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Espace gratuit de ressources et d’activités dans tous les domaines
Bonne chance à nos élèves!
Les élèves de 6ème 6 se sont transformés aujourd’hui en comédiens pour jouer sur la scène du CDI des fables de leur invention devant leur professeur de français, Mme Grévin.
La consigne de l’activité d’écriture était celle d’inventer une fable et sa morale avant de la mettre en scène avec des camarades.
Les apprentis comédiens ont joué le jeu jusqu’au bout à l’aide d’ accessoires (comme au théâtre!) et en mettant le ton avec enthousiasme.
Le magazine JE BOUQUINE vous propose….des activités d’écriture pour tous les goûts!
Développez votre imagination avec « Tous écrivains » et « Tous poètes », mettez en scène votre vie avec « Autoportraits d’ados »… | |
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Le site Le Jeu de l’oie propose d’apprendre le français en s’amusant avec une série de plateaux de jeux de l’oie.
Le principe : pour faire avancer l’oie, il faut répondre à des questions à choix multiples.
Procédure à suivre (c’est tout simple) :
– Choisissez votre niveau (ex : débutant, avancé, etc.) puis le thème à évaluer (ex : le verbe être, le passif, etc.) ,
– Lisez attentivement la phrase à compléter,
– Cliquez sur la case correspondant à la solution choisie,
– Cliquez sur “Valide“,
– Cliquez sur “Continuer“
=> Si vous avez bien répondu, les dés se réactivent et font avancer l’oie.
=> Si vous avez mal répondu, l’oie recule.
Puis, une nouvelle phrase s’affiche, à vous de la compléter… et ainsi de suite !
Des petits quiz pour les enfants entre 9 et 13 ans en français, math, histoire et géographie.
Dans ces pages, découvrez les règles de base pour écrire correctement, sans les nombreuses remarques et historiques qui souvent rendent difficiles l’étude et la compréhension des grammaires traditionnelles. Les connaissances indispensables sont présentées en tête de chaque page et suivies des règles particulières pouvant être revisitées par la suite. Très nombreux exemples explicités à l’appui.
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L’apprentissage de la grammaire… Comme autrefois ! Un vieux prof de collège, 26 ans d’expérience, utilise une méthode à base de marionnettes et de BD, de chansons et de jeux.
Allez avec lui jouer, danser, chanter et… apprendre la grammaire !
Développés par Michel Backeljau, voilà une collection d’exercices interactifs qui permettent un entraînement ludique. Au rayon grammaire : analyse des propositions subordonnées, modification d’énoncés par application d’un scénario, emploi des modes et des temps, discours rapporté, orthographe de textes lus par une voix de synthèse.
Voici un très bon site pour se perfectionner en français : il propose des tests de niveau, des cours et des exercices (orthographe, grammaire, vocabulaire)”. Si le coeur vous en dit durant les vacances, pour ne pas perdre la mains ou pour vous améliorer, allez-y !
Finalement, pour ceux qui préféreraient avoir accès au conjugueur sans accéder à Internet, il est aussi possible de télécharger un petit logiciel du conjugueur. Cependant, celui-ci fonctionnera seulement pendant 30 jours. Il faut alors payer 15 euros pour l’activer. Si le budget de votre école est limité, la version en ligne est très efficace et l’interface graphique rend le conjugueur très facile d’utilisation. Ça ne remplace pas un logiciel comme l’Antidote RX, mais c’est un moyen efficace et peu coûteux de donner un accès aux tables de conjugaison à vos élèves.
N’hésitez pas ! Venez sur le blog pour réviser votre brevet ! De très nombreux articles ont été publiés à cet effet… Utilisez les tags sur le coté droit… cours de Français 3ème cours géographie 3ème cours histoire 3ème repères chronologiques repères chronologiques Maths Histoire/Géographie Français conseils etc. Bon courage !
Un annuaire de carnets de voyage disponibles sur Internet, écrits par des voyageurs francophones. Les veinards !
II. Familles étymologiques
• Une famille étymologique (ou famille de mots) est constituée par l’ensemble des mots ayant le même radical. Au radical s’ajoutent préfixe(s) et suffixe(s).
• Le préfixe est l’élément qui se place devant le radical. Il est porteur d’un sens. Ex : anti=contre. Il ne change pas la nature grammaticale d’un mot.
Alcoolique (adj) ! antialcoolique (adj).
• Le suffixe est l’élément qui se place derrière le radical. Il permet à un mot de changer de nature grammaticale.
Confort (nom)!conforter (verbe)!confortable (adj).
Il peut de plus être porteur de sens. Comparer par exemple respectueux et respectable.
Décomposer un mot
Un mot peut comporter plusieurs préfixes ou suffixes.
Ex. : sur/é/lev/ation. Froid/e/ment.
Composer une famille
Une famille peut avoir plusieurs radicaux :
• Parce qu’un même mot latin a pu donner deux mots différents.
Ex. : cantare (chanter) ! chanter (de formation populaire)
cantate (de formation savante)
• Parce que la famille est formée à partir de plusieurs mots de même sens.
Polemos (grec), bellum (latin), werra (francisque) –> guerre –> polémique, belliqueux, guerre
III. Le dictionnaire
Le dictionnaire est un outil dont il faut se servir régulièrement pour vérifier l’orthographe d’un mot, connaître son étymologie, enrichir son vocabulaire.
Le dictionnaire de la langue est celui dont on se sert le plus souvent, mais il ne faut pas oublier de faire appel à d’autres dictionnaires : dictionnaires des noms propres, des synonymes, dictionnaire étymologique, encyclopédies…
Connaître la composition d‘un article de dictionnaire
CLAIREMENT Adv. (clerement XIIe ; de clair).
1) D’une manière claire. V. distinctement, nettement. Distinguer clairement les virages de la route.
2) Fig. D’une manière claire à l’esprit. V. explicitement, intelligiblement, nettement, simplement. Expliciter clairement une histoire.
Souligné : classe grammaticale
Caractères normaux : définitions
Caractères gras : synonymes
Italiques : exemples ou citations d’auteurs.
Connaître les abréviations
Il faut consulter la liste des abréviations qui figure au début du dictionnaire et ouvrir quotidiennement le dictionnaire afin que celuici devienne familier.
IV. Expliquer un mot
• Synonyme
Mot de même nature grammaticale et qui a un sens équivalent ou proche du mot à expliquer.
• Antonyme
Mot de même nature grammaticale et qui a un sens contraire.
• Sens propre ou sens premier
Sens littéral et premier du mot.
• Sens dérivé
Sens qui s’est développé à partir du sens premier par analogie ou extension.
• Sens figuré
Emploi détourné, imagé du mot.
Ex. : Supporter du latin supportare porter
Sens propre : porter par dessous pour empêcher de tomber
Sens dérivé : endurer avec patience, courage, ce qui est pénible
Sens figuré : soutenir, encourager un concurrent, une équipe (sportif)
Comment procéder pour expliquer un mot
Ex. « Le baron de Haute-Feuille avait fait graver son chiffre sur toutes les pièces de son argenterie. »
1) Indiquer le sens du mot en contexte, c’est-à-dire le sens que lui donne le texte. Ici, « chiffre » représente les initiales du baron.
2) Indiquer l’étymologie du mot. Ici « sifr » (arabe) qui signifie vide et par extension zéro.
3) Indiquer les autres sens du mot par : une définition, l’emploi de synonymes, l’emploi du mot dans une phrase d’exemple, la formation de la famille étymologique.
4) Préciser s’il s’agit du sens premier, d’un sens dérivé ou du sens figuré.
5) Donner les anonymes si le terme s’y prête.
III. Accord du participe passé
Avec l‘auxiliaire être
Le participe passé s’accorde avec le sujet. Paul et Agathe sont venus.
Avec l‘auxiliaire avoir
Le participe passé s’accorde avec le COD quand celui-ci est placé avant le verbe. Quels tableaux avez-vous vus ? Les monuments que j’ai visités étaient splendides.
• Si le COD est « en », le participe passé ne s’accorde pas : des BD, j’en ai lu dans ma jeunesse.
• Si le participe passé est suivi d’un verbe à l’infinitif, il s’accorde si le COD complète le verbe conjugué. Les musiciens que j’ai entendus jouer. Il ne s’accorde pas si le COD complète l’infinitif. La sonate que j’ai entendu jouer.
Les verbes pronominaux
• Verbes essentiellement pronominaux : le participe passé s’accorde avec le sujet. Les oiseaux se sont envolés.
• Verbes pronominaux à sens réfléchi ou réciproque : mêmes règles d’accord que pour le participe passé employé avec avoir. Ils se sont lavés. Ils se sont lavé les cheveux.
Ne pas confondre voix active et voix passive
Ils ont été battus : voix passive, auxiliaire être –> accord.
Ils ont battu : voix active, auxiliaire avoir –> pas d’accord.
IV. Distinguer adverbe et adjectif
Nature des adverbes
Les adverbes et locutions adverbiales sont invariables et ont des rôles variés :
• Adverbes circonstanciels : Ils expriment la manière (bien, mal, vite, exprès, volontiers, ainsi que doucement, bruyamment …), le temps (aujourd’hui, hier, demain, longtemps, souvent, parfois …), le lieu (partout, en haut, en bas, ici, là-bas …).
• Adverbes de liaison : d’abord, puis, ensuite, enfin, de plus, en effet, aussi, toutefois, néanmoins, cependant …
• Adverbes d’interrogation : où, quand, comment, pourquoi, combien … et d’exclamation : que, comme, combien.
• Adverbes d’affirmation : oui, certes, si, assurément …, de doute : peut-être, probablement …, de négation : ne..pas, ne..jamais, ne..guère, ne..que.
• Adverbes d’intensité : très, trop, beaucoup, assez, peu, tellement
Orthographier les adverbes en –ment
• Ils sont tous composés à partir d’un adjectif qualificatif.
• Si l’adjectif se termine, au masculin, par une voyelle, l’adverbe est formé par simple adjonction de la syllabe –ment. Vrai –> vraiment.
• Si l’adjectif se termine, au masculin, par une consonne, l’adverbe est formé à partir du féminin de l’adjectif.
Dur –> dure –> durement.
• Si l’adjectif se termine par –ant, -ent, l’adverbe se forme par l’adjonction de –mment à la voyelle -a- ou -e-. Abondant –> abondamment, fréquent –> fréquemment.
Certains adjectifs sont employés comme adverbes et sont alors invariables (Ces arbres sont hauts/Ces animaux sautent haut).
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II. Les fonctions qui dépendent d‘un verbe
Cette première grande catégorie présente les fonctions dépendant d’un verbe, c’est-à-dire qu’elles apportent des indications sur l’action effectuée (qui la subit ? comment ?…).
Le Sujet (S)
Elément essentiel de la phrase, le sujet ne peut pas être supprimé.
Il commande l’accord du verbe en personne, en nombre, et éventuellement en genre.
Ex. : Elle est tombée dans le piège.
Le sujet, se place le plus fréquemment devant le verbe, et peut parfois se trouver après lui. C’est notamment le cas dans les phrases interrogatives ou après certains adverbes (ainsi,peut-être…) : on parle alors de sujet inversé.
Le sujet peut être de diverses natures grammaticales : s’il s’agit souvent d’un groupe nominal ou un pronom, on trouve néanmoins des infinitifs sujets ou des propositions subordonnées complétives.
Ex. 1 : Souffler n’est pas jouer.
Ex. 2 : Que les vacances se terminent m’angoisse.
Enfin, on veillera à distinguer sujet apparent (Ex. : il pleut), et sujet réel.
Les Compléments essentiels
Ils complètent le verbe et ne peuvent, en général, ni être supprimés ni être déplacés sans modifier profondément le sens de la phrase. On distingue 3 types de compléments essentiels :
Le Complément d’objet direct (COD)
Il se construit sans préposition et peut-être remplacé par un pronom personnel.
Ex. : Il regardait la mer. > Il la regardait.
Le COD devient le sujet lorsque la phrase passe à la voix passive.
