Emission de radio réalisée par les élèves de 3èmes

25 04 2022

Dans le cadre de la semaine académique du créole, la professeure de créole, les élèves de 3èmes et moi avons réalisé une émission sur Eugène Mona, dont notre établissement porte le nom. Qu’est-ce que ça fait de suivre sa scolarité dans un établissement qui porte le nom d’un artiste célèbre de la Martinique ? Voilà la question à laquelle les élèves ont répondu. Ek an kréol souplé ! Bonne écoute !




J’ai lu : La mémoire kidnappée, de Thierry Robberecht

25 04 2022

La mémoire kidnappée

Thierry Robberecht

Résumé : Quand il ouvre les yeux, le jeune personnage de l’histoire se rend bien compte que quelque chose ne va pas. Il est dans une chambre d’hôpital. Comment est-il arrivé là ? Il ne se souvient pas. Pire encore, il ne se souvient de rien, même pas de son nom. Plus tard, quand ses parents viennent lui rendre visite, il apprend qu’il s’appelle Walter. Étrange… ce prénom-là ne lui dit rien. Et puis, le personnel même de l’hôpital est étrange : son médecin, le docteur Delas tente bien de le rassurer, mais rien n’y fait ; quant à son infirmière, elle est très antipathique et la seule chose qui l’importe, est que Walter prenne bien ses pilules. Le jeune garçon aimerait bien faire confiance au sourire de sa mère, mais même là, il sent que quelque chose cloche. A la fin de son hospitalisation, il s’en va avec ses parents, mais un incident lui laissera une étrange impression. Et s’il était en danger ? 

Mon avis : Un petit roman bien sympathique qu’on lit très rapidement. L’auteur met bien l’intrigue en place. On sent dès le départ qu’il y a quelque chose qui cloche et on ne peut s’empêcher d’émettre des hypothèses, parfois un peu folles. C’est ce que j’ai fait en tout cas, j’ai imaginé plein d’alternatives (comme je l’avais fait en lisant Un hiver en enfer, de Jo Witek), dont je ne vous ferai pas part. Faites-vous les vôtres en lisant ce roman. Vous ne regretterez pas.

Extrait : « Soudain, j’ai ouvert les yeux. J’étais couché dans un lit. J’ignore pourquoi, mais j’ai su tout de suite que j’étais resté longtemps inconscient. Il s’était passé quelque chose, mais quoi ? Je ne me souvenais de rien. Quelque chose de grave, c’était certain. Mon corps était sans forces. J’ai voulu rassembler mes souvenirs, mais il n’y avait rien à rassembler. J’avais tout oublié. Même mon nom. J’avais beau tenter de revenir en arrière, je ne pouvais aller nulle part. je butais contre un mur, toujours le même : le moment précis où j’avais repris conscience. Mon cerveau tournait en rond comme un ordinateur affolé. J’avais perdu la mémoire ! Cette idée m’a tellement paniqué que mon corps a retrouvé des forces et que je me suis assis sur le lit. J’ai regardé autour de moi comme un animal inquiet. Pas de doute, j’étais dans une chambre d’hôpital. »

 




Rencontre avec Steeve Gadet dit « Fola »

11 04 2022

Le vendredi 08 avril de 14 à 17h, en partenariat avec la municipalité du Marigot, les élèves du collège ont rencontré l’auteur Steeve Gadet.

Auteur, mais pas seulement ! Il est aussi maître de conférence à l’université des Antilles, mais il est aussi rappeur, sous le nom de « Fola« . Les élèves ont pu échanger avec lui sur le thème de son livre, « Laisse pas traîner ton fils« .

J’ai eu à cœur, avant la rencontre, de travailler un extrait du roman avec les élèves, afin qu’ils puissent plus facilement se mettre dans le bain et rendre la rencontre interactive. Steeve Gadet, très accessible, a vraiment réussi à briser la glace et mettre les élèves en confiance. J’ai beaucoup apprécié cet échange et je n’ai pas été la seule.

Je tiens vivement à remercier la municipalité et surtout les élèves qui ont accepté de revenir pour cet échange, vu qu’ils étaient en vacances depuis le jeudi soir (la matinée du vendredi matin a été banalisée pour une réunion).

Merci aussi à l’auteur qui a réussi à faire passer un message fort aux élèves.   




