couverture : Hubert Michel
Arsand, Daniel. Des amants. Stock, 2008
Dans la France du XVIIIe siècle, l’histoire d’une passion amoureuse entre deux hommes : Sébastien , le jeune berger qui connaît le pouvoir des plantes, et Balthazar, l’aristocrate admis à la cour du roi.
Balthazar fait une chute de cheval aux pieds de Sébastien, qui le soigne et lui voue dès cet instant un amour total. Balthazar, plus distant, promet vaguement de revenir, ce qu’il fera un an après. Il emmène le berger pour faire de lui un médecin à la cour . Ils n’arriveront jamais à Paris, mais s’égareront en chemin dans une passion mutuelle et dévorante, qu’ils ne cachent même pas. Or il ne fait pas bon, dans la société du XVIIIe siècle, s’afficher avec un autre homme, même lorsqu’on a des soutiens auprès du roi…
Roman magnifique écrit dans un style proche de la poésie.
I.G.
J’ai beaucoup apprécié ce livre; gros coup de coeur!
Avec beaucoup de sensibilité, magnifique histoire, très touchante! Seul petit point négatif, il est peut être regrettable que l’histoire soit si courte (directe)il manque un peu de suspense.
Voilà, »Des amants » reste mon livre préféré pour le moment!
j’ai oublié de préciser le style tout particulier qu’a Daniel Arsand d’écrire cette histoire. Magnifique, entre l’ancien et le moderne; d’une beauté sans nom!
ps: je ne sais pas, si l’on retrouve cette petite touche personelle dans toutes ses oeuvres; c’est le premier livre que je lis de cet auteur, mais j’espère avec beaucoup de hâte en lire d’autres.
Un petit roman facile à lire, qui m’a rappelé un poème (sans que je sache vraiment pourquoi). Malgré les nombreux narrateurs différents, on le comprend très facilement.
La fin est un peu toute noire, mais aussi très réaliste vu le contexte historique ; elle permet en plus d’appuyer le dénonciation de l’intolérance. Et d’ailleurs, même si le récit se déroule au XVIIIe, il semble référer implicitement à notre société contemporaine, qui a encore beaucoup à avancer pour s’affranchir du moule traditionnel…
J’ai beaucoup aimé ce livre car il montre une approche de l’homosexualité au XVIIIe siècle et nous pouvons donc comparer le statut des homosexuels d’antan avec celui d’aujourd’hui. J’aime le fait que le livre soit divisé en 100 chapitres et que les phrases soient courtes. J’apprécie aussi la vulgarité de l’auteur car elle est bien placée (lorsqu’il emploie des mots comme « sodomite »). J’ai apprécié ce livre !
Je vois que ce n’est pas le cas des autres lecteurs, mais ce livre ne m’a pas du tout plu ! Je déteste le style d’écriture, qui me parait trop simple, comme… bâclé ! De plus, l’époque de cette histoire ne m’a jamais intéressée alors… De tous ceux que j’ai lus, c’est celui que j’ai le moins aimé.
Comme l’a précisé Mathieu, il est très intéressant de constater une « inévolution » concernant l’homosexualité depuis le XVIIIe. Le contexte historique apporte tout de même beaucoup à l’histoire.