Ex. : Les enfants aiment les jouets. > Les jouets sont aimés par les enfants.
Le COD peut être un GN, un pronom, un infinitif, une proposition subordonnée complétive ou une relative sans antécédent.
Ex. : Embrassez qui vous voulez. (relative sans antécédent).
Le Complément d’objet indirect COI
Il se construit avec une préposition : il est donc indirectement relié au verbe qu’on dira transitif indirect.
Outre les groupes prépositionnels, le COI peut être un pronom, un infinitif (Ex. : Il a renoncé à apprendre) ou une subordonnée relative sans antécédent (Ex. : Dis-le à qui tu veux !).
Le Complément d’objet second (COS)
Certains verbes admettent deux compléments d’objet : c’est le cas de tous les verbes en rapport avec l’idée de don, de transfert comme offrir, donner, céder mais aussi annoncer, apprendre…
Le COS, moins indispensable que le COD ou le COI, était autrefois appelé Complément d’attribution : c’est en fait le second complément d’objet de la phrase, d’où son nom actuel.
Il est introduit par une préposition (Ex. : Il a promis un voyage à son épouse.).
Le COS peut être représenté par un pronom (Ex. : Il lui promit la vengeance.), un groupe nominal ou une proposition subordonnée relative sans antécédent (Ex. : Donne-le à qui tu souhaites.).
Les Compléments circonstanciels (CC)
Ils indiquent les circonstances dans lesquelles se déroulent l’action exprimée par le verbe. A la différence des compléments essentiels, ils peuvent être supprimés ou déplacés dans la phrase sans que cela n’altère le sens de celle-ci.
On distingue pour les CC différentes nuances : le temps, le lieu, le but, la cause (Ex. : Il a échoué parce qu’il allait trop vite.), la conséquence (Ex. : J’ai tellement mangé que j’ai pris 127 kilos !), la concession (Ex. : Malgré les remarques qu’il lui a faites, elle a voulu savoir…), la manière, le moyen, la comparaison ou l’accompagnement (Ex. : Il est parti avec elle). Le CC peut être un GN, un adverbe, une proposition participiale, une subordonnée conjonctive.
Le Complément d‘agent (CA)
On trouve les compléments d’agent dans les phrases à la voix passive : il s’agit en fait de la fonction occupée au passif par le groupe sujet à l’actif.
Ex. : Le colonel pilote l’avion. > L’avion est piloté par le colonel.
Peuvent être compléments d’agent essentiellement des GN et des pronoms qui seront introduits par la préposition par.
Rappelons que toute phrase ne peut pas passer de la voix active à la voix passive : il faut impérativement que le verbe pivot de la phrase soit un verbe transitif, c’est-à-dire ayant un complément d’objet sur lequel porte l’action.
III. Les fonctions qui dépendent d ‘un nom
L‘attribut
Même s’il est un élément essentiel de la phrase qui dépend étroitement du verbe, l’attribut est une fonction qui détermine le plus souvent un nom ou un GN en le qualifiant différemment.
– du sujet sert à identifier ou à caractériser le sujet de la phrase. On le trouve après les verbes d’état (être, sembler, paraître, devenir…). Ex. : Le chevalier était un grand et fort
guerrier.
– du COD sert à identifier ou à caractériser le COD de la phrase. Ex. : Les spectateurs ont trouvé le film impressionnant. L’attribut du COD, contrairement à l’épithète liée, subsiste lorsque le GN COD est pronom.
Ex. : Les spectateurs l’ont trouvé impressionnant.
L‘épithète et l‘apposition
L’épithète est assez proche de l’attribut dans le sens où elle vient, elle aussi, identifier ou caractériser un groupe nominal. Elle fait partie, avec le CdN et les PSR, des fonctions qu’on appelle expansion du nom.
L’épithète peut être liée (Ex. : Ce grand bonhomme) ou détachée (Ex. : Ce bonhomme, …grand, …), postposée (placée après le nom qu’elle complète) ou antéposée (avant). Il s’agit exclusivement d’adjectifs.
L’apposition fonctionne comme l’épithète hormis le fait qu’elle est toujours séparée du nom ou du GN qu’elle complète par une virgule et qu’il s’agit exclusivement de GN. Ex. : Clovis, roi des Francs…
Le Complément du nom (CdN)
Le sens d’un nom ou d’un GN peut être précisé par un GN prépositionnel qu’on appelle Complément du nom.
Ex. : Un sac … > Un sac de cuir…
Peuvent être complément du nom des pronoms précédés par une préposition (Ex. : un lieu pour tous), un groupe infinitival prépositionnel (Ex. : le plaisir de manger) ou un adverbe
précédé d’une préposition (Ex. : les jeunes d’autrefois…)
Il existe cependant des CdN non-prépositionnels dans lesquels la préposition est en fait sous-entendue. Ex. : une toile Renaissance (sous-entendu de la).
Les précisions apportées par le CdN sont diverses et peuvent concerner le moment ou la date (Ex. : le jour de l’an), la destination ou la provenance (Ex. : du vin de Bordeaux), la matière (Ex. : le petit pont de bois) ou l’appartenance (Ex. : le mari du frère de la sœur de son père)
La proposition subordonnée relative (PSR)
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif (qui, que, quoi, dont, où). Elle est généralement l’expansion d’un nom ou d’un GN qu’on appelle son antécédent et qui reste hors de la relative, son « représentant » y étant le pronom.
Ex. : J’ai attrapé un papillon qui avait des ailes bleues.
antécédent relative
pronom relatif
Il existe cependant des PSR sans antécédent qui sont l’équivalent de groupes nominaux. On les trouve bien souvent dans les proverbes.
On distingue la PSR déterminative qui ne peut être supprimée sans que la phrase ne perde son sens de la PSR explicative facilement supprimable.
Il arrive bien souvent au Brevet des collèges d’avoir à faire l’analyse logique d’une PSR. Il convient à ce niveau d’être prudent et de ne pas confondre nature et fonction de la relative avec ceux du pronom relatif ou de son antécédent.
Nature de la PSR : proposition subordonnée relative
Fonction : Complément de son antécédent (ceci est toujours vrai !)
Nature du pronom : pronom relatif
Fonction du pronom relatif : à déterminer d’après le verbe de la PSR
Exemple expliqué :
La jeune fille [que tu as rencontrée] était belle.
II. Les formes de phrases
En français, on distingue deux formes de phrases récurrentes :la phrase affirmative et la phrase négative.
Certains spécialistes évoquent une troisième forme qu’ils appellent forme pour désigner la mise en relief l’intérieur phrase d’un syntagme particulier à l’aide d’expression du type C’est… qui ou voici…que.
La forme affirmative
Cette forme s’applique à tous les types de phrases. La déclarative affirmative exprime un fait, une idée. Ex. : Il dort.
L’interrogative affirmative pose une question et attend une réponse. Ex. : Dort-il ? L’impérative affirmative exprime un ordre ou un conseil, mais jamais une défense ou une interdiction. Ex. : Dors !
La forme négative
La forme négative est totale ou partielle. Totale lorsqu’elle est construite avec une locution adverbiale du type ne…pas, ne…rien, ne…plus… Partielle, elle ne porte que sur un élément précis de la phrase et se construit avec des locutions du type ne…guère, ne…pas toujours…Parfois, l’un des éléments de la négation est omis par l’usage courant. Ex. : Qui ne dit mot consent.
Une double négation peut servir à atténuer une affirmation.
Ex. : Vous n’êtes pas sans savoir que…
La forme dite « emphatique »
Elle permet la mise en relief d’un des éléments de la phrase : l’emphase signifie alors la mise en avant de tel ou tel élément.
Il existe plusieurs moyens de mise en relief.
Soit on place en tête de phrase le mot ou groupe de mot à mettre en valeur (Ex. : Heureux qui comme Ulysse…Du Bellay), soit on utilise un pronom de reprise (Ex. : Lui, il est malin.), soit, enfin, on utilise un présentatif tel que c’est…qui ou voici…que.
Certaines figures de style basées sur la répétition, la gradation ou l’hyperbole ainsi construites peuvent aussi servir à renforcer la forme emphatique. Ex. : « Rome, l’unique objet de mon ressentiment ! / Rome à qui vient ton bras d’immoler mon amant ! » (Corneille, Horace).
II. Synonymes et antonymes
Quand on écrit un texte, le choix du vocabulaire permet une meilleure organisation de sa pensée et des nuances d’expression précises. Les synonymes et les antonymes sont un moyen intéressant de varier le vocabulaire dans ce sens.
Les synonymes
Deux mots sont dits synonymes lorsqu’ils ont un sens proche et sont de la même classe grammaticale : le synonyme d’un verbe sert toujours un autre verbe, d’un nom, un autre nom.
Ex : voler / dérober sont synonymes
La synonymie entre deux termes n’est quasiment jamais totale ; il existe bien souvent des nuances de sens, d’intensité dont il faut tenir compte.
Ex : aimer / adorer sont des synonymes, même si le second verbe apporte une intensité supplémentaire.
Les antonymes
Deux antonymes sont des mots de sens contraire. Ils peuvent ne pas appartenir à la même famille.
Ex : gai / triste sont des adjectifs antonymes
Mais des antonymes peuvent aussi appartenir à la même famille de mots, l’un étant formé à partir du radical de l’autre auquel s’ajoute un préfixe comme in-, dé-, mé- …
Ex : heureux / malheureux ; réel / irréel
Notez que la présence d’un préfixe n’entraîne pas toujours d’antonymie. Ainsi, poser et déposer ne sont pas des termes de sens contraire.
Bilan :
II. Les fonctions de la description
Décrire pour raconter
Le narrateur d’un texte narratif décrit des lieux, des objets, des personnages même, avec des intentions variées.
Par la description, on vise d’abord à ancrer l’histoire dans une réalité vraisemblable et donc propice à « l’investissement » du lecteur.
La description permet aussi de faire connaître les sentiments, les émotions des personnages grâce à un vocabulaire subjectif.
Cette fonction de la description est fondamentale lorsque le point de vue utilisé est omniscient ou subjectif.
Enfin, la description peut servir à créer un effet de suspense en retardant le déroulement de l’action.
C’est souvent le cas dans les romans policiers ou les nouvelles fantastiques.
Décrire pour argumenter
Il est possible, pour soutenir une thèse, de décrire un objet, un lieu ou une personne. Se mêlent alors un vocabulaire objectif destiné à rendre la description crédible et un vocabulaire subjectif dans lequel s’exprime l’opinion de celui qui parle.
Ex : Il était grand, le visage pâle. C’était un bellâtre.
Le vocabulaire subjectif et péjoratif peut ainsi susciter l’indignation quand un vocabulaire mélioratif suscitera l’admiration : ce sont des moyens d’influencer l’autre qui peuvent se mettre au service d’une thèse.
Décrire pour expliquer ou informer
Lorsqu’on décrit pour informer, la description se veut particulièrement précise à travers, par exemple, l’emploi d’un vocabulaire technique et des indications objectives des
caractéristiques de l’élément décrit.
Pour expliquer, la description peut permettre une représentation souvent utile à la compréhension.
Ex : Les forêts d’épineux, vertes, s’étalent sur les versants de la montagne à perte de vue.
La description remplit donc de multiples fonctions que les auteurs savent combiner. Il est ainsi possible de rencontrer dans une même œuvre des descriptions ayant des fonctions différentes. Il faudra alors songer à rattacher la description au type de discours qui lui correspondra le mieux.
III. Les progressions dans la description
Les progressions thématiques
Il existe, pour toute description, trois types de progressions :
La progression à thème constant : la description s’organise autour de l’élément qu’elle décrit.
Ex : La marguerite est une fleur jaune et blanche. Elle pousse dans les près. Cette fleur…
La progression linéaire : elle présente un ordre logique et les informations se reprennent les unes après les autres.
Ex : Elle avait des lèvres magnifiques. Sa bouche, rose, mettait en valeur son regard. Ses yeux, verts et or…
La progression à thèmes dérivés : elle reprend des éléments divers de l’élément décrit, sans logique clairement apparente.
