Bonne rentrée

5 09 2022

Hello tout le monde !

J’espère que vous avez passé d’excellentes vacances. Pour ma part, je me suis beaucoup reposée car j’en avais vraiment besoin. Comme je vous l’avez indiqué avant les grandes vacances, j’ai changé d’établissement. Je suis maintenant au collège Tartenson !!!

Ma rentrée s’est très bien passée. J’ai reçu un accueil très chaleureux de la part de l’administration et de mes collègues et je suis déjà intégrée à pas mal de projets.

Concernant le CDI, le fait d’être sur place me permets de mieux voir comment l’agencer, mais j’avoue ne pas encore trop savoir par où commencer… De nouveaux défis à relever qui ont reboosté ma motivation. Alors, on se retrousse les manches et on y va !




Visite de mon nouvel établissement

8 07 2022

Mardi dernier, je me suis rendue dans mon nouvel établissement pour rencontrer la principale et le personnel administratif et visiter le CDI par la même occasion. J’ai reçu un bon accueil et j’ai aussi compris que la principale a beaucoup d’attentes concernant le rayonnement du CDI dans l’établissement. J’aurai vraiment à le moderniser et le rendre plus attractif. Heureusement, la collègue qui m’a précédée a déjà baliser le terrain et je l’en remercie. Maintenant, à moi de me mettre au boulot et montrer mon savoir faire. Je profiterai de mes vacances pour réfléchir à tous les projets à mettre en place. Je peux d’ores et déjà vous dire que j’ai inscrit l’établissement au festival « En pays rêvé », qui aura lieu au mois de novembre.




Un nouveau départ

8 07 2022

Au revoir

Voilà, l’année scolaire 2021-2022 est terminée et avec elle, une période de 7 ans de bons et loyaux services au collège Eugène Mona du Marigot. Eh oui, j’ai obtenu ma mutation pour un nouvel établissement, plus proche de chez moi. J’ai vraiment aimé travailler au Marigot, les collègues sont super et les élèves, vraiment intéressants. J’ai beaucoup donné, j’ai beaucoup appris aussi, mais il est temps pour moi pour découvrir autre chose et relever de nouveaux défis et Dieu seul sait que j’en ai pas mal qui m’attendent dans mon nouvel établissement. Je dis donc au revoir au collège Eugène Mona après 7 ans, et au revoir aussi au bassin Nord-Atlantique après 11 ans. Je repenserai à toutes les années écoulées avec nostalgie.

 




Dernière ligne droite

10 06 2022

La fin de l’année avance à grands pas. Je vous informe donc que je ne fais plus de prêts de livres. Je vous invite aussi fortement à ramener les livres que vous avez prêtés au CDI. Si vous n’avez toujours pas fini le livre que vous avez emprunté, pas de panique : ramenez-le quand même. Vous le prêterez de nouveau en septembre et vous pourrez le terminer en toute sérénité.




J’ai lu : Scarlett et Novak, d’Alain Damasio

9 06 2022

Scarlett et Novak

Alain Damasio

Résumé : Le monde dans lequel vit Novak, le personnage principal, est un monde hyper connecté. Tout le monde ne vit qu’à travers le nouveau téléphone intelligent, qui régit la vie de chacun. C’est le brightphone, un outil révolutionnaire doté d’une intelligence artificielle. Novak en est très fier. Il a appelé le sien Scarlett. Il discute avec Scarlett, elle connaît tout de lui et il se confie totalement en elle. Avec le temps, elle est devenue son amie, sa partenaire. Novak l’a programmée pour qu’elle lui ressemble, il ne peut quasiment, pour ainsi dire, pas vivre sans elle. Pourtant, il y a un problème. Scarlett est menacée. De nombreux vols de brightphones  ont cours en ce moment et Novak est une nouvelle cible. Nous le retrouvons, poursuivi par deux individus louches, en train de tenter de s’échapper et de protéger Scarlett. Parviendra-t-il à la sauver ?

Mon avis : Il s’agit plus d’une nouvelle que d’un roman, tant il est court. Alors, le thème de la dépendance aux écrans est bien présent dans l’ouvrage et totalement d’actualité et d’ailleurs, j’ai trouvé dommage que l’histoire soit si courte. J’aurais aimé un roman plus consistant avec une mise en place d’une intrigue et un développement plus consistant et fouillé des personnages. L’histoire débute directement sur la course poursuite de Novak. On comprend au fur et à mesure qu’il ne fait pas un simple footing, mais qu’il est poursuivi par deux inconnus louches, sans savoir pourquoi. Tout au long de la course, il discute avec Scarlett de la meilleure stratégie à adopter pour parvenir à s’échapper. C’est très original de découvrir ces petits détails au fur et à mesure. Mais, parce qu’il y a un mais, je n’ai pas trop accroché avec le style d’écriture de l’auteur. C’était peut-être voulu pour le récit, mais je l’ai trouvé vulgaire. Cela n’empêche pas qu’il dénonce très bien la dépendance aux écrans que nous pouvons développer à notre insu, même si dans cette fiction, cette dépendance est poussée à l’extrême. Et la réaction de Novak à la fin du livre m’a rappelé celle de certaines personnes que je connais. J’ai bien aimé ce roman, mais j’aurais voulu qu’il soit moins court.

