Home » 2013 » novembre » 04

Daily Archives: 4 novembre 2013

« Les insectes nourriront-ils la planète ? » de Jean-Baptiste de Panafieu

les insectes nourrirront-ils la planète

Panafieu, Jean-Baptiste de . Les insectes nourriront-ils la planète ? . © Le Rouergue, 2013

***

« Thermae Romae VI » de Mari Yamazaki

thermae romae6

Yamazaki, Mari. Thermae Romae VI.  © Sakka, 2013. (Sakka poche)

***

« Une femme dangereuse » de Jérôme Prieur

une femme dangereuse

Prieur, Jérôme . Une femme dangereuse . Le Passage, 2013. (Littérature)

***

« Esprit d’hiver » de Laura Kasischke

esprit d'hiver

Kasischke, Laura  ; trad. de l’anglais par Aurélie Tronchet
Esprit d’hiver . © Christian Bourgois, 2013

« L’échange des princesses » de Chantal Thomas

l'échange des princesses

Thomas, Chantal. L’échange des princesses. ©  Seuil, 2013

« Trois grands fauves » d’Hugo Boris

trois grands fauves

Boris, Hugo . Trois grands fauves. Belfond, 2013

* * *

« Le cœur des louves » de Stéphane Servant

coeur des louves

Servant, Stéphane . Le cœur des louves. © Rouergue, 2013. (doado)

Célia a seize ans. Elle est la fille d’une grande romancière, mais sa vie n’est « dorée » qu’aux yeux de ceux qui ne connaissent pas l’envers du décor : Catherine, sa mère, est dépressive depuis le départ de son père Arthur. A moins que la faille dans laquelle elle a sombré ne soit beaucoup plus ancienne… Catherine travaille depuis des années sur un manuscrit qu’elle n’arrive pas à terminer, et dont les brouillons finissent tous dans la corbeille à papier. Les périodes d’euphorie, et les amants s’enchaînent, très vite suivis par des ruptures et des phases d’apathie où elle reste cloîtrée, les volets clos. Célia, depuis huit ans, s’occupe de sa mère qui la voit à peine, elle a appris, au fil des déménagements, à ne pas s’attacher et à se faire invisible. Jusqu’au jour où, acculées par les dettes, Célia décide Catherine à s’installer dans la maison héritée de sa mère Tina, dans un village perdu au fond d’une vallée arriérée. Célia, après un mois d’errance solitaire sur les routes, arrive la première dans la maison de Tina, la dernière du village. Et les souvenirs d’enfance avec sa grand-mère se réveillent, les humiliations aussi… Dans leur corps d’homme, les garçons ont gardé la violence et la brutalité qu’ils avaient déjà enfants et qu’elle a subi. Il ne fait pas bon, au village, être l’  « étrangère », ni la petite fille de la « sorcière », qui savait tout des plantes, et des maux les plus intimes de chacun. Il ne fait pas bon réveiller les secrets enfouis au fond des cœurs et des mémoires, ni les vieilles légendes et les malédictions comme celle des louves… C’est pourtant ce que va faire Célia, en suivant Alice, l’amie d’enfance retrouvée, enfant battue par son père le jour, enfuie et libre parmi les bêtes de la forêt la nuit… Jusqu’aux frontières de la folie…
Très bon roman, à plusieurs voix. Il y a l’histoire de Célia et de Catherine, entrecoupée par une voix surgie d’un passé ancien, celle de la jeune institutrice arrivée au village au moment des meurtres d’enfants, et qui porte la mémoire du village qu’elle nous livre progressivement, en parallèle de la propre quête de Célia, et puis il y a le cœur des louves qui hurlent la nuit… à la mort … à la vie…
540 pages, cela peut en effrayer plus d’un. Et pourtant. Composé de très courts chapitres, écrit dans un style simple fait de phrases courtes, ce roman, captivant, se lit d’une traite et sans difficulté.

IG

 

« La belle image » de Arnaud Rykner

la belle image

Rykner, Arnaud. La belle image. © Le Rouergue, 2013. (la brune)

buy windows 11 pro test ediyorum