Il est rare qu’un texte ne suive qu’une seule progression thématique. Le plus souvent, plusieurs formes de progressions thématiques alternent.
Utiliser les progressions pour décrire
La progression à thème constant permet de bien centrer la description sur l’objet, le lieu ou l’être décrit en le nommant de différentes façons, mettant ainsi en relief ses caractéristiques propres.
Ex : Il était grand. Il était beau. Il sentait bon le sable chaud, mon légionnaire. (E. Piaf)
La progression linéaire permet, quant à elle, de procéder de façon ordonnée, puisque chaque début de phrase reprend la description là où elle a été laissée. Ce type de progression demande l’emploi de substituts démonstratifs (ce, cette…).
Ex : Le comte avait une bouche étrange. De par et d’autre de celle-ci, on apercevait ses canines qui sortaient. Ses dents étaient d’une blancheur fulgurante.
La progression à thèmes dérivés aborde successivement les différents éléments de l’objet de la description. La description est ainsi décomposée en plusieurs parties qui s’enchaînent
selon la logique choisie.
Exemple:
Il est assez fréquent voir quasi-permanent que le sujet de français du Brevet s’attarde sur des analyses lexicales : polysémie, construction de mot, valeur d’un terme…
I. Polysémie et monosémie, sens propre et sens figuré
Etymologiquement, polysémique signifie : qui a plusieurs sens (poly, plusieurs ; séme, sens). Un terme polysémique peut donc être entendu de différentes manières : on distingue ainsi le sens propre (sens premier du terme, souvent lié à son étymologie) du sens figuré (sens imagé du mot réutilisé autrement). C’est le contexte qui permet d’en comprendre le sens. Ainsi, lorsqu’on entend le mot veste, par exemple, on pense au vêtement avant de penser aussi à l’échec (se prendre une veste). En revanche, le sens figuré apparaîtra de façon plus évidente si le mot est employé dans le cadre de l’expression complète : se prendre une veste désignera tout de suite l’idée d’échec et ne sera pas compris comme prendre un vêtement au sens propre.
Le sens figuré des mots est plus intéressant que leur sens propre car il permet une compréhension décalée, souvent dite « au second degré » et ouvre donc les portes à des procédés littéraires comme l’ironie, l’humour noir…
A l’inverse, on parle de monosémie lorsqu’un terme ne peut être entendu que dans son sens premier.
La polysémie lexicale est donc une mine d’images pour les auteurs, et notamment les poètes, qui peuvent ainsi jouer encore plus sur le sens des mots en créant des décalages.
Et pour les termes auxquels la triste monosémie ne permettait que bien peu d’images, les auteurs ont crée la métaphore. Le canard n’était plus dès lors que l’animal de basse-cour mais aussi le sucre trempé dans le café.
II. Les champs lexicaux
On appelle champ lexical l’ensemble des termes (quelle que soit leur classe grammaticale) qui se rapportent à un même thème, délimité par le contexte évoqué. Ainsi, si un texte présente les termes : suaire, froidure, nuit, tombe… on en déduit facilement que le champ lexical de la mort est développé.
Mais il ne s’agit pas seulement de relever un champ lexical mais d’être capable de l’analyser en mettant en relief les relations d’opposition ou d’association à l’intérieur d’un même champ ou entre champs lexicaux et d’en déduire les effets produits.
On confond souvent le champ lexical avec le champ sémantique. Alors que le champ lexical d’un mot renferme l’ensemble des termes qui se rapportent au sens de ce mot, le champ sémantique désigne les différents sens que peut prendre un même mot.
III. Lexique mélioratif et lexique péjoratif
L’utilisation du vocabulaire est loin d’être innocente en littérature : chaque mot est soigneusement pesé et choisi en connaisssance de cause. Le lexique péjoratif (du latin pejor, pire) et le lexique mélioratif ou laudatif (du latin melior, meilleur ; du latin laudare, faire l’éloge de) sont un formidable moyen d’expression de jugements de valeur : si je souhaite faire l’éloge de tel ou tel, je choisirais du mélioratif ; si au contraire, je désire faire une acerbe critique, j’aurais recours au péjoratif.
On distingue ainsi certains mots d’emblée mélioratifs (beau, bien, admirable…) ou péjoratifs (laid, mal, lamentablement…).
De plus, certains suffixes en –ard, -âtre ou –asse apportent une valeur péjorative et donc dévalorisante.
Une robe blanche / Une robe blanchâtre (> un blanc sale)
Du vin / De la vinasse (> du mauvais vin)
IV. Connotation et dénotation
On appelle dénotation chaque sens donné à un terme par le dictionnaire. Ce sens est indépendant de la subjectivité du locuteur, des images ou des évocations que le mot peut porter avec lui : on parle de sèmes inavariants. Ainsi les sèmes invariants du terme tabouret sont siège, sans dossier, sans bras…
La connotation désigne, à l’inverse, les différents effets de sens que peut prendre un mot en fonction du contexte dans lequel il est utilisé, de la subjectivité du locuteur ou du destinataire et de données culturelles. Les connotations évoquent des images, des sensations et contribuent ainsi à enrichir le sens.
Ainsi, le mot balance dénote les deux plateaux permettant la pesée d’une masse mais connote symboliquement en France l’idée de justice.
V. Les registres de langue
Enfin, s’intéresser au lexique et à sa signification amène frocément à se poser la question du registre de langue utilisé.
Tout locuteur dispose de trois registres de langue qu’il utilise en fonction des circonstances. On distingue le registre soutenu (langue écrite / Ex. : une automobile) du registre courant (langue orale / Ex. : une voiture) du registre familier (Ex. : une bagnole).Le choix du registre de langue dépend de la situation d’énonciation et des sentiments du locuteur au moment où il parle : on n’utilisera pas le même registre de langue selon qu’on s’exprime à une tribune ou entre amis.
Le français de tous les jours, utilisés dans les échanges oraux entre adultes appartient au registre courant voire parfois familier alors que la langue écrite ne l’admet pas, sauf parti pris du locuteur en ce sens.
I. Valeurs du présent et du passé composé
Le présent de l‘indicatif
Valeurs principales
Evoque un événement qui se produit en même temps que la parole : on parle de présent d’énonciation. On distingue alors présent étendu, présent momentané, présent d’habitude,
présent de vérité générale.
Il pleut depuis deux mois. (présent étendu) L’eau gèle à 0°degré. (présent de vérité générale)
Valeurs modales
Associé au futur, il peut exprimer l’hypothèse. Il est aussi parfois utiliser pour exprimer un ordre. S’il ne vient pas elle sera triste. Maintenant, tu fais ce que je te dis !
Valeurs stylistiques
Le présent de narration (ou présent historique) se trouve dans un énoncé au passé, souvent à la place d’un passé simple, pour accroître la vivacité du récit. Je dormais profondément lorsque mon réveil sonne et me tire de mes rêves.
Enfin, le présent de récit peut être utilisé pour mener une narration afin de la rendre plus proche et plus vraisemblable.
C’est un trou de verdure où chante une rivière… (Rimbaud)
Le passé composé
Valeurs principales
Le passé composé a une double valeur temporelle : il peut servir à exprimer l’antériorité ou l’accompli par opposition au présent ou situer l’action dans le passé et la présenter comme
achevée. Vous pouvez rentrer, j’ai fini le ménage. (aspect accompli). Napoléon a vécu à St Hélène. (passé révolu).
Valeurs stylistiques
Le passé composé peut aussi exprimer une vérité générale, un futur proche, une habitude ou une éventualité. La Normandie a toujours été humide. (vérité générale) J’ai fini dans une minute ! (futur proche) Si vous avez terminé avant la fin, vous pourrez sortir. (éventualité)
II. Valeurs des temps du futur
Le futur simple
Valeurs principales
Il permet de situer l’action dans le futur par rapport au moment de l’énonciation. Demain, je serai là.
Valeurs modales
Il peut être utilisé pour exprimer un ordre, une promesse ou la politesse. Tu n’oublieras pas de téléphoner. (ordre) Je vous ferai remarquer que… (politesse)
Valeurs stylistiques
Le futur de narration (ou futur historique) est utilisé pour situer un fait dans l’avenir par rapport à un repère passé.
Victor Hugo est né en 1802. Il décèdera 83 ans plus tard.
Le conditionnel
Valeurs principales
Qu’il soit simple ou composé, le conditionnel exprime l’idée de futur dans le passé, le conditionnel composé ayant la particularité d’exprimer une idée d’accompli ou d’antériorité.
Valeurs modales et stylistiques
Le conditionnel simple permet d’exprimer le potentiel (action réalisable dans l’avenir) ou l’irréel du présent (action irréalisable dans le présent).
Si j’étais à ta place, je ferais comme toi. (irréel du présent)
Le conditionnel composé exprime l’irréel du passé.
Le conditionnel peut aussi servir à exprimer un souhait, une demande ou une éventualité.
III. Valeurs des temps du passé
L‘imparfait
Valeurs principales
Il est le temps du passé qui présente l’action comme étant en train de se réaliser. On peut néanmoins distinguer l’imparfait d’habitude de l’imparfait de durée ou de description. Il se levait tous les matins à 5 heures. (habitude). Il était grand, il était blond… (description).
Valeurs modales ou stylistiques
Il peut aussi être utilisé pour exprimer une hypothèse ou un irréel. A un jour près, il était mort ! (irréel).
Le passé simple
Valeurs principales
Il présente l’action comme achevée et limitée dans le temps, sans prise en compte de sa durée.
Valeurs modales et stylistiques
Il sert à exprimer la brièveté, la durée ou la répétition d’actions brèves. Il apparut soudainement. (brièveté) Il ouvrit la porte, alluma la torche et s’engouffra dans le souterrain. (répétition)
Le plus–que–parfait
Par opposition aux autres temps du passé, le plus que parfait exprime l’antériorité, l’accompli, et ce, dans un récit au passé : il est donc assimilable à « un passé du passé » sans valeur de durée particulière. Il ne prend sens que dans le contexte.
I. Le point de vue externe
Il s’agit là du procédé le plus neutre, le plus objectif. Le regard à travers lequel l’histoire se découvre peu à peu est celui d’une personne extérieure à l’action, bien souvent non identifiée par rapport aux divers autres protagonistes.
Ce « témoin » que l’auteur a choisi pour raconter son histoire décrit les choses telles qu’il les voit sans être tenté de les transformer par manque d’implication directe ou d’intérêt dans l’action.
Ce choix de narration est assez rarement choisi car il ne permet d’exposer de l’action que ce qui est vu ou entendu de « l’extérieur », d’où le nom de point de vue (ou focalisation)
externe. Il confère au lecteur une grande place dans l’avancée de l’action, ce dernier étant contraint, par manque d’informations, d’imaginer ce que pensent les personnages
d’après les faits observés.
Les récits utilisant le point de vue externe ont une apparence d’objectivité.
II. Le point de vue interne
Comme son nom l’indique clairement, ce point de vue est subjectif. Le narrateur utilise la première personne du singulier pour retranscrire l’histoire. Les évènements sont donc
perçus, ressentis et analysés par un protagoniste de l’action, ce qui amène nécessairement un parti pris de sa part.
La description des lieux, des évènements ou des autres personnages est modifiée par l’état d’esprit et la sensibilité du narrateur au moment de l’énonciation. Le récit est donc fortement marqué par une manière de voir et de comprendre les choses.
En revanche, comme pour le point de vue externe, les pensées des autres personnages ne sont directement pas accessibles au lecteur qui doit se contenter de l’avis du narrateur, lequel pourra d’ailleurs à tout moment être contredit par l’intervention d’un autre personnage.
III. Le point de vue omniscient
Le point de vue omniscient, aussi appelé focalisation zéro, permet au lecteur une connaissance complète et quasiexhaustive de tous les « ingrédients de l’action ».
Il sait tout (omni = tout ; -scient = connaissance), pénètre dans les pensées de chacun des personnages dont il connaît le passé, les volontés, les sentiments… Il a une position quasidivine sur le monde fictionnel qu’il raconte.
