Concours de la critique littéraire du lycée Yves Kernanec, édition 2014

16 01 2014

Le CDI vous annonce que le concours de la critique littéraire est ouvert. Voici les livres proposés:

Prix de la critique littéraire 2013-2014:

Bibliographie

 

Le travail

Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham

Thierry Beinstingel, Retour aux mots sauvages 

Tierry Beinstingel, Ils désertent

François Bon, Sortie d’usine.

Etienne Deslaumes, Journal ambigu d’un cadre supérieur.

Andréas Esbach, Des milliards de tapis de cheveux

Elizabeth Filhol, La Centrale,

Akiko Itoyama, Le jour de la gratitude au travail

Maylis de Kérangal, Naissance d’un pont,

Nathalie Kuperman, Nous étions des êtres vivants

Ian Levinson, un petit Boulot

Robert Linhart, L’établi

Jean-Luc Loyer, Noir Métal ; au cœur de Métaleurop

Jean Meckert, L’Homme au marteau

Georges Orwell, le Quai de Wigan

Lydie Salvayre, la médaille

Joy Sorman, Comme une bête

Craig Thompson, Blankets manteau de neige

Donald Westlake, Le couperet

 

Enfance/ adolescence

Emile Ajar, La Vie devant soi

Stefano Benni, Marguerita Dolce Vita

Alain-Fournier, le grand Meaulnes

Simone de Beauvoir, Mémoires d’une jeune fille rangée

Noëlle chatelet, la Tête en bas

Marguerite Duras, L’Amant,

Mathias Enard, Rue des voleurs

Jeffrey Eugenides, Virgin Suicides

Christophe Honoré, Le Livre pour enfant

Maylis de Kerangal, Corniche Kennedy

Carson Mc Cullers, Frankie Addams

Alberto Moravia, Agostino

Talisma Nasreen, Enfance au féminin

J.-D. Salinger, L’attrape-coeur

Nathalie Sarraute, Enfance

Marjane Satrapi, Persépolis

Boris Vian, L’Ecume des jours.

Kathleen Winter, Annabel

 

Histoires extra-ordinaires/ SF

Ray Bradbury, Farnheit 451

Philippe Claudel, La petite fille de Monsieur Linh

Marie Darrieussecq, Truisme

Philippe K. Dick, le Maître du haut-château

Philippe K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques?

Sylvie Germain, Le Livre des nuits

Aldous Huxley, Le meilleur des Mondes

Dorris Lessing, Le cinquième Enfant

Ira Lievin, un Bonheur insoutenable

Cormac Mac Carthy, La Route

Carole Martinez, Le Coeur cousu

Marie Ndiaye, La sorcière; Trois Femmes puissantes; Ladivine

Georges Orwell, 1984

Christopher Priest, Le prestige

Carol Ruiz Zafon, L’Ombre du vent,

L’Amérique

Dorothy Allison, L’Histoire de Bone 

Paul Auster, Trilogie new-yorkaise (Cité de verre; Revenants, La Chambre dérobée); Mr Vertigo

Raymond Carver, Les Vitamines du bonheur

Marc Dugain, avenue des géants

William Faulkner, Le Bruit et la fureur

John Irving, Le Monde selon Garp

Laura Kasischke, Les Revenants.

Jacques Kérouac, Sur la Route,

Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur

Joyce Maynard, Les Filles de l’ouragan

Toni Morisson, Beloved ; Home

Joyce Caroll Oates, Je vous emmène; Petite Soeur mon amour.

Jonathan Safran Foer, extrêmemnt fort et incroyablement près.

John Steinbeck, Des souris et des hommes.

John Kennedy Toole, La Conjuration des imbéciles.

Richard Wright, Black boy

Richard Yates, La Fenêtre panoramique.

 

 

Première guerre mondiale

Henri Barbusse, Le feu

Georges Bernanos, Les grands cimetières sous la lune

Louis Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit.

Ralph Ellison, Homme invisible, pour qui chantes-tu ?

Ernest Hemingway, L’adieu aux armes

Pierre Miquel, Le Chemin des dames

Tardi, Verney, Putain de guerre

Tardi, Varlot soldat; Adieu Brindavoine, suivi de La Fleur au fusil

Erich Maria Remarque, A l’ouest rien de nouveau

 

Comme chaque année, un jury décernera des prix aux lauréats qui auront écrit les meilleurs critiques. À vos plumes!




