. (> Histoire)
18 décembre 2009 à 13:29
C’est un livre au sujet très intéressant, qui donne perpétuellement envie d’en savoir plus, que ce soit sur les personnages ou sur les évènements qui se produisent. Je suis certaine que j’aurai réellement adoré ce livre s’il n’avait pas tendance à être un peu lent. Par moments, il ne se passe rien et c’est dommage. Je sais parfaitement que l’histoire ne peut pas être en mouvement tout le temps, il faut bien des temps de pause, comme dans la plupart des livres, et je ne le conteste pas. Mais dans le cas de « L’origine de la violence », ces temps de pause me paraissent maladroits, que ce soit leur répartition, leur fréquence ou encore leur contenu.
22 décembre 2009 à 13:46
J’aurais beaucoup aimé lire ce livre qui avait l’air très intéressant. Malheureusement, manque de temps. J’espère tout de même le lire hors concours!