Entrée en vigueur du nouveau cahier des charges bio le 1er janvier prochain qui va limiter le champ des dérogations et imposer de nouveaux critères de production plus coûteux aux agriculteurs bio. Il faudra que les consommateurs soient au rendez-vous pour absorber ces surcoûts.
La France agricole, 29 octobre 2021, n° 3927, p. 18-19
Bilan de plusieurs essais effectués en biodynamie surtout dans les domaines viticoles. La biodynamie consiste avant tout dans des préparations qui visent à capter l’énergie vitale d’une substance. L’activité biologique du sol en serait plus marquée notamment dans l’interaction des micro-organismes entre eux. Les études rejoignent celle de la FiBL, centre de recherche suisse qui compare depuis les années 1970 des parcelles de polyculture-élevage en biodynamie, bio, conduite intégrée et biodynamie sans fumure.
Encart sur l’origine du concept de biodynamie et sur les différentes préparations possibles.
Cultivar Leaders, octobre 2020, n°106, p. 23-26.
Vue d’ensemble de l’apport d’une conversion en agriculture biologique. Le changement est autant culturel que technique et ne cesse de convaincre des agriculteurs qui redonnent ainsi du sens à leur travail. Une assise financière confortable est à prévoir pour amortir les premières années de la conversion.
Les aides de la PAC (Politique agricole commune) dépendent de la superficie concernée. Un crédit d’impôt spécifique a aussi été instauré. Mais les aides au maintien de l’agriculture biologique dépendent désormais des régions et plus de l’Etat.
Alternatives économiques, avril 2021, n°411, 94-96.
Application de la méthode de l’Analyse du Cycle de Vie (ACV) en grandes cultures spécialisées afin de réaliser le bilan environnemental d’un produit, d’un système ou d’un service tout au long de son cycle de vie. Une base de données est en cours. Explication des éléments pris en compte pour calculer l’impact environnemental. et plus particulièrement en agriculture biologique.
Tableau récapitulant les résultats pour onze successions. Encart sur ce qu’apporte l’ACV à l’agriculture biologique.
Perspectives agricoles, décembre 2020, n°483, p. 29-32.
Bilan de l’expérience de la présence de ruches sur une ferme à Milly-la-Forêt (Essonne). Des pratiques en faveur des abeilles ont été mises en place sur l’exploitation (alimentation équilibrée, réflexion phytosanitaire, ruches connectées). L’agriculteur et l’apiculteur font partie du réseau Fermes Leader qui a lancé en 2020 Apitech, un réseau de ruches connectées.
Tableau récapitulatif des pratiques mises en place.
Encadré sur les ruches connectées, développées par la société Beeguard .
La France agricole, 4 décembre 2020, n°3880, p. 38-39.
Récit d’une expérience d’un agriculteur converti au bio. Après moult observations, il réussit à s’appuyer sur les savoirs des personnes rencontrées pour se faire sa propre opinion et l’adapter à son exploitation. Ainsi, le cycle de rotation de ces cultures est de six à sept ans pour permettre au sol de se régénérer. Le but est d’anticiper les opérations et de maîtriser les charges. Il a aussi investi dans du matériel agricole.
La France agricole, 20 novembre 2020, n°3878, p. 38-39.
Nouvelle vision du document de travail de France Stratégie sur l’agroécologie où il ressort que seules les exploitations avec l’appellation « agriculture biologique » seraient rentables. Les autres labels MAEC (Mesures agro-environnementales et climatiques systèmes), HVE (Haute valeur environnementale), fermes Delphy, charte Lu’harmonie ne seraient pas viables économiquement sans les aides de la PAC (Politique agricole commune).
Encart sur la définition de l’agroécologie. Typologie des cahiers des charges utilisés.
Cultivar Leader, novembre-décembre, n°107, p. 23-26.
Réflexion sur le problème récurrent de l’utilisation des pesticides en agriculture en France. Beaucoup d’investissements ont été faits par l’Etat avec le plan Ecophyto mais les résultats de ces études ont été peu exploitées. Cependant, une synthèse de ces études faite par France Stratégie montre que les exploitations en bio (viticulture, filière laitière, polyculture) s’avèrent plus rentables qu’en agriculture conventionnelle. Les agriculteurs ont alors poursuivi leurs pratiques phytosanitaires, la reconversion en bio étant étalée sur trois ans avec des rendements moindres. Les produits biologiques sont encore peu consommés par certaines tranches de la population.
Aussi, il conviendrait de changer de modèle agricole et alimentaire. Une étude de Solagro pointe les impacts de notre alimentation sur la santé et l’environnement.
Ca m’intéresse, novembre 2020, n°477, p. 76-79.
Présentation des différentes agricultures qui se démarquent du productivisme et qui réparent les dégâts causés par l’agriculture intensive :
Sciences humaines, février 2020, n°322, p. 43-45.
Les dessous des exploitations agricoles bio dans la région d’Almeria, au sud de l’Espagne sont surprenantes. La culture y est ici sous serres avec une production qui inonde le marché européen. Aucune herbe sur cette terre ! Au delà de la culture, les ouvriers agricoles connaissent des conditions de travail très difficiles et précaires. Aussi ils essaient de faire respecter leurs droits.
Le recours au souffre pour traiter les plants est massif et provoque allergies et irritations. De plus, le manque d’eau devient crucial et l’eau de dessalement n’est pas parfaitement traitée. Autre conséquence, la biodiversité a disparu. Au final, l’agriculture biologique a le même impact que l’agriculture conventionnelle.
Le Monde, 3 septembre 2019, p. 17-19.