Le narrateur omniscient a aussi ce don d’ubiquité qui lui permet d’assister et de relater plusieurs actions qui se déroulent simultanément dans des lieux différents. Ainsi, aucune réalité, la plus dissimulée soit-elle, la plus complexe, la plus inconsciente même, ne lui échappe et donc n’échappe au lecteur.
Ce type de narration permet au lecteur la compréhension totale d’un récit, chacune des informations nécessaires étant directement disponible. Nulle interrogation, tout est énoncé : les jugements, les conclusions, les attentes mêmes sont accessibles.
Tout cela est parfois directement visible car exprimé sous la forme d’un commentaire intercalé entre deux péripéties, ou encore sous la forme d’une morale qui vient conclure le récit.
Le lecteur pourra parfois regretter le trop grand interventionnisme de l’auteur qu’il devinera facilement derrière certaines situations ou remarques, mais il appréciera, en contrepartie, l’accès qui lui sera offert à un niveau d’analyse et de compréhension totale de la situation.
IV. Les changements de point de vue
Il est fréquent qu’au cours d’une histoire, le point de vue utilisé change. Bon nombre de narration font alterner focalisation zéro et narration interne.
Un narrateur omniscient débutera le récit par une présentation exhaustive de la situation et des personnages, afin de donner au lecteur des « pistes de lecture », puis ce narrateur s’effacera progressivement derrière une narration externe à travers laquelle sera racontée la quasi-totalité de l’histoire, malgré, ponctuellement, quelques réapparitions du point de vue omniscient, notamment dans l’apport de commentaires.
De la même façon, on peut vous demander de changer le point de vue d’un texte déjà écrit. Pour ça, vous penserez :
• à repérer et respecter :
? les temps et les lieux ;
? les faits
? l’identité et le rôle des personnages.
• à introduire des modifications sur :
? l’angle de vue ;
? l’importance accordée aux faits ;
? la psychologie des personnages.
I. Le texte narratif
Le discours narratif rapporte un récit qu’il soit extrait d’un chef d’œuvre de la littérature ou d’un récit de vacances.
Généralement les textes narratifs sont rédigés à la 3ème personne et combine un système de temps appelé temps du récit qui recouvre l’imparfait (description, habitude, action en
cours…), le passé simple (moment précis du passé, enchaînement d’actions rapides…) et plus-que-parfait (pour exprimer l’antériorité). Ces trois temps sont mêlés pour faire
progresser l’action.
En plus du temps, tout texte narratif situe l’action dans l’espace au moyen du vocabulaire, de compléments de lieu ou de passages descriptifs (voir suivant).
Les romans, les nouvelles et les contes sont des discours de type narratif.
On citera Hugo, Balzac, Stendhal, Proust ou Gide comme grands auteurs référents.
II. Le texte descriptif
Le plus souvent, on ne trouve pas de texte descriptif seul, mais inséré dans un récit : de ce fait, un passage descriptif est souvent encadré de passages narratifs. Du récit à la
description, on passe d’un message à un autre. L’effacement du passé simple au profit de l’imparfait en est souvent un signe.
Le passé simple, temps de l’action, est impropre pour la description alors que l’imparfait, qui peut exprimer la durée ou l’habitude, convient à la description qui fixe les objets, les
personnes ou les lieux.
De la même façon, une description est quasiment exclusivement rédigée à la 3ème personne.
L’objectif d’un passage descriptif est d’amener son lecteur à une représentation mentale aussi claire et détaillée que possible de l’objet de la description. De fait, les passages
descriptifs sont souvent riches d’adjectifs, de compléments du nom ou encore de propositions subordonnées relatives qui permettent des qualifications plus précises.
Le chapitre intitulé « Paris à vol d’oiseau » dans Notre Dame de Paris de Victor Hugo est un modèle de description saisissant.
III. Le texte explicatif
Dans un texte explicatif, le but du locuteur est clairement d’apporter une information en réponse à une question.
Dictionnaires et encyclopédies sont les deux géants de l’explication, mais on trouve bon nombre de discours bien différents dans le champ de l’explication : les articles de
dictionnaires autant que certains logos explicatifs.
A ce titre, il est bon de rappeler que par discours s’entend tout type de document (écrit, image…) destiné à transmettre un message ; ainsi, une image peut-elle être explicative,
narrative… au même titre qu’un texte.
Le texte explicatif est souvent de nature assez neutre, objective et rédigé au présent de l’indicatif.
IV. Le texte injonctif
Le but du texte injonctif est de susciter un acte de réaction chez son lecteur : il est là pour inciter à…
Les textes injonctifs sont chargés d’exprimer un ordre ou des instructions comme les recettes, les modes d’emploi… ces injonctions sont souvent formulées à l’impératif ou à l’infinitif.
Ex : Faire cuire à feu doux pendant 10 minutes.
Dans le cas des panneaux de signalisation routière, le message ne passe pas par des mots mais par des formes symboliques connues ; à nouveau, nous remarquons que l’intention du
locuteur est fondamentale dans la compréhension de tout message, quelle que soit sa forme.
V. Le texte argumentatif
Le but du message argumentatif est de convaincre, c’est-à-dire faire prendre conscience à son interlocuteur du bien fondé des propos qu’on lui tient.
La technique la plus courante consiste, pour le locuteur, à impliquer son destinataire dans le texte en utilisant l’apostrophe ou les pronoms personnels de 2ème personne. Néanmoins,
l’argumentation peut être plus finement menée, au nez et à la barbe du lecteur. Ainsi les Fables de La Fontaine étaient clairement porteuses d’arguments, mais de façon dissimulée,
par sécurité.
Toujours habilement construit, le texte argumentatif fonde sa structure sur les connecteurs logiques et de conjonctions (car, mais, or, de plus, par conséquent…) qui lient visiblement les idées les unes aux autres et font ainsi ressortir les arguments.
Afin de convaincre votre destinataire de la thèse qu’il défend, le locuteur doit construire son texte comme une démonstration qui emportera l’adhésion du lecteur. Chaque paragraphe doit donc comporter :
– un argument clairement énoncé : qui correspond au thème du texte ;
-des explications qui développent l’argument en l’expliquant ;
-un exemple précis (tiré de votre expérience personnelle, de vos lectures, de l’actualité …). On pensera bien entendu aux précurseurs du siècles des Lumières que furent Montesquieu, Voltaire ou Rousseau.
I. Le paragraphe argumentatif
Un texte argumentatif se compose de différents paragraphes.
Afin de convaincre votre destinataire de la thèse que vous défendez, vous devez construire votre texte comme une démonstration qui emportera l’adhésion du lecteur. Chaque paragraphe doit donc comporter :
– un argument clairement énoncé : qui correspond au thème du texte
– des explications qui développent l’argument en l’expliquant
– un exemple précis ( tiré de votre expérience personnelle, de vos lectures, de l’actualité…).
Voit le tableau
On différencie donc, pour un même texte, thème (ce dont parle le texte), thèse (avis de l’auteur), arguments (qui viennent soutenir la thèse) et exemples (cas concrets qui viennent illustrer les arguments).
N’oubliez pas que chaque paragraphe doit commencer par un alinéa et doit être introduit par un mot de liaison ( un connecteur logique).
II. Les connecteurs logiques
On distingue les conjonctions de coordination (mais, ou, et, donc, or, ni, car) des adverbes de liaison (en revanche, en effet, d’ailleurs…). On trouve également des prépositions (pour) et des conjonctions de subordination (si bien que, parce que…).
Les connecteurs logiques sont des mots-outils utilisés pour introduire une phrase, relier deux propositions ou deux phrases entre elles. Ils permettent de se repérer dans un raisonnement et de nuancer sa pensée.
Connecteurs logiques de l’addition :
d’abord, ensuite, de plus, en outre, enfin, non seulement…mais aussi, dans un premier temps, dans un second temps, d’une part, d’autre part, par ailleurs…
Connecteurs logiques de la cause :
car, parce que, puisque, comme, sous prétexte que, en effet, à cause de, grâce à, par…
Connecteurs logiques de la conséquence :
donc, si bien que, de telle sorte que, tant que, tellement…que, par conséquent, en conséquence, au point que…
Connecteurs logiques de l’opposition :
mais, or, (bien que, quoique suivis du subjonctif), (tandis que, alors que suivis de l’indicatif), pourtant, cependant, toutefois, en revanche, néanmoins, malgré, en dépit de…
Connecteurs logiques du but :
(pour que, afin que suivis du subjonctif), dans le but de,
afin de, pour.
Aussi, pour rédiger un paragraphe argumentatif, vous devez :
– formuler la thèse que vous aurez choisie de défendre ;
– préparer arguments et exemples solides et convaincants qui viendront à l’appui de votre propos ;
– reliez vos idées par des connecteurs logiques.
III. L‘engagement
Le texte argumentatif est caractérisé par l’engagement de l’énonciateur dans le propos soutenu et par une présence du destinataire qu’il cherche à convaincre : ce type de discours est donc fondamentalement marqué par des modalisateurs.
Les modalisateurs (qu’il ne faut pas confondre avec les modes verbaux) désignent tous les procédés par lesquels le locuteur peut exprimer un avis. On repère généralement :
– les types ou modalités de phrases : exclamatives (pour la joie ou la surprise), interrogatives (pour les vraies ou les fausse questions, appelées aussi questions rhétoriques, très courantes dans les textes argumentatifs), déclaratives, injonctives…
– le vocabulaire employé, selon qu’il est péjoratif ou mélioratif.
IV. Les genres concernés
On trouve des passages argumentatifs aussi bien dans des poèmes de René Char que dans des romans de Stendhal ou les Essais de Montaigne : ce type de disours n’est propre à aucun genre. Néanmoins, le discours argmentatif se trouve plus régulièrement dans des genres comme la lettre (Les Lettres de Madame de Staël, par exemple), les essais, ouvrages littéraires en prose dans lesquels l’auteur examine une question
d’ordre philosophique, moral ou politique, ce qui induit nécessairement des arguments (allez jeter un coup d’œil aux textes des Lumières au 18e siècle, dans lesquels des auteurs
comme Montesquieu, Voltaire ou Diderot défendent âprement leurs idées), enfin, dans les pamphlets (textes à visée critique, souvent condamnatoires).
Enfin, le discours argumentatif est aujourd’hui très présent dans les articles de presse écrite où les journalistes expriment leur avis sur une question.
II. Les enjeux de l‘autobiographie
Un regard sur soi–même
Le récit autobiographique est un projet littéraire dans lequel l’auteur souhaite donner une cohérence à sa vie en prenant un certain recul et en restituant émotions et pensées. Ecrire permet alors d’analyser sa propre évolution. C’est ce que fait Nathalie Sarraute dans Enfance.
Un témoignage pour autrui
Ecrire, c’est aussi laisser une trace de sa propre vie, l’auteur étant la matière de son œuvre. En écrivant son autobiographie, il transmet une expérience qui pourra être utile à d’autres.
Certains veulent informer, et le texte prend alors un intérêt documentaire, d’autres souhaitent dénoncer, et le récit témoigne alors d’un engagement.
Autant dire qu’il est fort difficile de bien saisir tous les enjeux d’une autobiographie, tant ils sont mêlés et multiples, avoués ou cachés. De la justification d’actes passés à la réminiscence de moment de bien-être, de la mise à distance de moments douloureux par l’écriture à la nécessité de se retrouver, le texte autobiographique reste une manière de défier le temps qui passe.
III. Quelques titres phares...
Les Confessions de J.J. Rousseau : l’enfance et la jeunesse de Rousseau dont on découvre « la vraie nature »
Mémoires d’une jeune fille rangée de S. de Beauvoir
Le Premier homme d’A. Camus
Le champ de personne de D. Picouly : une enfance pauvre mais heureuse en banlieue parisienne.
Si c’est un homme, de P. Lévy : un regard dur sur les années terribles des camps de la mort
Enfance de N. Sarraute
Maus (BD) de Art Spiegelman : l’horreur des camps formidablement exprimée dans une bande-dessinée qui reçut d’ailleurs le prix Pulitzer en 1972.