Agir contre le harcèlement à l’école: le concours

1 12 2013

Pour préparer le concours en liaison avec la vie scolaire de l’établissement, la maison des lycéens, voici le lien vers le site officiel et diverses ressources, par  exemple des vidéos qui peuvent vous donner des idées pour vos projets.

http://www.agircontreleharcelementalecole.gouv.fr/

 

Les logos, affiches, bannières sont téléchargeables sur la même page. Le numéro de téléphone ( appel national) figure sur les affiches.

 

Ne négligez pas non plus la page Facebook :

 

https://www.facebook.com/EducationFrance




Le concours C.Génial, concours scientifique

26 10 2013

Concours national des collégiens et des lycéens. Le lien :

 

 

http://www.cgenial.org/82-nos-actions/85-concours-c.genial




Concours Castor informatique

26 10 2013

Le concours a lieu début novembre. Tous les renseignements à cette page:

 

http://castor-informatique.fr/




Concours: Je filme le métier qui me plaît

18 10 2013

Toutes les informations sur  le site:

 

http://www.jefilmelemetierquimeplait.tv/

 

Les vidéos primées, de 2008 à 2013  sont en ligne à cette adresse:

 

http://www.jefilmelemetierquimeplait.tv/les-videos-primees/session-2013.html




Prix de la critique littéraire 2012-2013 lycée Kernanec

18 01 2013

Deuxième édition du prix de la critique . Comme l’année dernière, une classe de seconde, la seconde 1, participe.Les textes primés seront publiés sur le blog du CDi et sur le Scoop it du lycée consacré à la critique littéraire. 4 thèmes ont été retenus cette année.

 

Famille je vous hais!

 

Des vents contraires, Olivier Adam

Peau d’Ane, Christine Angot

L’ Adversaire, Emmanuel Carrère

Dessous c’est l’enfer, Claire Castillon

La Haine de la famille, Catherine Cusset

Que nos vies aient l’air d’un film parfait, Carole Fives

Le Noeud de vipères, François Mauriac

L’ Arbre du voyageur, Hitonari Tsuji

Le Déjeuner de la nostalgie, Anne Tyler

Festen, Thomas Vintenberg

Conflits de famille, Alison Lurie

 

 

Voyages

 

Kyoto limited Express, Olivier Adam

American Rigolos, chroniques d’un grand pays, Bill Bryson

L’ Usage du monde, Nicolas Bouvier

Retours à Alger, Jacques Ferrandez, textes de Rachid Mimouni

La Centrale, Elisabeth Filhol

Eldorado, Laurent Gaudé

Une Odyssée américaine, Jim Harrison

Sur la Route, Jack Kerouac

Into the Wild, John Krakauer

Le Japon n’existe pas, Alberto Torrès-Blandina

Rapports hommes-femmes

 

Mémoires d’une jeune fille rangée, Simone de Beauvoir

Le bonheur conjugal, Tahar Ben jelloun

Au commencement était la mer, Maissa Bey

Olympe de Gouges, Catel

L’ Amant, Marguerite Duras

L’homme qui haissait les femmes, Elise Fontenaille

Reflets dans un oeil d’homme, Nancy Huston

Deux, Irène Némirovsky

La légende de Bloodsmoor, Joyce Carol Oates

Boys, boys, boys, Joy Sorman

 

Histoires extra-ordinaires

 

La petite fille de Monsieur Linh, Philippe Claudel

Truismes, Marie Darieussecq

Christophe et son oeuf, Carlos Fuentes

Le Livre des nuits, Sylvie Germain

Le cinquième enfant, Doris Lessing

Le Coeur cousu, Carole Martinez

La sorcière, Marie NDiaye

L’ Ombre du vent, Carlos Ruiz Zafon

Comme une bete, Joy Sorman

 

 

 

 

 

 




Prix de la critique littéraire: les textes primés

31 05 2012

Le vendredi 25 mai , sous un soleil radieux, la journée des élèves a débuté par la remise des prix du concours de la critique littéraire. La seconde édition pour 2013 est en préparation.Madame Maiche , documentaliste et madame Desmons , professeur de lettres ont remis aux lauréats les prix décernés par le jury. Le concours était ouvert à la seule classe de seconde 1. Les trois gagnants sont repartis avec des cartes cadeaux  et des entrées gratuites pour les expositions permanentes du musée des beaux – arts de Lille . Ils étaient ravis . Merci donc à la classe de seconde 1 et félicitations aux lauréats.

Premier prix : Valentin pour un roman de Garcia Marquez. Félicitons cet élève qui n’a pas été rebuté par la difficulté , ni par la longueur du livre, argument souvent avancé par les élèves… La critique de Valentin:

Fièvre d’Amour en Colombie.

