Le CDI des matagots

S'Informer Découvrir Echanger Apprendre

Un site pour visiter la célèbre grotte de Lascaux…Découvre-le!

Découvrez et visitez la grotte de Lascaux comme si vous y étiez en cliquant sur le lien ci dessous:

http://www.lascaux.culture.fr/#/fr

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Découvrez un parcours 5ème sur la BNF « le coin des enfants » sur le roi Arthur et les chevaliers de la table ronde

recherches documentaire sur le moyen âge cinquième 008

 

Parcours moyen-âge

Cliquer sur Parcours Moyen-age pour commencer l’aventure…

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« LA CIOTAT TOI-MEME  » OU CONNAISSANCE DE LA VILLE: une expérience inédite menée avec les 6ème1 et le poète Fréderic Ganga

En janvier dernier ,les élèves de  la classe de 6ème1 ,leur professeur d’histoire et géographie Monsieur Legrand et la documentaliste Céline Sassatelli ont tenté une expérience novatrice en partenariat avec le poète local Fréderic Ganga:Permettre aux élèves de La Ciotat de connaître les grandes dates de leur histoire « des Celto-ligures aux pétroliers» en visitant leur ville « autrement ».

A noter que le programme de géographie de sixième propose de s’intéresser à l’espace proche des enfants;c’est aussi dans cette perspective que la visite s’est organisée.

Frédéric Ganga attendait les enfants ,costumé, et a organisé une visite « guidée » originale et instructive.

Les enfants ont découvert des « lieux » chargés d’histoire, aux des anecdotes inattendues,historico-poético culturelles!

Merci à Lou, notre photographe officielle!

 

« Mieux connaître sa ville, se mieux connaître soi-même, c’est un moyen de mieux vivre avec les autres dans La Ciotat » pense Frédéric Ganga.Nos élèves en auront certainement fait l’expérience!

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Un nouveau lien pour apprendre en s’amusant!

Espace gratuit de ressources et d’activités dans tous les domaines

http://soutien67.free.fr/

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Amnesty international à la rencontre des élèves de 3ème de Madame Minasyan

Amnesty International est un mouvement mondial composé de bénévoles qui oeuvrent en faveur du respect des droits de l’être humain et choisissent, par solidarité, de consacrer une partie de leur énergie et de leur temps à défendre les victimes des violations des droits humains.

Les élèves de la classe de 3ème de Mme Minasyan professeur de Français ont rencontré deux représentantes de cette association pour évoquer le problème des libertés en général et de la peine de mort en particulier.

Ce débat est accompagné d’une exposition sur les affiches d’Amnesty concernant la peine de mort , visible au CDI. Il intervient en Français dans le cadre de la lecture de l’oeuvre de Victor Hugo « Les derniers jours d’un condamné »  et  sur le thème des privations de libertés et des droits de l’homme en Education civique.

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Les 5ème 2 et 4 réflechissent avec les « Hercules de l’histoire »

Les élèves des classes de 5ème2 et 4 de Madame Hallaouy ont participé au concours des « Hercules de l’Histoire. »

Ce concours place les élèves en position de réussite avec des questions permettant une réelle vérification des connaissances.

Les questions sont variées et chaque questionnaire est adapté au niveau des élèves et des programmes en vigueur tant en Histoire qu’en Education civique.

Les élèves répondent aux questions sur une grille-réponse jointe, en une heure, dans leur collège, sous la surveillance d’un adulte responsable.

Au niveau national les trois premiers de chaque niveau sont récompensés.

1er prix national (un par niveau) : Ordinateur portable.

2ème prix national (un par niveau) : IPOD TOUCH 8 GO.

3ème prix national (un par niveau) : Lecteur DVD portable.

· Au niveau national, les cents premiers de chaque niveau reçoivent un DVD, une BD ou un livre.

· Au niveau départemental les premiers sont récompensés.

· Dans chaque établissement, les premiers de chaque niveau sont récompensés.

· Dans l’établissement tous les candidats reçoivent un lot de participation.

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Géographix

Géographix

Ne te perds plus avec ce site de jeux où tu apprendras à situer les régions françaises, les départements, tous les pays du monde et les océans.

www.geographix.fr

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Un blog incontournable pour la compréhension de l’Histoire et géographie au collège!A découvrir!

Mme Hallaouy, professeur d’Histoire et géographie du collège propose un blog destiné aux élèves ainsi qu’à leurs parents. Vous pourrez y trouver des aides aux devoirs, des informations complémentaires, des sites de référence, des éclairages sur l’actualité….

L’adresse du blog :

http://www.histhal.blogspot.com/

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Découvrez la grèce antique avec Grépolis

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Voir Grepolis

Préparez vous pour la conquête de la Grèce antique en vous inscrivant

sur Grepolis, un jeu de stratégie et de diplomatie et être un fin stratège.

Construisez des villes, forgez de puissantes alliances, agrandissez vos

armées et mettez les dieux grecs de votre côté.

Grepolis

Êtes-vous prêt pour partir à la conquête de la Grèce antique ? Suivre les traces d’Alexandre le Grand, Persée, Léonidas, Achille et autres héros grecs ? Participez à une aventure unique qui vous plongera au cœur de l’antiquité grecque !

Dans ce jeu en ligne jouable par navigateur Internet, vous commencerez avec une petite polis (« cité » en grec) et une poignée de combattants à l’épée. Votre but sera de faire de cette petite ville une métropole méditerranéenne et de former une puissante armée crainte de tous.

Pour accomplir cela, vous devrez non seulement mettre à l’épreuve vos talents d’urbaniste, de stratège et de diplomate, mais aussi mettre les dieux de la mythologie grecque de votre côté. Zeus, Poséidon, Héra ou encore Athéna pourront faire pencher la balance en votre faveur à l’aide d’unités mythiques ou d’interventions divines.

JOUEZ ICI

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Initiadroit:Coupe nationale des élèves citoyens.

La classe de 5°5 a récemment remporté le concours académique de l ‘association « INITIADROIT » mis en œuvre en partenariat avec le Ministère de la Justice, de l’Education Nationale, de la Mairie de PARIS, de l’UNSS, et sous le patronage du Secrétariat d’Etat aux Sports ; Concours ouvert à tous les Collèges et Lycées de France, et dont le but est de sensibiliser les jeunes sur les dérives actuelles qui traversent le monde sportif dans sa globalité.

Il s’agissait de produire, dans la classe d’EPS, une réflexion écrite sur le thème « comment éradiquer la violence dans le sport ? ».

Nos élèves se sont donc rendus le Jeudi 20 mai 2010 à PARIS au Gymnase CHARLETY pour représenter le Collège LES MATAGOTS de LA CIOTAT en  compagnie de leurs professeurs(M. Cruciani, professeur d’EPS; Mme Bonnaffons, professeur de mathémathiques et Mme Sassatelli, documentaliste.)

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Les ministres et les sportifs de haut niveau (dont Said Filali) ont remis les trophées aux classes lauréates.

Lisa Marie DI MAGGIO et Enzo SPACCONI ont lu leur texte devant de très nombreux collégiens attentifs ainsi que les représentants du Barreau de PARIS, du Conseil National des Barreaux, d’Electricité de France, des sportifs de haut niveau, des experts, des psychologues, des arbitres, des représentants de fédérations, d’avocats…

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Un classement, réalisé conjointement à l’applaudimètre, et par un jury d’experts, a positionné nos ciotadens sur le podium des 3 meilleurs collèges nationaux. (Deuxième position à un point des gangnants!)

Les frais de déplacement et de restauration ont été intégralement pris en charge par l’association INITIADROIT. Une ballade sur bateau mouche offerte par la RIM du Collège les MATAGOTS a clôturé cette journée qui ne s’oubliera pas de si tôt.

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Monsieur Cruciani, professeur principal de la classe et professeur organisateur de la manifestation précise qu’en tant qu’enseignant d’EPS et sportif,  ce type d’opération est à saluer, elle est déjà porteuse de bienfaits, et a par ailleurs engendré au niveau de la pratique des élèves dans les cours d’EPS, quelques transformations comportementales significatives.

Il paraît intéressant en effet, de poursuivre cette réflexion avec tous les élèves au travers des activités proposées dans le cadre de l’Association Sportive (UNSS), afin que les valeurs de solidarité, de respect des règles, de citoyenneté, véhiculées par une pratique sportive saine, soient transposées dans la vie quotidienne de nos adolescents. Cette opération, de ce point de vue, s’inscrit dans le droit fil de notre action éducative.


Voici le texte qui a remporté le DEUXIEME prix national:

La classe de 5°5

Collège LES MATAGOTS

13600 LA CIOTAT

« Comment éradiquer la violence dans le sport »

L’intention coupable dans le sport

La violence est présente tous les jours à la télévision, et dans le sport de compétition surtout. On se rappelle tous, du coup de tête de Zinedine ZIDANE, ou bien encore cette banderole « anti chti » avec tête de mort et insultes, brandie par quelques stupides spectateurs, de cet arbitre de foot-ball qui se fait courser par un joueur qu’il venait d’exclure, et dernièrement, des dégâts faits à MARSEILLE à cause d’un match perdu…

Le sport donne décidément une bien mauvaise image de lui.

Les violences sportives ont des formes diverses : bagarres fréquentes, insultes verbales faites aux joueurs par les spectateurs ou bien entre-eux, nombreuses simulations des joueurs (main de Thierry HENRI) qui entraînent des sentiments d’injustice des adversaires, actes de violence entre spectateurs dans ou en dehors des stades, agressions physiques volontaires ou involontaires sur l’adversaire, violences psychologiques faites aux sportifs par les médias, les entraîneurs, les spectateurs, les supporters, voir les joueurs entre eux, sans parler des dégradations matérielles volontaires. Et le dopage, n’est il pas aussi une forme de violence réalisée par le sportif ?

Comment intervenir ?

Il faudrait augmenter le nombre d’arbitres, par exemple 2 arbitres sur le terrain, et 4 juges de touches en football, réaliser un arbitrage vidéo comme en rugby, réaliser des contrôles anti-dopage de tous les joueurs, avant chaque compétition, radier à vie de toute compétition, tout sportif auteur volontaire d’une faute grave sur un adversaire ou sur un arbitre, annuler toute rencontre ou jouer sans spectateur, pour éviter des débordements prévisibles, isoler les spectateurs des joueurs, faire payer des amendes importantes aux coupables (sportifs et spectateurs) de fautes graves, et les rendre responsables de leurs actes devant la loi.

Est ce possible aujourd’hui et qu’elles sont les limites de nos propositions?

L’augmentation des arbitres (un arbitre par demi terrain), rendrait plus facile l’observation des joueurs, et surtout diminuerait la « pression » faite sur les arbitres.

La vidéo permettrait de rendre plus sûres les décisions des arbitres, mais risque de ralentir le rythme des rencontres. Il faudrait en profiter peut être, pour former le public à mieux connaître l’arbitrage grâce aux écrans géants à chaque faute contestable, car il faudra de toutes façons, établir la différence entre la faute volontaire et la faute involontaire.

Dans les gradins, ne serait il pas plus sage de rapprocher, les supporters de clubs opposés comme cela se fait en rugby ou aux jeux olympiques, plutôt que de les séparer par des grillages?

Nous pensons qu’aucun règlement sportif n’est au dessus des lois, et que la pratique sportive ne doit pas offrir la possibilité de pratiquer des gestes dangereux.

Alors pourquoi continuer à pratiquer du sport ?

Si le sport sert à s’amuser, alors il peut favoriser la fraternité et la tolérance.

Si le sport sert à se surpasser, à réaliser des performances, alors il faut être honnête envers les règles et les autres.

Si le sport sert à être en bonne santé, alors, il faut le pratiquer sans excès de toute sorte.

Si le sport sert à se défouler, il faut le faire en toute sécurité pour soi comme pour les autres, sans violence.

L’importance du sport dans notre société est aujourd’hui gigantesque : un moyen de gagner sa vie pour les professionnels, des multitudes de représentations sportives, avec de très nombreux spectateurs (y compris devant la télévision), le sport fait vendre du matériel et des équipements sportifs …mais tout cela doit servir à rapprocher les gens, pas à les opposer.

Il n’est pas vrai de dire que l’agressivité et la violence font partie de tout sportif.

Il n’est pas vrai de dire que l’agressivité et la violence font partie du sport.

Le monde sportif n’a pas la fonction de soigner les agressifs et les violents, c’est aux médecins spécialistes de le faire.

L’agressivité et la violence humaine ont trouvé dans le sport un terrain privilégié pour s’exprimer. Il est temps que cela s’arrête, sans quoi, certains sports risqueront un jour ou l’autre d’être purement et simplement interdits.

En conclusion nous dirons que la pratique sportive doit rester un moyen d’éducation à la citoyenneté autant pour les sportifs, que les entraîneurs, les dirigeants ou les spectateurs.



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Artistes, artisans et architectes du Moyen-Âge :sortie en Arles et au château de Tarascon avec les 5ème5 Patrimoine

Lundi 26 Avril , les élèves de la classe de 5ème 5 (Patrimoine)ont découvert , dans le cadre d’une action financée par le Conseil Général, le riche héritage médiéval de la Provence à travers une sortie .

Ils étaient accompagnés de Mes Tourneur, Sebe-Derosas (les professeurs de Français et Histoire et géographie) et  Madame Sassatelli, la documentaliste.

Ce regard sur le patrimoine touchait à la fois l’architecture et les arts comme la peinture et la sculpture.

Lors de la journée de sortie, la classe  a visité avec une médiatrice de l’association « Le Céraphin »(Vanessa Eggert) deux joyaux de l’architecture médiévale provençale : la cathédrale Saint-Trophime d’Arles et le château du roi René à Tarascon.

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La cathédrale

Arles et Tarascon 014Le château


La matinée , les enfants ont d’abord observé le portail de l’église et ont analysé avec l’intervenante tous les détails qui apparaissaient suer le fronton.

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Puis, nous avons visité l’intérieur de la cathédrale , en insistant sur les deux parties distinctes(partie Romane et l’autre gothique)et en travaillant sur le vocabulaire architecturale.

Puis , Vanessa a proposé une maquette pour expliquer comment les artisans formaient les voûtes au Moyen-âge.

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L’après-midi, après un déjeuner bien mérité au soleil, nous avons visité le château de Tarascon.

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Dressé au bord du Rhône, le château de Tarascon défendait l’accès des possessions des comtes de Provence. Comprenant une basse-cour précédant le château proprement dit, le nouvel édifice, construit par Louis II d’Anjou à partir de 1400 et terminé un demi-siècle après par le roi René, tient autant du palais que de la forteresse avec ses hauts murs nus et presque aveugles dissimulant le décor raffiné du logis seigneurial et de la cour centrale. Prison à partir du XVIIIe siècle, acheté par l’État en 1926, le château abrite la suite exceptionnelle de tapisseries du XVIIe siècle, acquise par la Caisse nationale des Monuments Historiques et des Sites, retraçant « L’histoire de Scipion ».

Construit sur un éperon rocheux, la masse imposante du château de Tarascon surplombe le Rhône à l’Ouest; il est bordé de douves au Sud et à l’Est; enfin la muraille Nord de la basse-cour remplace cette partie des remparts et de la tour détruits à la fin du XVIIIe siècle.

Le bâtiment principal, énorme donjon culminant à 48 mètres, surplombe au Nord la basse-cour, les communs et l’accès au Château. La totalité de la construction occupe 130 mètres dans l’axe Nord-Sud et 36 mètres dans l’axe Est-Ouest.

On pénètre dans le château après avoir traversé un pont à trois arches enjambant les douves. Avant le XIXe siècle la dernière partie de ce pont était mobile et l’on distingue encore parfaitement les espaces réservés aux bras de levage de ces ponts-levis. Une fois franchie la porte monumentale, flanquée d’une poterne, on gravit une rampe à degrés. Cette rampe permettait aux cavaliers de gagner la basse-cour sans poser le pied à terre.

Face à la porte monumentale, une autre porte permettait l’accès direct au Rhône par un débarcadère.

La basse-cour est dominée, à l’Est, par les remparts qui comptent trois tours reliées par des courtines. A l’Ouest, on trouve le bâtiment des communs, cinq pièces voûtées en enfilade dont certaines possèdent encore leur cheminée. Ce bâtiment abrite la superbe apothicairerie (vers 1740) de l’Hôpital Saint-Nicolas de Tarascon ainsi que des reproductions de planches illustrant la Botanique de Régnault (milieu du XVIIIe siècle).
Au Sud, jusqu’au XIXe siècle, on accédait au Château proprement dit par une passerelle en bois. Celle-ci a été remplacée par une construction en dur.

L’entrée, surplombée d’un donjon, porte encore toutes les traces de sa vocation défensive notamment le logement vertical de circulation d’une herse. Elle donne accès à la cour d’honneur par un étroit couloir en chicane comportant un assommoir.

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La basse-cour et le jardin

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L’ancienne Apothicairerie de l’hopital Saint Nicolas de Tarascon

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La cour d’honneur

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La galerie d’honneur

Arles et Tarascon 034Le plafond et ses panneaux peints décorés de figures imaginaires.On y voit des monstres (dragons , centaures,êtres hybrides à corps d’animal et tête humaine)illustrant le bestiaire médiéval.

Les élèves ont ensuite terminé la visite sur la terasse surplombant le Rhone.


La deuxième rencontre avec la classe aura lieu au collège, dans une salle de classe.

L’atelier focalise sur la peinture de la fin du Moyen Age, notamment à partir de l’observation détaillée des plafonds peints du château de Tarascon vus en sortie. Les élèves seront initiés à la peinture sur « closoirs », ces planchettes placées entre les poutres et les solives des plafonds, et peintes de scènes de la vie quotidienne, de bestiaire fantastique ou de blasons.

Chaque élève réalisera son propre closoir apprêté, peint et doré à la feuille d’or.