IV. Les genres voisins
La biographie
Un narrateur biographe raconte la vie d’une autre personne.
Les Mémoires
Le texte est lié à un moment historique dont l’auteur est témoin.
Ce fut le genre préféré de militaires comme Bonaparte ou De Gaulle.
Le journal intime
Ecrit au jour le jour, non destiné à être lu, l’auteur y privilégie la sincérité et l’analyse immédiate des sentiments.
Dans la grande famille des encyclopédies wikis, voici les enfants !
Vikidia est une encyclpoédie collaborative fonctionnant sur le principe aujourd’hui bien connu des wikis, à destination des 8-13 ans.
Cette encyclopédie est disponible en 5 langues : français, allemand, anglais, espagnol et néerlandais.
7 portails ont été constitués, du moins dans la version française :
Une ressource utile à connaître pour tous…
Accès à l’encyclopédie en français :http://fr.vikidia.org/index.php/Accueil
I. Les propositions subordonnées relatives
La proposition subordonnée relative
Une proposition subordonnée relative est introduite par un pronom relatif. Elle est souvent l’expansion d’un nom ou d’un Groupe Nominal que l’on appelle son antécédent et qui reste
en dehors de la subordonnée. Le pronom relatif reprend généralement l’antécédent.
Ex : La voiture [que je préfère] est bleue-police.
italique : antécédent ; [ ] : PSR ; gras : pronom relatif
Il existe cependant des subordonnées relatives sans antécédent. Elles équivalent alors à un groupe nominal et occupent les mêmes fonctions.
Ex : [Qui m’aime] me suive !
PSR sujet du verbe « suivre ».
On distingue les propositions subordonnées relatives déterminatives, c’est-à-dire qu’on ne peut supprimer sans altérer profondément le sens de la phrase, des relatives explicatives qui, elles, ne sont pas fondamentales pour la signification globale de l’énoncé.
PSR Dét : L’homme dont je te parle est juste derrière !
PSR Exp : La mer que j’adore voir les jours de tempête est fraîche aujourd’hui !
Une relative est de nature PSR et a pour fonction Complément de son antécédent. En cas d’absence d’antécédent, elle occupe une autre fonction semblable à celle d’un GN et qu’il
convient d’analyser.
Le pronom relatif
La forme des pronoms relatifs change suivant leur fonction dans la phrase. On citera qui, que, quoi, dont, où, auquel, duquel, lesquels…
Pour trouver la fonction du relatif, on peut le remplacer par son antécédent et transformer la PSR en indépendante.
Ex : La dune sur laquelle nous étions perdus cachait un lac.
Nous étions perdus sur la dune. > CC de lieu.
Le pronom relatif peut avoir toutes les fonctions d’un nom ou d’un groupe nominal. Il trouve sa fonction par rapport au verbe de la subordonnée et donc à l’intérieur de celle-ci, et jamais dans la principale.
Ex : Celle que je hais le sait !
Que : COD de « haïr »
Exemple d’analyse
Analysons la phrase : « La fleur que tu m’as donnée est belle. »
La fleur est belle : nature : principal ; fonction : Principale Rectrice de la PSR
Que tu m’as donnée : nature : PSR ; fonction : Complément de son antécédent « fleur »
que : fonction :Pronom relatif ; fonction :COD de « donner »
II. Les propositions subordonnées complétives
Les propositions subordonnées conjonctives en « que »
Elles exercent une fonction essentielle dans la phrase et ne peuvent donc pas être supprimées. Elles complètent presque toujours un verbe, mais il peut aussi parfois s’agir d’un adjectif, d’un nom ou d’un présentatif.
Ex : Je savais qu’elle serait là.
Ex : Je n’avais pas perdu l’espoir qu’elle reviendrait.
La plupart des propositions conjonctives en « que » sont compléments d’objet direct et se placent immédiatement après le verbe qu’elles complètent.
Ex : Je pensais que la terre était plate !
Toutefois, elles peuvent occuper d’autres fonctions (attribut, sujet, complément d’un présentatif…)
Ex : L’important est que vous soyez là. > Attribut du sujet
Ex : Voici que le printemps arrive. > Complément d’un présentatif.
Les propositions subordonnées interrogatives indirectes
Elles correspondent à une transformation d’une interrogation directe.
Ex : Quelle heure est-il ? > Il se demande quelle heure il est.
On les utilise pour rapporter une question au discours indirect, après un verbe comme demander ou pour complèter un verbe qui suppose une interrogation comme savoir, ignorer…
Elles sont COD du verbe dont elles dépendent.
Les propositions subordonnées interrogatives sont introduites par :
– la conjonction si ; si elles reprennent une interrogation totale ;
– ce qui ou ce que ; lorsqu’elles reprennent une question commençant par qu’est-ce que/qui… ;
– les pronoms, adjectifs ou adverbes interrogatifs que l’on trouve dans les phrases interrogatives. Ex : Je ne sais plus quel jour nous sommes…
Les propositions subordonnées infinitives
Elles présentent trois caractériqtiques fondamentales :
– elles ont pour noyau un infinitif ;
– cet infinitif a un sujet exprimé différent de celui du verbe principal ;
– elles sont introduites sans subordonnant.
Ex : Ils regardaient les cailloux ricocher à la surface.
On rencontre ce type de propositions après un verbe de perception ou après des présentatifs (voici, voilà).
Une proposition subordonnée infinitive est complément d’objet direct du verbe dont elle dépend.
III. Les propositions subordonnées circonstancielles
La circonstancielle de temps
Elle situe le moment de l’action de la principale par rapport au moment d’une autre action.
Ex : Avant qu’elle n’arrive, il ajusta sa cravate noire.
On peut généralement la déplacer.
Si l’action du verbe de la principale et celle du verbe de la subordonnée ont lieu en même temps, la subordonnée marque alors la simultanéité.
Ex : Lorsqu’elle arriva, ses yeux s’illuminèrent.
Si l’action du verbe de la subordonnée a lieu avant, elle marque l’antériorité.
Ex : Dès qu’il aura fini son travail, il ira se promener.
Si l’action du verbe de la subordonnée a lieu après, elle marque la postériorité.
Ex : Appelle-moi avant qu’elle parte.
La circonstancielle de cause
Elle indique la raison pour laquelle se fait l’action.
Ex : Puisque tu le veux, nous irons marcher sur la lune.
Elle est introduite par parce que, puisque, comme, vu que…
La circonstancielle de conséquence
Elle indique le résultat d’une action. La conséquence est l’inverse de la cause.
Ex : Nous avons beaucoup travaillé de sorte que nos résultats se sont améliorés.
La subordonnée cironstancielle de conséquence est introduite par :
– des conjonctions : si bien que, de sorte que, au point que…
– un adverbe d’intensité dans la principale + la locution que : tellement…que, si…que, à tel point…que
Ex : Il faisait assez beau pour que nous sortions.
La circonstancielle de but
Elle indique le résultat recherché d’une action, résultat pas forcément obtenu. Elle marque l’intention de l’action.
Ex : J’insisterai afin que tu viennes.
Elle est introduite par : pour que, afin que, de crainte que ou de peur que (qui marquent des buts non désirés).
Ces subordonnées sont au subjonctif, mode verbal du possible.
Ex : Il ne le fera pas de peur qu’elle le sache.
La circonstancielle de concession
Elle indique une opposition entre la subordonnée et la principale qui la régit. Elle présente un fait ou une action comme une entrave possible à la réalisation de l’action du verbe de la principale.
Ex : Je viendrai quoique j’ai mieux à faire.
> Le fait de venir est mis en opposition avec le mieux à faire.
Elle est introduite par : bien que , quoique, même si, quand bien même…
Le verbe de la subordonnée est au subjonctif sauf après même si + indicatif et quand bien même + indicatif / conditionnel.
Malgré que est une forme incorrecte.
Ce type de subordonnée est assez fréquente dans les textes présentant des débats d’idées, type texte argumentatif.
La circonstancielle de condition
Elle marque une hypothèse.
Ex : Si tu viens demain, on ira faire un foot.
Elle est moins fréquente que ses consoeurs.
La circonstancielle de comparaison
Elle compare l’action de la principale à une action du même ordre.
Ex : Ce livre m’a plu autant que tu l’avais prévu.
Bilan sur les circonstancielles
Les propositions subordonnées circonstancielles permettent de situer l’action de la principale par rapport à une autre, soit dans une perspective temporelle (antériorité, simultanéité, postériorité), soit dans une perspective logique (cause, conséquence, concession, but…).
Une locution ou une conjonction peut exprimer un rapport différent selon le contexte de l’action.
Une grande majorité de ces subordonnées ne se maîtrise que bien mal sans une bonne compréhension du mode subjonctif.
Réseau In-Terre-Actif est un excellent site Web qui encourage les élèves à devenir de jeunes citoyens solidaires. Parmi les sujets abordés, on y trouve l’environnement, le multiculturalisme, les droits humains, la mondialisation, la consommation responsable et la paix.
Le site inclut des sondages, des activités à imprimer, des textes informatifs, des activités de solidarité, des outils éducatifs et le journal « In-Terre-Actif ».
Le site vise surtout les élèves de la fin de l’élémentaire et du début du secondaire. Il encourage l’exercice de la citoyenneté et à la solidarité internationale, le développement durable et la promotion d’un monde plus juste et fraternel. Le site est disponible en français et en anglais.
? Les figures de style sont des procédés qui visent à rendre un énoncé plus expressif.
Les figures de rapprochement
La comparaison : elle consiste à rapprocher deux éléments, un comparé et un comparant, pour en souligner les ressemblances ou les différences. Le rapprochement des deux termes se fait au moyen d’un outil de comparaison.
Ex : Les dauphins (terme comparé) alentour sautent comme (outil de comparaison) des carpes (terme comparé). Louis Aragon
La métaphore : comme la comparaison, elle rapproche deux éléments, mais sans les relier par un outil de comparaison.
Ex : L’aurore est un cheval
Qui s’ébrouant chasse au loin les corneilles. Norge
Les figures de remplacement
La métonymie : cette figure consiste à désigner un être ou un objet par un autre être ou objet qui a un rapport avec lui.
Ex : boire un verre (le contenant désigne le contenu). Tout Brest accourut. Chateaubriand (le nom de la ville désigne l’ensemble des habitants).
La synecdoque : c’est une forme particulière de métonymie. Elle consiste à désigner un être ou un objet par un mot désignant une partie de cet être ou de cet objet. L’inverse (le tout pour la partie) est également possible.
Ex : C’était une confusion, un fouillis de têtes et de bras qui s’agitaient. Zola (= de personnes)
La périphrase : on emploie une expression au lieu d’un seul mot pour désigner un être ou un objet.
Ex : l’île de beauté pour la Corse
L’euphémisme : on emploie à la place d’un mot, jugé brutal, un autre mot, au sens atténué.
Ex : Il n’est plus tout jeune = il est vieux.
La litote : on dit peu, pour en exprimer davantage, souvent en utilisant une forme négative.
Ex : Ce n’est pas mal = c’est très bien.
L’antiphrase : par ironie, on dit le contraire de ce que l’on pense mais le ton employé ne laisse aucun doute sur le sens véritable du message.
Ex : J’adore ta nouvelle coupe de cheveux! = je la trouve horrible.
Les figures d’insistance
L’anaphore : on répète un mot ou une expression au début de plusieurs vers ou phrases.
Ex : Que tu es belle, ma bien aimée,
Que tu es belle! Cantique des Cantiques
L’hyperbole : on emploie des termes exagérés pour frapper le destinataire.
Ex : être mort de rire.
La gradation : on fait se suivre dans une même phrase ou un même vers des termes de plus en plus forts.
Ex : Va, cours, vole et nous venge! Corneille
Les figures d’opposition
Le chiasme : quatre termes fonctionnent ensemble deux par deux: le 1er et le 4ème, le 2ème et le 3ème sont de même nature grammaticale.
Ex : Plus l’offenseur est cher
et plus grande est l’offense. Corneille
L’oxymore : on rapproche deux termes de sens contradictoires dans un même groupe de mots.
