Le CDR est destinataire d’un don des oeuvres du Général de Gaulle
Merci à François Vonderscher
C’est gratuit pendant l’épidémie
Tous les 2 mois, un outil indispensable aux étudiants et aux enseignants en histoire et géographie.
mais aussi une manière agréable d’enrichir sa culture personnelle.
Et pour aller plus loin, vingt-trois doubles-pages de documents commentés par l’auteur
(photographies, infographies, œuvres d’art, cartes, textes, etc.).
Revue de presse au CDR
9 Novembre 1989
Le mur de Berlin symbole de la guerre froide est détruit
ouvrant la voie à la réunification allemande
Le mur de Berlin « mur de la honte » pour les Allemands de l’Ouest et officiellement appelé par le gouvernement est-allemand « mur de protection antifasciste », est érigé en plein Berlin dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par la République démocratique allemande (RDA), qui tente ainsi de mettre fin à l’exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d’Allemagne (RFA)
Le mur, composante de la frontière intérieure allemande, sépare physiquement la ville en Berlin-Est et Berlin-Ouest pendant plus de vingt-huit ans, et constitue le symbole le plus marquant d’une Europe divisée par le rideau de fer. Plus qu’un simple mur, il s’agit d’un dispositif militaire complexe comportant deux murs de 3,6 mètres de haut, avec un chemin de ronde, 302 miradors et dispositifs d’alarme, 14 000 gardes, 600 chiens et des barbelés dressés vers le ciel. Un nombre indéterminé de personnes furent victimes des tentatives de franchissement du mur. En effet, des gardes-frontière est-allemands et des soldats soviétiques n’hésitèrent pas à tirer sur des fugitifs. Presque totalement détruit, le Mur laisse cependant dans l’organisation urbaine de la capitale allemande des cicatrices qui ne sont toujours pas effacées aujourd’hui. Le mur de Berlin, symbole du clivage idéologique et politique de la guerre froide, a inspiré de nombreux livres et films.Source Wikipedia
Voir sur Arte.TV
Le 11 novembre 1918, l’Armistice est signé à 5h15 par les représentants du camp des forces Alliées (France, Empire britannique, États-Unis) et ceux de l’armée allemande, dans un wagon, installé dans la clairière de Rethondes, au cœur de la forêt de Compiègne, dans l’Oise.
À 11 heures très précisément, les cloches résonnent pour annoncer la victoire des Alliés sur la Triple-Alliance. C’est la fin de la Première Guerre mondiale qui aura fait près de 18 millions de morts, dont 9 millions de civils. Sept mois plus tard, la guerre est définitivement entérinée avec la signature du Traité de Versailles, le 28 juin 1919.
Le 10 décembre était adoptée la Déclaration universelle des Droits de l’Homme rédigée par une poignée d’humanistes pour le compte de l’ONU.
Inspiré des Révolutions au XVIIIe siècle, elle sera prolongée par les Droits des enfants et la Charte des droits humains européens
Au CDR en ce moment : table de livres et revue de presse
s les documentalistes et enseignants ont mis en place des animations d’une grande diversité : conférences (Mme Matthieu, M. Giroud), spectacle musical et littéraire (Philippe Forcioli), ateliers de carnets intimes des Poilus, atelier photographique (M. Gresse), cafés-lectures, visites (CIAP de Carpentras), musée vivant, exposition d’objets de nos ancêtres, costumes d’époque etc.
Ce mardi 13 novembre le Poilu était à l’honneur. Les classes ont assisté à l’intervention de M. Louis Rama mardi 13 novembre : autour des souvenirs de son grand-père Auguste Rama, consignés dans un cahier d’écolier à 80 ans et publiés par M. Rama et sa soeur, les élèves ont pu découvrir le quotidien du soldat dans les tranchées.
A partir d’extraits lus à voix haute, de vidéos, de l’exposition d’objets de 14/18, tables de livres, réalisations d’élèves, photos d’élèves costumés avec le photographe M. Gresse, les échanges avec l’auteur ont été riches avec les classes de seconde générale, bac pro production horticole et Services, 1ere et terminale S.