Le cycle proposé a pour vocation d’aider les élèves à visualiser une période historique, de les sensibiliser à leur patrimoine et de leur donner des clefs d’interprétation de ce patrimoine. Il souhaite également sensibiliser à la dimension humaine des grandes réalisations artistiques et architecturales du Moyen Age, qui témoignent de savoir-faire d’équipes d’artisans très variés (tailleurs de pierre, charpentiers, menuisiers, maçons, peintres, doreurs, sculpteurs…).

Les visites des sites se font de manière active et interactive, donnant une grande part aux questions-réponses et au dialogue entre les élèves et la médiatrice. Après et/ou pendant les temps de visite sont proposés des ateliers d’observation et d’expérimentation.


Lors de l’atelier en classe, les élèves se mettent dans la peau d’un artisan peintre et doreur du Moyen Age, découvrant ses gestes et techniques, faisant ainsi un apprentissage par l’expérience et la participation personnelle.

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Printemps du livre de Cassis: A vos plumes… l

ecriture

Créée à l’initiative de l’Association « Printemps du livre de Cassis », cette opération a pour objectif de :

 

-favoriser  la rencontre entre écrivains et collégiens.

-favoriser la production écrite et plastique des élèves.

Les élèves dont les professeurs se sont engagés dans l’action « Printemps du livre de Cassis » (Mmes Banani, Gilly et Degrassi-mazzi)  participent à un concours d’écriture dont le thème est cette année:

« La passion d’écrire, un pont entre deux rives »

Impulsé par l’association Printemps du Livre., ce projet a pu se réaliser grâce au travail réalisé en étroite collaboration avec le Conseil Général et l’Inspection Académique.

Les enfants sont donc venus au CDI avec leurs professeurs pour explorer le thème et composer un texte personnel.17.03.09 003

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Les élèves de 4e2 et de 4e4 rencontrent Amnesty international

Amnesty International est un mouvement mondial composé de bénévoles qui oeuvrent en faveur du respect des droits de l’être humain et choisissent, par solidarité, de consacrer une partie de leur énergie et de leur temps à défendre les victimes des violations des droits humains.

Les élèves des classes de 4ème de Mmes Grévin et Hallaouy (respectivement professeurs de Français et Histoire-géographie) ont rencontré deux représentants de cette association pour évoquer le problème des libertés  en général et de la peine de mort en particulier.
Ce débat est accompagné d’une exposition sur les affiches d’Amnesty concernant la peine de mort , visible au CDI.
Il intervient en Français dans le cadre de l’Argumentation (au programme des classes de 4ème)et de celui de la privation des libertés et des droits de l’homme en Education civique.

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10 éco-gestes pour réduire le volume de votre poubelle de moitié !

10 éco-gestes pour réduire le volume de votre poubelle de moitié !

176 kg de déchets par an et par personne! C’est trop!

Voici 10 idées pour réduire le volume de sa poubelle…


1. Collez l’autocollant « Stop-pub » sur votre boîte aux lettres : environ 14 kg de déchets économisés par an.


2. Evitez les produits jetables à usage unique, et préférez la consommation durable : 7,3 kg en moins par an.


3. N’achetez pas de produits suremballés : 30 kg/an.


4. Au supermarché, utilisez les sacs réutilisables ou les cabas : 1,5 kg/an.


5. Ne gaspillez pas la nourriture : 27,7 kg/an.


6. Revendez, donnez, échangez, réparez,… les biens dont vous ne voulez plus : 1 kg/an.


7. Pratiquez le compostage des déchets organiques : 89,4 kg/an.


8. Limitez la consommation de papier : 2,5 kg/an.


9. Donnez une seconde vie à mes vêtements usagés : 2,5 kg/an.


10. N’achetez pas de produits contenant des substances dangereuses.

Soit une diminution de 176 kg de déchets par an et par personne !

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Les jeunes du CMJC à Paris

Voici un extrait du blog du CMJC sur le voyage à Paris des jeunes pour visiter l’assemblée nationale et découvrir les institutions françaises.

N’hésitez pas à les rejoindre sur le blog pour suivre le reste de leurs aventures…

cmjclaciotat13.over.blog.fr

Les premiers photos:

Nous vous invitons à partager les premiers instants de notre séjour parisien. Le temps est froid mais il ne pleut pas …
PREMIER REPORTAGE
DEPART A LA GARE ST CHARLES


DANS LE TGV





HOTEL DE VILLE – PARIS

SALLE DE REUNION DE NOTRE HOTEL

NOTRE DAME



SUR LE PONT

LA DAME DE FER – 17H, elle nous accueille en lumière !

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Droits de l’enfant: anniversaire de la convention

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Le 20 novembre 1989, l’ONU a adopté un texte par lequel ses membres s’engagent à respecter et à protéger tous les enfants du monde (de 0 à 18 ans) : la Convention internationale des droits de l’enfant. Tous les pays, sauf deux, les Etats-Unis et la Somalie, y ont adhéré.



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L’Égypte éternelle:4ème/3ème

L’Égypte éternelle

Pars à la découverte de 5?000 ans de civilisation égyptienne sur ce site truffé de documents visuels et interactifs…

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Les jeunes élus du Conseil Municipal des jeunes partent à Paris visiter l’assemblée Nationale

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Les jeunes élus ont crée un blog pour donner la parole à tous les jeunes ciotadens afin d’échanger sur différents sujets qui les intéressent. Ils ont notamment travaillé sur l’édition d’une charte d’utilisation de ce blog.

Vous y retrouverez les articles concernant l’avancée des projets mais aussi des informations sur ce qu’il se passe à La Ciotat pour les jeunes.

Vous pouvez le consulter sur :

http://cmjclaciotat13.over-blog.fr/

Le Conseil Municipal de Jeunes citoyens de La Ciotat est composé de 30 collégiens élus dans les trois collèges de la ville.

Prochainement, les jeunes engagés dans ce projet vont partir à Paris visiter l’assemblée nationale.Vous pourrez suivre leurs aventures sur le blog…

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La justice

La justice

À quoi sert la justice ? Comment fonctionne-t-elle ? Qui fait quoi ? Un site pour obtenir des réponses simples sur le fonctionnement de la justice.

www.ado.justice.gouv.fr

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L’Assemblée nationale

L'Assemblée nationale

L’histoire de l’Assemblée nationale et des institutions françaises.

www.assemblee-nationale.fr/histoire

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Le Sénat

Le Sénat

www.junior.senat.fr

Pour comprendre le fonctionnement du Sénat en t’amusant.

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Géographie : un Jeu “Statetris”

Statetris est une version du célèbre jeu Tétris. Il s’agit ici de replacer les pays à la bonne place…

Intéressant pour apprendre les localisations des États et en troisième pour réviser les repères spatiaux

JOUEZ ICI

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Art médiéval: Le musée de Cluny

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Un site recommandé aux 5è : le musée de Cluny vous propose de découvrir ses oeuvres sous la forme d’une chronologie.

http://www.musee-moyenage.fr/homes/home_id20721_u1l2.htm

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Expo préhistorique

La grotte de Lascaux, tu connais?

C’est la plus vieille galerie de peinture du monde….Une grotte préhistorique, fermée au public depuis 1963 pour ne pas l’abimer….

On peut maintenant la visiter sur le site et découvrir comme si on y était tout un bestiaire(des chevaux noirs en plaine course,de grands cerfs nageant dans une rivière, des bisons, des taureaux rouges…)peint par nos ancêtres sur les murs de Lascaux il y a 19 000 ans!!!

www.lascaux.culture.fr

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Tout Savoir… en s’amusant !

Tout Savoir en s'amusant
Tout Savoir… en s’amusant ! Des centaines d’exercices pour apprendre tout en s’amusant! Classés par matière (maths, français, histoire, géo, anglais, sciences).

JOUEZ ICI
 
 
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Colles pour petit écoliers

Colles pour écoliers

Des petits quiz pour les enfants entre 9 et 13 ans en français, math, histoire et géographie.

JOUEZ ICI

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Hymnes nationaux

Hymnes nationaux Pour chaque pays du monde, on découvre le drapeau et on peut écouter l’hymne de ce pays.

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Notre planète la terre

En images, la carte d’identité de la Terre et sa géographie : continents et océans, hémisphères, pôles et tropiques. Explications sur les parallèles et latitudes, méridiens et longitudes. On trouve aussi des renseignements sur la rotation et la révolution de notre planète ou sur les solstices, les équinoxes et les zones climatiques.

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Le Château de Versailles

Et voilà ! Le site du Château de Versailles s’est refait une beauté… La présentation de ce nouveau site est désormais beaucoup plus claire et intuitive. Allez ! partez à la découverte du château !

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.http://www.buzzeum.com/wp-content/uploads/2008/03/versailles.jpg

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Révision du brevet !


N’hésitez pas ! Venez sur le blog pour réviser votre brevet ! De très nombreux articles ont été publiés  à cet effet… Utilisez les tags sur le coté droit… etc. Bon courage !

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Histoire/Géographie : soutiens, révisions

Révisions

De nombreux exercices de la 6ème à la 3ème ainsi que des jeux pour réviser tes cours de géographie et d’histoire.

www.stephilo.fr/Quizz/6ieme

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Carnets de voyage

Carnets de voyage

Un annuaire de carnets de voyage disponibles sur Internet, écrits par des voyageurs francophones. Les veinards !

www.ivoyage.fr

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L’Égypte éternelle

L’Égypte éternelle

Pars à la découverte de 5?000 ans de civilisation égyptienne sur ce site truffé de documents visuels et interactifs.

www.eternalegypt.org

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Cyberschoolbus

Cyberschoolbus

Créé par l’ONU, ce site d’histoire et de géographie en français te permet d’obtenir des infos sur l’histoire du 20e siècle, sur la déclaration des Droits de l’homme, mais aussi de faire le point sur toutes les connaissances du brevet.

www.cyberschoolbus.un.org/french/index.asp

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MP3 et Grèce Antique

Savez-vous quel genre de musique on écoutait en Grèce et à Rome il y a plus de 2000 ans ? Pour le savoir, il suffit de cliquer à cette adresse puis d’aller, en bas de la page, picorer différents morceaux. Il a fallu toute la patience d’Annie Bélis (spécialiste de la musique antique) et de son équipe pour déchiffrer des partitions vieilles de plusieurs millénaires et donner vie à ces mélodies. Les artistes jouent sur des instruments fabriqués à l’identique de ceux de l’époque.

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Ado justice

JUSTICE ET JEUNES propose d’expliquer la justice aux “ados” avec des fiches imagées pleines d’informations pratiques qui améliorent la perception du fonctionnement de la justice.

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Brevet/Histoire-Géographie : l’Union européenne


I. La réalisation d’une union dEtats
Construction et institutions de lU.E.
L’Union européenne s’est fixé des objectifs généraux :
– renforcer les relations entre les peuples européens pour favoriser la paix.
– affirmer son identité sur la scène internationale et ses valeurs démocratiques.
– renforcer la protection des droits, la croissance, l’accès à l’emploi pour les habitants de l’Union.
L’édifice communautaire s’est bâti par phases successives : la CECA, la CEE, l’UE. Cette construction s’inscrit selon des textes fondamentaux : le Traité de Rome, l’Acte unique, les traités de Maastricht et d’Amsterdam.
Les conditions de candidature sont d’être une démocratie et avoir une économie de marché.
L’UE s’est dotée d’organes institutionnels qui permettent son fonctionnement : le Conseil de l’Europe, la Commission européenne, le Parlement européen, la Cour de justice, la Cour des comptes.
Une union dEtats indépendants et différents
Les quinze Etats communautaires restent indépendants, malgré les transferts de compétence en faveur de Bruxelles.
Les Etats communautaires constituent par leur diversité une mosaïque d’identités nationales. Il existe au sein de l’Union 11 langues, différentes religions et des systèmes politiques très variés.
Il existe une forte hétérogénéité des niveaux de développement et ces disparités influencent l’organisation spatiale de l’Union européenne.
Le centre est le « cœur » de l’Europe, où se prennent les grandes décisions. Il englobe le bassin de Londres et le couloir rhénan. Les espaces intermédiaires sont constitués de zones plus ou moins dynamiques. Les espaces périphériques sont en marge.

II. Des politiques communes pour une puissance économique
Des politiques communes efficaces
La politique agricole commune (PAC) est une action communautaire majeure : elle représente la moitié du budget.
Ses objectifs reposent sur 4 principes : le marché unique, la préférence communautaire, des prix uniques et la modernisation des exploitations.
Les fortes productivités agricoles permettent à la l’UE de dégager des surplus exportables. Mais la PAC connaît aujourd’hui de nombreux problèmes (productions excédentaires, endettement). Intégrée au complexe agro-alimentaire, elle est devenue dépendante des circuits de distribution.
La coopération industrielle (Airbus, Ariane) est très dynamique.
L’UE favorise le développement de la coopération technologique et scientifique. Elle encourage les associations d’entreprises, les « eurofirmes » et accorde des aides financières aux secteurs en difficulté.
L’UE s’est dotée d’une Banque centrale, qui siège à Francfort.
Les transports, l’éducation (SOCRATES), l’environnement et la culture font l’objet de politiques spécifiques.
Un pôle majeur
Grâce à ses succès agricoles et industriels, l’UE est la première zone d’échange du monde. Les échanges intracommunautaires augmentent grâce à la libéralisation des échanges (abolition des frontières et des taxes douanières).
Important foyer d’immigration.
Rayonnement culturel (idéaux des droits de l’homme et de la démocratie).
L’UE est un décideur sur la scène politique internationale. La France et le Royaume-Uni sont des membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU.
L’Union attire les capitaux étrangers en devenant un espace d’implantation de firmes transnationales, renforcé par le rôle important des Bourses européennes (Paris, Londres, Francfort).

III. Les défis à venir de lEurope
Un rayonnement mondial
Il existe un modèle culturel européen. L’anglais, le français et l’espagnol sont parlés sur les 5 continents. L’UE est un foyer culturel avec ses universités renommées, ses chercheurs, ses artistes et ses écrivains.
L’UE protège son identité culturelle face à l’influence américaine ( cinéma, musique, télévision).
L’UE mène de nombreuses missions de solidarité et de coopération humanitaire avec les pays en développement. Les principaux bénéficiaires sont les Etats voisins et les anciennes colonies.
Les conventions de Lomé unissent depuis 1975 les pays ACP et l’UE.
C’est le premier espace touristique mondial, avec 2/3 des arrivées mondiales. Le tourisme, estival autant qu’hivernal, religieux ou d’affaires, est une activité créatrice d’emplois directs ou indirects.
Les problèmes et les limites de la communauté
Les Européens sont divisés sur de nombreux dossiers. L’affaire de la « vache folle » et l’embargo sur les produits bovins importés du Royaume-Uni l’a montré.
En politique étrangère, les Quinze adoptent difficilement une politique commune (ex-Yougoslavie).
L’UE est déséquilibrée car l’Allemagne, la France, l’Italie et le Royaume-Uni assument l’essentiel du poids politique et économique et il existe une concurrence interne.
Les problèmes de chômage sont accrus par la concurrence et la mondialisation, qui poussent des secteurs à s’adapter ou à se reconvertir.
Sur le plan politique, l’Union doit construire une Europe à l’échelle humaine. A l’occasion des futurs élargissements, une réforme des institutions s’imposera.

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Brevet/Histoire-Géographie : l’urbanisation dans le monde


I. Laccélération de lurbanisation dans le monde
Un fait mondial
Si au XIXe siècle l’Occident a connu une croissance urbaine importante, l’urbanisation est devenue un phénomène planétaire.
Le pourcentage de population urbaine a considérablement augmenté avec le développement économique.
En dépit de leur ancienneté, les métropoles d’Europe ou d’Amérique du Nord n’ont plus la supériorité en nombre
d’habitants. Parmi les 100 premières villes du monde, 44 sont en Asie et 9 en Afrique.
Les caractéristiques de l’urbanisation depuis 1945
La croissance galopante et souvent désordonnée de la taille des villes entraîne la constitution de mégalopoles ou de très vastes conurbations.
L’intensification de l’exode rural constatée depuis 1945 dans les PED a accéléré l’urbanisation. Cet exode alimente encore l’explosion urbaine des mégalopoles.
On peut parler désormais de civilisation urbaine mondiale. Les formes urbaines s’uniformisent (centres d’affaires ou CBD, centres commerciaux géants, infrastructures de transports).
Le rôle majeur des transports et des échanges
La croissance urbaine s’explique surtout par le dynamisme des échanges. Les réseaux de transports structurent l’espace urbain et permettent aux villes de s’étendre (périurbanisation).
Les activités de pointe (recherche et informatique) suscitent la création de villes nouvelles sur le modèle de la Silicon Valley, en Californie.

II. Les transformations urbaines dans les pays développés
Deux types de croissance des villes
En Europe, les espaces des centres-villes et des banlieues proches sont très attractifs mais coûteux. Les villes se dotent d’espaces verts et de parcs pour améliorer la vie urbaine.
Beaucoup de citadins fuient les désagréments de la ville (pollution, cherté des logements : l’urbanisation progresse par périurbanisation. Les déplacements quotidiens entraînent la saturation des transports urbains.
En Amérique du Nord, les villes n’ont souvent pas de centre historique et les banlieues pavillonnaires s’étendent à perte de vue. Les ghettos des grandes villes jouxtent le CBD (Central Business District) et les autoroutes découpent et organisent les paysages urbains.
Le triomphe des métropoles
La croissance des villes des pays développés présente des caractéristiques communes.
Les métropoles sont le point d’arrivée et de départ des principaux flux d’hommes, de biens et d’informations.
L’importance des métropoles se mesure par la qualité des réseaux de transports, par le nombre d’emplois présents sur place et par le nombre de sièges sociaux d’entreprises.
Une urbanisation planifiée
La croissance des villes est contrôlée par diverses autorités (l’Etat, les collectivités locales). Des textes imposent l’existence de zones inconstructibles et réglementent la taille des bâtiments.
La protection de l’environnement et de la qualité de vie est également devenue une préoccupation majeure (lutte contre les nuisances sonores, préservation de la qualité de l’air).

