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Une ville, un lycée des livres 2018 : compte-rendu de la rencontre avec Jennifer Murzeau, la lauréate du prix littéraire

Moment fort de la manifestation culturelle

« Une ville, un lycée, des livres » :

 

Le jeudi 09 février 2018 a eu lieu la rencontre avec

Jennifer Murzeau,

la lauréate du prix littéraire de Valognes,

suivie de la réception officielle

 

 

Jennifer Murzeau entourée des lycéens et d’Anne-Marie Golse, adjointe à la culture

© Patrick Ledot, BM de Valognes

Le compte-rendu est ici

« La cravate » de Milena Michiko Flasar

la cravate

Flasar, Milena Michiko ; trad de l’allemand par Olivier Mannoni .
La cravate.  © L’olivier, 2013

* * *

Rencontre avec Zeïna Abirached, lauréate du prix littéraire

 « UNE VILLE , UN LYCEE, DES LIVRES »

                

La rencontre avec la lauréate du prix littéraire 2013

Zeïna Abirached

Pour son livre

  « Le jeu des hirondelles »


aura lieu

        le mercredi 13 février 2013

à 18h15 à la bibliothèque municipale

tous les élèves ayant lu son livre peuvent y assister

      19h30 : remise officielle du prix

Salle des fêtes de la mairie de Valognes
(= salon Marcel Audouard)

         entrée libre lycéens-adultes

PRIX LITTERAIRE « UNE VILLE, UN LYCEE, DES LIVRES » : rencontre avec le jury adulte

      LA RENCONTRE

 AVEC LE JURY ADULTE

   AURA LIEU

LE JEUDI 10 JANVIER 2013

AU CDI

à partir de 18h15

Un vote désignera le lauréat à l’issue de cette rencontre.

CINQ TITRES RESTENT EN COMPETITION !
– La croisade s’amuse , de JUL
– Les Cahiers russes, d’IGORT
– L’année du lièvre, de TIAN
– Couleur peau miel, de JUNG
– Le jeu des hirondelles, de Z.ABIRACHED

Pensez à les emprunter pour les vacances, et à me remettre vos notes de lecture ou déposer vos commentaires sur le blog du cdi.

  VENEZ NOMBREUX !

vendredi 13 janvier 2012 : rencontre avec Jeanne Benameur

Le vendredi 13 janvier 2012 , Jeanne Benameur a rencontré ses lecteursà la bibliothèque municipale .

Une vingtaine de personnes, également réparties entre  jury lycéen et  jury adulte, avaient fait le déplacement.


D’entrée de jeu, Jeanne Benameur casse les conventions, en délaissant la posture sage pour s’asseoir sur (et non derrière) la table  qui lui est proposée. Ce faisant, elle interpelle déjà son auditoire, comme elle le fera durant une heure, par un discours militant et engagé, qui tranche avec sa voix douce, calme et posée.
Avant toute chose, elle remercie : ceux qui lui ont accordé ce prix, qui sont venus à sa rencontre, bien sûr, mais aussi ceux et celles qui sont à l’origine « des insurrections singulières » : les ouvriers licenciés de Sassilor, avec lesquels elle a échangé et partagé une expérience humaine forte et précieuse, lors d’ateliers de parole et d’écriture.

Le débat qui s’engage alors, à l’image de son livre, déborde du cadre littéraire pour investir le social et le politique. 

Le discours est engagé,   quand elle dénonce l’absurdité d’un monde qui sacrifie les hommes sur l’autel du profit, engagé et salutaire, quand elle s’adresse aux jeunes pour leur dire de ne pas avoir peur, d’oser quoi qu’il advienne, car, étant tous mortels « qu’a-t-on de mieux à faire sur Terre que de vivre chaque instant le plus intensément possible ? »

Engagée, elle l’est encore quand elle parle d’écriture, de l’extrême exigence qui est la sienne dans ce qu’elle donne à lire, de la force des mots pour briser les carcans et se trouver soi-même, à l’instar de son héros Antoine, de l’importance de la culture de la plus haute sphère de l’état au public le plus socialement défavorisé – les manques les plus criants n’étant pas toujours là où on le penserait … Professeur de lettres dans le 9.3. pendant longtemps, elle sait de quoi elle parle.

 

Jeanne Benameur prête sa voix aux plus humbles, aux plus malmenés par la société, aux plus malconnus aussi.

Elle exhorte chacun à dépasser ses peurs pour aller à la rencontre de l’autre.
Insurgée jusqu’au bout des mots, sans jamais élever la voix…

Dans le public, elle n’aura laissé personne indifférent. Et si beaucoup sont restés silencieux, tout entier dans l’écoute, au cours de cette rencontre, les discours qui ont ponctué la remise officielle du prix lui disent assez bien à quel point, par la lecture de son roman avant même la rencontre, son message a été compris et apprécié :

discours d’Anne-Marie Golse, adjointe à la culture, pour la municipalité

et très beau discours des élèves représentant le lycée.

La voix et les mots de Jeanne Benameur, neuvième – et non des moindres – lauréate de notre prix littéraire, nous conforte, s’il en était besoin, dans l’envie de poursuivre l’aventure, de susciter d’autres lectures, d’autres débats, d’autres rencontres, toutes singulières et passionnantes.