Extrait : « Novak court. Le quai est désormais désert. La pluie insiste. Les pavés sont luisants et ses baskets couinent de trouille. Il court avec des foulées des 2,02 mètres, à une fréquence de trois foulées par seconde, soit 22,1 kilomètres par heure. Son rythme cardiaque vient de monter à 160 battements par minute, sa sudation frôle les 2 millilitres par centimètre carré de peau. C’est son brightphone qui lui scande tout ça, sans écouteurs, par conduction osseuse.

_Novak, tu viens de battre ton record de fractionné. Veux-tu tweeter la nouvelle à tes amis ? le prévient son appareil.

_Derrière, ils sont à combien ?

_Tes concurrent sont à 160 mètres derrière toi. Souhaites-tu définir une ligne d’arrivée virtuelle ? Je te propose le Pont Vinci.

_C’est pas… des concurrents… Scarlett.

Il est 23h50. Il est seul. Et il a deux hommes en chasse derrière lui. Jeunes, rapides, endurants. 166 bpm. Puis 172. Novak fléchit. Il jette un œil aux courbes, qui scintillent directement sur ses Gapple Glass. la ligne de pH s’acidifie, les calories brûlées flambent. Il songe un instant à couper son téléphone parce qu’il n’arrive plus à écouter, parce que les indications chiffrées lui polluent le cerveau, parce qu’il ne voudrait faire que fuir, fuir, se tailler. Il esquisse un geste pour éteindre son brightphone mais il n’ose pas couper. Parce que Scarlett est là. Qui parle encore. Qui reste objective tandis que lui panique. Il a besoin d’être relié à quelque chose, n’importe quoi. Et ce beau n’importe quoi, c’est elle.

« You’re more powerful than you think ». Tu es plus puissant que tu ne le crois. « 




J’ai lu Haikyu : les as du volley, de Haruichi Furudate

2 06 2022

Haikyu : Les as du volley

Haruichi Furudate

Résumé : Shôyô Hinata est fan de volley-ball. Problème : son petit 1,63 m peut être considéré comme un handicap. En effet, avoir une grande taille est un atout au volley-ball. Pourtant, grâce à sa volonté et malgré le fait qu’il ne trouve aucun partenaire pour s’entraîner, Shôyô a développé un don : il est doté d’une détente exceptionnelle. Fort de cet atout, il participe avec ses amis au tournoi inter-collège, mais il se fait humilier par celui que tout le monde surnomme « le roi du terrain », Tobio Kageyama. Shôyô rêve de prendre sa revanche. Mais, en voulant intégrer le club de volley du lycée Karasuno, il découvre que son ennemi juré est son futur coéquipier. Shôyô et Tobio parviendront-ils à dépasser leurs différents et s’entraider pour redorer le blason du club de volley du lycée ?

Mon avis : Je ne connaissais pas du tout ce manga, c’est une élève, complètement fan, qui m’a demandé de l’acheter pour le CDI. Excellente idée car j’ai bien aimé cette histoire qui change un peu des mangas pleins de magie et de héros surnaturels. Les deux personnages sont très différents : d’un côté, Tobio est un formidable passeur avec une incroyable technique de jeu, de l’autre, Shôyô n’a pas la technique mais il est d’une volonté à toute épreuve. Mais Tobio est arrogant, et persuadé qu’il n’a pas besoin de ses coéquipiers. Il joue d’une façon égoïste et Shôyô est impulsif et joue en fonction de ses émotions, il est incapable de mettre en valeur ses atouts. J’ai hâte de lire la suite pour savoir comment ces deux-là arriveront à combiner leurs forces et devenir vraiment complémentaires.




Changement du nom du blog : Ma vie au CDI

30 05 2022

Une petite information au passage : j’ai décidé de changer le nom du blog. Pourquoi ? C’est très simple. Quand je travaillais au collège de Basse-Pointe, j’avais aussi créé un blog dans lequel je partageais mes activités pédagogiques et mes lectures. En changeant d’établissement, j’ai dû l’effacer et en recréer un pour le nouveau collège. Et en soi, c’est très dommage parce que c’est comme si j’avais effacé quatre années de ma vie professionnelle (en quelque sorte… dit comme ça, ça peut paraître exagéré, mais…). Et là, vu que j’ai de nouveau envie de bouger et de changer d’établissement, j’ai pensé qu’il serait plus intéressant et judicieux de faire de ce blog un blog personnel, qui retracerait ma vie dans les différents CDI que je fréquenterai, plutôt que de le rattacher à un établissement en particulier. Du coup, voilà. Désormais, ce blog s’intitule « Ma vie au CDI ».