Un hommage émouvant et un devoir de mémoire bien à propos en ces temps de commémoration de la Grande guerre.
Récit d’une plante voyageuse : De l’orient à l’occident, de l’Arménie à la Provence, de Jean Althen aux Paluds.
Althen des Paluds : récit d’une genèse teintée de rouge garance
Une belle évocation de la garance, élaborée par Vanessa FOURNET LOFDAHL pour la Mairie de Monteux.
Don de l’auteure au CDR, nous la remercions.
Le Centre de ressources a organisé une animation sur la Résistance en Vaucluse en mars 2018 au lycée LOUIS GIRAUD
La rencontre de 3 classes du lycée Louis Giraud le 26 mars a profondément touché les élèves et apprentis ce lundi 26 : Les classes de Terminales bac pro productions horticoles de M Delacour et de 1ère techno de Mme Saby et les 1ère scientifique de Mme Rosania ont assisté aux témoignages de plusieurs membres de l’ANACR Association des Anciens Combattants et Résistants de Vaucluse et de l’Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, association départementale de la FNDIRP,
Il faut préciser que la présence exceptionnelle de Pierre Orignier, âgé de 90 ans, entré à 15 ans dans la Résistance et au Maquis sous le nom de « Coquinette » , un des deux derniers Maquisards témoignant en établissements scolaires de Vaucluse, a beaucoup ému l’auditoire. Mme d’Isernia , fille d’un Résistant imprimeur fusillé à Valréas le 12 juin 1944, présidente depuis 13 ans de l’Association des Déportés et Internés, Résistants et Patriotes, , et celle de Jean Bottey, fils de Résistant cheminot également, infatigable président de l’ANACR Association des Anciens Combattants et Résistants de Vaucluse , leur a aussi fait toucher du doigt le vécu des familles et ce qui les a conduit chacun à ce devoir de mémoire. Enfin l’engagement d’Olivier Safon, ancien élève lui même de ce lycée, porte-drapeau de l’ANACR, a su pointer le caractère unique de cette rencontre et la valeur de ces témoignages.
Les élèves ont assisté, dans un profond respect et une écoute exemplaire, ces 4 témoins émouvants dont le message final aux jeunes a été clair :
« Etre dans le droit chemin« , « ne pas écouter les sirènes », « rester proches des valeurs de la République liberté et fraternité », veiller à ce qu’elles ne soient pas mises en péril » , et ne pas oublier que ces Résistants « ont conquis la liberté mais aussi tous les acquis de la Libération« .
Et une mise en garde : « le péril peut en effet réapparaître », « il existe des « relents de cette époque« .
Tous ont réalisé l’honneur qu’ils leur font de venir témoigner encore une fois dans le lycée, qui les a accueillis plusieurs fois ces dernières années.
Une autre rencontre était prévue lors du café lecture le mardi 27 mars avec l’association des Amis d’Antoine Diouf et Albin Durand pour parler du livre sur « Sarrians un village dans la tourmente le 1er Aout 1944 (Faits et causes) ». Plus qu’un recueil de témoignages, c’est à un véritable parcours dans les archives et à un travail de restitution très minutieux que se sont livré les intervenants M. et Mme Tramoy et M. et Mme Chauvet autour d’une dizaine d’adultes travaillant dans l’établissement. Venus présenter le livre issu de leurs recherches, ils ont fait découvrir la vie de ces deux héros de la Nation, anciens Résistants communistes de Sarrians que sont Albin Durand et Antoine Diouf.
Une exposition du musée de la Résistance de Pernes et une table de livres comme support pédagogique complètent ce temps fort.
Cette animation est intégrée dans un projet d’année, d’autres actions sur ce thème auront lieu dans l’établissement avec d’autres enseignants., comme une « conférence gesticulée » des bac technologiques en mai.
Pour tout renseignement : Centre de ressources du lycée Louis Giraud Hameau de Serres 84200 Carpentras
Tel 04 90 60 80 87