 

Cher Monsieur Marquez,

Je voulais vous informer que vous  comptez un admirateur de plus! Il y a quelques semaines, j’achevais L’Amour au temps du choléra et mon espoir perdu me fût rendu : enfin, j’avais trouvé une histoire d’amour piquante, tumultueuse… Splendide! Moi qui m’étais résolu à penser que les péripéties amoureuses n’étaient sujettes qu’à l’écriture de romans mièvres… Me voilà rassuré! En effet, je trouve très ennuyeux tous ces romans à l’eau de rose; j’attends une certaine profondeur de mes lectures. Et votre livre répond à cette attente: il nous donne matière à méditer sur les sentiments et les comportements humains.

Votre Nobel de 1982 est entièrement mérité et rend compte d’un superbe travail littéraire. La façon dont vous maniez l’art narratif est exquise et vos transitions entre les époques de votre histoire donnent une agréable fluidité à votre roman. Le réalisme du récit en est vraiment renforcé. A ce propos, Stendhal disait que « le roman est un miroir que l’on promène le long du chemin » ; ainsi, l’aventure amoureuse que vous contez aurait le parfum de la réalité… Je n’en doute pas mais elle me semble extraordinairement merveilleuse (prenez ce terme au sens de hors-norme): comment Tristino Ariza est-il parvenu à entretenir sa flamme pour une femme qui l’a délaissé et s’est, comble de malheur, mariée à un autre? Un sentiment d’émulation le pousse à se faire un nom et une fortune pour reconquérir Fermina Daza. Mais ce «pauvre homme» n’éveille que la pitié de sa «déesse couronnée». Le « réalisme magique » de votre style prend tout son sens ici: l’inimaginable s’invite dans ce cadre si vrai.

Parallèlement nous suivons les épreuves de la routine conjugale du couple Juvénal-Fermina  qui font parfois sourire et introduisent le comique dans un fond de registre pathétique. Ainsi, quand Juvénal déclare que sa camomille à «un goût de fenêtre», sa femme et ses servantes, surprises, sont obligées de goûter la tisane pour comprendre, qu’en effet, la boisson a la saveur de fenêtre bouillie! Je m’essayerais volontiers à ce breuvage…   Cependant, il y a une petite ombre à ce tableau: je trouve extrêmement dommage que vous employez parfois un ton cru qui brise le lyrisme et la magie de votre récit.

En plus d’introspections et de trait d’humour, vous m’avez fait voyager dans la Colombie de la fin du XIXème siècle. Ce fût un très beau voyage! Je vous en remercie vivement et espère que vous allez (avez ?) rassembler un respectable cercle d’admirateurs!

Je vous dis à bientôt, j’espère, pour un nouveau séjour dans votre pays.

Valentin

Deuxième prix, Anaïs ,pour la pièce de théatre de Wadji Mouawad

 

Forêts

de Wadji Mouawad

 

Critique littéraire sous forme d’interview

Anaïs

Seconde 1

11 avril 2012

 

La critique littéraire de la semaine

 

Forêts, une aventure à travers les générations

 

Interview de la jeune critique littéraire Anaïs  par Jean Martin.

 


Jean Martin : Pouvez-vous nous présenter Wajdi Mouawad en quelques mots ?

Anaïs Muhr : Wajdi Mouawad est un homme de théâtre libano-québécois, tout à la fois metteur en scène, auteur, comédien mais aussi directeur artistique, plasticien et cinéaste.

 

JM : Racontez-nous l’histoire ?

AM : « Forêts » est une pièce de théâtre dont l’histoire est centrée sur Loup, une jeune fille de 16 ans qui cherche à se comprendre en menant l’enquête sur ses ancêtres et ses origines. Ainsi, remontant le texte, de secrets en secrets, on assiste aux nombreuses générations qui l’ont précédée et le portrait de six femmes en particulier.

 

JM : Y a-t-il des thèmes en particulier ?

AM : Le thème de la douleur est particulièrement présent dans le texte ainsi que le thème de la famille ou encore le thème de l’Histoire : l’histoire s’étale sur un siècle allant des crises minières de la fin du 19ème siècle à la chute du mur de Berlin en 1989 en passant par les deux guerres mondiales.

JM : Qu’est-ce qui fait la spécificité de ce texte ?

AM : Sa structure. Il est d’ailleurs difficile de résumer l’œuvre tant les histoires se confondent, se mélangent et se répondent les unes les autres. Il n’y a en effet pas un cadre spatio-temporel mais des cadres spatio-temporels qui se mêlent. Un chapitre peut alors recouvrir plusieurs générations.

