PhiloStjo

Une vie sans examen ne vaut pas la peine d'être vécue

Author Archive

Représentation du monde : L’Animal

Philéas image et loup-garou

PW PA mode d’emploi 74 animalité

https://www.lemonde.fr/sciences/article/2021/04/15/de-premiers-embryons-chimeriques-homme-singe-ont-ete-crees_6076911_1650684.html?fbclid=IwAR2xw0U8-Ph58BC7He5SYpnM-Z6eLKhbed0IZadHifZa7Ly78Q8jgA8KT3k

1-Observer cette fresque : quels éléments semblent indiquer que la création de l’être humain se distingue de celle des autres animaux ? qu’est-ce qui semble fonder la distinction entre les êtres humains et les autres animaux ? Quelle est la faiblesse de ce fondement ?

2-Mythe de Prométhée

https://www.lemonde.fr/sciences/video/2018/12/19/des-chimpanzes-fabriquent-un-outil-pour-boire-de-l-eau_5399824_1650684.html

3-

https://www.arte.tv/fr/videos/075786-007-A/une-espece-a-part-intelligences/?fbclid=IwAR3xgHcBi6otONvvkasCuf3QXM43Lqyi8QN6MzfvpigzF2ItJgRqJrSEGqo

Traditionnellement quelles capacités attribue-t-on à l’être humain que les animaux n’auraient pas ? Que nous apprennent les sciences sur ces critères ? Comment ces nouvelles connaissances nous invitent-elles à repenser notre rapport à la nature ?

 

4- Des expériences de pensée :

A-Imaginez que vous puissiez greffer un coeur de singe bien portant à un malade humain. La greffe permettrait à ce dernier de vivre cinq années supplémentaires. Que feriez-vous ?

B-Un de vos amis décide de remplacer les poulets au four par des hamsters et le chat domestique. Qu’en pensez-vous ? Pourquoi ?

C-

Peut être une image de chat

Peut être une illustration de chat et texte

Aucune description de photo disponible.

Aucune description de photo disponible.

Aucune description de photo disponible.

Aucune description de photo disponible.

Aucune description de photo disponible.

https://www.programme-tv.net/news/societe/214943-la-grosse-truie-esther-peut-dire-merci-aux-internautes-video/?fbclid=IwAR0_83Sv1e7qGYuM4UIc4pp8RvyXxg5YXqSd6E4z0qoDJJAxzm-qoQrmWEc

Aucune description de photo disponible.

Aucune description de photo disponible.

 

Coin Lecture Enfants – Philonimo – Le lézard d’Heidegger “L’effet que ça fait d’être un lézard”

 

posted by charlierenard in HLP1ère and have No Comments

Qu’est-ce qu’un scientifique ?

  • qui a une blouse blanche (avec 2 étoiles ! :) ), il fait autorité (Pourquoi ? Quelle légitimité ?)
  • pourquoi doit-on se méfier quand on entend : “c’est prouvé scientifiquement” ou “des études scientifiques le prouvent” 

 

  • …et en même temps ne pas verser dans le complotisme, et penser que les scientifiques se trompent sans cesse ou ne produisent que des hypothèses
    • cas de la négation de la théorie de l’évolution par certains, platisme

 

Aujourd’hui certaine méfiance à l’égard des scientifiques : on croit que les connaissances ne sont que des croyances particulières d’une communauté. Pourquoi donc croire dans les résultats de la science, le savoir produit ? Voilà une question un peu bizarre, car la science bannit la croyance pour s’appuyer sur des démonstrations. Mais, ceux qui ne sont pas scientifiques, ou les scientifiques d’autres domaines que celui concerné, sont obligés de croire dans les résultats des études scientifiques (car ils ne peuvent les pratiquer eux-mêmes). 