J’ai lu : Les Héros de la mythologie de Christian Grenier

5 04 2022

Les Héros de la mythologie

Christian Grenier

Résumé : Si vous voulez savoir qui étaient Baucis et Philémon, comment Hercule est devenu l’esclave de la reine Omphale, comment Œdipe a été amené à tuer son père et épouser sa mère, alors cet ouvrage est pour vous ! Il présente l’histoire de divers héros mythologiques, dans un texte simple et court. Alors n’hésitez surtout pas, il vous attend au CDI !




J’ai lu : L’enfant multiple d’Andrée Chedid

22 03 2022

L’enfant multiple

Andrée Chedid

Résumé : Omar-Jo est est un jeune garçon qui vient d’un pays ravagé par la guerre. Il y a perdu ses parents, Omar et Annette et l’un de ses bras. Pourtant, malgré cela, c’est un enfant heureux, qui prend les bons côtés de la vie et les transforme en véritable bonheur. Il vit avec Joseph, son grand-père troubadour qu’il aime beaucoup. Pourtant, pour l’éloigner de la guerre et des souvenirs trop lourds à porter pour un enfant de cet âge, Joseph décide d’envoyer Omar-Jo chez des cousins, à Paris. Le jeune garçon croisera ainsi la route de Maxime, un forain désargenté, qui a misé toute sa fortune dans un manège qui décline. Omar-Jo se prend d’affection pour Maxime et son manège et décide de les sauver, tous les deux ! Sa force de conviction et sa joie communicative auront-elles raison du cœur fermé et déçu de Maxime ?

Mon avis : ça fait un moment que j’entends parler de ce livre et qu’il trône sur les étagères du CDI, pourtant la 4ème de couverture ne m’avait guère séduite. Mais le conseil d’une collègue qui l’a lu m’a donné envie de découvrir cet ouvrage. Et là… ça a été une merveilleuse surprise. C’est l’un des plus beaux livres qu’il m’a été donné de lire jusqu’à présent. Loin de la littérature fantasy bourrée de héros aux pouvoirs surnaturels ou de mondes parallèles, L’enfant multiple va droit au cœur. Andrée Chedid a une plume légère mais tellement incisive à la fois, une plume qui pénètre l’esprit et sème les graines de l’imagination. Vraiment, le personnage d’Omar-Jo est tout simplement fascinant. Éprouvé… je dirais même plus que durement éprouvé par la vie, c’est lui qui aide les autres à retrouver une joie de vivre perdue. C’est un rayon de soleil, candide mais pugnace, qui refuse le fatum qui peut parfois assombrir les jours qui pourraient être heureux. J’ai aimé la poésie de cet ouvrage, son optimisme dénué de leçon de morale, sa douceur qui bouleverse. Je vous conseille de le lire. Moi, il m’a enchantée.

Extrait : « Lorsqu’il sentait son public avec lui, applaudissant et riant de ses loufoqueries, Omar-Jo changeait brusquement de répertoire. D’abord, il faisait taire la musique ; ses pitreries se fracassaient contre un mur invisible. Ensuite, il laissait un silence opaque planer au-dessus des spectateurs. D’un seul geste, il arrachait alors les rubans ou les feuillages qui dissimulaient son moignon. Puis, il présentait celui-ci au public, dans toute sa crudité. Il ôtait son faux nez. En se frottant avec un pan de sa chemise, il se débarbouillait de son maquillage. Sa face apparaissait d’un pâleur extrême ; enfoncés dans leurs orbites, ses yeux étaient d’un noir infini. Il s’était également dépouillé de ses déguisements qui s’entassaient à ses pieds. Il les piétina avant de grimper sur leurs dépouilles comme sur un monticule, d’où il se remit à parler.

Ce furent d’autres paroles.

Elles s’élevaient du tréfonds, extirpant Omar-Jo de l’ambiance qu’il avait lui-même créée. Oubliant ses jongleries, il laissait monter cette voix du dedans. Cette voix âpre, cette voix nue qui, pour l’instant, recouvrait toutes ses autres voix. L’enfant multiple n’était plus là pour divertir. Il était là aussi pour évoquer d’autres images. Toutes ces douloureuses images qui peuplent le monde. »




Semaine de la presse

22 03 2022

Quand tes élèves tentent, plus ou moins sérieusement de répondre aux questions du quiz consacré à la semaine de la presse et contribuent à la réalisation d’un nuage d’un mot-clé en lien avec toutes les informations contenues dans l’exposition.