J’ai lu : Mille nuit, plus une, de Victor Pouchet

30 05 2022

Mille nuit, plus une

Victor Pouchet

Résumé : Le jeune prince Vivek est bien ennuyé. Son père, le Mahârâja Sheyhavan veut à tout prix qu’il se marie. Il lui organise une cérémonie à laquelle les plus belles princesses du pays sont invitées. Vivek regarde toutes ces princesses, mais elles ne lui disent rien. Il aurait préféré être à son entrainement de polo, il se sentirait beaucoup mieux. Son père, le redoutable Mahârâja perd patience et le menace de choisir une femme à sa place s’il ne se décide pas avant la nuit. Vivek est désemparé ; il s’enfuit dans les jardins et tente de trouver une solution à son problème. Et voilà, qu’au loin, sur un tracteur, il aperçoit Shakti, la fille du jardinier. Et là, c’est la révélation. Ce sera elle, sa femme ! Mais, Yash, le vizir sournois fera en sorte de rendre la vie très difficile à Shakti. Cette dernière se rend compte que la vie de princesse est trop protocolaire et ne lui convient pas. Elle décide de s’enfuir…

Mon avis : J’ai bien aimé la revisitation du conte des mille et une nuit et de la princesse Shéhérazade qui invente des histoires pour garder la vie sauve. La pauvre est certes devenue une princesse accomplie, mais elle s’ennuie dans ce château où quasiment rien ne lui est permis. Alors, elle se met en scène sur les réseaux sociaux et fait preuve d’une grande ingéniosité. Mais quand même cela lui est refusé, elle cherche à tout prix à retrouver sa liberté. Ici, l’histoire est très actuelle et la princesse Shakti devient l’autrice d’histoires telles que celle d’Harry Potter, de Star Wars, La Reine des neiges ou encore Peter Pan.  Un petit roman écrit la manière d’un conte, et que j’ai lu en une heure à peine. Je vous le conseille.

Extrait : « Mais, le soir venu, une fois dans sa chambre, dans son lit à baldaquin rehaussé d’or, Shakti est soudain prise d’une grande lassitude. Elle fait le compte. Certes, elle est maintenant une princesse accomplie. Mais elle n’a plus le droit de marcher simplement dans le jardin les cheveux détachés et la peau nue ni de monter sur son tracteur ; elle ne peut plus mordre dans une mangue fraîche attrapée directement sur l’arbre. Elle comprend qu’elle n’a plus le droit d’appeler pendant des heures ses amies pour leur raconter n’importe quoi ni de prononcer les mots à moitié pour rire. Elle regrette son legging noir et gris et la douceur des choses simples de sa vie d’avant. Et Vivek, son jeune époux, est une ombre toujours occupée à ses chevaux. Tout ce qu’il reste à Shakti, c’est la liberté d’écrire ce qui lui arrive. Elle raconte ce qu’elle vit et ce qui lui passe par la tête, puis le poste sur Internet. Elle s’amuse, elle pense à autre chose et se console : c’est déjà ça. »

 

 

 




J’ai lu : Ouagadougou pressé, de Roukiata Ouedraogo et Aude Massot

24 05 2022

Ouagadougou pressé

Roukiata Ouedraogo et Aude Massot

Résumé : Roukiata vit à Paris, mais elle est originaire du Burkina Faso, plus exactement de Ouagadougou. Alors qu’elle prépare son départ et ses valises, son amie Chantal lui demande si elle peut ramener un « petit » paquet au pays, pour sa famille. Roukiata se remémore alors ses souvenirs d’enfance et d’adolescence…

Mon avis : Cette BD est désopilante. Les souvenirs de Roukiata nous plonge dans tous les petits travers familiaux : les cadeaux à apporter pour chaque membre de la famille quand on rentre au pays, les soi-disant petits paquets à apporter à la tante ou la cousine de untel… franchement, j’ai beaucoup aimé cette BD qui, au-delà de l’humour, aborde aussi le thème du déracinement, du dépaysement et du manque, car, même si la famille peut parfois être exaspérante, elle reste un refuge et le meilleur moyen de se ressourcer. Si vous avez aimé Aya de Yopougon de Marguerite Abouet, vous aimerez sans nul doute Ouagadougou pressé.

 




Émission de radio des élèves de 4ème

26 04 2022

Et voici l’émission de radio réalisée par deux élèves de 4ème, toujours dans le cadre de la semaine académique du créole. Ils ont décidé de présenter Victor Trèfle, une figure emblématique de la musique populaire martiniquaise.