Publié dans Culture, Culture latine

L’habitat romain

Bonjour, je vais vous présenter les différents habitats romains et ce qui les composent. Tout d’abord, il y a 3 types d’habitats romains:

  • La Domus
  • La Villa
  • L’ Insula

 

  • La Domus (signifiant « maison », « demeure »)

C’ est une habitation urbaine unifamiliale de l’antiquité romaine. Il y a plusieurs types de Domus:                        

La Domus dites « Classique » est démunie de fenêtre ouverte.  La décoration dans ces maisons est plus ou moins raffinée en fonction de la fortune du propriétaire (mosaïques, peintures murales,…). La famille qui y réside n’a aucun contact avec la population car aucune fenêtre n’est ouverte à la rue, la famille est alors à l’abri de l’agitation et du bruit. Chaque Domus exprime le statut social de son propriétaire et de son autorité auprès de la communauté. 

Domus du collège Lumière
La Domus du Collège « Lumière de Besançon » ( du IIe siècle, au centre de Besançon en France).

Grâce à des fouilles à Pompéi (Province de Naples, Italie) qui ont porté leurs fruits, on a découvert La Domus dites « Pompéienne » qui  se composait d’un à deux niveaux. La première partie donnant sur la rue, était composée d’échoppes (tabernae) encadrant le vestibule d’entrée (fauces). Le visiteur atteignait ensuite l’atrium. L’ouverture du toit (compluvium) permettait à l’eau de pluie de remplir le bassin (impluvium), élément central de l’atrium. La chapelle domestique (lararium) occupait un angle de l’atrium. Elle était composée de toilettes (latrinae).     

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Représentations de latrines romaines
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Toilettes publiques à Ostie

 

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Atrium / Habitatevalgelon.ekablog.com

Le dernier type de domus est la Domus Impériale, ce sont des empereurs comme Néron qui ont transformé La Domus en palais.

  • La Villa

A l’origine la Villa Romaine est une fonction économique qui a pour vocation la production agricole. Progressivement, les bâtiments composant la villa évoluent pour permettre aux propriétaires de bénéficier d’un certain confort de vie. Il y a une grande variété  de Villas:

La Villa la plus utilisée s’organise en deux parties : la partie agricole et la partie résidentielle.          

La Partie Agricole : Elle comporte les bâtiments agricoles, le logement du régisseur et les logements des esclaves. Les esclaves sont logés dans de petites pièces.    

La Partie Résidentielle:  Elle est réservée au dominus (le maître du domaine) et à sa famille.

 

La Villa Urbana est une maison secondaire, une Villa de plaisance. Elle est souvent associée à l’idée « d’Otium »: le loisir, la détente.

Les Villas appartiennent à de riches romains. La Villa Urbana est à la fois un symbole de réussite sociale, signe extérieur de richesse mais aussi un lieu privilégié qui permet aux citoyens menant une vie publique de premier plan de s’isoler de temps en temps, de se ressourcer. Cicéron en possédait neuf. Les plans de ces habitations sont très variés. La Villa Urbana est vaste et dispose des mêmes aménagements que la domus.

Les propriétaires de villas peuvent laisser libre cours à leur imagination. Des villas jouant sur une architecture monumentales sont parfois construites dans les campagnes romaines.

 

La Villa Rustica est une ferme. Elle est dotée d’une cour. Son organisation est totalement centrée sur la production agricole qui a une organisation strictement fonctionnelle. Les bâtiments sont disposés autour de la cour. Certaines villas sont parfois dotées d’aménagements pour accueillir des animaux d’élevage.

Elle se compose :

  • d’une étable pour les bœufs
  • d’une tour pour les pigeons
  • d’une pièce pour les moutons
  • d’une pièce pour les chèvres
  • d’une écurie pour les chevaux
  •  d’une porcherie pour les cochons

Les denrées (la nourriture) sont mises dans des greniers, le vin est gardé dans des caves. Le tectum est une remise couverte qui abrite les charriots et le matériel.

La Villa Maritima est une villa dont les activités sont « agro-marines ». Il y a des activités agricoles (les travaux des champs) et des activités liées à l’exploitation marine (comme par exemple, la fabrication du garum).

L’ Insula                                                                                                                                                                                                                                      

L’ Insula est le terme qui désigne l’immeuble romain. L’accroissement de la population romaine a entraîné la nécessité de développer ces logements. LInsula comporte plusieurs étages. A cause de la pression immobilière et de l’accroissement de naissance les Insula se multipliaient à Rome et dans les grandes villes. C’est ce qui a amené à certains constructeurs de donner de la démesure aux Insula (certains immeubles faisaient 30 mètres de haut et environ 7-8 étages).

Il y a une certaine hiérarchie dans une Insula : ceux qui sont en bas sont les plus aisées ( dans les étages inférieurs il y a tout ce qu’il faut donc c’est plus cher) alors que quand on monte plus haut dans les étages supérieurs on va trouver les catégories les moins aisées (il n’ y a pas d’eau, les fenêtres sont non-vitrées et parfois, certains locataires ne se connaissant pas, dorment dans une même chambre).

