Le CDI web 2 LEGTA Nérac

La comptabilité d’une exploitation agricole peut être déléguée à un organisme de gestion agréé ou faite par soi-même. Ceci permet à l’agriculteur d’être autonome et de prendre des décisions de gestion en adéquation avec ses revenus/dépenses. L’important est donc de maîtriser les indicateurs économiques pour piloter son entreprise.

Trois documents essentiels :

• le grand livre qui enregistre toutes les opérations, rangées dans les classes de comptes
• le bilan représente l’actif et le passif et permet de voir la santé financière de l’entreprise
• le compte de résultat informe sur les résultats économiques de l’exploitation (charges/produit) ainsi que les indicateurs et ratios à calculer

La France agricole, 11 juin 2021, n°3908, p. 46-51.

Récits d’expériences de friches agricoles, dans le Finistère et en Ardèche, remis en culture par les collectivités .

La loi d’avenir pour l’agriculture, l’alimentation et la forêt (2014), impose une démarche administrative afin de pouvoir introduire le concept de projet alimentaire territorial. Préfecture et Conseil départemental doivent donner leurs accords. Les propriétaires des friches restent propriétaires mais soit ils engagent un plan de remise en valeur soit l’Etat choisit un agriculteur pour s’occuper des terres.

Alternatives économiques, janvier 2021, n°408, p.94-96.

Dossier sur l’indispensable alliance entre les villes et les agriculteurs périurbains et ruraux pour une autonomie alimentaire et agricole. La crise sanitaire et le reconfinement ont redistribué les cartes de la distribution et favorisé des productions régionales voire locales. Seules huit grandes villes dépassent le seuil de 5% d’autonomie alimentaire en 2017. Des expérimentations multiples ont ainsi vu le jour : jardins collectifs intra-muros, micro-fermes, agriculture sur toiture. Albi, ville précurseuse depuis 2014 connaît des difficultés pour ne pas avoir assez travaillée en partenariat avec le milieu agricole.

Exemples de deux villes : Dijon qui a su s’associer aux agriculteurs et Paris qui cherche des terres foncières en Ile-de-France et pense créer une coopérative AgriParis en 2023.

Encart sur le futur rôle territorial des MIN (Marché d’intérêt national).

La France agricole, 1er janvier 2021, n°3884, p.44-49.

Nouvelle version de l’outil pédagogique DiagagroEco pour accompagner les exploitants dans leur démarche agro-écologique. Il doit permettre un positionnement par rapport aux pratiques, aux démarches et aux performances agro-écologiques.

Le questionnaire a été actualisé et complété avec des pratiques de terrain.

Des ressources et des outils supplémentaires ont été ajoutés pour approfondir les diagnostics et les connaissances sur les pratiques.

Attention, il faut créer un compte pour accéder à la plateforme !

Récit d’une expérience d’un agriculteur converti au bio. Après moult observations, il réussit à s’appuyer sur les savoirs des personnes rencontrées pour se faire sa propre opinion et l’adapter à son exploitation. Ainsi, le cycle de rotation de ces cultures est de six à sept ans pour permettre au sol de se régénérer. Le but est d’anticiper les opérations et de maîtriser les charges. Il a aussi investi dans du matériel agricole.

La France agricole, 20 novembre 2020, n°3878, p. 38-39.

Nouvelle vision du document de travail de France Stratégie sur l’agroécologie où il ressort que seules les exploitations avec l’appellation « agriculture biologique » seraient rentables. Les autres labels MAEC (Mesures agro-environnementales et climatiques systèmes), HVE (Haute valeur environnementale), fermes Delphy, charte Lu’harmonie ne seraient pas viables économiquement sans les aides de la PAC (Politique agricole commune).

Encart sur la définition de l’agroécologie. Typologie des cahiers des charges utilisés.

Cultivar Leader, novembre-décembre, n°107, p. 23-26.

Dossier sur les avantages de l’arbre et de la haie pour les éleveurs. Quatre aspects sont pointés :

• protéger le troupeau des intempéries
• avoir un cadre de vie agréable
• intérêt pour le bois énergie
• substitut possible à la paille
• nourriture des arbres à valeur fourragère intéressante pour les bovins

Différents entretiens d’exploitants corroborent ces points. Un label haie a été créée pour les gérer et les valoriser par des filières durables et locales.

Réussir. Bovins viande, octobre 2020, n° 285, p. 12-27.

Comment l’idée d’un film nait-il ? Rodolphe Marconi, réalisateur et scénariste, nous explique comment lui est venu la conception de son nouveau film documentaire, Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes.

Une plage sur la côte atlantique. Le réalisateur se baigne en ce mois de juillet. Un homme est face à la mer. Il s’appelle Cyrille, il vient de l’Auvergne. Il est en vacances, il n’avait jamais vu la mer.   A la suite de cette rencontre, le réalisateur prend des nouvelles, Cyrille lui décrit son quotidien. Au fil des conversations, une chose s’impose : il doit filmer la vie de Cyrille.

Cyrille, agriculteur, 30 ans, 20 vaches, du lait, du beurre, des dettes sort en salle le 27 février 2020.

Le Un, 19 février 2020, n°284, p. 3.

Dossier sur les petites exploitations, peu considérées, sont pourtant des structures qui méritent notre attention. Au delà des idées reçues qui sont listées dans un article, de nombreux exploitants arrivent à trouver un équilibre entre autonomie et création de valeur. Plusieurs exemples sont présentés en lien avec le maraîchage, les céréales, les brebis, les prairies, les fermes urbaines.

Cependant, ces modèles sont peu soutenus par les pouvoirs publics et la PAC (Politique agricole commune). Des aides régionales existent parfois.

La France agricole, 22 novembre 2019, n°3826, p. 58-67.

Depuis peu de temps est sorti en salle un film intitulé Au nom de la terre, réalisé par Edouard Bergeon. Edouard Bergeon est quelqu’un du sérail, fils d’agriculteur dans les années 1970-2000. Il a lui-même fait des études en Lycée agricole pour reprendre la ferme de son père. Mais les événements en ont décidé autrement.

Dans Le un de cette semaine, il porte un regard sur le monde agricole de ses dernières années et des dysfonctionnements que les agriculteurs ont rencontré. Il apporte des solutions dans ce monde où productivité et rentabilité ont primé face à la qualité et à l’humain.

La bande annonce du film Au nom de la terre

Le Un, 6 novembre 2019, 1,3 p.