Ex : Cette obscure clarté qui tombe des étoiles. Corneille
L’antithèse : on rapproche dans une même phrase deux idées opposées.
Ex : N’est-ce pas toi qui pleures et Méduse qui rit? Arago
Vous avez bien révisé ! Maintenant voici un exercice pour vous entraîner ! Cela vous tente ! Allez-y !
Voici un quiz pour réviser les figures de style…
[kml_flashembed movie= »http://lewebpedagogique.com/quiz/quiz_francais_figures.swf » width= »471″ height= »480″/]
Le site Web « je suis cultivé », c’est une excellente ressource pour ceux qui se posent toutes sortes de questions et qui veulent avoir une meilleure culture générale. Le site est vraiment intéressant et est riche en contenu. Il saura certainement plaire aux petits curieux et aux petites curieuses. Ils pourront y lire des anecdotes et des devinettes.
Ils pourront répondre à leurs questions…. des questions aussi variées que pourquoi on a le hoquet, pourquoi on dit « allô » lorsqu’on répond au téléphone, pourquoi les pharmacies ont pour symbole une croix verte ou pourquoi le nombre 13 porte malheur. Il y a aussi des quiz sur des sujets variés comme les drapeaux des pays, les monnaies, les langues, les capitales et les fromages français. Je vous encourage à le visiter régulièrement !
Exemples !!!
Pourquoi les moucherons ne sont-ils pas assommés par les gouttes de pluie ?
Le brouillard est composé, comme les nuages, de fines gouttelettes d’eau en suspension dans l’air. Ces gouttelettes se forment par condensation : quand l’air est humide et qu’il y a un refroidissement, la vapeur d’eau contenue dans l’air passe de l’état gazeux à l’état liquide. C’est le même phénomène qui se produit lorsqu’on sort un paquet du congélateur.
Le brouillard apparaît souvent à la fin de la nuit, quand il n’y a pas de vent et que l’air se refroidit au contact du sol froid.
Pourquoi les chats ronronnent-ils ?
Le ronronnement est un moyen de communication des félins entre eux. Ils ne ronronnent pas quand ils sont seuls.
L’utilité du ronronnement est encore mal comprise, mais on pense par exemple que les petits ronronnent pour indiquer leur bien-être à leur mère, et que les adultes ronronnent en présence d’un autre félin pour montrer leurs intentions pacifiques.
Les chats domestiqués ronronnent sans doute en présence des humains pour communiquer leur bien-être, leur dépendance (ils considèrent probablement leur maître comme une mère de substitution), et leur soumission (par exemple quand ils sont chez le vétérinaire). On pense également que les chats apeurés ou souffrants ronronnent pour se rassurer, et que les basses fréquences du ronronnement ont un effet contre le stress.
Le mécanisme du ronronnement n’est pas encore compris à l’heure actuelle. Le ronronnement pourrait être produit par une contraction rapide des muscles du larynx, ou par la vibration d’une veine.
Chat soumis à un autre
Découvrez encore un test en ligne : Izzo, J’ai Marseille au coeur.
Il s’agit d’un sujet de français type brevet pour vous entraîner et progresser pour la partie: « Questions et réecriture ».
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Entraînez-vous au brevet de français avec ces annales interactives. Répondez aux questions sur le texte de P. Bruckner, La Boîte à bisous, et entraînez-vous à l’exercice de réécriture. Cliquez ici.
Les annales interactives du brevet des collèges vous propose un test à partir d’un texte des « Misérables » de Hugo.
Vous êtes intéressés ?
Alors bon entraînement !
Les fiches de révision pour le français
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Ces fiches présentent chacune une synthèse de ce qu’il faut savoir pour aborder l’épreuve de français du brevet des collèges.
2. Le narrateur et le point de vue narratif
5. L’étude d’un texte poétique
8. Règles de base de l’orthographe
9. La modalisation : l’expression de la subjectivité
12. Analyse de la phrase : rappels
Quelques conseils pour le jour des épreuves.
Je m’adresse à vous en tant que professeur de collège qui, depuis de longues années, surveille et corrige les épreuves du brevet de français. A regarder travailler les candidats, j’ai souvent remarqué qu’il est des écueils qu’ils pourraient facilement éviter. En corrigeant les épreuves, je fais le même constat. Beaucoup d’entre eux perdent « bêtement » de nombreux points.
Mon intention est de vous faire part dans cette lettre de mes observations, en espérant qu’elles vous aideront à aborder ces épreuves dans des dispositions favorables et que le jour de l’examen, vous saurez donner le meilleur de vous-même.
Si vous lisez ce dossier, c’est que vous avez travaillé avec sérieux toute l’année et que vous entrez dans une intense période d’entraînement. Comme tous les artistes, sans doute commencez-vous aussi à ressentir « le trac » d’avant l’Epreuve. Dites-vous d’abord que c’est bon signe. Le stress d’avant les examens est avant tout la preuve que vous avez très envie de réussir et que la motivation est là. Toutefois, un certain nombre d’erreurs vient aussi du manque de confiance que l’appréhension entraîne quand elle n’est pas maîtrisée. Se préparer à l’examen, c’est aussi travailler sur soi-même pour gagner en confiance et en sérénité.
La première erreur à éviter est sans aucun doute liée à la précipitation. Soucieux de la gestion du temps, craignant de ne pas en avoir assez pour répondre à toutes les questions, de trop nombreux candidats se jettent sur leur copie avant d’avoir pris le temps de bien lire le texte. On en voit beaucoup qui, cinq minutes après que le texte ait été distribué, sont déjà en train d’écrire. Leurs voisins leur jettent des regards inquiets et cette précipitation devient parfois contagieuse. Or, souvenez-vous que ce n’est pas la bonne attitude à avoir ; celui qui écrit le premier n’a la plupart du temps aucune méthode et ses réponses sont souvent non pertinentes. Ne vous laissez pas influencer et restez tout aussi confiant que concentré sur votre propre travail. D’une manière générale d’ailleurs, s’intéresser à ce que font les autres pendant une épreuve ne vous aidera en rien; tâchez plutôt de les oublier et plongez dans votre texte.
Car c’est bien de cela qu’il s’agit dans un premier temps. Aborder l’épreuve comme si c’était l’occasion d’une rencontre littéraire. Peut-être aurez-vous la chance de découvrir ce jour là un écrivain que vous aurez envie de lire par la suite. Qui sait? Cherchez d’abord « le plaisir du texte » avant d’aborder les exercices.
Le questionnaire qui suit le texte a pour objectif principal d’en vérifier votre compréhension voire votre interprétation. Les questions portant sur les outils de la langue (vocabulaire, syntaxe, grammaire de phrase) ciblent souvent les spécificités littéraires de l’extrait proposé et sont là aussi pour vous aider à les repérer. N’oubliez pas que dans la partie Rédaction –et notamment s’il s’agit d’une suite de texte- vous pourrez réutiliser des procédés stylistiques mis en évidence dans la première partie.
Il convient donc de commencer par lire tranquillement le texte pour en prendre connaissance et s’assurer qu’on en a une bonne compréhension « globale ». Dans un deuxième temps, lisez de même l’ensemble des questions proposées. Soyez particulièrement attentif aux titres de chacune des parties : ils vous donnent le plus souvent le plan d’un commentaire du texte et peuvent donc vous aider à mieux le comprendre.
Relisez ensuite le texte avec cette fois un crayon à la main et soulignez les éléments de réponses que vous trouvez immédiatement. Ensuite seulement, vous pouvez commencer à traiter les questions une à une et à rédiger vos réponses. Vous savez où vous devez aller, le terrain est déjà en partie balisé et vous aurez peut-être même la bonne surprise de découvrir que des éléments de réponses à une question sont donnés dans une autre.
N’oubliez pas que c’est avant tout votre bon sens qui est sollicité et vos compétences de lecteur qui vont être évaluées.
Le manque de confiance en soi pénalise de nombreux candidats qui, au lieu de lire et de réfléchir à ce qu’on leur demande, cherchent dans leur mémoire des phrases clés, apprises par cœur avec sérieux et qu’ils pensent judicieux de « ressortir » le jour de l’examen. Malheureusement, une fois sur deux, elles ne répondent pas à la question posée et quelle que soit leur pertinence, n’apportent strictement rien.
J’insiste plus particulièrement sur ce point (essentiel aussi pour éviter le hors sujet en rédaction). Cette erreur est fréquente et souvent mal analysée par les élèves qui bougonnent en apprenant leurs résultats : « Je ne comprends pas, je savais tout. J’ai recopié tout mon cours etc.… »
Et c’est sans doute vrai. Mais imaginez une seconde que dans une autre situation vos parents vous demandent d’aller acheter du pain pour un dîner de famille important et que vous reveniez non pas avec la baguette demandée mais avec un gros gâteau parce que vous avez l’intention de faire plaisir. Or votre mère en a déjà préparé un, voire deux. Votre initiative sera donc peu appréciée, d’autant qu’il manquera toujours du pain pour le fromage…
Une consigne, une question d’exercice, c’est un peu la même chose. On vous demande quelque chose de précis et il vous faut satisfaire cette attente, et uniquement celle-ci.
Même si bien sûr vous êtes seul face au sujet le temps de l’épreuve, n’oubliez jamais votre destinataire, qui est aussi votre correcteur : Se placer ainsi dans une posture de dialogue permet de corriger tout naturellement un certain nombre d’imperfections pénalisantes, à commencer par celles qu’on relève dans la présentation des copies et dans le graphisme.
Certaines feuilles sont parfois très difficiles à lire et il arrive que le correcteur, tout aussi agacé qu’épuisé, barre un paragraphe d’un grand trait et écrive en marge : illisible.
Toute épreuve d’examen est aussi une épreuve de communication. Si vous imaginez que vos mots sont comme des cadeaux que vous voulez offrir au lecteur, alors vous serez soigneux et penserez à sauter des lignes entre les questions pour plus de clarté et de facilité de lecture. On se fait beau pour aller à la fête. On donne mieux quand on ressent l’envie de faire plaisir à l’autre.
C’est dans cette même optique que vous devez comprendre qu’il est indispensable de rédiger vos réponses. Un mot, fût-il le bon, ne fera pas l’affaire si le correcteur ne sait pas de quoi vous parlez. En aucun cas il ne lira dans vos pensées et rétablira la partie du discours manquante. A cet égard, je me permets de vous rappeler qu’il en est de même en mathématiques (où vos calculs ne suffisent pas ; vous devez rédiger votre raisonnement) et en histoire géographie. Les conseils que je vous ai donnés valent en fait pour toutes les matières et pas seulement pour le jour de l’examen, parce que dans toutes les matières vous êtes évalués à l’écrit
J’ajouterai pour finir que maîtriser ses discours, et dans tous les sens du terme, est une compétence essentielle à acquérir, dont on a tous besoin toute la vie pour mieux aller à la rencontre de l’autre.
Bon travail à tous. Je vous souhaite une belle et vivifiante réussite.
Vous voulez tester ou améliorer vos connaissances en français ! Allez-y ce quiz est pour vous !
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Voici des sites pour préparer les épreuves de français du Brevet.
(Sites répertoriés par le Café Pédagogique : http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2008/gbb2008_francaisbrevet.aspx )
Les brevets interactifs en ligne.
http://www.weblettres.net/brevet/index.php?page=tests
Les “cyberdictées du brevet”
http://artic.ac-besancon.fr/lettres/Prod_aca/Cyberdictees/Cyber[…]
Des blogs pour aider aux révisions
http://www.intellego.fr/soutien-scolaire-3eme/aide-scolaire-Franc[…]
Brevets blancs, annales et corrigés
http://www.cndp.fr/secondaire/francais/annazero/accueil.htm
http://www.siec.fr/documents/dnb_francais_serie_college.pdf
http://www.siec.fr/documents/dnb_septembre_francais_serie_college.pdf
http://www.ac-creteil.fr/lettres/pedagogie/college/3e/sujets/index.htm
http://www.bankexam.fr/etablissement/8-Brevet/698-Francais
Fiches de révision
http://www.ac-creteil.fr/lettres/pedagogie/college/3e/fiches_brevet/index.htm
http://www.ac-reims.fr/datice/lettres/college/methodes/ddetdi.htm
http://www.ac-reims.fr/datice/lettres/college/methodes/vers.htm
Sur ce site vous trouverez des dictées de français sonorisées gratuites pour tous les niveaux scolaires.
