J’ai lu : Les sorcières d’Astria (tomes 1 et 2), de Marliese Arold

20 02 2018

Les sorcières d’Astria

Une funeste malédiction (tome 1) et L’amulette mystérieuse (tome 2)

Marliese Arold

Résumé : Dans le premier tome de cette saga, nous découvrons les mésaventures de la famille Bredov. Ce sont des sorciers notables d’Astria… ou plutôt c’était, car Léon, le père a été accusé d’avoir fréquenté une association secrète, les Tuniques Noires et d’avoir pratiqué la magie noire. A cause de cela, la famille perd sa notoriété et est reléguée sur la Colline, un endroit mal famée d’Astria, réservé aux criminels. Et cerise sur le gâteau : Léon est transformé en iguane ! C’est sa punition. La famille est donc désespérée : Yolanda, la femme de Léon, qui l’a épousé contre l’avis de sa mère Mona (vous supposez bien que Mona déteste son gendre et elle ne se le cache pas !!), Mona, la grand-mère excentrique, Daphné la fille aînée du couple, capricieuse et perpétuellement amoureuse, Eléna la cadette et Rufus le petit dernier de quatre ans. L’histoire est plutôt centrée sur Eléna. Pour leur épargner l’infamie éternelle, Mona qui ne manque pas de ressources, leur obtient un MAXEGIL, c’est à dire la possibilité pour les sorciers d’aller vivre chez les humains. Cela leur permettra de mettre leurs connaissances à jours et regagner ainsi l’estime des autres sorciers. Roxane, la meilleure amie d’Eléna est aussi de la partie. Et voilà la petite famille embarquée pour aller vivre chez les humains et le tout, sans se faire remarquer bien entendu. Mais c’est sans compter sur Mona qui ne comprend rien à la vie quotidienne de ces drôles d’individus, ni sur Eléna qui cherche à prouver l’innocence de son père. La famille Bredov arrivera-t-elle à s’en sortir ? Et Léon, est-il réellement innocent, comme tend à le penser Eléna ?

Mon avis : Bien que ce ne soit pas LA saga de l’année, elle se laisse lire tout de même sans aucun problème. L’auteure a une plume légère et drôle qui permet aux lecteurs d’être accrochés dès les premières pages. Elle fait preuve d’humour, surtout quand les sorciers ne comprennent pas les habitudes humaines les plus simples : conduire une voiture, utiliser un interrupteur, envoyer un e-mail… Quant au « Petit traité sur les humains d’Adrian Freitag Zwigge (sorte de mode d’emploi des humains, totalement dépassé), il est tout simplement hilarant ! Seul bémol pour moi : je trouve que la famille Bredov ne prend pas sa mission très au sérieux et se fait remarquer dès le début. C’est un peu dommage je trouve, mais sinon, l’histoire est intéressante et s’accentue bien entendu dans le deuxième tome dans lequel on découvre la vérité sur Léon. Mais comme d’habitude, l’histoire se termine sur un moment plein de suspense et je n’ai pas encore le tome 3. Pas encore…

Extrait : « _Yolanda, tu dois être la première à apprendre la bonne nouvelle ! Nous avons l’occasion de laver notre réputation, salie par ce… bon à rien, dit-elle en glissant un regard méprisant vers le terrarium.

_Je te signale que ce bon à rien a un nom : il s’appelle Léon ! gronda Yolanda.

_Il s’appelle Bon-A-Rien. Raté. Gros-Nullard, répliqua Mona en savourant chaque injure. il ne t’a épousée que pour vivre à nos crochets. Quand vas-tu finir par le comprendre?

_Ah, maman ! gémit Yolanda. Ce n’est pas vrai. Tais-toi !

_Figure-toi que je sors à l’instant de l’Office Central de la Magie, poursuivit Mona. J’ai réussi à obtenir un rendez-vous avec le Préfet. Il cherche de toute urgence une famille qui accepte d’aller en MAGEXIL afin de mettre à jour nos connaissances sur l’Homo sapiens sapiens. Tu as certainement entendu parler du Petit traité sur les humains d’Adrian Freitag Zwigge, notre ouvrage de référence sur l’espèce humaine ? Certains chapitres sont dépassés, et il faudra les actualiser. Qui mieux que nous pourrait s’en charger ? Nous sommes une famille, nous passerons inaperçus. De plus, tu es journaliste, tu sais faire parler les gens…

Yolanda regarda sa mère, incrédule :

_En MAGEXIL ? Tu n’y penses pas , maman !

_Qu’est-ce que c’est ? intervint Eléna.

Mona tourna la tête vers sa petite fille avec un sourire :

_ Le MAGEXIL, c’est le nom qu’on donne à un séjour prolongé chez les humains.

Eléna resta sans voix. Un séjour chez les humains… C’était presque aussi inimaginable qu’un voyage sur la planète Mars. Elle savait qu’il existait un monde parallèle dans lequel vivait ces gens-là. La frontière qui les séparait était mince mais étanche.

_Ce n’est pas la peine de faire cette tête, reprit Mona. leur univers ressemble au nôtre sur bien des points. En plus primitif, certes. C’est intéressant de voir comment les humains essaient d’imiter notre magie avec leur technologie. Ce sont de sympathiques tentatives, mais qui restent imparfaites, naturellement. Vivre chez eux sera très instructif pour toi, Eléna. Tu ne regretteras pas cette expérience ! »




Meilleurs vœux !!!

8 01 2018

Je vous souhaite une excellente année 2018, couronnée de succès, de santé et réussite dans tout ce que vous entreprendrez.




Journée de lutte contre le SIDA

3 12 2017

Dans le cadre de la journée internationale de la lutte contre le SIDA, l’établissement a organisé une manifestation au cours de la matinée : exposition, visionnage de reportages, réalisation de travaux autour du thème du SIDA. Les élèves ont bien participé dans l’ensemble.




Saïma a lu : Quand un dinosaure déménage, de Nastasia Rugani

3 03 2016

Quand un dinosaure déménage dinosaure

Nastasia Rugani

Résumé éditeur : « Mes parents ont décidé de quitter  Paris pour aller vivre à la campagne. Génial ! Je dois laisser mes amis de toujours et changer de vie. Ce matin, dans les rangs de ma nouvelle école, il y a plus de garçon de libre. Donc je me mets à côté d’une fille, le pull plein de taches et les yeux cannelle.

_Tu ne peux pas rester là, le nouveau, dit-elle méchamment.

 La journée commence à peine et j’ai déjà une ennemie. Elle s’appelle Charlie et elle est à la tête de la bande des garçons, les Crasseux. L’autre bande, c’est celle des filles, avec Cléo comme chef.

  A la récré, on me demande si je veux jouer à la balle au prisonnier.

  _Choisis ton camp, défie Charlie.

  _Ouais, choisis ton camp, ajoute Cléo.

 C’est le piège de l’année. Qui choisir pour ne pas me tromper ? »