III. Lexplosion urbaine des pays en veloppement
Des mégalopoles tentaculaires
L’emplacement des villes a souvent été déterminé par les anciennes puissances coloniales. Ces dernières ont privilégié des localisations permettant d’exporter les matières premières
vers la métropole, le littoral par exemple.
L’accélération de l’urbanisation depuis 1945 se fait dans de mauvaises conditions, sans plan d’urbanisme. Aujourd’hui, ces villes sont devenues des monstres urbains ingérables (Le Caire, Mexico).
Les facteurs de lurbanisation galopante
L’exode rural et l’explosion démographique mal maîtrisée nourrissent la croissance urbaine.
La désertification, le manque de terres ou encore les guerres poussent de nombreux migrants vers les villes.
Les migrations internationales alimentent aussi la croissance urbaine, comme dans le cas des réfugiés de l’ex-Zaïre qui fuient vers les grandes villes de la région (Brazzaville, Pointe-Noire).
Des espaces urbains contrastés
Les disparités des niveaux de vie sont repérables à travers l’organisation des villes. Près des quartiers riches s’entassent les populations les plus démunies. A São Paulo, les favelas (bidonvilles) rassemblent plus de 2 millions de personnes installées sur tout l’espace disponible : terrains vagues, décharges, espaces non-constructibles car trop pentus.
Dans les quartiers pauvres, la population doit s’organiser pour subsister. Des réseaux clandestins se forment pour contrôler des trafics illégaux ou criminels (trafic de drogue).

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Brevet/Histoire-Géographie : l’URSS de Staline


I
. A lEst, un vent révolutionnaire

Février 1917 : la fin de lautocratie en Russie
La situation de la Russie en guerre est dramatique (pertes humaines, désertions, désorganisation de l’économie qui engendre des pénuries à l’arrière).
Le mécontentement général s’exprime lors des émeutes du 23 au 27 février à Petrograd. Elles aboutissent à l’abdication du Tsar Nicolas II et à la création d’un gouvernement provisoire, qui promet d’engager des réformes démocratiques.
La révolution doctobre 1917 : les bolcheviks au pouvoir
Les soviets, qui sont des assemblées populaires, s’opposent au gouvernement provisoire, qui ne répond pas aux revendications de Lénine (« la paix, le pain et la terre »). Dans la nuit du 24 au 25 octobre, les bolcheviks s’emparent du pouvoir.
Le pays se trouve en situation de guerre civile. Les révolutionnaires établissent une dictature en s’appuyant sur la police politique (la Tchéka) et sur l’Armée rouge. Les opposants sont éliminés (les bourgeois, les paysans riches, les nobles restés fidèles au Tsar).
Les répercussions internationales de la révolution bolchevique
Le rêve d’une révolution mondiale atteint les milieux ouvriers et intellectuels d’Allemagne et de Hongrie, qui déstabilisent les pouvoirs en place en déclenchant des insurrections.
Le Komintern est chargé de coordonner l’action des partis communistes du monde entier en privilégiant la défense de l’URSS.
Le bolchevisme suscite la peur en Occident. On assiste partout à un divorce entre les communistes qui soutiennent Moscou et les socialistes qui refusent les méthodes révolutionnaires des bolcheviks.

II. Du bolchevisme au stalinisme (19211927)
Une économie à reconstruire
Entre 1917 et 1921, la guerre civile a eu des effets dévastateurs sur l’économie (production industrielle effondrée, agriculture ruinée, famines).
Lénine fait adopter un programme économique, la NEP.
Un territoire à organiser
Le 30 décembre 1922, la naissance de l’URSS (Union des Républiques Socialistes Soviétiques) est proclamée à Moscou.
C’est un Etat fédéral qui tient compte des différentes nationalités de l’ancien empire russe.
Ce n’est pas un Etat démocratique et le Parti communiste est le seul autorisé.
Le 21 janvier 1924, Lénine meurt sans avoir eu le temps d’organiser sa succession.
Un pouvoir à prendre
Staline est très proche de la majorité des membres du Parti communiste soviétique.
Pour mieux les éliminer, Staline oppose les uns aux autres les principaux dirigeants du Parti et de l’Etat. Ce sont les grandes purges.
Exilé en 1927, Trotski est assassiné à Mexico en 1940 sur ordre de Staline.

III. Staline au pouvoir (19281953)
Une économie planife et collectivisée
En 1928, Staline est le maître du Parti et de l’Etat soviétique.
Il met en place une planification de l’économie par des plans quinquennaux.
Ils ont pour but de rattraper le retard industriel, surtout dans la sidérurgie et dans la métallurgie lourde.
L’Etat supprime le droit à la propriété privée des terres. Les terres qui avaient été données aux paysans en 1917 sont confisquées en 1928. C’est la collectivisation des terres, les villages sont transformés en kolkhozes.
Un pays terrorisé par un État totalitaire
Staline met en place les outils de sa dictature. La Tchéka devient le KGB. Le Goulag, administration des camps de concentration et de travaux forcés, organise la déportation de millions d’opposants dans tout le pays.
Des révoltes s’ensuivent en Ukraine et en Géorgie – qui sont sévèrement réprimées – et des massacres et déportations massives des Koulaks opposés à la collectivisation forcée des terres.
L’information, la vie culturelle et intellectuelle sont très étroitement contrôlées. Ceux qui soutiennent le pouvoir, la nomenklatura, bénéficient de nombreux avantages matériels (logements, vacances).

IV. LURSS en qte dalliances
Lempire soviétique
Les différentes provinces de l’ancien empire russe sont devenues une fédération de « républiques soviétiques nationales ». Mais c’est Moscou qui détient les pouvoirs.
La patrie du socialisme
Staline impose l’idée que la réussite du régime soviétique sera profitable au mouvement révolutionnaire international.
LURSS face à la guerre
Elle cherche à améliorer ses relations avec les autres Etats. En 1934, les Soviétiques adhèrent à la SDN.
Le pacte de non-agression germano-soviétique, signé le 23 août 1939, prévoit un protocole secret de partage de la Pologne et des Etats baltes.
Malgré cela, le 22 juin 1941, Hitler envahit l’URSS par surprise.

V. Dates et mots-clés
Dates
23-27 février 1917 : révolution de Février
24-25 octobre 1917 : révolution d’Octobre
30 décembre 1922 : proclamation de l’URSS
21 janvier 1924 : mort de Lénine
23 août 1939 : pacte germano-soviétique
22 juin 1941 : attaque de l’URSS par l’Allemagne
5 mars 1953 : mort de Staline
Mots-clés
Autocratie ; Tsar ; gouvernement provisoire ; soviet ; bolchevik ; Tcheka, Armée rouge ; Kominterm ; URSS ; NEP ; Parti ; purges ; planification ; collectivisation des terres ; kolkhoze ; Etat totalitaire ; Koulak ; KGB ; goulag.
Biographies
Nicolas II (1868-1918) : Tsar de toutes les Russies à partir de 1894, il abdique le 2 mars 1917 après la révolution de février. Jugé dangereux pour la révolution, il est exécuté avec toute sa famille par les bolcheviks en juillet 1918.
Lénine (Vladimir Illich Oulianov) (1870-1924) : né dans une famille bourgeoise, il entreprend des études de droit et adhère au Parti social-démocrate avant de devoir s’exiler pour ses opinions. Il revient en Russie après la révolution de Février 1917, expose ses idées dans les « Thèses d’avril », et s’empare du
pouvoir après la révolution d’Octobre 1917.
Staline (Iossif Vissarionovitch Djougachvili) (1879-1953) : né en Géorgie dans une famille pauvre, il evient révolutionnaire après avoir voulu être prêtre. Il élimine un à un tous ces adversaires après la mort de Lénine. Il a dirigé l’URSS d’une main de fer, malgré son surnom de « petit père des peuples ».

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Brevet/Histoire-Géographie : la France depuis 1945

I. La France de la IVème république
Une reconstruction politique difficile
Le Gouvernement Provisoire de la République Française (GPRF), dirigé par le général de Gaulle, s’installe à Paris en 1944. Il est reconnu officiellement par les Alliés.
Pour recréer l’unité nationale, des ministres communistes participent pour la première fois au gouvernement.
Les femmes obtiennent le droit de vote en 1944.
De Gaulle défend l’idée d’un éxécutif fort. Désavoué par les députés, il démissionne le 20 janvier 1946.
La IVème république naît en octobre 1946. Le gouvernement est constitué de la SFIO, du PCF et du MRP.
En 1947, en pleine guerre froide, les ministres communistes sont renvoyés.
Des progrès sociaux et économiques incontestables
Le rationnement est maintenu jusqu’en 1949.
Le gouvernement procède à la nationalisation des secteurs-clés de l’économie. Les allocations familiales et la sécurité sociale sont mises en place.
Grâce au plan Marshall, l’Etat met l’accent sur les industries de base (barrages hydroélectriques, ports routes, automobiles).
La construction européenne commence, lancée par Shumann et Monnet. La CECA est créée en 1951 et la CEE en 1957.
Grâce au baby-boom, le nombre d’habitants passe de 40,1 à 44,6 millions de 1946 à 1958.
Malgré la construction de grands ensembles, de nombreux Français vivent dans des bidonvilles.
La fin de la IVeme république
Le mode de scrutin, qui favorise les petits partis, ne permet pas de dégager de majorité. En 12 ans, 25 gouvernements se succèdent au pouvoir.
Les gouvernements sont confrontés à la volonté d’émancipation des colonies dès la fin de la guerre.
La guerre d’Indochine, commencée en 1947, tourne au désastre à Dien Bien Phu (mai 1954).
La France est humiliée par l’Egypte lors de la crise de Suez et se discrédite lorsqu’elle s’acharne en Algérie.
Les pieds-noirs craignent que le gouvernement n’accorde l’indépendance à l’Algérie. Le 13 mai 1958, ils se soulèvent avec l’appui de l’armée.
Face à la menace de guerre civile, le général de Gaulle apparaît comme le seul recours. L’assemblée lui accorde les pleins pouvoirs pour élaborer une nouvelle constitution : c’est la fin de la IV ème république.

II. La France de la Vème république
La république gaullienne (19581969)
La nouvelle constitution, approuvée en septembre par référendum, donne des pouvoirs étendus au chef de l’Etat.
Le président s’attache à sortir du bourbier colonial. En 1962, les accords d’Evian accordent l’indépendance à l’Algérie.
La décolonisation de l’Afrique noire s’accomplit pacifiquement en 1960-1961.
La France fait un retour sur la scène mondiale. Elle se dote de la bombe atomique en 1960, sort de l’OTAN en 1966. Elle se réconcilie avec l’Allemagne et s’oppose à l’entrée du Royaume-Uni dans la CEE.
La gauche dénonce le caractère autoritaire du pouvoir. De Gaulle est réélu en 1965, mais est mis en ballotage par le socialiste Mitterrand.
Depuis 1945, la France s’est transformée en profondeur : elle s’est rajeunie, modernisée et urbanisée. Elle est entrée dans l’ère de la consommation de masse et des loisirs.
Jugeant la société trop figée, les étudiants parisiens se révoltent en mai 1968. La crise s’étend à l’ensemble du monde du travail. Les élections législatives organisées en juin sont remportées par les gaullistes.
Le maintien de la droite au pouvoir (19691981)
Un référendum sur les régions proposé par le général donne la victoire au « non ». De Gaulle démissionne le 28 avril 1969.
Georges Pompidou, ancien Premier ministre, est élu président de la République en juin 1969. Il conduit une politique plus européenne que de Gaulle. Son Premier ministre est Jacques Chaban-Delmas. Il meurt en 1974.
A l’élection de mai 1974, Valery Giscard d’Estaing l’emporte sur Mitterrand, le candidat unique de la gauche. Il choisit Jacques Chirac comme Premier ministre. Il se montre proche des Français et adopte une politique libérale.
La crise économique s’accentue et provoque une montée du chômage et de l’inflation. Le Premier ministre, Raymond Barre -un économiste-, opte pour une politique d’austérité.
Le temps des alternances (depuis 1981)
Avec l’élection de François Mitterrand en 1981, la gauche accède pour la première fois au pouvoir sous la Vème république.
Après la victoire de la droite aux élections législatives de 1986, le président est contraint de nommer Chirac Premier ministre. C’est la cohabitation. En 1997, la situation s’inverse avec un président de droite (Jacques Chirac, élu en 1995) et un Premier ministre de gauche (Lionel Jospin). Le bicentenaire de la Révolution française en 1989 et la victoire de la Coupe du monde de football en 1998 ne peuvent faire oublier les difficultés. Le malaise des banlieues et l’insécurité progressent.

III. Dates et mots-clés
Dates
avril 1944 : droit de vote aux femmes
janvier 1946 : départ de De Gaulle
1947 : renvoi des ministres communistes
juillet 1954 : fin de la guerre d’Indochine
mars 1957 : création de la CEE
13 mai 1958 : crise institutionnelle grave, retour de de Gaulle.
juillet 1962 : indépendance de l’Algérie
mai 1968 : grèves et contestation étudiante
avril 1969 : démission de de Gaulle
avril 1974 : mort de Georges Pompidou
mai 1974 : élection de Valéry Giscard d’Estaing
mai 1981 : élection de François Mitterand
mai 1995 : élection de Jacques Chirac
Mots-clés
IVème république ; GPRF ; nationalisation ; construction européenne ; guerre d’Indochine ; crise de Suez ; constitution ; Vème république ; référendum ; accords d’Evian ; décolonisation ; mai 1968 ; alternances ; cohabitation.
Biographies
Charles de Gaulle ( 1890-1970) : homme d’Etat français. Il refuse l’armistice de 1940 et devient le chef de la France libre. Il rentre triomphalement en France en août 1944. Il est le premier président de la Vème République à partir de 1958. Il est réélu en 1965 et démissionne en 1969. Il meurt à Colombey le 9 novembre
1970.
Georges Pompidou ( 1911-1974) : ancien professeur de lettres, directeur de banque, puis Premier ministre, il préside la République de 1969 à son décès, en 1974.
Valéry Giscard d’Estaing (né en 1926) : ministre des Finances à plusieurs reprises, il succède à Pompidou à l’Elysée de 1974 à 1981.
François Mitterand (1916-1996) : avocat charentais, plusieurs fois ministre, il est président de la république de 1981 à 1995.
Jacques Chirac (né en 1932) : Corrézien, deux fois Premier ministre et maire de Paris pendant 18 ans, il est élu président de la République en 1995. Il termine son mandat en 2007.

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Brevet/Histoire-Géographie : Le Japon


I
. La maîtrise du territoire

Un peuple à létroit
126 millions de japonais vivent sur un archipel montagneux et exigu (327000 km2). Les îles principales sont Honshu, Hokkaido, Shikoku et Kyushu.
La population, très dense, se concentre sur des plaines littorales étroites. Les Japonais, citadins à 90%, vivent surtout dans la mégalopole de 1200 km qui va de Tokyo à Fukuoka.
Trois agglomérations composent la mégalopole : Tokyo (32,5 M hab.), Osaka-Kobe (15,5 M hab.), Nagoya (7 M hab.). L’espace y est un des plus chers au monde.
La nature japonaise, entre contraintes et art de vivre
Les Japonais affrontent des risques naturels permanents liés au climat et à la géologie. Typhons, éruptions volcaniques, séismes, tsunamis provoquent des catastrophes comme à Kobe en 1995.
Le sous-sol japonais est pauvre. Le pays a recours à des importations massives et a opté pour l’électricité nucléaire.
Malgré une nature contraignante, les Japonais vivent en harmonie avec elle.
La maîtrise des rapports homme-nature et l’art des jardins sont des traits essentiels de la civilisation japonaise.
Les atouts de linsularité
Le domaine maritime est important. Les Japonais développent une pêche et une aquaculture performante.
La longueur des côtes (33 000 km) offre de multiples possibilités d’aménagement. Les ports sont nombreux. Les complexes industrialoportuaires sont les plaques tournantes des importations et la base de départs des produits finis.

II. La deuxième puissance économique mondiale
De léchec militaire au triomphe économique
La capitulation de 1945 a mis fin à la domination japonaise sur l’Asie. Le pays a bâti alors une économie sur le modèle de l’occupant américain.
L’économie se fonde sur un Etat très actif avec le ministère du Commerce international et de l’Industrie (MITI). Elle s’appuie sur la société japonaise à la main d’œuvre très qualifiée et disciplinée.
La deuxième industrie du monde
L’industrie est marquée par la littoralisation. L’importation de matières premières et l’exportation de produits manufacturés expliquent l’implantation des industries sur la côte.
Les industries traditionnelles ( textile et construction navale) doivent se reconvertir car elles sont concurrencées par les « dragons » d’Asie.
Les grandes firmes dominent l’industrie de la machine-outil et de l’automobile dont le Japon est le premier producteur mondial. Les industries de pointe (informatique, robotique, électronique) le placent aussi au premier plan.
L’industrie consacre d’énormes budgets à la recherche. L’innovation et la création sont le souci constant des sociétés.
Une puissance commerciale et financière
Le protectionnisme permet de préserver le marché national. La balance commerciale, très excédentaire, permet de gros investissements.
Depuis 1980, le Japon investit dans le monde entier et les banques sont au premier rang mondial.
La Bourse de Tokyo est la deuxième du monde et le yen, qui est une monnaie très forte, est un outil de la puissance japonaise.
Pourtant, la crise financière asiatique (1997) a fragilisé le système, provoquant faillite et chute des valeurs boursières.