 

Pire, tout le monde se croit légitime à parler à la place du scientifique :  développement d’un type de discours qui promeut des points de vue intuitifs et souvent erronés sur toutes sortes de sujets. confiance dans son seul ressenti pour trancher des questions très complexes tout en reconnaissant ne rien y connaitre (je ne suis pas médecin mais..) : ce que Etienne Klein appelle le “démagogisme cognitif” 

nouvelle pathologie du savoir : croire savoir alors même qu’on sait ne pas savoir !! 

Un scientifique n’est ni une personne qu’on devrait croire sur parole ni se méfier systématiquement 

humilité des scientifiques d’un côté/ l’arrogance et l’aplomb des non sachants de l’autre. 

Dans Vérité et véracité, Bernard Williams soutient que notre société se trouve parcourue par deux courants de pensée contradictoires et associés :

-attachement à la véracité (souci de ne pas se laisser tromper par les discours officiels, par les apparences etc.)

-défiance à l’égard de la vérité ( existe-t-elle vraiment ? , relative, subjective…?)

en fait liés car un désir de vérité enclenche un processus critique généralisé => contribuer à affaiblir le crédit des scientifiques et universaliser la suspicion à l’égard des discours officiels. 

 

I ) Un scientifique est un homme sérieux, fiable, qui cherche à être exempt de préjugés 

 

-il a une volonté de savoir “vraiment” (la science exige

« un ardent désir de savoir comment les choses sont réellement ». Charles Sanders Peirce)

 : certains sont indifférents à la connaissance, d’autres préfèrent se fier à un dogme rassurant. La pente naturelle de l’homme est de nier, de s’arranger, de biaiser la réalité, plutôt que de s’y confronter. Cette volonté de savoir vraiment  départage la science d’activités qui ont des finalités différentes, telles que légiférer sur la société, enjoliver la réalité, donner de l’espoir, reproduire les traditions, prescrire des conduites, endoctriner les foules, véhiculer des opinions. Le terme volonté de savoir « vraiment » note le fait que cette volonté est double : c’est celle d’aller vers un savoir vrai (cohérent et en adéquation avec la réalité), mais aussi de ne pas se leurrer, de ne pas s’en tenir à des croyances.

=>-il se méfie, il réforme son esprit, critique vis à vis de lui-même. “le scientifique sait ce qu’il ne sait pas” => humilité 

=> différent de l’opinion, du dogme mais aussi du doute permanent (le doute est un moyen pas une fin en soi pour le scientifique). 

ex: c’est la volonté de savoir vraiment si la théorie des éléments d’Aristote (chaud/froid, sec/humide) était vrai qui a poussé le chimiste Lavoisier à les décomposer : le scientifique ne prend pas pour argent comptant la tradition. Il n’a pas douté pour douter, 

 

=> Il s’efforce de prendre conscience de ses propres limites (psychologiques) 

-Francis Bacon Novum Organum théorie des 4 idoles

-Bachelard obstacle épistémologique

-Kuhn paradigme

 

Gaston Bachelard insiste sur la nécessité d’une « rupture épistémologique » et d’une « psychanalyse » de la connaissance ordinaire, pour entrer dans une vision scientifique de la réalité. Il faut en effet un effort particulier pour se plier à la discipline scientifique, car la pensée humaine n’y est pas portée spontanément, bien au contraire.

 

-il est courageux ( quoi dans son labo il fait preuve de courage ?) : Galilée aurait pu se contenter de l’idée évidente que le Soleil tourne autour de la Terre. => conclusion inverse du dogme scolastique et évidence empirique ordinaire, commune. 

 Les découvertes peuvent prendre du temps, parfois toute une vie, => ténacité, persévérance, patience. 

-et surtout il aurait pu se contenter de la garder pour lui ! Le scientifique souhaite faire savoir, partager ses découvertes : transmission grande part dans l’activité du scientifique 

 => risques, sacrifices, 

Or la recherche du savoir n’a pas toujours été portée socialement : interdite ou combattue socialement => il y aurait une sorte d’éthique du scientifique. 