La Semaine de la presse et des médias d’information

22 03 2022

Du 21 au 26 mars 2022 a lieu la 33e édition de la Semaine de la Presse et des Médias d’Information. Le thème retenu cette année est « S’informer pour mieux comprendre le monde ». Les élèves de 6ème ont participé à l’élaboration d’une exposition, visible au CDI jusqu’au vendredi 1er avril. Il s’agit d’une exposition interactive, agrémentée d’un quiz. Un kiosque à journaux est aussi disponible. N’hésitez pas à venir les voir !

   




J’ai lu : L’île du crâne, d’Anthony Horowitz

17 02 2022

L’île du crâne

Anthony Horowitz

Résumé : David Eliot, 12 ans, vient d’être renvoyé de son collège. Son père, Edward Eliot est véritablement furieux ! Il ne sait pas quoi faire de son fils. De son temps, les choses ne se passaient pas ainsi… Mais ne voilà-t-il pas que, comme par hasard, il reçoit un courrier d’une école particulière : Groosham Grange, située sur l’île du crâne, au large de l’Angleterre. David n’a aucune envie d’y aller, mais il n’a pas vraiment le choix. Le voici donc expédié dans cette école plus qu’étrange : le directeur adjoint, M. Kilgraw est blafard et ne présente aucun reflet dans les miroirs, les cours n’ont rien de classique et les professeurs sont extrêmement déconcertants… Heureusement, David rencontre Jill et Jeffrey, avec lesquels il se lie d’amitié. Pourtant, il ne se sent pas à l’aise dans cet établissement. Et si jamais il courait un réel danger ? Pourrait-il seulement s’échapper ?

Mon avis : J’ai regardé une vidé Youtube dans laquelle l’animateur disait que Harry Potter à l’école des sorciers était le plagiat de L’île du crâne. Du coup, ça m’a tout de suite intriguée et j’ai décidé de me faire ma propre idée. Ce que je peux en dire, c’est qu’il ne fait nul doute que J. K. Rowling s’est inspirée de L’île du crâne pour écrire Harry Potter, mais ça s’arrête là, selon moi. De là à dire qu’il s’agit d’un plagiat, je ne suis pas d’accord. En toute franchise, j’ai été déçue par cet ouvrage. Il m’a été difficile d’entrer dans l’histoire. Je trouve que l’auteur n’a pas assez développé ses personnages, ce qui fait qu’on a du mal à s’y attacher. L’histoire en elle-même n’est pas mal, mais tout ça reste trop superficiel à mon goût… Lisez-le et faites-vous votre propre idée, pour ma part, je n’ai pas aimé plus que ça.

Extrait : « David recula vers la porte, mais M. Kilgraw l’arrêta.

« Je veux que tu sois heureux ici, David. A Groosham Grange, nous prenons vos intérêts à cœur. Nous sommes là pour vous aider. une fois que tu l’auras admis, je te promets que tu ne regarderas plus jamais en arrière. Crois-moi. »

David n’avait pas la moindre intention d’en discuter maintenant. Il gagna la porte aussi vite que possible, en se retentant pour ne pas courir. Car il avait vu ce qui clochait avec le miroir. Il l’avait vu après avoir signé son nom en lettres de sang, au moment où il se détournait du bureau.

Le miroir renvoyait l’image de tout ce qui se trouvait dans la pièce. Le bureau, les livres, les rideaux, le mobilier, le tapis, et David lui-même. Tout, sauf M. Kilgraw. »




J’ai lu : Chambre 1408, de Stephen King

4 02 2022

Chambre 1408

Stephen King

Résumé : Mike Enslin est un chasseur de fantômes. Il dort dans des endroits dits hantés : manoirs, cimetières, châteaux, rien ne lui échappe. Il publie ses aventures et jouit d’un certain succès. Grisé par son expérience, il décide de s’attaquer à l’Hôtel Dolphin et sa tristement célèbre chambre 1408. Mike décide d’y passer la nuit et ce ne sont pas les mises en garde d’Olin, le gérant de l’hôtel, qui le feront reculer. Pourtant, quand il arrive devant la fameuse porte 1408, il sent bien que ce ne sera pas comme d’habitude, cette fois…

Mon avis : J’aime bien les romans de Stephen King, pourtant, cette fois-ci, je suis restée sur ma faim. C’est peut-être parce que ça tient plus d’une nouvelle que d’un roman mais je m’attendais vraiment à plus. Déjà, l’intrigue prend du temps à se mettre en place. Mike rencontre Olin qui le met en garde et lui raconte les faits étranges qui se sont déroulés dans la chambre 1408 et j’ai trouvé que ce passage a trop trainé en longueur. Et quand, enfin, Mike entre dans la fameuse chambre… c’est un peu la déception. N’empêche que si vous aimez jouer à vous faire peur, vous pouvez emprunter cet ouvrage sans problème.