III. La puissance japonaise dans le monde
Louverture sur le monde
Après l’échec militaire de 1945, le pays s’oriente vers la conquête des marchés.
Il fait d’énormes investissements à l’étranger, délocalise des entreprises et crée des joint-ventures. Il fait ainsi des économies sur les coûts de production ou y vend directement ses produits.
L’Occident influence de plus en plus le Japon dans son mode de vie. Les touristes japonais sillonnent les pays voisins, les Etats-Unis et l’Europe.
En même temps, la culture japonaise de masse se répand avec les jeux vidéo et les gadgets.
Le Japon et ses partenaires
Le Japon est un élément clé de la Triade (Etats-Unis, Union européenne, Japon), qui représente 70% du commerce mondial et 80% de l’investissement.
Les Etats-Unis restent son premier partenaire, mais il s’intéresse aussi à l’Europe (France, Royaume-Uni).
Il veut s’imposer dans la zone Pacifique, malgré la mauvaise image laissée pendant la Seconde Guerre mondiale.
Le Japon est un pays riche dans une zone pauvre.
Les limites de la puissance
Comme les pays riches, le Japon subit un vieillissement de sa population.
Il dépend des EU pour sa défense militaire et n’a qu’un rôle politique international limité.
La société affronte de profondes mutations (rôle des femmes, problèmes des jeunes, place de l’individu dans l’entreprise). Les chômeurs et les pauvres se multiplient.
Depuis la crise financière de 1997, le pays est entré dans une profonde crise économique et sociale.
Le Japon est un des pays les plus pollués au monde : l’air des villes, la mer avec les déchets industriels, le sol avec les infiltrations chimiques et le bruit.

IV. Lespace industriel japonais

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Brevet/Histoire-Géographie : Les Etats-Unis


I
. Territoire et population

Limmensité du territoire, atout ou handicap ?
Les Etats-Unis ont un territoire-continent : 9,3 millions de km2.
Trois grands ensembles composent le relief. D’ouest en est : les Rocheuses, les Grandes Plaines – drainées par le Mississippi – et la chaîne des Appalaches.
La variété des climats est propice à l’agriculture, sauf à l’ouest du 100e méridien où les pluies sont insuffisantes.
Les ressources énergétiques (pétrole, gaz, charbon) et minérales (cuivre, fer) sont très abondantes.
La conquête d’un immense territoire a nécessité la mise en place d’un important réseau de transport. Les voyageurs préfèrent utiliser l’avion et l’automobile. Le transport des marchandises est assuré par des camions, des trains et des tubes. Un important réseau de télécommunication (téléphone, Internet) permet la transmission rapide d’informations.
270 millions dAméricains
Le territoire des Etats-Unis a été peuplé par des immigrants venus majoritairement d’Europe. Aujourd’hui, les nouveaux arrivants viennent surtout d’Amérique latine et d’Asie.
Les minorités représentent plus de 25% de la population. Ce sont les Noirs, les Hispaniques, les Asiatiques et les Indiens. Le mélange des différentes ethnies dans le melting-pot se fait difficilement.
La population est celle d’un pays développé. La croissance démographique s’est ralentie depuis les années 60 et 70% des actifs sont dans le secteur tertiaire.
70% des Américains vivent dans le Nord-Est, mais héritiers des premiers migrants, ils sont très mobiles. Depuis la crise de la Manufacturing Belt, ils se déplacent vers la Sun Belt, qui bénéficie d’un climat agréable et d’une économie dynamique.

II. Une Amérique urbaine
Un territoire dominé par des métropoles
80% des américains résident en ville. L’exode rural déclenché par la révolution industrielle a entretenu une forte croissance urbaine dès 1920.
L’Amérique est un pays de grandes agglomérations, inégalement réparties sur le territoire. Les 3 plus grandes sont New-York (20 millions), Los Angeles (16 millions) et Chicago (9 millions).
La Mégalopolis rassemble à elle seule 50 millions d’habitants. Mais elle stagne, alors que la métropolisation progresse dans la Sun Belt.
Des agglomérations organisées sur un même modèle
Les agglomérations américaines sont divisées en quartiers qui séparent les riches des pauvres et les Blancs des minorités.
Le centre est partagé en deux zones :
– le quartier des affaires (CBD), reconnaissable à ses gratte-ciel.
– les quartiers d’habitation, souvent dégradés, où les minorités vivent en ghetto.
Autour du centre s’étendent d’immenses banlieues pavillonnaires, habitées par les populations aisées. De nombreuses entreprises vont s’installer dans ces banlieues, où elles créent de nouveaux quartiers d’affaires.
Des agglomérations en difficulté
Aux Etats-Unis, la crise urbaine concerne les centres et non les banlieues, contrairement à la France.
Appauvris par le départ des populations aisées, les centres ne sont plus entretenus. On y remarque une augmentation de la délinquance et de la criminalité.
Parfois, la restauration des vieux quartiers favorise le retour des populations aisées. A New-York, certains Blancs reviennent habiter Harlem depuis sa rénovation.

III. Les EtatsUnis, seule puissance dominante ?
La domination économique et financière
Les Etats-Unis sont la première puissance économique du monde. C’est la première agriculture, la première industrie, et le premier pays commerçant.
Peut-être l’évolution spatiale des activités (déclin relatif du NE en reconversion ; renforcement du poids éco de la Sun Belt ; l’intérieur plus rural.
Ces performances s’expliquent par l’esprit d’entreprise des Américains, favorisé par le capitalisme. De plus, depuis 1929, l’Etat américain intervient dans la vie économique.
La monnaie américaine, le dollar, demeure la devise de référence dans les échanges internationaux et les investissements américains dans le monde sont considérables.
Toutefois, on observe des signes de faiblesse. L’industrie et l’agriculture américaines sont concurrencées par le Japon et l’Union Européenne, et les Etats-Unis sont le pays le plus endetté du monde.
La domination politique et militaire
Depuis 1945, les Etats-Unis se présentent comme les défenseurs du monde libre. Ils interviennent dans quelques conflits (Vietnam, Irak ), jouent le rôle d’arbitre, mais défendent surtout leurs propres intérêts.
Ils disposent d’une place influente à l’ONU (droit de veto), d’un vaste système d’alliances, et de la première armée du monde.
Leur domination est remise en question par certains alliés, et est contestée également par les Américains eux-mêmes, qui refusent de mourir dans des guerres qui ne les concernent pas.
La domination scientifique et culturelle
La plupart des grandes inventions de la seconde moitié du XXe siècle sont américaines. Les universités attirent de nombreux étudiants étrangers.
Depuis la Seconde Guerre mondiale, le monde est envahi par la culture américaine, diffusée par de puissants médias.
L’anglo-américain est devenu la langue internationale des scientifiques et des chercheurs.

IV. Loccupation du territoire américain

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Brevet/Histoire-Géographie : réussir son paragraphe argumenté

Votre paragraphe argumenté doit comporter une introduction, un développement en deux ou trois parties selon les thèmes des documents et d’une conclusion.

1/ Jai lu attentivement et étudié les documents
Vous l’avez fait en répondant aux questions.

2/ Jai compris le sujet à traiter:
-j’ai repéré le sujet à traiter dans l’énoncé du devoir.
-j’ai transformé(au brouillon) ce sujet en question(s).

3/Je construis un plan:
-je classe mes idées et je fais des colonnes pour chacune des questions que je viens de me poser sur le sujet. Mes réponses constituent l’ossature de mes parties.

4/Je rédige lintroduction au brouillon, puis je la recopie:
-elle présente le sujet en donnant le contexte historique du thème à aborder (qui est au pouvoir à ce moment là? après quel événement cela se passe…) Ou en présentant le pays s’il s’agit d’un sujet de géographie sur un pays (population, importance dans le monde).
-elle pose des questions auxquelles vous répondrez dans votre développement.

5/Je rédige un développement:
-Je reprends le contenu de mes donnes en mettant UNE PHRASE PAR IDEE.
-Je fais des phrases COURTES et CLAIRES.
-J’explique les MOTS CLEFS ou les notions relatifs au sujet.
-Je mets en relation les documents et mon cours(ma leçon étudiée en classe).
-J’utilise mes connaissances mais uniquement celles qui sont en rapport avec le sujet posé.
-J’utilise des mots clefs pour faire des transitions entre mes parties( tout d’abord, dans un
premier temps dans un second temps, ensuite, dans un troisième temps, enfin…)
-J’utilise des mots de conjonction à l’intérieur de mes parties (mais, néanmoins, en revanche, cependant, nonobstant, en effet, c’est pourquoi, donc, par conséquent, force est de constater, en fait, au demeurant, effectivement ).

6/ Je rédige une conclusion au brouillon; puis je la recopie:
– elle tire un bilan de votre développement .
– elle élargit le débat: je pose une question rattachant le sujet à un problème d’actualité ou à une question plus générale.

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Brevet/Education civique : l’Union européenne

I. Pourquoi lUnion Européenne ?
Les débuts de l‘Union Européenne
La volonté de rapprocher les pays européens est née après la Seconde Guerre mondiale.
Le rapprochement des pays européens a d’abord été fondé sur une coopération économique (CECA, puis CEE).
Les Traités de Maastricht (1992) et d’Amsterdam (1997) marquent la volonté d’aller plus loin.
Le développement de lUnion Européenne
Organiser les relations entre les Etats membres de manière cohérente et solidaire :
– création de la citoyenneté européenne ;
– création et mise en place de la monnaie unique qui favorise les échanges commerciaux ;
– coopération des Etats en matière de justice, de sécurité, d’immigration ;
– renforcement des institutions européennes.
Asseoir la position de l’Europe au niveau international :
– mise en œuvre d’une politique étrangère et de sécurité commune ;
– coordination des actions des Etats membres dans les organisations internationales ;
– définition d’une posititon commune entre les Etats membres, défendues devant les instances internationales ;
– définition d’une politique de défense commune.
NB : Dans les institutions de l’UE, chaque Etat membre est représenté.

II. LEurope dans tous les Etats
Le droit communautaire
Tout ce qui est décidé par l’UE tient compte des intérêts de chaque pays membre et doit être adopté par tous les pays en vue de l’harmonisation des pratiques.
Les décisions sont soit des règlements soit des directives.
Les règlements
Ils doivent être appliqués directement et totalement par les Etats membres.
Les directives
Ce sont des lois qui doivent obligatoirement être adoptées par les Etats membres, mais ceux-ci peuvent choisir de quelle manière ils vont appliquer cette loi dans leur pays.
Les directives sont transposées dans le droit national par le vote de la loi au parlement national.
Les compétences de lEurope
L’UE est compétente en matière d’agriculture, d’environnement … Elle établit des normes, des règlements qui doivent être observés par tous les pays membres.
Mais chaque Etat reste souverain en matière de santé, de culture, d’éducation …

III. Les dates de la construction de lEurope
1951 : Création de la Communauté Européenne du Charbon et del’Acier (CECA).
1957 : Traité de Rome :
– naissance la Communauté Economique Européenne (CEE) ;
– 6 pays membres : France, Allemagne, Belgique, Luxembourg, Pays-Bas, Italie.
1973 : adhésion de la Grande-Bretagne, l’Irlande et le Danemark.
1981 : adhésion de la Grèce.
1986 : adhésion de l’Espagne et du Portugal.
1992 : Traité de Maastricht :
– la CEE devient l’Union Européenne ;
– adoption de la monnaie unique ;
– bases de l’Union politique.
1995 : adhésion de la Suède, de la Finlande et de l’Autriche.
1997 : Traité d’Amsterdam (révise et complète le Traité de Maastricht) ;
1999 (1er janvier) : entrée en vigueur du Traité de Maastricht :
– l’euro devient la monnaie officielle de 11 des 15 pays de l’UE ;
– suppression des contrôles de personnes aux frontières des pays de l’espace Shengen (tous les pays de l’UE sauf la Grande-Bretagne, l’Irlande et plus la Norvège et l’Islande, pays associés) ;
2002 (1er janvier) : mise en circulation de l’euro (€).

IV. Les institutions européennes

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Brevet/Education civique : les institutions de la Ve République


I
. La Constitution, support de la République

La Constitution est l’ensemble des règles qui définissent l’organisation et le fonctionnement des institutions publiques au sein d’un Etat.
Son le :
– protéger les droits de chaque citoyen et assurer le respect des libertés publiques,
– définir la forme d’un Etat (monarchie, République, …) et les pouvoirs des représentants du peuple.
Le Conseil Constitutionnel (9 membres, nommés pour 9 ans par le président de la République, le président de l’Assemblée Nationale et le président du Sénat) est chargé de la faire respecter.
Modifier la constitution
La Constitution peut être modifiée pour s’adapter aux attentes de la société. L’article 89 a été prévu pour cela.
La révision de la Constitution peut être décidée à la fois :
– par le Président de la République sur proposition du Premier Ministre,
– par les membres du Parlement : les députés et les sénateurs.
Le projet ou la proposition de révision doit être voté par les députés et les sénateurs, sur un texte identique.
La révision n’est définitive qu’après avoir été approuvée par le peuple, par voie de Référendum.
La Constitution de la Ve République a été rédigée et adoptée en 1958 pour résoudre le problème de l’instabilité ministérielle.

II. Des pouvoirs clairement définis
Pour protéger la Démocratie, tous les pouvoirs sont séparés.
Lexercice de la souveraineté nationale : les pouvoirs du citoyen
Le citoyen participe à la vie politique grâce au Référendum.
Il élit le Président de la République et un certain nombre de ses représentants (députés et maires notamment).
Le pouvoir exécutif : pouvoirs du Président de la République et du gouvernement :
Faire exécuter les lois et adopter les règlements
Le Président de la République (= chef de lEtat)
Il est élu pour 5 ans, au suffrage universel direct (depuis 1962). Il est rééligible indéfiniment.
Il est le chef des armées, est garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire, de l’indépendance de l’autorité judiciaire.
Il nomme le Premier Ministre et met fin à ses fonctions, préside le conseil des ministres, signe des décrets et ordonnances et promulgue des lois.
Il peut dissoudre l’Assemblée nationale, être investi des pleins pouvoirs en cas de crise grave.
Le Gouvernement
Le Premier Ministre est le chef du Gouvernement. Il dirige l’action du gouvernement, est responsable de la défense nationale, assure l’exécution des lois, exerce le pouvoir règlementaire. Il propose les autres membres de son gouvernement au Président qui les nomme.
Un membre du gouvernement ne peut exercer de mandat parlementaire, ni d’activité professionnelle.
Le gouvernement détient l’initiative des lois. Il peut prendre des décrets et des arrêtés ministériels si le Parlement l’y autorise pour une période limitée.
Le gouvernement est responsable devant le Parlement.
Le pouvoir législatif : pouvoirs du Parlement (Assemblée Nationale + Sénat )
Faire les lois.
Le Parlement a l’initiative des lois (avec le gouvernement). Il adopte, rejette ou amende les lois présentées. Il vote les lois et le budget. Il autorise la déclaration de guerre.
Le Parlement contrôle l’action du gouvernement. Il peut le renverser en votant une motion de censure.
L’Assemblée Nationale :
Elle est composée de 577 députés, âgés de plus de 23 ans, élus au suffrage universel direct pour 5 ans (sauf dissolution), selon un mode de scrutin uninominal majoritaire à 2 tours.
L’Assemblée Nationale siège au Palais Bourbon.
Le Sénat :
Il est composé de 319 sénateurs, âgés de plus de 35 ans, élus pour 9 ans.
Ils sont élus au suffrage universel indirect par un collège electoral qui permet une plus grande représentativité des collectivités territoriales. Le Sénat est renouvellé par tiers tous les 3 ans.
Le Sénat siège à Paris au Palais du Luxembourg.
Le président du Sénat assure la vacance de la présidence de la République.
Le pouvoir judiciaire : pouvoirs des magistrats
Juger selon la loi.

III. Les élections des représentants du peuple
La plupart des représentants du peuple sont élus au suffrage universel direct. Mais il y a 2 modes de scrutin différents.
Le scrutin uninominal majoritaire
Les électeurs choisissent 1 personne. Celle qui est élue est celle qui a obtenu la majorité des voix. Ce mode de scrutin est utilisé pour les élections des :
– Conseillers généraux,
– Députés,
– Président de la République.
Le scrutin de liste
Les électeurs votent pour une liste de candidats. Ces candidats obtiennent un nombre de sièges proportionnel au pourcentage des voix acquises. Ce mode de scrutin est utilisé pour les élections des :
– Conseillers municipaux,
– Conseillers régionaux,
– Parlement européen.
Le mode de scrutin influe sur la représentation nationale.
Avec un scrutin majoritaire, les grands partis seront plus représentés et les petits partis très peu.
Un scrutin proportionnel permet de mieux représenter les différentes tendances, parce que les sièges seront répartis proportionnellement aux votes exprimés. Mais dans une telle assemblée, les décisions sont plus difficiles à prendre parce qu’il n’y a pas de majorité claire.

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Brevet/Education civique : la citoyenneté politique et sociale

I. Le débat citoyen
Faire vivre la démocratie
Pour faire vivre la démocratie, il est important que les personnes puissent individuellement ou collectivement exprimer leurs opinions, leurs volontés.
Le pluralisme des opinions et des modes d’expression permet à la Démocratie d’exister.
La Démocratie respecte les droits de l’homme et ses libertés, dont la liberté de penser et la liberté d’expression.
Ces droits et libertés n’ont pas été acquis en un jour ; des lois marquent le début du droit d’association, du droit de grève, par exemple…
Des groupements permettent de participer aux débats publics, aux prises de décisions, en exprimant certaines opinions.