Prenez une feuille… montez le son de votre ordinateur… écoutez attentivement la première lecture… ensuite prenez votre stylo… et écrivez !!!
Et voilà le tour est joué !
Après la dernière lecture et après avoir bien relu ton texte tu peux regardez la correction qui accompagne chaque dictée.
Rappel de la notation au collège :
Une faute de grammaire/conjugaison = -2pts
Une faute de vocabulaire = -1pts
Une faute d’accent/majuscule/ponctuation = -1/2 à la deuxième faute
Alors tu as eu une bonne note aujourd’hui !
En quoi consiste l’épreuve de français au BREVET ?
L’épreuve dure 2 heures et comporte 2 parties :
– la partie I : QUESTIONS – REECRITURE – DICTEE : 25 points
– questions sur un texte : 15 points
– réécriture : 4 ou 5 points– dictée : 5 ou 6 points
– la partie II : Expression écrite : 15 points
Cela peut être une lettre, un extrait de journal intime, un article de journal, une suite de texte.
Les conseils pour réviser
– révise ton cours et fais des fiches.
– revois les brevets blancs que tu as faits au cours de l’année et vérifie que tu as bien compris tes éventuelles erreurs.
– fais des annales en te mettant dans les conditions de l’épreuve, sans regarder tout de suite le corrigé.
Les conseils pour réussir l’épreuve le jour J
Questions
– Lis avec attention le texte, note le nom de l’auteur, le nom de l’oeuvre et son genre (roman, poésie, théâtre…).
– Lis toutes les questions avant de commencer, puis réponds dans l’ordre (c’est important, les correcteurs n’ont pas à chercher tes réponses et à perdre du temps), en soignant la présentation.
Dictée : Clique ici pour voir comment corriger sa dictée >>
Réécriture: Lis bien les consignes avant de commencer et corrige tes fautes d’orthographe.
Expression écrite
Analyse le sujet
1) tout décomposer
2) reformuler les exigences et précisez les éléments
3) m’impliquer
Respecte bien le support demandé et déduis-en les indices :
– écrire une lettre suppose une formule d’appel, une formule de politesse, voire une signature anonyme (qui ne donne pas votre identité ex : initiales, expressions consacrées comme un fidèle lecteur, un collégien ….). Pensez à adapter le ton et les formules au destinataire (copain/copine, courrier des lecteurs ou futur patron…)
– écrire un article suppose un titre voire un sous-titre et le nom d’un organisme ou d’un individu signataire (ex : la troisième 6, les amis des hérissons…)
Clique ici pour voir les conseils d’une élève sur la rédaction >>
Voici un sujet donné au brevet en 2003 à Besançon. Le texte est un extrait de Bel-Ami de Maupassant et relate un épisode où le personnage principal est en proie à la peur à la veille d’un duel qu’il doit livrer :
« Vous raconterez, dans votre journal intime, un moment de grande peur qui eut une fin heureuse. Vous ferez alterner récit et expression des sentiments et vous ne manquerez pas d’inclure dans un passage argumenté votre combat entre la peur et la raison. »
Ce qu’il fallait faire avec ce sujet :
– racontez un moment de grande peur qui se termine bien
récit au temps du passé ou au présent.
– dans un journal intime -> écrire à la première personne du singulier (je)
– alternance récit et expression des sentiments.
mots pour décrire les sentiments : peur, effroi, stupéfaction, frayeur…
– passage argumenté dans lequel la peur combat avec la raison
questionnement sur le modèle du texte lui-même.
Ecriture :
Cher Journal,
Voilà longtemps que je n’ai rien écrit : j’étais sous le choc et le suis encore un peu aujourd’hui. J’ai ressenti il y a de cela quelques jours une terrible frayeur. Mon chien m’a échappé alors que nous étions en promenade dans la rue Bourgain. Fou de joie à l’idée d’être libre et de pouvoir enfin courir à sa guise, il s’est précipité sur la route. Affolée, je me suis jetée à ses trousses afin de le rattraper et de le remettre en laisse. Mais lui jouait et plus je courais, plus il semblait s’amuser. Sur la route, ce n’était vraiment pas prudent ! Alors qu’il contournait un obstacle pour m’échapper de nouveau, une voiture arriva brusquement et je ne vis bientôt plus mon petit animal. Mon sang ne fit qu’un tour. Je crus même entendre un choc frontal. Alors que la voiture m’avait dépassée, son conducteur s’arrêta, sûrement alerté par le bruit. Il descendit du véhicule. Moi, j’étais incapable de bouger. Mon chien avait-il pu éviter les roues de la voiture ? Se pouvait-il qu’il se cache encore, qu’il soit vivant ? Les images défilèrent dans ma tête. J’étais sûre de l’avoir perdu à jamais. Aucun son ne venait de l’avant de la voiture. A la suite de l’automobiliste, j’avançai, tremblante, peinant pour respirer. Je le voyais déjà aplati sous les roues, des images horribles, sanguinolentes me submergèrent. Je devais aller voir et ne le souhaitais toutefois pas. Je préférais m’épargner cette vue atroce. Mon corps néanmoins se déplaça et avant même que j’aie pu voir l’avant de la voiture j’entendis des pattes sur le sol. En me retournant, j’aperçus mon jeune chien, sain et sauf, qui courait vers moi, penaud. Le conducteur parut soulagé. Je repris une profonde respiration et caressai affectueusement l’animal qui fut la cause d’une si grande peur. Seul un coussinet était déchiré mais la plaie était superficielle. Je suis restée plusieurs minutes sur le trottoir avant de pouvoir regagner mon domicile. Malgré la joie de le retrouver, je ne pus me remettre de cette frayeur que quelques jours plus tard.
Voilà la raison de mon silence, cher journal.
Comment analyser un sujet de rédaction ?
Démonstration par l’exemple :
Voici un sujet donné au brevet en 2003 à Besançon. Le texte est un extrait de Bel-Ami de Maupassant et relate un épisode où le personnage principal est en proie à la peur à la veille d’un duel qu’il doit livrer :
« Vous raconterez, dans votre journal intime, un moment de grande peur qui eut une fin heureuse. Vous ferez alterner récit et expression des sentiments et vous ne manquerez pas d’inclure dans un passage argumenté votre combat entre la peur et la raison. »
Pour analyser ce sujet il faut :
1) tout décomposer
2) reformuler les exigences et précisez les éléments
3) m’impliquer
Commencez par utiliser de la couleur pour souligner les exigences (de fond et de forme) puis essayez de reformuler ce que l’on vous demande à l’aide de petites phrases ; cela sert à prendre conscience de chaque détail, pour éviter le hors sujet et/ou le contre-sens.
Cela pourrait donner la chose suivante :
– dans mon journal intime : mettre la date, évoquer le silence dû au choc…
– je dois raconter un épisode où j’ai eu peur : mon chien m’a échappé et est passé sous une voiture
– l’événement s’est bien terminé : il est sorti indemne
– raconter les faits : circonstances précises
– détailler ce que j’ai éprouvé : peur, panique, effroi, terreur (c’est le moment de trouver touts les mots de vocabulaire !) puis grand soulagement.
– montrer l’hésitation entre la raison : « mon chien doit avoir survécu » et la passion : « j’ai cru m’évanouir », « il me semblait que… » (cette hésitation se trouve dans mon texte, je l’ai analysée à telle question)
Peu importe que vous ayez un chien ou non, l’essentiel est que votre récit soit crédible et corresponde à ce que l’on attend de votre texte !
Pour le devoir rédigé, reportez-vous au sujet corrigé de Brevet, 2003, Est.
Un exemple : la dictée du BREVET 2008
Ce jour-là, ils traînaient le long des chemins et leurs pas semblaient alourdis de toute la mélancolie du temps, de la saison et du paysage.Quelques-uns cependant, les grands, étaient déjà dans la cour de l’école et discutaient avec animation. Le père Simon, le maître, sa calotte en arrière et ses lunettes sur le front, dominant les yeux, était installé devant la porte qui donnait sur la rue. Il surveillait l’entrée, gourmandait les traînards, et, au fur et à mesure de leur arrivée, les petits garçons, soulevant leur casquette, passaient devant lui, traversaient le couloir et se répandaient dans la cour.
Pour t’aider à t’entraîner pour le BREVET 2009, tu peux te rendre sur le site ladictée.fr, tu y trouveras de nombreuses dictées audio.
Dictée N°1 | Albert CAMUS – la peste |
Dictée N°2 | Allocution radiotélévisée 25 avril 1969 Charles de Gaulle |
Dictée N°3 | Alphonse Daudet contes du lundi |
Dictée N°4 | Amélie Nothomb – stupeur et tremblement |
Dictée N°5 | Annie Ernaux – Une femme |
Dictée N°6 | Arthur Rimbaud – les ponts |
Dictée N°7 | Chateaubrian – Renée |
Dictée N°8 | Contes fantastiques – Guy de Maupassant |
Dictée N°9 | Emile Zola – Germinal |
Dictée N°10 | Georges Duhamel – le cinema |
Dictée N°11 | Guy Maupassant – une vie |
Dictée N°12 | L’école |
Dictée N°13 | Honore de balzac cure du village |
Dictée N°14 | le livre de ma mere albert cohen |
Dictée N°15 | L’homme au volant Albert Camus |
Dictée N°16 | Montesquieu – De l esprit des lois |
Dictée N°17 | SAMIVEL – l’amateur des abîmes |
Dictée N°18 | Simone de Beauvoir – Memoires |
Dictée N°19 | Emile Zola – Therese Raquin |
Dictée N°20 | Victor Hugo les miserable |
…
Il y en a une centaine ta disposition !
Bon courage !
I- Faire des fiches de révision :
Avant tout, il faut faire des fiches de révision. Mais, que mettre sur celles-ci ? Comment s’y prendre ?
a- Le matériel :
Tu trouveras dans le commerce des fiches cartonnées de petit format, à petits carreaux, idéales pour faire tes fiches. Prends le matériel nécessaire pour les rédiger : stylos de couleur, règle, crayon à papier etc
Prends ton cahier de cours, et, pour chaque leçon, retiens ce qui est le plus important à connaître ou à retenir. C’est ce que tu écriras sur ta fiche de révision.
Attention ! Cette fiche ne doit pas être un résumé de tout votre cours, ni être trop longue. Il s’agit juste de prendre les informations essentielles pour vous faciliter les révisions et mieux retenir les choses importantes comme : des formules de mathématiques, des théorèmes, des définitions en français, des dates en histoire…
II- Pour mieux retenir son cours / Recommandations :
L’idéal serait de faire une fiche de révision de chaque cours, chaque semaine, pendant l’année scolaire.
a- Lire son cours en faisant bien attention à ce qu’on lit.
b- Ne retenir que les informations essentielles pour faire sa fiche (celai aide beaucoup à retenir ses cours).
c- Ne jamais s’y prendre au dernier moment pour réviser (pour ne pas être stressé et ne pas avoir trop de travail d’un seul coup).
d- Selon le nombre de fiches de révision faites, et selon la date des examens, réviser entre 2 à 5 fiches par jour.
(Il ne faut pas forcément TOUT apprendre par coeur. Si l’on fait bien attention à ce qu’on lit et que l’on comprend, cela permet déjà de retenir beaucoup de choses)
e- Demander à une personne de son entourage de vous poser des questions sur les fiches révisées.
f- Relire vos fiches le soir juste avant de vous coucher, et une fois le lendemain matin.
Dernières recommandations :
Ne pas oublier de prendre un bon petit-déjeuner le matin avant de partir. Cela vous permettra d’avoir assez de forces pour tenir tout l’examen et rester concentré.
