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« Et mon coeur transparent » de Véronique Ovaldé

Et mon coeur transparent

Ovaldé, Véronique . Et mon coeur transparent. L’Olivier, 2008

Lancelot, le narrateur, apprend brutalement la mort de sa femme, Irina. Au traumatisme de la disparition de celle qu’il aimait passionnément s’ajoute la sidération en découvrant qu’Irina, qu’il croyait si bien connaître, n’était que mystères : elle trouve la mort au volant de la voiture d’un inconnu, dans un lieu où elle n’aurait jamais dû être, et l’enquête révèle progressivement que tout ce qu’il croyait savoir d’elle, jusqu’à sa biographie la plus intime, était faux. L’univers de Lancelot s’écroule. Comment peut-on vivre tant d’années avec une personne sans rien soupçonner de ce qu’elle est réellement ?

Ce livre a reçu le prix France Culture-Télérama 2008

I.G.


4 commentaires

  1. Je n’ai pas trop aimé ce livre, j’ai trouvé l’histoire plutôt « molle », manque de rebondissements. De plus,l’intrigue n’est pas très bien tenue, à mon goût. Je pense pourtant que le scénario était bien trouvé; mais peut être mal restitué. Grosse deception!

  2. Une petite déception également pour moi, et mon opinion reste finalement assez partagée sur ce livre. J’ai beaucoup aimé le côté suspens tenu parfois longtemps, mais de fait certains passages étaient un peu…trainants. Quant à la fin, elle est intéressante, mais quand même un peu trop rapide.

  3. Lancelot est un personnage attachant par sa grande sensibilité et par la souffrance qu’il ressent à cause de sa trop grande passivité. Irina prenait le dessus sur lui en lui imposant un mode de vie qui n’était pas le sien, nous pouvons d’ailleurs remarquer que Lancelot a une hygiène de vie saine, il ne boit pas d’alcool, il préfère le thé. Lancelot donne une image attractive de lui car il semble être l’amant parfait à l’écoute de sa femme. Certes il est jaloux mais il ne le montre pas et il préfère accompagner Irina aux soirées organisées avec ses amis plutôt que la laisser partir seule. J’ai été vraiment touchée par cet homme très humain et soucieux des valeurs de l’amour. Le fait qu’il se questionne tout le temps sur l’infidélité possible d’Irina est assez réconfortant. Véronique Ovaldé nous offre un roman déroutant et passionnant. Peut-être y a-t-il une morale que l’on pourrait définir comme « il faut toujours se renseigner sur la personne que l’on aime » ou « il vaut mieux en savoir trop que pas assez » ?

  4. J’ai adoré ce livre. Il est rempli d’humour (très sarcastique et noir, au passage) et assez déjanté: il relate une histoire d’amour teintée de mystère tout en ajoutant quelques détails un peu fantastiques.

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