 

transition  : Ce courage à remettre en cause ce qu’on croit est illustré dans l’allégorie de la caverne mais il est aussi pris pour un fou. À juste titre ?

 

  1. II) Oui mais il est aussi un peu fou ( inventeur, créativité, expérience de pensée, imagination)

 

  • Il est détaché des préoccupations pratiques. Il n’est pas dans l’action et la pratique : il est plutôt dans la réflexion et la théorie > on l’imagine loin des préoccupations de la vie quotidienne. 

Ex : Thalès qui tombe dans le puits

dans un labo sale et encombré > découverte pénicilline Alexander Fleming

 

> Le scientifique élabore des théories, et pour cela doit se détacher de l’observation, il doit imaginer ce qui permettrait de rendre raison des observations.

Cela requiert beaucoup d’imagination, de création (science proche de l’art)

 

  • Il est mystérieux : on ne sait pas très bien comment il fait, il apparaît comme une sorte de génie : encore // avec artiste : comment viennent les idées au scientifique ? Einstein : hasard, rencontres, connaissances. La pensée est de “l’imaginaire refroidi”. expériences de pensée voire expériences oniriques. 

 

Galilée : pour élaborer loi de la chute des corps, doit remettre en cause les évidences, et imaginer ce qui n’existe pas – le vide (qu’il ne peut expérimenter, qu’il ne sait pas exister) > conférence Etienne Klein Cité des sciences sur l’imagination. interroger l’observation, les évidences (> Galilée, mais aussi géométries non-euclidiennes)

 

  • mais il n’invente pas en partant de rien : les théories scientifiques progressent par ajouts / corrections successives : loi gravitation : Aristote > Galilée > Kepler > Newton

 

III) Le scientifique explique le monde 

 

-différentes sciences pas LA science donc pas UN scientifique pareil : les sciences exactes ou sciences de la nature désignent les mathématiques, la médecine, la physique, la chimie, l’astronomie etc. Les sciences humaines désignent l’histoire, la linguistique, la sociologie, la psychologie, l’économie politique, l’ethnologie… 

extrême diversité ne doit pas occulter l’unité profonde du savoir scientifique. En quel sens parler DU scientifique, pas unité de l’objet mais de la méthode. Ce qui distingue science et non-science, scientifique et non scientifique c’est la démarche par laquelle les objets sont observés, décrits et les théories soumises à des tests expérimentaux. 

=> connaissance qui se dote de garanties (validité interne, cohérence) et vérification empirique

 

  • il part de l’observation (mais doit s’en détacher)

 

C’est en observant la nature, le monde, qu’on peut espérer le comprendre. Mais elle ne peut se résumer à une contemplation passive. “il faut réfléchir avant de regarder.” 

ex: fumée, pomme/feuille (chute dépend du poids ?)

“Il fallait être Newton pour remarquer que la Lune tombe quand tout le monde voit qu’elle ne tombe pas.” 

Le scientifique sait aller contre ses propres évidences (sens, logique), apprendre à contredire l’expérience courante. 

 

Il ne se contente pas de décrire mais cherche à dégager des causes, des lois générales des phénomènes. 

 

  • il se sert d’outils pour expliquer : instruments, mathématiques, modélisation, concepts (qu’il faut savoir maîtriser) 

“il faut que le phénomène soit trié, filtré, épuré, coulé dans le moule des instruments” La réalité est trop complexe pour être étudiée telle quelle. ex : plans inclinés Galilée

instruments simples mais imprégnés de théorie.