II. Les associations
La liberté de sassocier
Tout citoyen peut créer une association.
La liberté de s’associer est reconnue dans la Constitution de 1958 et régie par la loi de 1901.
L’association nécessite le groupement de deux ou plusieurs personnes.
Pourquoi et comment sassocier
Le but d’une association ne doit pas être lucratif. Cela signifie que les bénéfices ne peuvent pas être distribués entre les membres, à la différence d’une entreprise. Ils doivent servir à faire vivre l’association ou être distribué en fonction du but de l’association.
Pour pouvoir recueillir des cotisations, une association doit être déclarée à la préfecture. Mais aucune autorisation n’est nécessaire pour créer une association.
De nombreuses associations différentes
Il existe plusieurs types d’associations : clubs sportifs, associations humanitaires, religieuses, de consommateurs, associations de défense des victimes du terrorisme, association de défense de l’environnement …
20 millions de français sont mobilisés dans 800 000 associations.
Certaines associations sont très importantes et exercent des pressions auprès des décideurs qui ne vont pas toujours dans le sens de l’intérêt collectif.

III. Les partis politiques
Quest ce quun parti politique ?
Un parti politique est un rassemblement libre de personnes ayant les mêmes convictions.
Bénévoles, adhérent, militant, dirigeant, tous concourent à faire connaître les idées du parti, son programme.
Défendre des opinions et des choix politiques
En exprimant leurs opinions, ils alimentent les débats publics, proposent leurs idées et se soumettent au choix des citoyens en présentant des candidats aux élections.
Ils doivent respecter « les principes de la souveraineté nationale et de la démocratie » (Art. 4 de la Constitution de 1958)
Sauvegarder et faire vivre la démocratie
La multitude des partis politiques et la diversité de leurs opinions sont les moteurs de la démocratie. L’expression de toutes les opinions, l’influence des partis d’opposition dans les prises de décisions favorise l’équilibre et la mesure.
Les principaux partis politiques
Les partis dits de « Gauche »
– Le Parti Communiste Français
– Les Verts
– Le Parti Socialiste (1971)
Les partis dits de « Droite »
– Le Rassemblement Pour la République (1976)
– L’Union pour la Démocratie Française (1978)
Les partis d’extrême droite
– Le Front National (1972)
– Le Mouvement National Républicain (1999)

IV. Les organisations syndicales
Définition
Un syndicat est un groupement de personnes constitué pour la défense d’intérêts professionnels communs.
Le syndicalisme est autorisé en France depuis 1884 et il reconnu par la Constitution de 1958.
Les syndicats sont indépendants des pouvoirs politiques.
Les adhérents des syndicats
Les syndicats représentent des personnes qui exercent la même profession ou des professions similaires.
Tous les salariés d’une entreprise peuvent adhérer à un syndicat.
Dans les entreprises de plus de 50 salariés, il peut y avoir des Délégués Syndicaux, c’est-à-dire des personnes désignées par un syndicat et qui le représentent au sein de l’entreprise.
Il y a aussi des syndicats de non-salariés comme les agriculteurs les chefs d’entreprise, les médecins.
Leur rôle et leurs moyens daction
Les syndicats sont censés :
– travailler à l’amélioration des conditions de travail ;
– défendre les droits des salariés ;
– veiller au respect du droit du travail.
Dans les discussions avec les dirigeants d’entreprises ou l’Etat, les syndicats parlent au nom des salariés. Ils les représentent lors des négociations. Parfois, ils peuvent appeler à la grève ou à manifester pour faire pression sur leurs interlocuteurs.
Les grandes confédérations syndicales
Certains syndicats sont plus reconnus que d’autres à cause de leur ancienneté, du nombre de leurs adhérents et de leur poids.
La CGT : Confédération Générale du Travail (1895)
La CFTC : Confédération Française des Travailleurs Chrétiens (1919)
La CGC : Confédération Générale des Cadres (1944)
FO : Force Ouvrière (1948)
La CFDT : Confédération Française Démocratique du Travail (1964)
C’est avec ces seules organisations que l’Etat discute les conventions collectives, secteurs par secteurs. Elles participent aussi à la gestion d’organismes sociaux comme la Sécurité Sociale, l’assurance-chômage…
Les syndicats jouent un rôle important lors des grandes concertations sociales comme celles qui ont eu lieu, par exemple, au sujet de la mise en place des 35 heures.

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Brevet/Education civique : l’administration de l’Etat et des collectivités territoriales


I
. Ladministration de l‘Etat ...

Les ministères : ladministration centralisée
L’Etat est responsable de tous les domaines qui concernent l’ensemble des Français, comme par exemple la Défense, la Santé
l’Education nationale, la Culture …
Le gouvernement (pouvoir exécutif) est en charge du bon fonctionnement de ces différentes administrations.
Ces domaines sont chacun pris en charge par un ministère à Paris.
Les services décentralisés : ladministration locale
L’autorité des ministres est relayée localement par :
– les préfets de départements qui ont autorité sur les services décentralisés comme les directions départementales de
l’équipement, de l’action sanitaire et sociale …
– les préfets de région pour le développement économique et social.
Les établissements publics nationaux
Pour assurer à toute la population des services dont chacun à besoin, l’Etat contrôle des établissements publics nationaux : les hôpitaux, les transports, les universités …
Les autorités administratives indépendantes
Elles sont chargées du contrôle et de la réglementation de certains domaines. Ces autorités sont entre autre : la Commission Nationale
Informatique et Liberté (CNIL), le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA), la Commission des Opérations en Bourses (COB).
Les personnes qui travaillent dans ces administrations ou ces services publics sont des fonctionnaires. Ils sont payés par l’Etat.

II. ... au service du citoyen
Toutes les administrations doivent respecter le droit.
Les citoyens qui s’estiment lésés peuvent aller devant un tribunal administratif : c’est la juridiction administrative.
Le Conseil d’Etat, à la tête de toutes les juridictions administratives, peut annuler les décisions qu’elles ont prises.
L’administration publique étant au service de tous les citoyens, son fonctionnement est assuré par l’argent public, c’est-à-dire une partie
des impôts payés par chacun.
En conséquence, tout le monde doit pouvoir savoir comment est utilisé cet argent.
Un organisme, la Cour des Comptes, est chargé de :
– publier un rapport sur l’utilisation de l’argent public,
– juger toutes les questions concernant cet argent,
– surveiller les comptes des entreprises publiques.
La Cour des Comptes est représentée localement par les Chambres régionales de la Cour des Comptes. Ces chambres vérifient les
comptes des collectivités locales.

III. La décentralisation
Depuis 1982, il a été décidé de rapprocher la démocratie des citoyens.
Les membres des conseils sont élus au suffrage universel direct.
A la tête des conseils régionaux et départementaux se trouvent des présidents.
A la tête des conseils municipaux, il y a le maire.
Les préfets, représentants de l’Etat dans les régions et départements, veillent à ce que les décisions des conseils
respectent la loi.
Les ressources des collectivités territoriales sont assurées par :
– les impôts directs (taxe d’habitation, taxes foncières, taxe professionnelle …) et indirects (taxes sur les permis de conduire,
sur les cartes grises… ) qu’elles perçoivent ;
– les dotations de l’Etat ;
– les emprunts.

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Brevet/Education civique : la citoyenneté


I
. La citoyenneté

Origine
L’idée de citoyenneté trouve son origine dans la Grèce Antique.
Mais pour être citoyen à cette époque, il faut être né de père et de grand-père eux même citoyens.
En 212, l’édit de Caracalla établit que tous les hommes libres, sujets de l’Empire, deviennent citoyens romains. L’idée de citoyenneté devient un concept politique.
Qui peut être citoyen ?
La citoyenneté en France est liée à l’idée de Démocratie.
Chaque citoyen est détenteur d’une part de la souveraineté politique, qu’il peut exprimer directement ou indirectement.
Etre citoyen, c’est pouvoir participer à la vie de la société, par exemple en votant.
Pour pouvoir voter il faut :
– avoir 18 ans,
– être inscrit sur les listes électorales,
– jouir de ses droits civiques et politiques (ne pas avoir été condamné),
– avoir la nationalité française (de naissance ou par naturalisation).
NB : Depuis le 17 mars 1998, tout enfant vivant en France, né en France de parents étrangers, ayant vécu au moins 5 ans en France entre 11 et 18 ans, acquiert la nationalité française à sa majorité.
Chaque citoyen est titulaire de droits et d’obligations qui obéissent au principe d’égalité, indépendamment de ses appartenances particulières ou de ses convictions.
On ne naît pas citoyen : on le devient. L’éducation permet d’acquérir les connaissances nécessaires pour exercer ses droits et remplir ses devoirs.
En principe, la nationalité est une condition nécessaire pour exercer la citoyenneté, mais les résidents étrangers possèdent aujourd’hui des droits, sont protégés par la loi et peuvent participer aux institutions professionnelles avec droits de vote et d’éligibilité.
Ils sont soumis à la plupart des obligations faites aux citoyens français, à l’impôt et plus largement aux lois.

II. Etre citoyen
Les devoirs du citoyen
Etre citoyen consiste à :
– connaître, comprendre et respecter les lois et règlements, à contribuer à leur amélioration ;
– voter, c’est-à-dire à confier à des représentants, une partie de ses droits et de ses responsabilités pour diriger ;
– contribuer aux dépenses publiques par le paiement de l’impôt ;
– participer à la défense et à la prospérité du pays.
Les droits du citoyen
Le citoyen dispose de certaines libertés essentielles dont :
– la liberté individuelle,
– la liberté de la presse,
– la liberté de conscience,
– la liberté d’association,
– la liberté politique.
Il dispose aussi de certains droits économiques et sociaux :
– le droit de se déplacer librement,
– le droit à l’instruction,
– le droit au travail,
– le droit de grève,
– le droit à la protection de la santé.
Ces droits sont réaffirmés dans le préambule de la Constitution de 1958.

III. La citoyenneté européenne
La formation de lEurope
Après la Seconde guerre mondiale, des hommes ont souhaité rapprocher les pays européens, pour éviter une nouvelle guerre. Ils ont créé une communauté européenne.
Une collaboration économique a d’abord été établie :
– dans un premier temps, ce fut la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier (CECA).
– puis, en 1957, naît la Communauté Economique Europénne (CEE).
L’étape suivante était la création d’une Europe politique et civique.
Les symboles de lEurope
La France, ayant participé depuis le début à la construction de l’Europe, elle a adopté ses symboles :
– le drapeau bleu avec 12 étoiles jaunes,
– l’Hymne à la joie de Beethoven,
– la journée de l’Europe, le 9 mars.
LUnion Européenne
En 1992, les Français ont ratifié, par référendum, le Traité de Maastricht. Ce traité permet à tous les citoyens des pays membres de l’UE, d’avoir la double citoyenneté.
La citoyenneté européenne s’ajoute à la nationalité française sans la remplacer. Elle est matérialisée par le passeport européen.
Le citoyen de l’UE, quel que soit le pays où il réside :
– a le droit de vote et d’éligibilité au Parlement européen,
– a le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales,
– est protégé par les diplomates,
– peut séjourner et circuler librement sur le territoires des Etats membres (pour les membres de l’Espace Shengen, seulement),
– a le droit de pétition devant le Parlement européen,
– peut saisir la Cour européenne de Justice.

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Brevet/Education civique : la démocratie

I. Fondements idéologiques de la Démocratie
Des origines antiques et philosophiques
L’idéal démocratique est né dans la Grèce Antique. Le mot démocratie vient du grec demos : le peuple et kratein : commander. C’est une forme de gouvernement où le pouvoir émane du peuple. Il s’oppose à l’autocratie qui défini un régime dirigé par un dictateur, sans aucun contrôle.
Les principes de la démocratie telle que nous la connaissons aujourd’hui ont été largement influencés par :
– les courants philosophiques du XVIIIe siècle,
– la Constitution et la Révolution américaine de 1787,
– la Révolution française de 1789.
La Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (1789) est le texte fondateur de notre démocratie. L’ONU s’en est inspirée pour rédiger la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948).
Le concept mocratique
La démocratie repose sur l’idée que tout homme a le droit et la faculté de choisir son destin.
Cette conception ébranle la société d’ordres et de privilèges de l’Ancien Régime. Elle est solennellement affirmée dans la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789 : « Les hommes naissent et demeurent égaux en droit »
La démocratie est un régime qui établit les mêmes règles pour tous quelles que soient les opinions et les différences de chacun.

II. La mocratie aujourdhui
La démocratie ne s’est pas établie une fois pour toute en France. Elle évolue encore aujourd’hui, mais les citoyens ont le pouvoir de la sauvegarder.
Une démocratie représentative
Les citoyens n’exercent le pouvoir qu’indirectement, par le biais d’intermédiaires :
– choisis lors des élections,
– représentant la volonté des électeurs.
Les représentants élus déterminent la loi pour tous, au nom du peuple.
Protéger la démocratie
La protection de la démocratie contre un pouvoir arbitraire est assurée par des mécanismes institutionnels :
– séparation des pouvoirs (exécutif, législatif et judiciaire) ;
– soumission des gouvernants à la loi (la loi est valable pour tous) ;
– élections libres : suffrage universel (= tous les citoyens ont le droit et le devoir de voter), égal (= toutes les voix ont la même valeur), secret (= chacun vote conformément à ce qu’il pense, sans peur de pressions) ;
– respect des droits de l’Homme ;
– pluralisme politique ( = acceptation de plusieurs tendances et opinions politiques, sociales, conomiques et syndicales différentes).
Différentes formes de gouvernements peuvent s’accorder avec un régime démocratique.

III. Différentes démocraties européennes
Chaque Etat a une Constitution spécifique issue de son Histoire et de ses traditions qui révèle les différences nationales.
Les Républiques
La France est une République. Le Président de la République est dépositaire du pouvoir exécutif avec le gouvernement. Le pouvoir législatif est détenu par le Parlement composé du Sénat et de l’Assemblée Nationale
L’Allemagne est une République fédérale, fondée sur la constitution (la Loi Fondamentale de 1949) : il y a un gouvernement central à Berlin, mais les Länder (= provinces) ont une grande autonomie car ils détiennent une partie des pouvoirs de décision.
Les Monarchies parlementaires
La Grande-Bretagne : le souverain n’a pas beaucoup de pouvoir mais symbolise l’unité nationale. Il n’y a pas de constitution mais plusieurs textes (parfois très anciens) garantissent les libertés fondamentales et protègent contre les excès de pouvoir. Le gouvernement, élu, est responsable devant le parlement.
L’Espagne : le pouvoir exécutif est confié au roi et à son gouvernement. Le pouvoir législatif appartient à un parlement composé de deux chambres élues au scrutin direct. La Constitution date de 1978.
La Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales
Elle a été adoptée à Rome, en 1950, montrant ainsi que les pays européens partagent, au-delà de leurs différences politiques, le même attachement aux valeurs démocratiques.
Toutes les démocraties ne fonctionnent pas sur le même modèle. Mais dans tous les Etats démocratiques : France, Etats-Unis, Grande- Bretagne, Allemagne … le pouvoir exécutif est contrôlé, ou du moins tempéré, par des chambres élues au suffrage universel, ou des parlements.

IV. Textes fondateurs de la mocratie
1787 : naissance de la Constitution des Etats-Unis. 1re constitution
au monde
1789 : Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen (DDHC)
1793 : de nouveaux droits s’ajoutent à ceux de la DDHC, comme le droit au travail, à l’assistance, à l’éducation
1946 : la DDHC est réaffirmée + droit d’asile, droit syndical et de grève. Le texte donne aussi aux femmes les mêmes droits qu’aux hommes
1948 : La Déclaration Universelle des Droits de l’Homme, inspirée de la DDHC, devient la première loi commune à toute l’humanité… mais les états signataires ne sont pas obligés de l’appliquer !

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Brevet/Education civique : maintien de la paix et sécurité collective


I
. La fense de la France

Le rôle de la défense nationale
La France est une nation en paix : elle n’a aucune ambition territoriale et ne se connaît pas d’ennemis.
Le rôle de la défense nationale est donc de :
• défendre les intérêts vitaux et stratégiques de la France,
• assumer ses responsabilités,
• jouer son rôle au niveau mondial.
Les caractéristiques de la défense nationale
La défense nationale repose sur 2 principes :
• Globalité : elle concerne tous les citoyens et tous les secteurs de la vie du pays.
• Permanence : elle est organisée et préparée même en temps de paix.
L’unité de la défense nationale est garantie par sa soumission au pouvoir politique.
Lorganisation de la défense nationale
• Le président de la République est le chef des armées. Il est responsable de la politique de défense. Il est le seul à pouvoir donner l’ordre d’engagement des forces nucléaires.
• Le 1er ministre est responsable de la défense nationale. Il est responsable de la mise en œuvre des opérations décidées en conseils des ministres. Chaque ministre du gouvernement est responsable de la préparation et de l’exécution des mesures de défense incombant à son ministère.
• Le parlement fixe par des lois l’organisation de la défense et les moyens qui lui sont consacrés.
Principes guidant la politique de la défense de la France :
l’autonomie : la France prend seule les décisions engageant son avenir,
la solidarité : elle est prête à aider ses alliés, à respecter ses engagements en Europe, comme dans le monde.
Une armée de métier
• Il n’existe plus de menace directe sur nos frontières (création de l’Union Européenne, fin de la Guerre Froide).
• Les missions de l’armée sont de plus en plus spécialisées : elles nécessitent de faire appel à des professionnels qui maîtrisent complètement leur métier.
• Le lien entre les citoyens et l’armée est maintenu par « le parcours citoyen »

II. Le maintien de la paix dans le monde
Lengagement international de la France
La France préserve ses intérêts et ses valeurs grâce à la défense
nationale. Mais elle s’engage aussi a niveau international.
Elle est membre de :
• l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN),
• l’Union de l’Europe Occidentale (UEO).
Elle a également une part active dans l’élaboration et la mise en place de la défense européenne.
Enfin, elle est un des pays à l’origine de l’Organisation des Nations Unies (O.N.U.) dans laquelle elle joue un rôle important. Cette organisation a été crée à la fin de la Seconde Guerre Mondiale et regroupe de nombreux pays.
Le rôle de lO.N.U.
• Maintenir la paix en :
? prévenant les menaces de conflit,
? réprimant les actes d’agressions,
? aidant à régler les conflits en tenant compte des principes de justice et du droit international.
• Développer les relations amicales entre les peuples en respectant
? le principe de l’égalité de droit des peuples,
? le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. (Charte des Nations-Unies, 1945)
L’O.N.U agit principalement en tant que médiateur, négociateur, entre les pays en conflit. Elle fait également des recommandations. Il lui est possible d’avoir recours à une force armée (sur décision du conseil de sécurité) : les Casques Bleus (ou éventuellement intervention de l’armée d’Etats membres).
Lorganisation de lO.N.U.
Tous les pays peuvent être représentés à l’Assemblée Générale de l’O.N.U. Cette Assemblée Générale élit les membres :
• du Secretariat Général,
• de la Cour International de Justice,
• du Conseil Economique et Social,
• du Conseil de Sécurité (sauf les 5 membres permanents qui disposent d’un droit de veto et d’un pouvoir d’initiative : les Etats-Unis, la Grande-Bretagne, la Russie, la Chine, la France),
• et nomme le secrétaire général (pour 5 ans). Actuellement, le secrétaire général est Kofi Annan.