                                                                                                                                                                                                                         

Insula de la ville antique d’Ostie / smarthistory.org
Reconstitution d’une Insula romaine / Pinterest

 

C’est la fin de cet article, nous avons pu constater que nos maisons actuelles s’inspirent énormément des maisons de l’antiquité romaine et qu’il y a toujours eu cette hiérarchie entre les pauvres et les plus riches. Merci de m’avoir lu^^.

 

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Les repas romains

Les romains prenaient trois repas par jour

Le petit déjeuner (jentaculum) était très léger: le petit déjeuner était constitué d’un peu de pain, du fromage et de quelques olives ou des biscuits.

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Le déjeuner (prandium) était facultatif: c’était un repas plutôt léger qui se composait de fromage, de fruits et pour finir de pain trempé dans du vin.

 

Image associée

 

Le dîner (cena) était le seul vrai repas de la journée: il commençait en fin d’après midi et se terminait à la tombée de la nuit. Il était constitué  pour l’entrée : d’oeufs ou d’escargots, pour les plats : de viandes, de poissons, de légumes et pour le dessert : de fruits et de pâtisseries.

 

Les repas des personnes aisées était différents de ceux des pauvres. A Rome, les empereurs aidaient les plus pauvres en leur offrant de la nourriture gratuitement. Sinon, le repas des riches, en particulier la cena, était préparée après les bains et c’était l’occasion de le partager avec des amis ou des clients. Très souvent, on y avait des conversations sur la politique, la philosophie, la littérature. On commençait par des hors-d’œuvre suivis de plats de poissons et de viande accompagnés de sauces. A la fin, on servait toutes sortes de vin. Les recettes comprenaient entre autres l’agneau au garum et aux poireaux.

Bonus : La recette de l’ Agnu simplice

 

Agneau au naturel

(https://leg8.fr/monde-romain/cuisine-romaine/page 6)

Prenez environ 800 g d’agneau dans le gigot que vous détaillerez en morceaux de la taille d’une grosse bouchée (comme pour une brochette).

Faites rapidement revenir dans l’huile d’olive et ajoutez 2 cuillères à soupe de garum*, 10 cl de vin blanc, 10 cl d’eau, la partie verte d’un poireau finement hachée et 3 brins de coriandre.

Faites cuire à découvert, en retournant les morceaux et servez un peu rosé, ou bien cuit comme le préféraient sûrement les Romains

*garum –  ou liquamen est une sauce à base de poissons utilisée par les Grecs, les étrusque et les romains.

 

 

 

 

Sources utilisées :

http://www.clg-mignet.ac-aix-marseille.fr/mignet/spip.php?article1705

https://fr.vikidia.org/wiki/Repas_dans_la_Rome_antique

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Les secrets du Colisée

Le Colisée est l’amphithéâtre principal de Rome, le plus grand jamais construit dans l’empire romain. Il est l’une des plus grandes œuvres de l’architecture et de l’ingénierie romaines. Construit en 70 après JC, le Colisée était souvent réparé car les tremblements de terre étaient réguliers et les incendies aussi.

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Le Colisée de nuit / Wikipédia

La construction du Colisée

Cet édifice a été détruit durant l’Antiquité puis il fut reconstruit à l’identique sous le règne de Vespasien en utilisant notamment les ruines issues du Palais de Néron qui avait alors été détruit. Les romains ont dû aussi vider le lac artificiel de l’ancien palais car c’était l’endroit le plus plat du site qui permettait donc un emplacement privilégié pour la construction du Colisée. Pour cela, des canalisations permettant de le vider pendant la construction ont été installées. Vespasien n’avait pas assez d’argent pour construire le Colisée donc Titus son fils est allé attaqué plusieurs villages et a vendu des prisonniers pour payer les ouvriers et les architectes. Le chantier a duré 5 ans.

 

Les combats dans l’arène 

Au sein du Colisée, il y avait des combats de gladiateurs et de venationes qui comprenaient des combats entre animaux et plus rarement entre des animaux et des  humains. Les combats de gladiateurs avaient lieu tous les jours. Des esclaves et des condamnés à mort se battaient pour leur liberté et les hommes libres étaient là pour la gloire et l’argent. Et le gagnant était acheté et formé par le laniste (Propriétaire et entraîneur de gladiateurs).

 

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Représentation d’un gladiateur sur une mosaïque / Wikipédia

Pour rentrer dans le Colisée, il fallait se munir d’une tabella, un ticket en pierre avec le numéro de la place écrit dessus. Pendant les spectacles, il y avait des vendeurs de nourritures. Il y avait 50 000 places. Les premières places étaient  réservées aux sénateurs, derrière on retrouvait les guerriers puis la classe moyenne et tout en haut il avait les pauvres, forcément situés plus loin à des places de moins bonne qualité. Cependant, tout le monde pouvait venir assister aux combats qui constituaient les temps forts de la vie des romains de l’Antiquité.