 

  • ...sans savoir finalement si son explication correspond à la réalité (modèle explicatif) : évolution du modèle de l’atome

=> Einstein L’Évolution des idées en physique “ les concepts physiques sont des créations libres de l’esprit humains.. il n’a aucun moyen d’ouvrir le boitier…jamais en état de comparer son image avec le mécanisme réel.” l’importance du rôle de l’imagination dans les sciences exactes (partie II) 

 

 

  • il doit suivre une méthode / un protocole :

 

l’observation n’est pas passive mais expérimenter c’est poser des questions à ce qu’on s’apprête à observer,

« Pour un esprit scientifique, toute connaissance est une réponse a une question. S’il n’y a pas eu de question, il ne peut pas y avoir connaissance scientifique. Rien ne va de soi. Rien n’est donné. Tout est construit. » (Gaston Bachelard, La formation de l’esprit scientifique, 1938)

 

// Kant Préface à la seconde édition de la Critique de la raison pure 1787 : la raison “doit obliger la nature à répondre à ses questions et ne pas se laisser conduire pour ainsi dire en laisse par elle.” 

 

  • Cas de l’hydroxychloroquine : traitement qui n’a cessé d’être tantôt recommandé tantôt proscrit, car aucun essai respectant la méthodologie rigoureuse des essais thérapeutiques n’avait été mené. 

 

 et maîtriser les paramètres pour isoler une cause. 

Ex: Mendel expérience d’hybridation sur les petits pois, il sait quel but il poursuit (pas une observation hasardeuse) : comprendre comment les supports de l’hérédité se transmettent (se combinent ou se mélangent ?) (il force la nature à répondre à ses questions) => sélection de variétés de petits pois qui produisent des lignées pures. Une expérience : choix, tri => imagine d’autres sortes de combinatoires, refait des expériences etc.  

 

Cette méthode est donnée en même temps que les résultats de la recherche (publicité de la connaissance et garantit et légitime la démarche). Elle se dote donc de garanties pour sa transmission : Ce n’est pas un savoir qu’il faudrait apprendre, reproduire et transmettre. C’est une connaissance qui se compose par une série de démonstrations que tout étudiant doit être capable de refaire. Un scientifique doit pouvoir démontrer ce qu’il prétend. De même Les catégories, les concepts, sont bien définis et sont énoncés dans un langage dépourvu d’ambiguïté. Ils sont transmissibles et utilisables par les praticiens de la science considérée. 

L’argument d’autorité ne joue pas, la tradition ne joue pas, chacun individuellement doit être capable de démontrer à ses pairs ce qu’il soutient.

Par cet aspect, elle se départage des savoirs d’érudition : citer des textes, faire référence aux auteurs reconnus, répéter l’enseignement traditionnel, tout cela n’est pas de la science. On a là un critère simple, mais pertinent de définition et de démarcation. Le mythe, la religion, l’idéologie sont appris, transmis et reproduits, sans exigence de démonstration.

 

Si on reprend la question en intro : Pourquoi donc croire dans les résultats de la science, le savoir produit ? La raison tient à ce qui vient d’être décrit ci-dessus : le savoir est obtenu selon des procédés non arbitraires qui tentent vraiment d’interroger le monde. On peut nommer cela la vertu épistémique de la connaissance. La science constitue son savoir selon des démonstrations universelles contrôlables par la communauté scientifique et mises à l’épreuve de faits. Elle ne défend ni des opinions particulières, ni des croyances collectives. Elle est donc a priori beaucoup plus crédible que ces dernières.

 

Transition :  Elle peut et donc ouvrir un débat, des controverses mais ces échanges doivent avoir lieu de manière réglée (argumentés, publics et entre personnes compétentes…  => III ème partie réfutabilité 

 

  1. IV) Le scientifique parvient à des certitudes 

 

  • ces certitudes ne sont pas absolues (on ne peut démontrer que le faux- inférence inductive) : mais alors si elles ne sont pas des vérités absolues, en quoi sont-elles distinctes d’une simple opinion ? (pour voir ceux qui ont suivi !)