III. La Coopération Internationale
Le rôle des Etats
Pour pouvoir maintenir la paix, la solidarité internationale est indispensable. La situation de certaines population est trop dramatique pour être ignorée.C’est la raison pour laquelle certains Etats ont mis en place des organes de coopération internationale.
Les organismes dépendant de lO.N.U.
Ils sont au nombre de 30 et visent tous à favoriser la coopération internationale dans différents domaines. Il y a 16 institutions spécialisées (U.N.E.S.C.O., F.M.I., O.M.S., B.I.R.D., …) et 14 organes subsidiaires ( U.N.I.C.E.F., H.C.R., C.N.U.C.E.D., P.N.U.E., …)
Les accords de coopérations interétats.
Certains Etats décident d’établir des accords de coopération qui peuvent être militaires, économiques, culturels ou politiques. Ces accords ont souvent des origines historiques (l’Organisation internationale de la Francophonie, par exemple)
Les accords bilatéraux
Ce sont des accords signés entre un pays riche et un pays pauvre par lesquels, le pays le plus riche s’engage à aider l’autre par des moyens financiers par exemple.
Les Organisations Non Gouvernementales (O.N.G.)
Elles sont plus de 1800 (Médecins du Monde, Amnesty International, Handicap International, Pharmaciens sans frontières…). Elles interviennent sur le terrain, dans des situations d’urgence, mais aussi sur des actions de longue durée. Indépendantes des Etats, les O.N.G. interviennent sans parti pris politique. Elles ont contribué à poser la question de l’ingérence humanitaire.

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Brevet/Education civique : Valeurs, principes et symboles de la République française

I. Les valeurs et les principes de la République
Origine de la République
République vient du latin « res publica » : la chose publique. Elle désignait autrefois l’Etat sans faire référence à une forme particulière de gouvernement.
Aujourd’hui, République désigne un Etat gouverné par des représentants élus au suffrage universel.
Les principes de la République
«La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale » (article premier de la Constitution de 1958)
Indivisible : unité territoriale et linguistique de la France, les lois ont les mêmes pour tous.
Laïque : liberté de conscience et de culte. La République ne soutient aucune religion et respecte toutes les croyances
Démocratique : la souveraineté nationale appartient au peuple qui l’exerce par ses représentants et/ou par voie de référendum. Le suffrage est universel, égal et secret.
Sociale : garantie de protection sociale, de sécurité matérielle. La Nation proclame la solidarité de tous les Français.
Les valeurs de la République sont à l’origine des lois et des institutions.

II. Les symboles de la République
Le Drapeau bleu, blanc, rouge
Il évoque le pays, ses principes. Pour ces raisons, il est arboré lors de manifestations importantes (commémorations, accueil de personnalités étrangères, manifestations sportives, …).
Le drapeau français est bleu, blanc et rouge. Il est né au cours de la Révolution française, du rapprochement du blanc, couleur de la royauté, avec le bleu et le rouge, couleurs de Paris.
Lhymne national : la Marseillaise
Composée par Rouget de Lisle, en 1792, la Marseillaise doit son nom aux troupes marseillaises qui l’entonnèrent lors de leur entrée à Paris.
Ce chant n’a été officialisé comme hymne national qu’en 1946.
Leffigie : Marianne
Dès sa naissance, sous la Révolution française, la République a été représentée sous les traits d’une femme, portant un bonnet phrygien … tantôt fougueuse et guerrière, tantôt protectrice et nourricière. Marianne est devenue peu à peu la représentation la plus facile à partager de la «mère patrie ».
La devise : Liberté, Egalité, Fraternité
Notre devise « Liberté, égalité, fraternité » symbolise un idéal national de liberté, de justice et de générosité humaine.
La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui.
L’égalité signifie que la loi est la même pour tous et que tout le monde a les mêmes droits
La fraternité est fondée sur l’idée de la dignité humaine. De nos jours cela consiste à faire participer chacun au bien être de tous.
Le coq
Le coq est devenu, dès l’Antiquité, l’emblème de la Gaule par le fait d’un jeu de mot car en latin « gallus » signifie à la fois « gaulois »et coq ». Plus largement utilisé sous la Révolution française, il devient un symbole quasi officiel sous la IIIe République.
La fête nationale : le 14 juillet
Le 14 juillet 1789 le peuple de Paris, révolté, prend la forteresse royale de la Bastille. Cet évènement est commémoré, l’année suivante, comme le début de la Révolution. Mais ce n’est qu’en 1880 que le 14 juillet devient officiellement la fête nationale. Chaque année, ce jour est l’occasion d’un défilé militaire et de festivités (bals, feux d’artifices…).
Le Drapeau bleu, blanc, rouge, Marianne, la devise « Liberté, Egalité, Fraternité » sont visibles sur les bâtiments officiels, les pièces de monnaies et les timbres.

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Brevet/Histoire -Géographie : Les relations internationales depuis 1975


I. Vers la fin de la guerre froide
La guerre fraîche jusquen 1985
La crise économique rend les rapports internationaux plus difficiles. Les pénuries de matières premières et de pétrole stimulent la compétition.
Profitant du repli américain lié à la guerre du Vietnam et au scandale du Watergate, l’URSS reprend une politique d’expansion et d’armement.
La compétition s’étend désormais au Tiers monde : l’URSS intervient militairement en Angola et en Somalie, et envahit son allié l’Afghanistan en 1979. La tension est extrême.
Les Etats-Unis répliquent en lançant une croisade anti-communiste. Ils soutiennent la guerilla afghane et les dictatures pro-américaines en Amérique centrale.
Depuis 1985, lapaisement et la fin de la guerre froide
Le nouveau dirigeant soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, recherche la détente avec l’Ouest. La libéralisation de son régime entraîne des troubles et des difficultés économiques qui le poussent à limiter les dépenses extérieures.
Aux Etats-Unis, le président Ronald Reagan change radicalement d’attitude devant les déficits records et l’isolement diplomatique de son pays.
En 1987, le retrait des euromissiles est décidé. Les traités START I (1991) et START II (1993) prévoient la diminution des missiles nucléaires.
Les Soviétiques se retirent en 1989 d’Afghanistan et se désengagent des guerres civiles en Amérique latine.

II. Une nouvelle Europe
Un vent de liberté à lEst
A la tête de l’URSS de 1985 à 1991, Gorbatchev met en place des réformes de grande ampleur (perestroïka, glasnost) et accepte le retour des dissidents.
Ces changements font souffler un vent de liberté à l’Est. Moscou décide de ne plus intervenir en Europe de L’Est. En 1991, le COMECON et le Pacte de Varsovie sont dissous.
Des élections libres sont organisées dans les démocraties populaires qui instaurent le multipartisme.
La destruction du mur de Berlin, désormais inutile, en novembre 1989, accélère la réunification des deux Allemagnes (1990). Le bloc de l’Est n’existe plus.
La mort de lURSS et ses conséquences
Les réformes désorganisent l’économie et mécontentent les Soviétiques.
Eltsine, président de la Russie, fait échouer le putsch des conservateurs (août 1991). Il en ressort renforcé, dissout le PC et l’URSS, dont les républiques proclament leur indépendance. La CEI (Communauté des Etats Indépendants) apparaît.
La fédération de Russie hérite de l’arme atomique et d’un siège permanent à l’ONU.
La fin de la guerre froide entraîne le repli des soldats américains et soviétiques basés en Europe.
L’Union Européenne étudie les conditions d’adhésion des anciens pays de l’Est. Elle s’oriente aussi vers la création d’une armée européenne indépendante de l’OTAN, l’Eurocorps.
Les migrations de l’Est vers l’Ouest du continent sont importantes.

III. Un monde multipolaire ou unipolaire ?
De nouveaux centres de puissance
L’UE, première puissance économique, cherche à acquérir un poids politique plus important. Elle peine à s’imposer face à Washington, hostile à une Europe politique.
En Asie du Sud-Est, le Japon et la Chine se disputent la primauté.
L’Inde et le Pakistan s’affirment comme des puissances nucléaires.
En Afrique, certains pays sont les leaders du continent, en particulier l’Afrique du Sud depuis la fin de l’apartheid.
Des conflits régionaux
La paix n’est pas rétablie au Proche-Orient, malgré la fin de la guerre froide et du conflit Iran-Irak. En 1991, Saddam Hussein envahit le Koweït. La guerre du Golfe contraint l’Irak au désarmement.
Dans le conflit palestinien, malgré les accords de Washington (1993), la paix est menacée par les extrémistes des deux camps.
Les Balkans sont de nouveau une poudrière. La guerre civile en Bosnie (1992-1995), s’appuie sur une purification ethnique. Les frappes de l’OTAN imposent la paix de Dayton.
En 1999, la guerre du Kosovo achève l’implosion de ce qui reste de la Yougoslavie (Serbie, Monténégro, Voïvodine et Kosovo).
Un monde plus uni et plus fragmenté
Le monde actuel semble plus homogène, il n’est plus divisé selon deux idéologies dominantes et la démocratie progresse.
L’ONU compte 185 membres et dispose du droit d’ingérence.
Les rapports internationaux sont très inégalitaires et peu solidaires.
Les Etats résistent mal aux conflits ethniques, au terrorisme et aux intégrismes religieux : des régions sont en voie de balkanisation.
Les Etats-Unis sont les véritables gendarmes du monde.

IV. Dates et mots-clés
Dates
1979 : l’URSS envahit l’Afghanistan
1980-1988 : guerre Iran-Irak
1989 : retrait des troupes soviétiques d’Afghanistan
novembre 1989 : chute du mur de Berlin
1990 : réunification de l’Allemagne
1990-1991 : guerre du Golfe
1991 : fin du Pacte de Varsovie et de l’URSS
1992-1995 : guerre civile en Bosnie-Herzégovine
13 septembre 1993 : accords israélo-palestiniens de Washington. Poignée de main historique orchestrée par Bill Clinton (président des Etats-Unis) entre les trois signataires, Yitzhak Rabin, Shimon Peres et Yasser Arafat.
avril 1994 : attentats commis par des extrémistes juifs et palestiniens qui ralentissent le processus de paix.
1999 : guerre civile au Kosovo
Mots-clés
Guerre fraîche ; détente ; libéralisation ; perestroïka ; glasnost ; COMECON ; réunification ; CEI ; puissances nucléaires ; accords de Washington ; purification ethnique ; droit d’ingérence ; balkanisation.
Biographies
Ronald Reagan (né en 1911) : président des Etats-Unis de 1981 à 1988. Républicain, très anticommuniste, il modifie sa politique extérieure face aux transformations de l’URSS.
Mikhaïl Gorbatchev (né en 1931) : dirigeant de l’URSS de 1985 à 1991, il instaure des réformes démocratiques et contribue à l’apaisement Est-Ouest. Il obtient le prix Nobel de la paix en 1990.
Yasser Arafat (né en 1929 ) : homme politique palestinien, il dirige l’Organisation de Libération de la Palestine (OLP) depuis 1969. Il choisit d’abord la voie terroriste pour faire valoir les droits du peuple palestinien face à Israël, puis adopte, à la fin des années 1980, la voie diplomatique. Il obtient ainsi, par les accords de Washington en 1993, l’autonomie des territoires palestiniens qu’il administre depuis.
Yitzhak Rabin (1922-1995) : Premier ministre israélien, négociateur des accords de Washington de 1993. Il reçoit pour cela le prix Nobel de la paix (conjointement avec Yasser Arafat). Il est assassiné lors d’un meeting à Tel-Aviv par un étudiant extrémiste israélien hostile au processus de paix.

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Brevet/Histoire-Géographie : 1945-1975, un monde bipolaire


I
. 19451949, lente en guerre froide

De lalliance à la rupture
La guerre n’est pas encore terminée que des tensions opposent déjà les futurs vainqueurs. Staline s’inquiète de la puissance atomique des Américains, tandis que Churchill déclare « qu’un rideau de fer est tombé sur l’Europe ».
Pour arrêter la progression du communisme, Truman décide une aide économique massive aux pays menacés. La doctrine Truman au sujet de « l’ endiguement » (mars 1947) prend forme avec le plan Marshall.
L’URSS réplique par la doctrine Jdanov, qui exige une solidarité communiste à travers le monde, par le Kominform.
La formation de deux blocs ennemis
Un choix idéologique s’impose alors à l’Europe et au monde : Le bloc américain regroupe les pays d’Europe de l’Ouest, associés dans l’OECE (Organisation Européenne de Coopération économique) et adhérant à l’OTAN.
Face à lui, le bloc soviétique est constitué des démocraties populaires d’Europe de l’Est où les gouvernements sont contrôlés par les communistes.
Au cœur de la guerre froide, le problème allemand
Dès la conférence de Yalta, les Alliés s’opposent : l’URSS veut une Allemagne affaiblie et démembrée; les États-Unis souhaitent en faire un partenaire économique.
Les Soviétiques organisent le blocus de Berlin-Ouest en juin 1948.
L’Allemagne est maintenant coupée en deux Etats : la RFA et la RDA.

II. 19501962, vers une coexistence pacifique
19501953, lapogée de la guerre froide
Coupée en deux depuis le départ des Japonais, la Corée connaît une guerre opposant le Nord communiste, soutenu par l’URSS, et le Sud, allié des Etats-Unis.
19531962, une nécessaire coexistence
La déstalinisation menée par Khrouchtchev, la possession des bombes H et A et l’émergence des non-alignés poussent l’Union soviétique vers une coexistence pacifique.
Malgré cela, la méfiance reste immense. L’entrée de la RFA dans l’OTAN, la création du Pacte de Varsovie relancent la course aux armements et à la conquête de l’espace : c’est l’équilibre de la terreur.
Des crises violentes
Afin d’arrêter l’exode vers l’Ouest de millions d’est-allemands, Moscou exige que le secteur occidental de Berlin devienne une ville neutre. La RDA construit dans la nuit du 12 au 13 août 1961 un mur qui coupe la ville en deux.
Après « l’affaire de la baie des cochons », Kennedy menace Cuba, Etat dirigé par Fidel Castro. En renonçant à lui fournir l’arme atomique, Khrouchtchev évite de justesse une troisième guerre mondiale.

III. Les décolonisations
La domination coloniale en question
Durant l’entre-deux-guerres, les métropoles ont ignoré les demandes de réformes de leurs colonies. Réprimés, les mouvements nationalistes se durcissent et réclament l’indépendance.
Le prestige des métropoles est très affaibli par le désastre de 1939-45. Les colonisés, qui ont fourni troupes et ressources n’obtiennent qu’une émancipation relative au sein des empires.
L’ONU proclame le droit à l’autodétermination des peuples, dont elle devient le porte-parole.
Une décolonisation progressive
Entamée en Asie où les nationalismes sont anciens, la décolonisation touche ensuite le Maghreb, puis l’Afrique noire.
Les indépendances sont soit négociées (Maroc, Tunisie, pays du Commonwealth), soit arrachées (Vietnam, Algérie). Menée par son leader Ghandi, une résistance originale en Inde aboutit à l’indépendance en 1947.
La conférence de Bandoeng et le non-alignement illustrent l’émergence du Tiers monde.

IV. 19631975, une détente cessaire
Questce que la détente ?
C’est la recherche de l’équilibre des forces. Par des accords internationaux, les Grands cherchent à limiter la prolifération des armes atomiques.
De nouveaux hommes au pouvoir, Brejnev d’un côté et Nixon et Kissinger de l’autre, cherchent à se reconnaître mutuellement.
De nouvelles voix, de nouvelles puissances
A l’Est, Mao Zedong rompt avec Moscou et des critiques émanent des étudiants à Prague.
A l’Ouest, la France se retire de l’OTAN (1966) et se rapproche de l’URSS et de la Chine.
L’Europe s’organise en un Marché commun (1957) et se fait entendre lors des négociations commerciales.
Les pays du Tiers monde émergent par le non-alignement et par l’O.U.A.
Des affrontements périphériques
Au Moyen-Orient, Israël agrandit ses territoires au détriment des pays arabes voisins, par les guerres de 1967 et 1973.
En Asie du Sud-Est, la guerre du Vietnam marque un déclin relatif des États-Unis et de leur rôle de gendarmes du monde.