Discours lycéen à Jeanne Benameur

    Nous sommes très contentes de vous rencontrer et de vous remettre ce prix . Les Insurrections singulières est un livre qui nous a vraiment  beaucoup plu.
    D’abord parce qu’Antoine, votre héros, bien qu’il ait quarante ans, se pose des questions que l’on peut se poser à tout âge : « qui suis-je ? », « où vais-je ? », « pourquoi je suis là ? » On peut voir en lui un éternel adolescent, qui a beaucoup de mal à se trouver.
    Ensuite parce que l’histoire nous concerne tous : elle parle d’un problème très actuel auquel nous pouvons tous un jour être confrontés : le chômage et la délocalisation.  Dans une écriture lumineuse, vous donnez la parole au milieu ouvrier, tant dans l’amour du travail bien fait, que dans l’espoir toujours vivace d’une belle vie, et la peur de tout perdre brutalement lorsque l’usine ferme ses portes. Vous redonnez une consistance à des humains rendus complètement anonymes et abstraits par la mondialisation. Alors que l’usine,  personnifiée dans votre récit, apparaît comme écrasante. Les hommes bougent, tombent, pas elle. Vos mots éclairent toutes ces vies suspendues aux aléas de la course aux profits.
    Mais face à cette réalité, vous montrez aussi que l’insoumission, l’insurrection de l’individu reste toujours possible : pour Antoine, ce sera, après la lutte syndicale, de partir au Brésil sur les traces de Jean de Monlevade, responsable indirect de la délocalisation.
    Ce voyage s’inscrit pour lui dans la quête de modèles, comme a pu l’être son père, et comme peut l’être son ami Marcel, qui l’accompagne. Serait-il parti sans lui ? Rien n’est moins sûr. Sa rencontre avec Marcel est déterminante : il l’introduit dans le monde des livres et du langage, monde auquel jusqu’à présent il pensait ne pas avoir droit, qu’il n’en valait pas la peine.
    Nous avons particulièrement apprécié la subtilité que vous avez su établir entre le parcours du personnage et l’évolution de son langage, évolution que l’on retrouve dans l’écriture même du livre. Au début le style, par des phrases courtes, crée une atmosphère lourde, pesante. Il faut s’accrocher. Et au fur et à mesure, tout s’éclaire.
    C’est un beau livre, bien écrit, émouvant, un élan de vie pour se libérer des carcans qui oppressent. Vous mêlez avec humanisme et tolérance une quête politique, sociale, syndicale et le parcours d’un homme qui peine à définir sa place dans le monde, tant dans sa vie amoureuse que professionnelle.
    Vous avez fait un merveilleux travail et nous vous en remercions, car, grâce à lui, c’est un vrai moment de plaisir que nous avons eu à lire votre roman.

mardi 17 mai 2011 : rencontre avec Carole Martinez

Le mardi 17 mai, au CDI du lycée Henri Cornat, Carole Martinez, lauréate du prix littéraire de Valognes 2011, a rencontré ses lecteurs, lycéens et adultes.

Au total, une trentaine de personnes avaient fait le déplacement pour une rencontre dont elles se souviendront longtemps. Carole Martinez a séduit tout le monde par sa gentillesse, son humour et sa spontanéité, et captivé son auditoire par ses talents de conteuse (quoi qu’elle en dise).  La plus simple des questions est une occasion qu’elle ne laisse pas passer de  raconter :


elle raconte l’histoire de son aïeule Frasquita, transmise de mère en fille, et qui sert de point de départ à la rédaction de son premier roman Le cœur cousu, l’aventure de l’écriture du livre, qui aura duré quatorze ans, et au bout le rêve réalisé d’être publiée chez Gallimard, sans jamais se prendre au sérieux, et puis l’histoire en cours de rédaction de son deuxième roman, dont elle teste l’intérêt dans l’écoute et le regard des auditeurs

(elle peut donc être rassurée, même si, après un premier roman si réussi, elle craint qu’on ne l’attende au tournant, elle sait déjà qu’elle a conquis trente lecteurs potentiels).

Elle raconte, et on l’écoute, on en oublierait presque la question et sa réponse, qu’elle ne manque pourtant pas de donner.

On aurait pu rester à l’écouter bien au-delà de l’heure impartie. Les cadres horaires imposés ne conviennent pas à la personnalité de Carole Martinez  : elle prend son temps, le temps d’écrire d’abord- quatorze ans s’il le faut – hors du jeu imposé qui voudrait faire du livre un produit de consommation vite disparu des librairies, elle compare les siens à ces petits bateaux de papier qu’on lance, enfant, sur l’étang, et qu’on regarde flotter en craignant à tout instant qu’il coule… de bouches à oreilles, le cœur cousu flottera encore longtemps.


Elle prend le temps d’écouter aussi, d’échanger, pour offrir à chacun une dédicace personnelle,

le temps de flâner un peu dans les rues de Valognes entre la salle des fêtes où elle a reçu son prix

et le restaurant où quelques privilégiés profiteront encore de sa présence et de ses histoires pendant quelques heures (demandez à vos camarades Christophe et Cyrielle de vous raconter à leur tour l’histoire de Caroline de Monaco…).


D’un point à l’autre, elle se fait attendre, mais personne ne lui en veux, on la remercie au contraire de ce temps qu’elle nous a offert sans compter, en espérant que le plaisir que nous en avons eu aura été réciproque.

I.G.



« Le Babby-sitter » de Jean-Philippe Blondel

Le baby-sitter

Blondel, Jean-Philippe .- Le Babby-sitter .- Buchet-Chastel, 2009

Samedi 3 avril 2010 : rencontre avec Daniel Arsand

Samedi 3 avril 2010


Rencontre avec Daniel Arsand

et remise officielle du prix


– 15h : rencontre entre l’auteur et les lecteurs membres du jury à la bibliothèque municipale.
– 16h30 : remise officielle du prix à la salle des fêtes de l’hôtel de ville, rue Léopold Deslile (au dessus du cinéma) ; entrée libre, séance de dédicace.

appel aux lecteurs : les lycéens qui souhaitent représenter le lycée lors de la remise du prix, par un discours (collectif), doivent présenter rapidement à Mme Grout un brouillon de ce qu’ils souhaiteraient dire au lauréat.

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