 

  • il cherche toujours à les réfuter, importance de l’erreur (est-ce une faute de faire des erreurs en science ?). 

plus une théorie résiste à la réfutation, plus elle est… vraie ? plutôt valide > et parfois, en essayant de réfuter une théorie, on comprend qu’elle n’est pas aussi valide qu’on le pensait : cas des géométries euclidiennes.

 

  • Popper : 

une théorie scientifique est une théorie réfutable : elle présente les critère de sa réfutation possible 

/ pseudo sciences : auto-confirmation, cherche une réponse à tout prix, satisfaire un désir non de vérité mais consolation, être rassuré. 

 

posted by charlierenard in science and have No Comments

Cours sur le temps

Sommes-nous prisonniers du temps ? Cueillette de questions et analyse

Diapo diapo temps : qu’est-ce que ces images évoquent à propos du temps ?

https://www.youtube.com/watch?v=A2u8DiUKsZo  

 

Texte de Saint Augustin

« Qu’est-ce donc que le temps ? Si personne ne m’interroge, je le sais ; si je veux répondre à cette demande, je l’ignore. Et pourtant j’affirme hardiment, que si rien ne passait, il n’y aurait point de temps passé ; que si rien n’advenait, il n’y aurait point de temps à venir, et que si rien n’était, il n’y aurait point de temps présent. Or, ces deux temps, le passé et l’avenir, comment sont-ils, puisque le passé n’est plus, et que l’avenir n’est pas encore ? Pour le présent, s’il était toujours présent sans voler au passé, il ne serait plus temps ; il serait l’éternité. Si donc le présent, pour être temps, doit s’en aller en passé, comment pouvons-nous dire qu’une chose soit, qui ne peut être qu’à la condition de n’être plus ? Et peut-on dire, en vérité, que le temps soit, sinon parce qu’il tend à n’être pas ?

Or, ce qui devient évident et clair, c’est que le futur et le passé ne sont point ; et, rigoureusement, on ne saurait admettre ces trois temps : passé, présent et futur ; mais peut-être dira-t-on avec vérité : Il y a trois temps, le présent du passé, le présent du présent et le présent de l’avenir. Car ce triple mode de présence existe dans l’esprit ; je ne le vois pas ailleurs. Le présent du passé, c’est la mémoire ; le présent du présent, c’est l’attention actuelle ; le présent de l’avenir, c’est son attente. Si l’on m’accorde de l’entendre ainsi, je vois et je confesse trois temps ; et que l’on dise encore, par un abus de l’usage : Il y a trois temps, le passé, le présent et l’avenir ; qu’on le dise, peu m’importe ; je ne m’y oppose pas : j’y consens, pourvu qu’on entende ce qu’on dit, et que l’on ne pense point que l’avenir soit déjà, que le passé soit encore. »

                                                                   Saint Augustin, Les Confessions, Livre XI

—————————————–

  1. Le temps n’est pas un concept empirique qui dérive d’une expérience quelconque. En effet, la simultanéité ou succession ne tomberait pas elle-même sous la perception, si la représentation du temps ne lui servait a priori de fondement. Ce n’est que sous cette supposition que l’on peut se représenter qu’une chose existe en même temps qu’une autre (simultanément) ou dans des temps différents (successivement).
  2. Le temps est une représentation nécessaire qui sert de fondement à toutes les intuitions. On ne saurait exclure le temps lui-même par rapport aux phénomènes en général, quoiqu’on puisse fort bien faire abstraction des phénomènes dans le temps. Le temps est donc donné a priori. En lui seul est possible toute réalité des phénomènes. Ceux-ci peuvent bien disparaître tous ensemble, mais le temps lui-même (comme condition générale de leur possibilité) ne peut être supprimé.
Kant, Critique de la raison pure [1781-1787], première partie, deuxième section, trad. de l’allemand par A. Tremesaygues et B. Pacaud, PUF, 2012, p. 61.

——————————–

Si je veux me préparer un verre d’eau sucrée, j’ai beau faire, je dois attendre que le sucre fonde.