V. Dates et mots-clés
Dates
mars 1947 : application du plan Marshall
1947 : indépendance de l’Inde
septembre 1947 : doctrine Jdanov
juin 1949 : création de la RFA et de la RDA
1949 : création de l’OTAN
1954 : indépendance du Vietnam
1954-1962 : guerre d’Algérie
1955 : création du Pacte de Varsovie
1955 : conférence de Bandoeng
1956 : indépendance du Maroc et de la Tunisie
1957 : acte de Rome qui donne naissance à la CEE
1960 : indépendance de la plupart des pays d’Afrique noire
12-13 août 1961 : édification par la RDA du mur de Berlin
1962 : indépendance de l’Algérie
1964-1968 : guerre du Vietnam
Mots-clés
guerre froide ; rideau de fer ; « endiguement » ; plan Marshall ; doctrine ; Jdanov ; Kominform ; OTAN ( Organisation du Traité de l’Atlantique Nord) ; démocraties populaires ; RFA (République Fédérale Allemande) ; RDA (République Démocratique Allemande) ; coexistence pacifique ; non-alignés ;
Pacte de Varsovie ; équilibre de la terreur ; décolonisation ; Tiers monde ; détente ; Marché commun ; guerre du Vietnam.
Biographies
Nikita Sergueïevitch Khrouchtchev (1894-1971) : dirigeant de l’URSS à la mort de Staline, il entreprend dès 1956 la déstalinisation et prône, à l’extérieur, la coexistence pacifique.
Richard Nixon (1913-1994) : président des Etats-Unis de 1968 à 1974, il favorise la détente avec Pékin et Moscou et se désengage du Vietnam. Il est compromis dans le scandale des écoutes du Watergate et démissionne en 1974.

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Brevet/Histoire-Géographie : le monde et ses mutations de 1945 à nos jours


I
. Des 30 Glorieuses aux « 20 diocres »

Une croissance sans précédent : les « 30 Glorieuses »
De la reconstruction jusqu’en 1968, la croissance est de 5 % en Occident et au Japon.
Cette croissance encourage les entreprises à investir. Le commerce mondial progresse grâce au libre-échange (accord du GATT en 1947).
Dès 1968, la croissance faiblit, l’inflation et le chômage augmentent. Dans les pays riches, les secteurs traditionnels comme le textile déclinent et la mécanisation de l’agriculture entraîne l’endettement et l’exode rural. Dans les pays pauvres, le cours des matières premières baisse.
Une longue dépression
Les puissances occidentales sont déstabilisées à deux reprises par l’augmentation du prix décidée par les pays de l’OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) en 1973, lors de la guerre du Kippour, puis entre 1978 et 1981. La concurrence des Nouveaux Pays Industrialisés (NPI) contribue à expliquer cette dépression.
Après le premier choc pétrolier, la croissance est presque nulle. Se succèdent ensuite des périodes de croissance et de récession.
Les effets de la crise économique
Depuis la crise, le chômage a triplé. Aujourd’hui, 35 millions de chômeurs sont dénombrés en Europe occidentale. Cette situation entraîne la multiplication des emplois précaires et la fermeture progressive des frontières aux immigrés.
De plus, la paupérisation s’accentue. Les pays riches constatent une multiplication des sans domicile fixe ( SDF).

II. Lamélioration des conditions de vie et ses conséquences
Lévolution de la population mondiale
Le climat de confiance de l’après-guerre et les progrès de la médecine ont favorisé l’explosion démographique (baby-boom). Ces progrès sont ternis par certaines maladies (cancer, sida) et par la multiplication des guerres.
La croissance actuelle de la population s’effectue dans les pays du Sud, surtout en Afrique et en Asie.
Aujourd’hui, on observe dans le monde « riche » un ralentissement général de la natalité et un vieillissement de la population.
On assiste à une explosion urbaine dans les pays du Tiers monde, mais les villes ont beaucoup de problèmes pour accueillir les ruraux.
Lévolution contrastée des niveaux de vie
Dans les pays riches, la prospérité donne naissance à une société marquée par la consommation de masse, encouragée par la publicité.
Cette prospérité s’appuie désormais sur l’économie de services générés par les secteurs de pointe issus de la 3ème révolution industrielle : la société se tertiarise.
Dans l’ensemble, les pays du Tiers monde et les pays riches ont connu une amélioration de leur niveau de vie.
Pourtant, les inégalités restent fortes. La société de consommation reste inaccessible aux exclus des pays riches et aux régions défavorisées.
Le niveau de vie du Tiers monde reste cinq fois inférieur à celui des pays développés.

III. Vers une culture de masse uniforme ?
La naissance dune culture de masse
La radio (inventée en 1895) et le téléviseur (premiers modèles en 1926) sont des biens de consommation courants.
L’évolution des techniques de communication s’amplifie, et l’information est diffusée plus rapidement (satellite, fax, internet, téléphonie mobile).
Les techniques nouvelles offrent une vision globale et uniformisée de l’actualité.
Les diversités culturelles menacées
Le mode de vie des pays riches s’est calqué sur celui des États-Unis, et ce mimétisme gagne petit à petit les pays du Tiers monde. Fast-foods et produits audiovisuels outre-Atlantique sont devenus familiers partout à travers le monde (Disney et Coca-Cola sont des marques universelles) : c’est l’uniformisation de la culture.
La Terre est devenue un village planétaire par la mondialisation de l’économie et de l’information. Le succès de spectacles sportifs comme les Jeux Olympiques d’Atlanta en 1996 témoigne de l’universalité du phénomène.
Les habitudes de vie ont été modifiées, surtout dans les pays riches, avec un accroissement du temps pour les loisirs et la culture.
Des réactions de résistance ou de rejet
Une résistance culturelle s’est développée face au poids des États-Unis. La France tente d’affirmer l’exception culturelle.
Cette résistance peut prendre des formes extrêmes. L’intégrisme religieux pousse certains fanatiques (Talibans d’Afghanistan) à des actes violents (attentats).

IV. Dates et mots-clés
Dates
1947 : accords du GATT
1948 : invention du transistor
1949 : premier journal télévisé en France
1945-1973 : Trente Glorieuses
21 juillet 1969 : premier homme sur la Lune
1973 : premier choc pétrolier
1973-1996 : ralentissement général de la croissance
1979 : deuxième choc pétrolier
1980 : début de l’essor des télécommunications
Mots-clés
Trente Glorieuses ; libre-échange ; inflation ; chômage ; OPEP ; NPI ; récession ; paupérisation ; baby-boom ; consommation de masse ; publicité ; société de consommation ; 3ème révolution industrielle ; Internet ; uniformisation de la culture ; village planétaire ; mondialisation ; exception culturelle ; intégrisme
religieux.
Notions importantes
Trente Glorieuses : nom donné à la période de 1945 à 1973 par Jean Fourastié, caractérisée par une forte croissance économique, surtout dans les pays industriels, et par une transformation des modes de vie.
Publicité : il s’agit de présenter comme nécessaire de nouveaux produits qui n’existaient pas auparavant (l’ordinateur) et d’encourager la consommation. La publicité est l’emblème de la société de consommation.

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Une virée dans la Rome Antique ?

Oui, la Rome antique, telle qu’elle existait en l’an 320 après JC ! La visite vous tente?  Et bien elle est à portée de clic! Il suffit de télécharger la version 4.3 de Google Earth – c’est gratuit et à cette adresse . Une fois le logiciel lancé, allez faire un tour dans la rubrique « infos pratiques » (en bas à gauche). Il suffit ensuite de cliquer sur l’option « la Rome antique en 3D » puis de zoomer sur la ville éternelle. Une fois que vous serez parvenus suffisamment près du plancher des vaches, vous verrez apparaître les petites icônes jaunes qui indiquent tous les bâtiments virtuels à visiter. Le Colisée, le Forum… Il y a 6000 sites à explorer ! Prévoyez quand même un sandwich parce que, on vous prévient, la ballade peut durer des heures !

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Brevet/Histoire-Géographie : La seconde guerre mondiale


I
. Une guerre totale et mondiale (19391945)

Le raz de marée de lAxe (19391941)
Hitler attaque la Pologne le 1er septembre 1939, après la signature du pacte de non-agression avec Staline.
La « guerre éclair » (Blitzkrieg) est fondée sur l’utilisation massive de divisions blindées et un appui aérien important. C’est l’outil de guerre de l’armée allemande (Wehrmacht).
Elle permet à Hitler d’envahir l’Europe occidentale en mai et juin 1940. La France est anéantie en six semaines (10 mai au 22 juin 1940). L’Angleterre reste seule à combattre. En 1941, Hitler se retourne contre l’URSS et envoie l’Afrikakorps à la conquête de l’Afrique.
En décembre 1941, le Japon détruit la flotte américaine à Pearl Harbor.
1942 : lane charnière
Le tournant de la guerre s’amorce en juin 1942 lorsque les Américains arrêtent les Japonais dans les îles Midway. Ils entreprennent une reconquête du Pacifique à saute-mouton.
Les Anglais stoppent les Allemands à El-Alamein en octobre 1942, puis font la jonction avec les troupes américaines débarquées en Afrique du Nord.
En Russie, Hitler connaît un grand échec. Son armée doit capituler après des combats atroces à Stalingrad (août 1942 à février 1943)
La victoire alliée (19431945)
L’Europe est peu à peu libérée, par les Occidentaux à l’Ouest, grâce au débarquement de Normandie du 6 juin 1944, et par les Russes à l’Est.
L’Allemagne capitule le 8 mai 1945.
Pour précipiter la défaite du Japon, Truman lâche des armes nouvelles : le 6 août 1945 à Hiroshima et le 9 août 1945 à Nagasaki, les premières bombes atomiques explosent. Le 2 septembre 1945, le Japon capitule.

II. L’Europe nazie
Un système dexploitation économique et de lhumain
L’économie de l’Europe est au service de l’Allemagne. Les frais d’occupation sont considérables.
Les réquisitions et les rationnements affament les populations.
Prisonniers et ouvriers sont obligés d’aller travailler en Allemagne (STO : Service du Travail Obligatoire).
Un régime de terreur
La Gestapo arrête, torture, fusille et déporte. La propagande se déchaîne contre les résistants.
Dès 1933, des camps de concentration sont ouverts (Dachau). On y déporte tous les opposants du régime pour y subir le travail forcé.
A partir de janvier 1942, à la déportation s’ajoute le génocide. La conférence de Wannsee définit la « solution finale », c’est-à-dire l’extermination des Juifs et des Tziganes dans des camps d’extermination
comme Treblinka et Auschwitz.
La collaboration
Elle s’organise avec certains gouvernements (Vichy en France, le Danemark). Pétain signe l’armistice et entreprend une collaboration avec l’occupant, il rencontre Hitler à Montoire en octobre 1940.
Une partie de la population accepte de collaborer, par peur du communisme, par antisémitisme ou par simple profit économique. Elle s’engage dans des milices, fait de la propagande.
La majorité des populations est restée attentiste durant l’occupation.
La résistance
Elle peut être passive (écoute discrète des radios alliées, lecture de la presse clandestine) ou active (sabotage, aides aux Juifs). Certains résistants s’organisent en réseau et prennent le maquis. C’est le cas en France de Jean Moulin après l’appel du 18 juin du général de Gaulle.
La Gestapo combat les résistants, qu’elle considère comme des terroristes. Ceux qui tombent entre ses mains sont torturés, déportés ou tués. Les prises d’otages de la Gestapo terrorisent la population.

III. Le Monde en 1945
Un traumatisme sans précédent
Le bilan humain est terrible. 50 millions de morts, 35 millions de blessés. La moitié des morts est constituée de civils, victimes des privations, des bombardements aveugles et des représailles.
Les régions et les villes les plus industrialisées d’Europe ont été dévastées par les combats : l’économie est paralysée.
Les limites morales et humaines ont été dépassées. Le génocide organisé des Juifs et des Tziganes, les exécutions massives de prisonniers de guerre par les Allemands et les Japonais laissent des consciences ébranlées. C’est le début de l’angoisse nucléaire.
Le tribunal de Nuremberg (novembre 1945 – octobre 1946) définit la notion de crime contre l’humanité. Les vainqueurs font le procès des vaincus et dans les anciens pays conquis, les gouvernements contiennent difficilement l’épuration sauvage.
Un monde à reconstruire et sous influence
Le nouveau visage de l’Europe est dessiné lors de Yalta (février 1945).
En juin 1945, 50 Etats signent la Charte de San Francisco qui donne naissance à l’Organisation des Nations-Unis (ONU).
A la conférence de Potsdam, il est décidé que l’Allemagne sera démilitarisée, dénazifiée et divisée en quatre zones d’occupation.
Les États-Unis et l’URSS, qui apparaissent comme les deux grandes puissances libératrices de la vieille Europe en déclin, manifestent leur volonté de décider à deux du sort d’un monde désormais sous influence.

IV. Dates et mots-clés
Dates
01 septembre 1939 : invasion de la Pologne
10 mai.1940 : début de l’offensive allemande à l’Ouest
mai – juin 1940 : bataille de France
18 juin 1940 : appel à la résistance de De Gaulle
22 juin 1941 : offensive allemande en URSS
07 décembre 1941: attaque japonaise de Pearl Harbor
août 1942 – février 1943 : bataille de Stalingrad
06 juin 1944 : débarquement allié en Normandie
08 mai 1945 : capitulation allemande
août 1945 : bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki
02 septembre 1945 : capitulation japonaise
juin 1945 : création de l’Organisation des Nations-Unies
novembre 1945 – octobre 1946 : tribunal de Nuremberg
Mots-clés
Blitzkrieg ; Wehrmacht ; débarquement de Normandie ; capitulation ; bombe atomique ; Gestapo ; camps de concentration ; déportation ; génocide ; camps d’extermination ; collaboration ; résistance ; crime contre l’humanité.
Biographies
Winston Churchill (1874-1965) : homme politique anglais. Dès 1932, il comprend le danger que représente Hitler et se retrouve très isolé. Premier ministre conservateur durant le conflit, il organise l’effort de guerre et la résistance britannique face à l’aviation allemande ( bataille d’Angleterre). Il
participe ensuite aux négociations de paix.
Franklin Delano Roosevelt (1882-1945) : homme politique et démocrate américain. En 1932, il est élu président en plein cœur de la crise économique. Il met en place un programme de relance, le New Deal. Très populaire, il est réélu en 1936,1940 et 1944. L’attaque japonaise le pousse à entrer en guerre et
il lance un programme d’effort de guerre. Il meurt en 1945 et est remplacé par Truman.
Jean Moulin (1899-1943) : préfet envoyé en zone sud par de Gaulle, il unifie les mouvements de résistance et devient, début 1943, le président du CNR (Conseil National de la Résistance). Dénoncé, il est livré aux nazis, torturé ; il meurt au cours de son transfert en Allemagne.

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Brevet/Histoire-Géographie : La première guerre mondiale


I
. Une guerre que lon veut courte

Le déclenchement des hostilités
La France veut récupérer l’Alsace-Lorraine, perdue au profit de l’Allemagne.
L’empire austro-hongrois est fragilisé par des tensions internes. Après l’assassinat de l’héritier de son trône, l’Autriche lance un ultimatum à la Serbie, qui est soutenue par la Russie : le jeu des alliances se met en place.
Les forces en présence
Les empires centraux, (Allemagne, Autriche-Hongrie) doivent se battre sur deux fronts. Ils ont une industrie lourde et une armée bien préparée.
L’Entente (la France, la Grande-Bretagne, la Russie) dispose d’un grand réservoir humain dans les colonies, mais le commandement n’est pas unifié et la préparation militaire des troupes est insuffisante.
Léchec de la guerre de mouvement
Le plan allemand Schlieffen veut concentrer les forces à l’ouest contre la France, puis se retourner contre la Russie.
Le plan français XVII prévoit d’attaquer en Alsace-Lorraine, puis de franchir le Rhin, mais l’offensive allemande au Nord oblige à une contre-offensive dans la Marne menée par le maréchal Joffre.

II. Une guerre qui dure et qui sétend
La guerre de position
Les troupes s’enterrent dans les tranchées.
Le quotidien du poilu est effroyable (soif, faim, froid, mort à chaque instant) et à chaque assaut, un homme sur trois est tué.
La bataille de Verdun (février à décembre 1916) fait 700 000 morts en dix mois, malgré l’effort du maréchal Pétain qui organise la défense française et le ravitaillement.
1917 : lane charnière
La lassitude atteint tous les camps (mutineries, grèves).
L’entrée en guerre des États-Unis répond à la préservation de ses intérêts économiques (envoi de soldats et de matériel).
La Russie sort du combat en décembre 1917 par l’armistice de Brest-Litovsk.
1918 : lane décisive
Débarrassés de leur ennemi à l’Est, les Allemands lancent une offensive sur le front de l’Ouest.
Les Alliés lancent une contre-offensive victorieuse sur la Marne sous le commandement centralisé du maréchal Foch.
L’armistice est signée le 11 novembre 1918 à Rethondes, dans la forêt de Compiègne.

III. Une guerre totale
La mobilisation des Etats
Dans tous les Etats se font des unions sacrées pour la victoire. Les Etats organisent une économie de guerre avec rationnement. La mobilisation des esprits est totale par la censure de la presse et du courrier pour la propagande.
La mobilisation des hommes et des femmes
66 millions de soldats se succèdent avec des renforts des colonies.
La population active est modifiée: les femmes remplacent les hommes aux champs et dans les usines d’armement : ce sont les munitionettes.
La mobilisation des moyens de production
C’est une guerre d’ateliers industriels: armes nouvelles (grenades, lanceflammes, gaz asphyxiants), sous-marins, chars, avions.
Les patrons s’enrichissent grâce à la production d’armement (Louis Renault, André Citroën).