 

JM : Et les personnages ?

AM : Les personnages sont nombreux : dix-sept au total. Et de tous âges. On les voit grandir et évoluer, en bien ou en mal. Le regard du lecteur sur eux évolue également : certains pour qui on peut éprouver une certaine compassion à la première rencontre, peuvent s’avérer de véritables monstres au fil du texte. D’autres sont particulièrement attachants. Au fil du livre, on comprend les liens qui les unissent et on constate que les traumatismes traversent les générations.

 

JM : Pour conclure, conseillez-vous à nos lecteurs de lire ce livre ?

AM : Bien sûr, je les encourage vivement à le lire avec autant de plaisir que j’ai eu à le lire moi-même ! Ce livre se démarque vraiment des autres de par son originalité : le temps et les lieux se mélangent et forment alors une atmosphère étonnante et peu commune. Les personnages des différentes générations évoluent avec leur temps et on remarque des similitudes entre eux. Ils sont très touchants.

Troisième prix:  Pauline 

Prix de la critique littéraire

 

Attentat d’Amélie Nothomb

19/02/2012

 

Pauline

2nde1

 

 

Attentat est un roman qui paru en 1997. Il est écrit par Amélie Nothomb, qui née le 13 août 1967 à Köbe au Japon. En 1997, lors de la parution d’Attentat l’auteur est déjà connu des lecteurs grâce à Hygiène de l’assassin, ou encore  Sabotage amoureux

Ce roman nous raconte l’histoire d’un jeune homme qui a un physique peu gratifiant voir répugnant. Epiphane, le personnage qui d’après les descriptions serait monstrueux, rencontre une jeune femme, Ethel, à la beauté « parfaite » et en tombe amoureux. Cependant leur histoire est impossible car la jeune femme rencontre Xavier, un jeune élégant et raffiné, sans savoir les vrais sentiments d’Epiphane. La belle et la bête, Ethel et Epiphane, voient une amitié très forte se tisse entre eux. Grâce à la persuasion d’Ethel face à des personnes travaillant dans la mode, elle parvient à ce qu’Epiphane devienne mannequin. A ce moment là, leur vie change car ce jeune disgracieux parvient à être reconnu et à être réclamer pour tous les défilés, ce qui ne l’éloigne pas d’Ethel. Un jour, on le contact pour qu’il soit juge d’un concours de beauté. Durant ce séjour, il contactera Ethel par fax mais tout basculera. En quoi ce voyage va-t-il bouleverser la vie d’Epiphane et Ethel ?

Amélie Nothomb met en scène un personnage qui est laid et qui en a conscience : « La première fois que je me vis dans un miroir, je ris : je ne croyais pas que c’était moi. A présent, quand je regarde mon reflet, je ris : je sais que c’était moi. Et tant de hideur a quelque chose de drôle. » . Dès la première page,  l’auteur superpose la laideur et l’humour.

Mais alors pourquoi Amélie Nothomb choisit de mettre en scène un personnage hideux ?

Moi jeune fille de quinze ans, qui ai reçu beaucoup de critiques au sujet de mon poids plus élevé que la moyenne ou encore ma peau qui n’est pas parfaite, je trouve que l’auteur pourrait être plus délicate dans sa manière d’écrire. Aujourd’hui nous vivons dans une société qui prétend que le physique n’est pas le premier critère que l’on juge et pourtant, tout le monde sait que c’est sur la physionomie de la personne en face de nous que l’on se fait la première opinion. Alors pourquoi inventer un personnage qui a tous les défauts possibles et imaginables ? Pourquoi n’avoir aucune pitié pour le personnage et le lecteur ?

Amélie Nothomb écrit aussi des descriptions et des scènes choquantes. Par exemple un passage du livre décrit un rêve fait par Epiphane. Le personnage s’imagine qu’il est un taureau et que celui-ci embroche une jeune chrétienne vierge. Dans ce passage, les détails sont extrêmement précis et par conséquent cet extrait devient effroyable.

Le thème choisi pas l’auteur est un sujet fort intéressant, je ne pense pas qu’Amélie Nothomb a réalisé à qu’elle point son livre est choquant, troublant, avec des scènes abusives. Tout au long de ma lecture, je n’ai ressenti aucune pitié, aucune gentillesse de l’auteur pour son personnage. Et même si tout cela reste fictif, je respecte les idées de l’auteur tout en gardant mon avis que ce livre peut blesser ou affaiblir davantage une personne qui, comme moi, a un passé qui rejoint le sujet principal de ce livre.

 

Rédigé par Pauline