Ce petit fait est gros d’enseignement. Car le temps que j’ai à attendre n’est plus ce temps mathématique qui s’appliquerait aussi bien le long de l’histoire entière du monde matériel lors même qu’elle serait étalée tout d’un coup dans l’espace. Il coïncide avec mon impatience, c’est-à-dire une certaine portion de ma durée à moi, qui n’est pas allongeable ou rétrécissable à volonté. Ce n’est plus du pensé, c’est du vécu. Ce n’est plus une relation, c’est de l’absolu.

Qu’est-ce à dire sinon que le verre d’eau, le sucre, et le processus de dissolution du sucre dans l’eau sont sans soute des abstractions, et que le Tout dans lequel ils ont été découpés par mes sens et mon entendement progresse peut-être à la manière d’une conscience ?

Henri Bergson, L’évolution créatrice, 1907

 

video sur le temps à regarder

https://lewebpedagogique.com/charlierenard/2021/03/15/le-temps/

posted by charlierenard in le temps and have No Comments

Exemples de sujets HLP Grand Oral

https://www.super-bac.com/articles/bac/grand-oral-exemples-sujets-hlp-bac/

posted by charlierenard in HLP1ère,HLPTerm and have No Comments

Quizlet Nature-Culture, Art

https://quizlet.com/_9uhjyx?x=1qqt&i=36252i

 

https://quizlet.com/_9uhq4i?x=1qqt&i=36252i

posted by charlierenard in actualités,quiz and have No Comments

La recherche de soi : Education, transmission, émancipation

Questions et Problématiques :

-Faut-il apprendre des choses utiles ? à qui ? à quoi ?

-Quels sont les buts de l’éducation ? de l’école ?

passer de l’enfance à l’âge adulte, être des adultes accomplis, développer un esprit critique, autonomie, former de futurs citoyens en les adaptant à la société,

adapter voire formater les individus selon un moule, une norme (cohésion sociale)

le rôle de l’école est-il d’éduquer ou d’instruire ?

éduquer : accompagner en dehors du cadre scolaire ?

l’éducation englobe aussi la morale,

pourrait libérer de l’ignorance, de la famille, du milieu social ou religieux,

l’émancipation d’un individu, d’un type, d’un groupe, des femmes, d’une minorité…

est-ce que l’émancipation doit-être ciblée ? peut-on décréter l’émancipation ? si quelqu’un libère quelqu’un ? encore domination cf. étymologie de émancipation.

peut-on se libérer tout seul ? moyens ?

l’émancipation ne présuppose-t-elle pas ce de quoi il faudrait s’émanciper (une classe sociale, la religion…) ?

Les moyens et les buts ? :

-Comment évaluer ? évaluer quoi ? évaluer qui ? pourquoi évalue ?

-Comment expliquer les différences entre les époques et les pays ?

  • Qu’est-ce qu’une évaluation juste ? équitable ? Quels sont les dérives de l’évaluation ?

-Qu’est-ce que travailler pour un élève ? Quand travaille-t-il ? Pourquoi et comment ?

-Quel est le rôle du professeur / de l’élève ? Leur rapport aux savoirs ? au pouvoir ?

paradigme transmission (hiérarchie)/ réception ou coconstruction (égalité)  ?

-moyens de l’éducation ? plaisir, goûts personnels, spontanéité / contrainte, souffrance, effort, exigence, maitrise de soi-même

 

posted by charlierenard in HLPTerm and have No Comments

Les représentations du monde : décrire, figurer, imaginer

Lettres persanes de Montesquieu et l’Ile aux esclaves de Marivaux

Persanesilesclaves

 

Décrire, figurer, imaginer

 

https://thetruesize.com/#?borders=1~!MTY2NzYzODk.MjYxNDY0MQ*MzA3NTE5MjM(Njc0MDIwNQ~!CONTIGUOUS_US*MTAwMjQwNzU.MjUwMjM1MTc(MTc1)MA~!IN*NTI2NDA1MQ.Nzg2MzQyMQ)MQ~!CN*OTkyMTY5Nw.NzMxNDcwNQ(MjI1)Mg