Sinon : emmener avec soi une petite bouteille d’eau, une barre de céréales et un fruit (à consommer avant ou pendant l’examen).
BON COURAGE ET BONNE RÉUSSITE !
Pour corriger sa dictée :
Les erreurs dans la dictée sont souvent :
les fautes d’accord.
l’orthographe des mots se terminant par le son (é).
les consonnes doubles.
les mots inconnus.
les oublis ou fautes d’inattention.
Méthode :
Etape 1 : pendant la dictée.
Sois bien attentif(ve) pendant la lecture du texte.
Essaie de suivre le rythme de dictée du professeur : si tu es en retard, laisse un grand espace blanc, et tu y reviendras à la fin de la dictée.
N’oublie pas de sauter une ligne à chaque fois pour pouvoir corriger ensuite plus proprement.
Etape 2 : pendant la relecture de la dictée.
Fais attention : ajoute les mots oubliés. Observe bien la ponctuation.
Corrige tout de suite les fautes évidentes que tu vois.
Souligne au crayon à papier les mots dont tu n’es pas sûr(e) de l’écriture (tu les corrigeras à la fin).
Etape 3 : pendant la relecture personnelle.
Vérifie les accords, en reliant par exemple mentalement chaque verbe à son sujet.
Exemple : les enfants jouent dans le jardin. (le sujet = les enfants ; il y a plusieurs enfants donc on met un S au nom et ENT au verbe jouer)
Vérifie l’orthographe des mots en (é).
Exemple : si un verbe en é (« trouvé ») peut être remplacé par un verbe du troisième groupe (rendre), donc c’est un infinitif en -ER.
Exemple : Le plan de la ville permettait de trouver rapidement tous les musées à visiter.
Pour certains mots, tu peux essayer de trouver les mots de la même famille pour en deviner l’écriture.
Exemple : pile, empiler… donc le mot « pilier » ne prend qu’un seul L.
Tu peux également mettre certains mots au féminin pour en deviner la fin. Exemple : chatte, donc un T à la fin de chat / Froide, donc un D à la fin de froid.
I- La montre :
Pour t’aider dans cet exercice, l’outil essentiel va être la montre.
.
Elle va te servir à surveiller le temps pour ne pas prendre de retard pendant ton examen ou ton contrôle.
Pour plus de facilité et ne pas être gêné pendant l’épreuve, tu peux mettre la montre sur la table, juste devant toi. Cela te permettra d’y jeter un oeil de temps en temps.
II- Organiser son temps :
Pour t’expliquer comment gérer ton temps et pour mieux te faire
comprendre, je vais te donner maintenant des exemples concrets.
a – Français : en expression écrite par exemple.
Temps : 1h (60min) | Organisation | Temps : 2h (2x60min) |
10 min | Lire le sujet, analyser les mots. Bien comprendre ce qui est demandé. | 15 min |
30 min | faire un plan au brouillon. Rédiger ses idées (au brouillon). Se relire et se corriger. |
1h10 |
15 min | recopier au propre son brouillon. | 15-25 min |
5 min | tout relire avant de rendre sa copie. | 10 min |
b – En mathématiques, en sciences, en histoire…
Temps : 1h (60min) | Organisation | Temps : 2h (2x60min) |
10 min | Lire son sujet/les questions/les exercices demandés. |
15 min |
30 min | Faire le travail demandé au brouillon. | 1h10 |
15 min | recopier au propre son brouillon. | 15-25 min |
5 min | tout relire avant de rendre sa copie.Faire attention à ne pas laisser d’erreurs (calculs par exemple). | 10 min |
III- Recommandations :
Voici quelques conseils supplémentaires :
– Il faut toujours commencer par les questions ou les exercices qui te paraissent les plus faciles ou les plus rapides à faire. Ainsi tu garderas plus de temps pour les autres, à la fin (celles qui te paraissent difficiles et/ou longues à faire.)
– La première lecture de ton sujet va t’aider à faire le tri entre ce qui est le plus facile et le plus dur à faire.
ATTENTION ! En mathématiques, avant d’effectuer en premier toutes les questions les plus faciles, il faut faire attention ! Souvent, les questions se suivent, c’est-à-dire que tu as par exemple besoin d’avoir fait la question 1 pour répondre à la question 2 et ainsi de suite.
– Il est très important de faire un brouillon auparavant pour organiser ses idées, faire ses calculs etc.
– La veille de l’examen ou du contrôle, vérifier que l’on a bien tout son matériel. Les stylos sont neufs (on en prend un de rechange), avoir une règle, un crayon à papier bien taillé (et le matériel nécessaire pour la géométrie).
Ceci évitera de perdre du temps à chercher ses affaires ou déranger ses camarades et lors de l’examen de risquer l’exclusion de l’épreuve car il est interdit aux candidats de communiquer entre eux.
Ce quiz vous propose de réviser le thème de la poésie dans la littérature. Vous êtes prêts ? Alors n’hésitez plus.
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Comment écrire une rédaction ?
Suivez les conseils d’une élève !
Vous avez souvent du mal avec les rédactions ?
Manque d’idées ? À court d’imagination ?
Voici quelques techniques pour ne pas paniquer pendant une rédaction !
Avant tout, il s’agit de bien se concentrer sur le sujet,ça peut être un sujet qui vous inspire à grande dose, ou bien quelque chose où vous ne saurez dire que trois mots dessus … C’est dans ce deuxième cas qu’on est le plus embêté ! mais il ne faut surtout pas perdre espoir, remonter les épaules et commencer le brouillon !
I) Comment vous faire aimer les rédactions !
Le plus souvent je ne compte que sur moi-même en me disant : « pourvu que ça plaise à la prof » parce que les rédactions en français c’est un travail assez particulier car il ne s’agira jamais de réciter tout une leçon par coeur, non, dans une rédaction style collège, c’est vous l’écrivain. C’est à vous de mener l’histoire, de faire vivre des personnages, c’est tout autre chose que de calculer les trois quarts de fruit des 5 pommiers dans le verger qui fait 70 m2 non ? Il n’y a rien de plus fabuleux que de mener son travail par soi-même, autrement dit que quand vous serez noté sur votre rédaction (c’est sûr, il y a des notes qui peuvent vous décevoir …) mais on est noté sur notre propre imagination ! On est pas noté pour savoir si on a bien appris sa leçon. C’est déjà mieux qu’un contrôle d’éducation civique non ?
II) Les aventures de Mlle framboise et ses rédactions
Il m’est déjà arrivé qu’un sujet ne m’inspire pas beaucoup. Dès fois on avait la possibilité de choisir entre 2 sujets ! Je ne savais pas du tout le quel choisir … Une camarade de classe a demandé conseil à la prof parce qu’on était vraiment incapables de choisir l’un ou l’autre … Sujet 1 ? Sujet 2 ? Telle était la question !
La professeur nous a dit que elle elle aimait bien le sujet 2 … Il faut dire qu’on lui a tiré les vers du nez car un prof ne dit pas son opinion comme ça normalement ! Alors qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai pris le sujet 2 ! Parce que la question perpétuelle lorsqu’on écrit une rédaction je le rappelle, c’est « est-ce que ça va plaire à la prof ? Oui ou non ? » !Vu que j’étais toujours pas inspirée plus, j’ai décidé d’écrire un truc quand même … Et je m’en suis sorti avec un 18/20. Jamais vu ça, un 18 en rédaction ?! Pourquoi j’ai eu cette note ? Pour mes descriptions ! Bin oui comme je n’avais pas d’idées je n’ai pas fait vivre à mon personnage des tonnes d’aventures mais j’ai utilisé beaucoup de descriptions, et ça a plus à la prof !
Bien joué !
III) Quelques conseils pratiques au niveau description :
Pourquoi pas empreinter des phrases de Maupassant ?
« Le ciel était lamé d’argent » … Je l’aime bien cette phrase.
Et par exemple, pour décrire un village à une époque du XVII ème …
« Dans le village, l’animation battait son plein, les paysannes plumaient des volatiles, on entendait les cris des cochaons et des poules de basse-cour mêlés à ceux des enfants qui jouaient, et les fermiers qui partaient aux champs, leur fourche sur l’épaule et leur faucile à la ceinture.«
Pour éviter un dialogue, le remplacer par une pensée :
« Il les avait quittés parce qu’ils ne l’avaient pas vendu » et :
« Cette phrase résonnait dans sa tête comme un tambour qui l’assomme. »
IV) Faire un bon récit qui tient debout
1 : Déjà il vaut mieux écrire un récit qui pourrait réellement se passer dans la vie. Donc pas de SF.
2: Pas trop de personnages ! Maximum 5 ou 6 personnages (principaux)
3: Attention de ne pas faire des phrases trop longues.
4: Surtout pas de répétitions … Attention !!!
5: Utiliser les idées qu’on a et ne pas trop les mélangées. Il vaut mieux en avoir UNE SEULE qui tient debout !
6: Niveau présentation : Ne pas oublier les alineas, faire des paragrpahes, et une marge si cela est demandé.
V) Comment départager le récit en paragrpahes ?
Par exemple, à chaque fois qu’on change de scène. Que c’est un autre personnage qui n’est pas présent dans la scène précédent qui apparait … Un changement soudain de l’action, de lieu ou même d’époque.
VI) On peut se servir d’une ellipse narrative
On peut se servir d’une ellipse narrative en sautant des mois, voire des années, en résumant, en sautant les actions inintéressantes et en ne retenant que les temps forts de l’histoire.
VII) Et pour finir …
Si on peut se servir d’un dico, il faut en profiter !
Et si vous avez des questions, n’hésitez pas, laissez un commentaire !
Comment faire le sujet de rédaction ?
Souvent en lien direct avec le texte, le sujet m’invite à me mettre dans une situation particulière :
– dans tous les cas reformuler les consignes en faisant des tirets (cf. sujets traités sur ce site) : cela vous aide à prendre conscience de ce qu’il faut faire.
Voire « Analyser un sujet de rédaction ? »
– ne pas hésiter à s’approprier cette mission : « ce que je ressens, ce que je pense… » même lorsqu’il s’agit d’un sujet qui ne vous concerne pas directement ; vous n’avez jamais été confronté à ce que vous allez inventer…mais faites « comme si » :
Ex : parler de ce que la naissance de votre sœur a provoqué en vous, alors que vous êtes enfant-unique
– Jouez le jeu : mettez vous dans la position d’un acteur de cinéma ou d’un comédien de théâtre : vous allez, le temps d’une rédaction, vous mettre dans la peau de quelqu’un d’autre !
– quand cela est possible s’ inspirer du texte que vous avez étudié : les idées, le ton, l’histoire, la description des sentiments peuvent être des outils précieux pour ceux qui craignent de manquer d’imagination.
Attention toutefois :
au copié/collé, qui n’a d’intérêt pour personne
à produire un texte qui n’a aucun rapport avec le sujet demandé !
– veillez à bien respecter le support demandé et déduisez-en les indices :
écrire une lettre suppose une formule d’appel, une formule de politesse, voire une signature anonyme (qui ne donne pas votre identité ex : initiales, expressions consacrées comme un fidèle lecteur, un collégien ….). Pensez à adapter le ton et les formules au destinataire (copain/copine, courrier des lecteurs ou futur patron…)
écrire un article suppose un titre voire un sous-titre et le nom d’un organisme ou d’un individu signataire (ex : la troisième 6, les amis des hérissons…)
écrire un texte narratif suppose l’utilisation des temps du récit (au passé : imparfait/passé simple ou au présent, suivant ce qui est demandé et/ou les temps qui dominent dans le texte étudié), l’utilisation d’une personne précise (narrateur extérieur ou personnage homme ou femme ; dans ces derniers cas, gare aux accords si ce n’est pas votre sexe !)
écrire un texte fantastique : servez-vous des indices du fantastiques que vous avez dégagés en répondant aux questions qui vous étaient posées dans le texte.
écrire un texte argumentatif exige un plan préalable avec les différents arguments formulés au brouillon : pour cela dans un tableau séparez les arguments des exemples et distinguez les arguments entre eux en fonction des positions qu’ils défendent.