Le CDI web 2 LEGTA Nérac

Dossier sur ce que nous apportent les arbres dans notre vie et pour la planète :

• ils stockent le CO2 et produisent de l’oxygène tout en sachant se maintenir à l’abri de la sécheresse
• ils permettent de maintenir la biodiversité et protègent de l’érosion
• ils sont des réservoirs pour les futurs médicaments
• ils nous apportent un bien-être et une guérison plus rapide
• et autant d’arbres exceptionnels à découvrir…

Ca m’intéresse, mai 2023, n°507, p.28-41.

Soildiag est une application développée par la société Ver de terre digital basée dans les Hauts-de-Seine. Elle permet aux agriculteurs, techniciens agricoles, botanistes, chercheurs, jardiniers de réaliser un diagnostic de leur sol.

Soildiag s’appuie sur la base de données Pl@ntet qui permet à partir d’une simple photo d’identifier un végétal (fleurs, arbres, herbes, conifères, fougères…). Aussi, en fonction de la présence de plantes bio-indicatrices, Soildiag donne des indicateurs tels que le pH (acidité), l’activité biologique, les matières organiques, le potentiel agronomique, la pollution… L’appli est gratuite, disponible sous Android (fichier APK) et iOS (App Store).

Souvent oubliée, la santé de l’arbre est pourtant primordiale en ville. Parmi les bioagresseurs nous avons les pathogènes et les ravageurs : les premiers déclenchent des maladies foliaires, des maladies vasculaires et des maladies xylophages. Lorsque l’arbre est agressé, il va se défendre par une réaction chimique ou mécanique (ex : gomme ou sécrétions riche en tanins).

Pour les seconds, deux grandes familles de ravageurs : celle des lépidoptères (chenilles processionnaires, pyrale du buis, mineuse du marronnier,…) et des coléoptères.

Que faire ? surveiller, regarder la météo, désinfecter et protéger le sol et diversifier pour favoriser la biodiversité.

Espace public & paysage, janvier-février 2023, n°228, p. 58-60.

Reportage sur l’aventure de Victor Rault, qui a décidé de refaire l’itinéraire fait par Charles Darwin, le célèbre naturaliste, auteur de L’Origine des espèces. Pendant cinq ans, de 2021 à 2026, il va documenter à travers des vidéos l’évolution des paysages visités par Darwin ainsi que des espèces étudiées.

Entre paysages identiques, urbanisation à l’excès, présence de plantes invasives, pollution plastique, Victor Rault retrouve aussi des lieux intacts où des peuples et des animaux vivent toujours en harmonie.

Récit à découvrir, accompagné par des scientifiques…

Géo, février 2023, n°528, p.24-38.

L’Association de La Fresque de la biodiversité a créée un jeu pour sensibilité à la protection de la biodiversité. Elle s’appuie sur les constats et les recommandations de l’IPBES (plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques).

A l’aide de cartes, les participants sont amenés à retrouver les causes et les conséquences des effets sur la biodiversité. Souvent des discussions s’engagent quand les participants réalisent l’ampleur de l’impact sur la biodiversité. Le jeu peut durer trois heures et se déroule en atelier.

Les cartes peuvent être téléchargées sur le site de La Fresque de la biodiversité.

Biodiversité : des clés pour agir, octobre-décembre 2022, n°3, p.17-19.

Interview de Jérémy Dupuy, ornithologue sur la situation des oiseaux en Europe. Ceux-ci ont connu une baisse de 20% en Europe et même 30% en France.

Les oiseaux en milieu agricole sont les plus touchés. Ceux des villes le sont aussi mais certains aménagements permettent leur retour. Néanmoins, le moineau et l’hirondelle se portent très mal. D’autres sources comme la pollution, la chasse, les chats sont responsables de la baisse des effectifs.

Néanmoins les oiseaux « généralistes » et les moins « spécialisés » résistent mieux car ils s’adaptent à leur environnement comme le pigeon ramier ou la cigogne. Des programmes sont mis en place pour sauvegarder des espèces comme les rapaces. A titre individuel, nous devons respecter leur environnement.

Géo, janvier 2023, n°527, p. 24-28.

Les pucerons sont souvent très nombreux au grand dam des agriculteurs. Ils se différencient par leurs couleurs et la plantes qu’ils colonisent.

Pour se nourrir, le puceron absorbe la sève élaborée, le phlomène qui est composé d’eau, de sucre et de quelques acides aminés.

La reproduction sera asexuée (printemps-été) ou sexué (automne-hiver) selon les conditions météorologiques.

TCS, septembre-octobre 2022, n°119, p.18-19.

Présent depuis plusieurs années en Italie et sur la Côte d’Azur, le charançon noir a été observé dans le Villeneuvois. L’insecte s’attaque aux arbres fruitiers, en particulier les figuiers dont il fait jaunir les feuilles. La présence de larve en est la cause. Il s’introduit à la base de tronc, crée des galeries et mangent les vaisseaux, empêchant l’arbre de s’alimenter en eau. Une solution : le lait de chaux.

Si vous observez ce coléoptère, prévenir la DRAAF (Direction régionale de l’agriculture, de l’alimentation et de la forêt) Nouvelle Aquitaine.

Sud-ouest, 6 octobre 2022, p. 14.

Réédition du livre Printemps silencieux (Silent Spring) de Rachel Carson à l’occasion du 60ème anniversaire de sa parution aux Etats-Unis.

Rachel Carson, biologiste, lance dans les années 1960 un cri d’alarme en démontrant les ravages des pesticides sur l’environnement. Ce livre sera le lancement du mouvement écologiste aux Etats-Unis, l’adoption d’une série de textes législatifs, la création de l’agence américaine de l’environnement, l’interdiction du DDT…

Un livre toujours d’actualité face à la puissance des industries chimiques.

Télérama, 24-29 septembre 2022, n°3793, p.26-27.

De plus en plus d’espèces tropicales invasives passent le canal de Suez et bouleversent l’écosystème de la mer Méditerranée. Parmi elles, le crabe bleu, le poisson-lapin, le poisson-lion, le poisson-hachette, le poisson-flute. En tout, 900 espèces non indigènes ont été recensées.

Les causes sont diverses : passage du canal de Suez, réchauffement climatique, surpêche.

Infographie sur les écoystèmes envahis.

Le Monde, 20 septembre 2022, p. 8.