 

 

 

 

 

 

 

Cosmos ? Monde ? Univers ?

http://expositions.bnf.fr/cartes/

posted by charlierenard in HLP1ère and have No Comments

L’humain et ses limites : le risque

https://www.franceinter.fr/emissions/la-petite-philo/la-petite-philo-05-fevrier-2018

http://philo.pourtous.free.fr/Atelier/Textes/risque.htm#:~:text=Une%20d%C3%A9finition%20basique%20semblerait%20%C3%AAtre,d%C3%A9pendance%20%C3%A0%20une%20situation%20ext%C3%A9rieure.

biblioeuropresse20210428145042

biblioeuropresse20210428145157

risque pris au mot

quel risque coure-t-on à ne prendre aucun risque ?

posted by charlierenard in HLPTerm and have No Comments

L’humain et ses limites : le transhumanisme, eugénisme

embryonhommesigne

Kazuo Ishiguro Auprès de moi toujours, 2005

Nicolas Plantey Greffe de tête ou de corps, une question éthique.

Jonas Le principe responsabilité. Une éthique pour la civilisation technologique.

Johann Hari The Independent Londres 30.01.08

 

Y a-t-il des limites naturelles qu’aucune technique ne pourra dépasser ?

La technique semble être le propre de l’humanité, seule capable d’inventer ses moyens techniques dont elle assume les conséquences. L’artifice chez l’animal étant limité à la sphère de la nécessité, celui de l’être humain peut servir de moyen pour pallier des insuffisances, voire les augmenter? Jusqu’où irions-nous pour compenser nos limites ? Y a -t-il une différence entre vouloir compenser ou réparer ce que la nature ne nous a pas donné ou nous a enlevé et vouloir augmenter un potentiel que l’on a déjà ? Y a – t-il des limites éthiques au transhumanisme ? (Bordas p. 390)

posted by charlierenard in HLPTerm and have No Comments

HLP DM rentrée : enregistrement Grand Oral

Pour le 26/04 :

Faire un enregistrement comportant : 1min de présentation du sujet que vous souhaitez traiter + 5 min de présentation de votre projet d’orientation. Soignez votre élocution, le ton de votre voix. Tachez de ne pas seulement lire vos notes (vous n’en aurez pas le jour J), mais de parler de manière libérée.

Quelques vidéos sur le Grand Oral :

Points à savoir :

Trois parties : 5min présentation question/10min questions réponses /5min projet orientation (se renseigner sur la filière durée, modalités, ou si métier, qualités, avantage contraintes).

5min : 0,45 s/1min max pour intro/ 3 min développement / 1min max conclusion.

Vous devenez avoir plus de matière à développer pour la discussion. Nous travaillerons ensemble comment présenter votre question pour tendre des perches pour la discussion. Il faut amener le jury à vous poser les questions que vous voulez ;)

Les questions ne doivent pas obligatoirement être liées à l’orientation. Elles doivent être d’abord une source d’intérêt pour vous qu’on mettra en lien avec le programme de vos spécialités

pas de support autorisé pendant votre oral mais préparation d’un support pour le jury pendant les vingt minutes (conseillé : plan + références, chiffres, auteurs, dates…). Il faut vous entrainer à faire ce support pour le jury.

choisir une question très précise car peu de temps pour la développer. Resserrer au maximum la question. Préférez une question polémique (en oui/non, pourquoi) plutôt qu’une question descriptive (comment…).

N’hésitez pas à prendre des sujets d’actualité.

Je vais ajouter d’ici peu des exemples de sujets.

 

 

 

posted by charlierenard in actualités,HLPTerm and have No Comments

buy windows 11 pro test ediyorum