 

source : Rmc découverte

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Comment s’amusait-on dans la Rome antique ?

Je vais vous présenter quelques uns des jeux de sociétés romains de l’Antiquité.

-Les jeux d’adresse et de hasard :

Le »plus beau coup »: Ce jeu consiste à lancer trois dés. Tous les dés doivent faire 6 pour pouvoir remporter les amendes (sesterces) versées des autres joueurs qui ont tiré un as.

Le « coup de Vénus »:Les joueurs lancent chacun à leur tour 4 dés. Celui qui fait le coup du chien (4 chiffres identiques) ou qui a tiré doit verser une amende. Celui qui fait le coup de Vénus (4 chiffres différents) ramasse toutes les amendes.

-Les jeux de noix :

Pour les Romains, les noix sont le symbole de l’enfance. Les jeunes Romains inventaient des jeux avec ce qu’ils trouvaient facilement : noix, châtaignes, glands. Dans son recueil Le noyer, le poète romain Ovide décrit ces jeux très simples, qui demandent pour certains de l’espace et se jouent souvent à l’extérieur.

Le pair-impair: https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/3/3a/Jeu_de_noix.jpg/220px-Jeu_de_noix.jpg

Ce jeu se joue à deux, avec chacun le même nombre de noix ou d’osselets. Au premier tour, l’un des joueurs cache un certain nombre de noix dans sa main. L’autre joueur prononce “pair” ou “impair” et si le nombre de noix correspond à sa réponse, il prend une bille à son adversaire. Au tour suivant, les rôles sont inversés. Le but est de prendre toutes les billes de l’autre.             

 

Le jeu du vase: 

Ce jeu consiste tout simplement à envoyer une noix dans un vase placé à environ deux mètres des joueurs.      

 

 

Le jeu du delta:

Pour y jouer, dessinez sur le sol un triangle, avec des lignes parallèles à sa base à l’intérieur.
Le jeu consiste à lancer une noix dans le triangle en essayant de lui faire passer autant de lignes que possible. Les joueurs remportent autant de noix que de lignes dépassées. La noix ne doit pas ressortir du triangle en roulant ou en rebondissant.                                                                                                                     

Le jeu de la planche:

 

Pour ce jeu, il faut disposer des noix en ligne et essayer de les viser avec une autre noix qul’on fait descendre le long d’un plan incliné. On gagne une noix à chaque fois que l’on en touche une. On peut reconnaître ce jeu sur ce fragment de sarcophage, mais on ne sait pas si les garçons jouent avec des noix ou avec des balles.       

 

 

Sources : http://www.eure-en-ligne.fr/webdav/site/eure-en-ligne/shared/sites_peripheriques/Documents/Gisacum/scolaires/Web-Livret%20Gisacum-Jeux.pdf

Pompei, la ville ensevelie

Pompéi, la ville figée par le temps

Aujourd’hui, nous allons parler de Pompéi, une ville située près de Naples , proche du mont Vésuve. Cette ville a une histoire un peu particulière car pendant l’antiquité elle a été ensevelie par un mélange de cendres et par un nuage toxique venant du  mont Vésuve en 79. On a réussi  à garder des traces de cette éruption sur cette ville car les cendres qui sortirent du volcan enveloppèrent les corps humains ou animaux  qui, au fil du temps, perdirent toutes chaires laissant à la place une grande cavité. Grâce à cela, les corps ont été conservés dans une couche de cendres ressemblant à du plâtre. Les archéologues ont découvert ce site vers les années 1600; les fouilles commencèrent vraiment vers les années 1700 et quand les moyens technologiques s’améliorèrent,  les fouilles progressèrent.

Mais comment avons-nous réussi à obtenir des moulages de la forme des personnes mortes pendant l’éruption ? Facile grâce au ciment ! Et on peut remercier l’archéologue Giuseppe Fiorelli qui a eu cette merveilleuse idée de mettre du ciment dans les cavités .

 

Ce moulage est un des corps conservés par le Vésuve. Il s’agit d’un homme surpris par l’éruption

 

Des animaux retrouvés…

J’ai mentionné des animaux au-dessus , car voyez-vous dans une partie de la ville antique de Pompéi, les archéologues ont retrouvé des corps d’animaux enveloppés par des cendres, notamment des restes de chevaux dans une écurie, ce qui veut bel et bien dire qu’il reste encore des choses à fouiller à Pompéi.

Cette ville n’a pas fini de nous surprendre…

Sources:

Le figaro http://www.lefigaro.fr/culture/2018/12/27/03004-20181227ARTFIG00001–pompei-un-cheval-et-son-harnachement-decouverts-a-l-occasion-de-nouvelles-fouilles.php

Naples Campanie: https://www.naples-campanie.com/mort-des-pompeiens