Extrait : « Ses problèmes, avec la 1408, commencèrent avant qu’il en ait franchi la porte.

Laquelle porte était de travers.

Pas de beaucoup, mais elle était incontestablement de travers, inclinée un poil sur la gauche. Elle lui faisait penser à ces films d’épouvante dans lesquels le metteur en scène cherche à traduire l’état de détresse mentale d’un des protagonistes en inclinant la caméra dans ses cadrages. Association d’idées qui fut suivie d’une autre : l’aspect que prennent parfois les portes sur un bateau lorsque la mer est mauvaise. Elles vont et viennent, s’inclinent d’un côté et de l’autre, claquent et grincent, jusqu’à ce qu’on finisse par être gagné par la nausée. Non pas qu’il ait éprouvé quelque chose de ce genre dans sa tête ou son estomac, mais…

Mais si, un peu. »




J’ai lu : Pénélope, la femme aux mille ruses, d’Isabelle Pandazopoulos

3 02 2022

Pénélope, la femme aux milles ruses

Isabelle Pandazopoulos

Résumé : Tout le monde connaît l’histoire d’Ulysse, le héros le plus rusé de la mythologie grecque. Mais qu’en est-il de Pénélope, sa femme ? Pénélope était une jeune femme éprise de liberté, refusant de se placer sous le joug d’un homme, comme l’auraient voulu les membres de sa famille. Mais quand elle rencontre Ulysse, son cœur chavire, elle décide de l’épouser et de le suivre à Ithaque. Tous les deux filent des jours heureux auprès de leur fils Télémaque, jusqu’au jour où Hélène, la cousine de Pénélope, est enlevée par le Troyen Pâris, ce qui déclenche la guerre de Troie. Ulysse est vivement sollicité pour aider Ménélas, le mari d’Hélène. La vie de Pénélope s’en trouve bouleversée. Elle devra gouverner Ithaque à la place de son mari. Y parviendra-t-elle ? Et Ulysse, reviendra-t-il auprès des siens ?

Mon avis : J’ai toujours aimé les récits mythologiques, surtout les réécritures comme celles-ci. Il est intéressant de voir le point de vue du personnage de Pénélope, la femme d’Ulysse qui se contentait de l’attendre désespérément et qui défilait la nuit ce qu’elle filait le jour. Cet ouvrage se lit très facilement, l’écriture est fluide et agréable. Mon seul bémol, c’est le côté un peu gnangnan qui décrit l’amour entre Ulysse et Pénélope, car, il ne faudrait pas non plus oublier qu’en réalité, pendant que Pénélope l’attendait, Ulysse s’endormait dans les bras de Circé ou d’une nymphe de passage… mais bon, le personnage de Pénélope est bien décrit, intéressant et oui, pourquoi pas, limite féministe.

Extrait : « Peut-être les dieux entendirent-ils ses prières. ou peut-être décidèrent-ils de se moquer de lui. Périboéa, sa femme, tomba bientôt enceinte. Ensemble, ils allèrent consulter un oracle après que le roi eut fait un rêve étrange : il s’était vu poursuivi par une oie sauvage qu’il avait adoptée. La devineresse, touchant le ventre de la reine, tordit la bouche, hésita, et finit par marmonner :

-Ta fille gouvernera longtemps un peuple sans tête.

Icarios laissa éclater sa joie, n’ayant entendu qu’un seul mot de ce que venait d’annoncer la femme à la bouche tordue. Il allait avoir une fille, sa fille, et il était certain qu’elle comblerait toutes ses attentes. Seule Périboa se demanda, inquiète, quel sens avait la prédiction de l’oracle. une fille, gouverner ? Un grand malheur assurément !

Icarios la rassura.

_Tu sais bien, Périboa, qu’une femme est incapable de gouverner ! Ce que veut sans doute signifier l’oracle, c’est qu’elle aura du pouvoir sur les cœurs…

Périboa haussa les épaules, pas complètement convaincue, mais elle se garda bien de le dire à voix haute, par peur de contrarier son époux. »