IV. Les conséquences du conflit
Une Europe en déclin

Le bilan démographique est lourd : 9 millions de morts, 7 millions d’invalides, des millions de veuves et d’orphelins. Premier génocide de l’histoire : la population arménienne est massacrée par les Turcs. S’ajoutent également des séquelles démographiques à long terme sur la pyramide des âges.
La guerre est un désastre matériel et financier. L’Europe est un champ de ruines, tout est à reconstruire. Les pays se sont endettés pour l’effort de guerre, et ils doivent rembourser. L’inflation est galopante, l’Europe souffre de pénuries, et il faut reconvertir les économies de guerre en économies de paix.
Les États-Unis sont devenus les créanciers de l’Europe, à la suite du repli commercial du continent.
Une Europe redessinée
Les 14 points de Wilson, énoncés en janvier 1918, prévoient la création de la Société Des Nations. La conférence de Paris ( janvier-mai 1919) réunit 32 pays représentant les vainqueurs.
L’Allemagne, jugée responsable du conflit, est humiliée par le Traité de Versailles, signé le 28 juin 1919, qu’elle considère comme un Diktat.
Elle devient une nation désarmée, amputée de territoires, privée de ses colonies et contrainte à payer de lourdes réparations. Elle est privée de son potentiel économique et militaire.
De nouveaux Etats apparaissent : la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie, les Etats baltes (Estonie, Lituanie, Lettonie).
Les traités font naître un sentiment de revanche et d’humiliation chez les perdants (Italie, Allemagne). Les nouvelles frontières n’ont pas résolu tous les problèmes de nationalités et en ont même créé.
La SDN, impuissante, souffre de l’absence des Etats-Unis.

V. Dates et mots-clés
Dates
28. juin 1914 : assassinat de l’Archiduc d’Autriche à Sarajevo.
03 août 1914 : déclaration de guerre de l’Allemagne à la France
06-10 septembre 1914 : bataille de la Marne
février-décembre 1916 : bataille de Verdun
avril 1917 : entrée en guerre des Etats-Unis
décembre 1917 : armistice de Brest-Litovsk
11 novembre 1918 : armistice à Rethondes
28 juin 1919 : traité de Versailles
janvier-mai 1919 : conférence de Paris
Mots-clés
Ultimatum ; empires centraux ; front ; Entente ; guerre de mouvement ; union sacrée ; rationnement ; censure ; propagande ; guerre de position ; tranchée ; poilu ; mutinerie ; armistice ; SDN ; Diktat ; réparations.
Biographies
Maréchal Pétain (1856-1951) : général chargé, en février 1916, de la défense de Verdun. Il en tire un grand prestige qui lui vaut, en 1918, le titre de maréchal
de France.
Maréchal Foch (1851-1929) : officier ayant participé aux principales batailles depuis le début de la guerre. Il est nommé chef d’état-major en 1917 et
généralissime des armées alliées en 1918. Il dirige l’offensive victorieuse en août 1918.
Thomas Woodrow Wilson (1856-1924 ): président démocrate des États-Unis de 1912 à 1920. Il décide l’entrée de son pays dans la Première Guerre mondiale
et énonce en janvier 1918 les « 14 points » censés garantir une paix durable.
Paul von Hindenburg (1847-1934) : maréchal et homme politique allemand. Après avoir combattu les Russes à Tannenberg (1914), il commande le front de l’Est. Président de la République en 1925, il nomme Hitler comme chancelier le 30 janvier 1933.

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Brevet/Histoire-Géographie : L’entre deux guerres

I. La dépression économique et ses conséquences
La crise économique et les politiques de lutte
Le 24 octobre 1929, le krach de la bourse de New-York (Wall Street) ruine des milliers de spéculateurs qui cherchent à revendre leur titres : c’est une panique boursière qui entraîne la chute des cours. Le monde entier est affecté du fait de l’interdépendance des économies.
Aux États-Unis, le président Roosevelt adopte la politique du New Deal, inspirée de Keynes, qui vise à une plus grande intervention de l’état (dévaluation du dollar, politique de grands travaux).
La dépression modifie le comportement économique des états. Des mesures protectionnistes sont adoptées, voire des réactions agressives (Italie, Allemagne, Japon) comme l’autarcie et l’expansionnisme (réarmement).
Des bouleversements de société
L’urbanisation explique l’essor des services. Le développement des ransports favorise l’exode rural, qui fait gonfler les banlieues.
La production industrielle se rationalise par le taylorisme. Les cols blancs se multiplient et les emplois se féminisent. Les besoins se multiplient, surtout aux États-Unis , où ils symbolisent « l’American way of life ».
Une diffusion plus rapide de l’information est possible par la TSF qui fait connaître le jazz et le cinéma parlant (1927).
Les arts dans les années trente connaissent par ailleurs des évolutions importantes (dessins animés, bandes dessinées). Le jazz, musique noire, connaît une formidable expansion grâce à des artistes comme Louis Armstrong, Duke Ellington et Ella Fitzgerald.

II. La France des années trente
Une société qui entre doucement dans le XXème siècle
A la fin des années 20, paysans, commerçants, ouvriers et artisans constituent la grande majorité de la population.
La III ème république a survécu au conflit, et le débat politique oppose l’Union nationale au Cartel des gauches.
Un nombre croissant de Français remettent en cause l’organisation sociale et politique du pays, car les clauses du traité de Versailles ne permettent pas de construire la paix.
Alors que l’empire colonial est vingt-trois fois plus vaste que la métropole, le rayonnement international de la France diminue.
Le Front populaire
La SFIO, le Parti radical et le Parti communiste s’unissent pour lutter contre les ligues et défendre la république.
Les partis du Front populaire, dirigé par Léon Blum remportent les élections legislatives de mai 1936.
Après une vague de grèves qui paralysent le pays, les accords de Matignon sont signés le 7 juin 1936. Ils représentent une avancée sociale très importante.
Les Français désunis face à la guerre
Les menaces et les agressions de l’Allemagne, de l’Italie et du Japon se font de plus en plus précises.
A la conférence de Munich (29-30 septembre 1938), Chamberlain et Daladier acceptent les exigences allemandes, au nom d’une paix bradée.
Dès 1925, les chefs militaires français ont choisi une stratégie défensive, en construisant la ligne Maginot.
En 1939, les Français réalisent qu’une attitude pacifiste n’est plus possible.

III. Lémergence de régimes autoritaires
La multiplication des régimes totalitaires dans le monde
Après la guerre, l’Italie connaît des troubles révolutionnaires qui favorisent l’émergence du parti fasciste. Mussolini accède au pouvoir en 1922, après la Marche sur Rome.
En Espagne, à partir de 1936, une guerre civile oppose les partisans de Franco et les républicains, soutenus par les Brigades internationales.
Au Japon, la crise favorise l’instauration d’un régime militaire qui mène une politique expansionniste ( protectorat mandchou en 1932).
Lavènement du nazisme
Au début des années trente, la crise frappe très durement la jeune République de Weimar.
Le parti nazi d’Hitler se présente comme le rempart contre une révolution bolchevique et une réponse à la crise économique de 1929. Il devient le premier parti politique en 1932. Hitler est nommé chancelier par le président Hindenburg, en janvier 1933 et en 1934, il obtient les pleins pouvoirs.
Le IIIème Reich est un Etat totalitaire xénophobe. Le premier camp de concentration (Dachau) est ouvert en 1933.
Les lois de Nüremberg sont antisémites. En novembre 1938 a lieu la nuit de Cristal, pendant laquelle les nazis organisent la destruction et le pillage des synagogues et des magasins juifs.
La société est profondément encadrée : l’école et les organisations de jeunesses hitlériennes ont pour but de transformer les jeunes en nazis.
Le seul parti autorisé est le parti nazi dirigé par le Führer : Hitler La police politique (Gestapo), épaulée par les SS, traque tous ceux qui sont suspects de résistance.
Une politique économique fondée sur lautarcie
Au mépris du traité de Versailles, Hitler s’engage sur la voie du réarmement et de la remilitarisation. Il profite de la passivité des démocraties occidentales pour annexer l’Autriche et la Tchécoslovaquie.
Par son bellicisme, Hitler est directement responsable du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale.

IV. Dates et mots-clés
Dates
24 octobre 1929 : krach de Wall Street
janvier 1933 : Hitler est nommé chancelier
06 février 1934 : manifestation des ligues à Paris
mai 1936 : victoire du Front Populaire
07 juin 1936 : accords de Matignon
1935 : lois de Nuremberg
1936 : début de la guerre civile en Espagne
1938 : Franco au pouvoir en Espagne
mars 1938 : annexion de l’Autriche ( Anschluss)
9-10 novembre 1938 : nuit de Cristal
septembre 1938 : conférence de Munich
août 1939 : invasion de la Tchécoslovaquie
Mots-clés
Crise économique ; krach ; New Deal ; protectionnisme ; autarcie ; expansionnisme ; taylorisme ; Front populaire ; accords de Matignon ; régimes totalitaires ; antisémite ; lois de Nüremberg fascisme ; nazisme ; Führer .
Biographie
Adolf Hitler (1889-1945) : naissance en Autriche dans une famille modeste. Il participe au premier conflit mondial. En 1923, il fait une tentative ratée de putsch à Munich. Incarcéré, il rédige Mein Kampf. Le 30 janvier 1933, bénéficiant des conditions très dures de la crise économique, Hitler est appelé à la chancellerie par le président Hindenburg. Il développe la théorie de l’inégalité des races : les Aryens, la race supérieure, peuvent et doivent, selon lui, anéantir les « sous-hommes » (Juifs, Tziganes, bolcheviks). A la fin de la guerre, devant l’avancée des troupes alliées, il se suicide dans son bunker le 30 avril 1945.

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Brevet/Histoire-Géographie : L’inégale répartition des richesses


I. Définir la richesse, la pauvreté et les inégalités
Mesurer
A l’échelle des hommes, revenus et pouvoirs d’achats permettent de mesurer les niveaux de vie des individus.
A l’échelle des Etats, le PNB (Produit National Brut) et le PIB (Produit Intérieur Brut) évaluent la richesse grâce à la valeur de la production : plus ils sont élevés , plus l’Etat est riche.
Les pays pauvres ont souvent un IDH (Indice de Développement Humain) faible et une croissance démographique forte.
L’essentiel de la population est paysanne et l’industrialisation est faible.
A l’intérieur des sociétés, l’IPH (Indice de Pauvreté Humaine) mesure la pauvreté des populations.

Classer
On peut répertorier les pays en fonction du revenu par habitant.
Les pays pauvres : il y a les PMA (Pays les Moins Avancés), mais d’autres ont acquis des statuts de puissance régionale (Chine, Inde, Brésil )
Les nouveaux pauvres : ils sont situés en Europe de l’est ou en ex-URSS. Ils se sont appauvris depuis la disparition de l’Union soviétique, privés des structures économiques du bloc communiste.
Les anciens pauvres : certains pays d’Asie et du Moyen-Orient se sont enrichis grâce aux bénéfices de l’industrie high-tech et du pétrole.
Les pays riches : industrialisés de longue date (Etats de l’Europe du Nord ) ou pays neufs ( Etats d’Amérique du Nord et d’Océanie), ils cumulent richesses et pouvoirs.
Nuancer
La pauvreté absolue se manifeste par le manque de ce qui est nécessaire à la vie.
La pauvreté relative désigne la part des personnes défavorisées par rapport à l’ensemble de la population. Elle se mesure en fonction des seuils de pauvreté.
La notion de richesse ou de pauvreté dépend aussi du pouvoir d’achat et du mode de vie.

II. Les inégalités de richesse à léchelle mondiale
De forts contrastes NordSud
Les pays pauvres représentent 80% de la population mais ne concentrent que 20% des richesses.
Le tropique du Cancer est une ligne de partage de la richesse.
La plupart des pays pauvres se situent au sud de cette ligne.
Des causes multiples et cumulées
Les contraintes naturelles non maîtrisées par les hommes (déserts, hautes montagnes, forêt équatoriale) handicapent les pays pauvres. Elles sont souvent aggravées par des catastrophes naturelles.
Tardivement autonomes dans leur gestion économique et politique du fait de la colonisation, les pays pauvres sont peu industrialisés et ont des régimes politiques instables.
Les pays du Nord, déjà industrialisés, se sont enrichis après 1945 au détriment de ceux du Sud.
Des rapports de dépendance
Très lourdement endettés, les pays pauvres sont dépendants des pays industrialisés pour la vente de leur matières premières.
L’aide technique et financière est souvent mal utilisée, détournée et insuffisante.
Les inégalités stimulent des migrations vers les villes des pays riches, vitrines de l’opulence.
Recherchant une main d’œuvre moins coûteuse, de nombreux entrepreneurs des pays riches délocalisent vers les « Suds ».

III. Les inégalités de richesse à lintérieur des sociétés
Des pauvres dans les pays riches
Dans les pays développés, 25% de la population, le Quart monde, est exclue de la société de consommation. Les femmes et les immigrés sont les principales victimes des inégalités de richesse.
Les paysages portent la marque de l’inégale distribution des richesses. Certaines régions rurales et isolées sont désertées (Massif central). A New-York, des quartiers déshérités (Harlem, le Bronx ) s’opposent aux riches avenues bordées de villas ou d’immeubles cossus (Brooklyn).
La hausse du nombre des pauvres depuis 25 ans est due aux excès du libéralisme économique et au passage à une économie néo-industrielle.
Des riches dans les pays pauvres
Les écarts sont encore plus marqués entre une élite réduite et des pauvres très nombreux. Les catégories intermédiaires sont très peu représentées, contrairement à celle des pays riches.
On observe une forte ségrégation spatiale, à toutes les échelles.
Certains Etats, comme les géants d’Asie, juxtaposent sur leurs territoires une modernité urbaine et un archaïsme rural. Les bidonvilles côtoient les quartiers d’affaires calqués sur ceux des pays du Nord.
L’insuffisance du développement économique, le manque de formation de haut niveau, la corruption et la mondialisation de l’économie contribuent à expliquer ces écarts.

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Brevet/Histoire-Géographie : La géographie politique du monde

I. Un monde divisé ?


Les Etats indépendants dans le monde
185 Etats indépendants se partagent la surface de la Terre. Un Etat indépendant contrôle un territoire, est doté de frontières le délimitant et perçoit des impôts. Il organise la vie de ses habitants et assure leur sécurité.
De nombreux conflits entre Etats et à l’intérieur des Etats
Certains Etats connaissent des tensions avec leurs voisins ou d’autres pays. C’est le cas d’Israël et de ses voisins arabes.
Deux pays sont parfois en désaccord sur le tracé d’une frontière, notamment lorsqu’un Etat souhaite étendre son territoire ou convoite les ressources disponibles sur un territoire contesté.
Les frontières politiques ne correspondent pas toujours aux limites des territoires occupés par les peuples. Parfois, plusieurs d’entre eux sont regroupés à l’intérieur d’un seul Etat
(Yougoslavie).
Quand deux peuples se font la guerre à l’intérieur d’un même Etat, on parle de guerre civile.
La multiplication des frontières au XXe siècle
En Europe, beaucoup d’Etats sont nés de la redéfinition des frontières après chaque guerre mondiale. Ainsi, l’Allemagne a été scindée en deux en 1949.
En Afrique et en Asie, de nombreux Etats sont nés de la décolonisation.
En Europe et en ex-URSS, les frontières ont implosé depuis 1989. L’URSS a été remplacée par 15 Etats, la Tchécoslovaquie s’est coupée en deux et la Yougoslavie continue de se déchirer.

II. Les organisations gionales et mondiales
Le rôle international de lONU
Presque tous les Etats sont représentés à l’ONU, fondée en 1945 pour sauvegarder la paix dans le monde.
Son action principale consiste à assurer le maintien de la paix partout où elle est menacée. L’ONU dispose de troupes armées, les Casques bleus et fait pression sur les pays agresseurs en
leur imposant des sanctions.
L’ONU exerce également une action sociale et culturelle, par le biais de l’UNESCO, de l’UNICEF et de l’OMS.
Les organisations régionales
Pendant la « guerre froide », de nombreux Etats ont conclu des alliances militaires pour se défendre en cas d’agression. C’est ainsi qu’est née l’OTAN.
Certaines organisations ont un objectif économique. Des pays se regroupent pour former un plus vaste marché, favorisant les échanges et donc le développement de leur économie. L’Union européenne a ainsi une monnaie unique et le Mexique, les Etats-Unis et le Canada sont réunis au sein de l’ALENA.
Les organisations humanitaires et culturelles
Les ONG ont, pour l’essentiel, un but humanitaire. Elles sont souvent accusées d’ingérence par les Etats dans lesquels elles interviennent.
Leur rôle est de soulager la détresse des populations en danger (guerres, épidémies, catastrophes naturelles ).
Des organisations à vocation culturelle s’efforcent de créer des solidarités, linguistiques par exemple (la Francophonie).

III. Les civilisations dans le monde
Les grandes civilisations du monde
La civilisation occidentale demeure imprégnée par l’héritage culturel de l’Antiquité. Les événements fondateurs en sont la naissance de la démocratie à Athènes il y a 2500 ans, l’essor de la chrétienté et la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen de 1789.
Les grandes civilisations orientales, hindoue, chinoises ou japonaises, ont conservé une forte identité culturelle. Elles s’appuient sur des valeurs traditionnelles pour renforcer l’organisation de la société.
La civilisation musulmane, apparue au VIIe siècle, regroupe un monde très divers mais soudé par la place importante accordée à l’Islam dans la vie quotidienne.
D’autres civilisations se dessinent, en Amérique latine, en Afrique noire ou en Russie. Elles sont moins affirmées car composées de peuples hétérogènes.
Une tendance à l’uniformisation
La civilisation occidentale rayonne à travers le monde de multiples façons : par la religion (on trouve des chrétiens sur tous les continents), par les langues (l’anglais et l’espagnol sont des langues universelles) ou par les valeurs (les Droits de l’Homme).
Au XXe siècle, cette influence s’est renforcée et étendue à d’autres domaines : consommation alimentaire (pain), vêtements (jean), culture et loisirs. La civilisation occidentale tend à devenir une civilisation universelle .
L’Occident maîtrise la majorité des flux d’informations et impose souvent sa manière de penser et ses valeurs. Cette suprématie est parfois dénoncée comme une forme d’impérialisme culturel.
Cependant, la civilisation occidentale semble décliner sur d’autres plans : sa population vieillit, et certains modes de vie occidentaux sont rejetés. Il s’agit donc plus de modernisation que d’occidentalisation.

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