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Corrigé – Peut-on ne pas être soi-même ?
DS Freud -Corrigé Explication de texte
http://ibahiyya.e-monsite.com/medias/files/freud-science-et-inconscient.pdf
https://levetoietpense.com/2015/09/26/explication-dun-texte-de-freud-sur-linconscient/
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Corrigé : Avoir la parole
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Faculté de parler.
-Discours (ce que l’on dit)
Promesse, engagement donné verbalement.
Avoir la parole s’offre à nous comme une évidence : il est naturel de parler comme marcher, ou respirer. Cette aptitude semble même définir l’homme de sorte qu’il ne viendrait pas à l’idée de priver l’enfant de l’apprentissage de la parole. Nous parlons avant même de réfléchir aux mots que nous utilisons, avant même de connaître toutes les subtilités grammaticales du discours. Avoir la parole, c’est en premier lieu être doté d’un outil de communication qui nous permet de transmettre une information à autrui.Mais s’il peut nous arriver de trébucher ou tousser, cela est sans comparaison avec la fréquence des échecs de la parole. Qu’elle nous échappe, que les mots nous manquent, ou qu’ils aient dépassé notre pensée, la parole se révèle souvent inefficace, inadéquate, inappropriée, inutile ou déplacée. Ainsi avoir la parole (capacité) et savoir parler (apprentissage de la langue) ne suffirait pas pour avoir la parole facile ou le bon mot, c’est-à-dire, pour prétendre la maitriser afin de toujours parfaitement exprimer ce que l’on VEUT dire. -
Autrement dit, qu’est- ce que cette faculté sonore et intérieure qui nous sert à communiquer et qui se révèle inapte à sa fonction première ? Quelle est cette énigme qui fait que notre aptitude nous dessert plus souvent qu’elle ne nous sert ?
De plus, la parole sert à engendrer, à façonner, à communiquer, à traduire mais elle sert aussi à travestir et à tromper. Ainsi avoir la parole c’est aussi pouvoir la donner et la recevoir (avoir la parole de quelqu’un) mais prendre le risque que l’autre revienne dessus ou ne la tienne pas. Cette ambivalence est à la source même de sa richesse. « Words, words, words » s’exclame le Prince du Danemark, perdu dans le labyrinthe des mensonges et faux semblants qui enserrent son existence… Comment parvenir à la vérité des êtres s’ils vous mentent ? Comment accéder à autrui s’il s’échappe par le subterfuge du langage ?
Car avoir la parole n’est pas seulement parler de quelque chose mais surtout à quelqu’un : interlocuteur qui fonde ma parole au sens où toute parole est d’abord reçue. Avoir la parole c’est donc un don d’autrui qui confère, un temps donné, de la légitimité à mes dires, du poids à mes mots. Mais qui donne la parole à qui et au nom de quoi ? Selon quels critères ? Car ce temps de parole, même (d’autant plus ?) quand il se veut équitable, se doit d’être le plus clair et efficace possible, laissant donc tout le monopole aux « professionnels de la parole » et devenant par la même facteur d’inégalité. Avoir la parole serait donc le spectacle du « droit du plus fort », où les vainqueurs ne seraient pas les plus véraces mais les plus éloquents, où les mots seraient « des pistolets chargés ».
I Faculté Conditions techniques pour avoir la parole : privilège de l’humanité ?
phrase thèse : apanage et privilège
On a considéré cette énigme de la parole qui transforme le son en significations comme une qualité humaine impropre à l’animal (pour preuve l’anecdote, racontée par Diderot dans le troisième Entretien, du cardinal Melchior de Polignac : « parle et je te baptise » aurait-il dit à un orang-outan présenté au jardin du roi).
Avoir la parole, c’est avoir une capacité innée, une faculté spécifique, propre à l’humanité.
-avoir la parole c’est avoir un langage et une langue : particularités du langage humain par rapport à la communication animale (temps, conditionnel, abstraction, signes, objet non déterminé, pas suscité pour besoins, métalinguistique, connaissance, dialogue,)
Benvéniste Problèmes de linguistique générale : « C’est un code de signaux. Tous les caractères en résultent : la fixité du contenu, l’invariabilité du message, le rapport à un seule situation, la nature indécompable de l’énoncé, sa transmission unilatérale. »
Descartes, enfant sauvage, Rousseau, expérience des Primarck, Karl von Frish, Saussure
-c’est pouvoir dire Je et se détacher du monde, le nommer, pour le connaître, énoncer des jugements sur lui.
Kant, Descartes,
-conditions de la vie sociale et politique Rousseau, Aristote,
la parole semble tellement une caractéristique humaine que les muets ont longtemps été considérés comme des idiots, fous ou sous-hommes. parole outil de communication mais sert et dessert. pb d’échecs de la communication, quiproquo, mensonge…
Avoir la parole ne suffit pas pour savoir s’en servir. C’est donc un pouvoir dont l’usage peut varier.
II Usage , Maitrise,
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Si on remonte aux origines, prêtons l’oreille à Esope : on raconte que son maître lui demanda un jour de disserter habilement devant les invités d’un banquet. Le docte esclave devait exposer ce qu’était la meilleure chose au monde. Il répondit que c’était la langue parce qu’elle servait à s’exprimer, à louer les dieux, à faire des serments d’amour… Le maître fut satisfait. Renouvelant plus tard l’expérience, il exigea d’Esope qu’il décrive devant les convives la pire des choses. L’esclave expliqua qu’il s’agissait de la langue qui sert à mentir et se parjurer, maudire les dieux et tromper qui vous aime… laissant maîtres et invités dans la plus grande des confusions.
-possibilité de dysfonctionnement
-nécessité d’apprendre pas juste inné comme le langage , langue, => perfectibilité Rousseau possibilité d’échec de la transmission, ou perte
-échec de communication :
-capacité d’inventer des mots pour des choses qui n’existent pas = croire au lieu de savoir, fiction, fabulation (étymologie)
-travestir la réalité, la déguiser : les sophistes
transition : => parole = acte car toute parole a des conséquences sur le monde et autrui; pas juste des paroles en l’air ; possibilité de faire un usage immoral, faire du mal et le mal
III Morale et Droit : responsabilité éthique de la parole révèle l’humanité morale de l’homme sa dignité. avoir la parole de quelqu’un, n’avoir qu’une parole
expressions, citations, évènements pour disserter…
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parole d’évangileSens : Propos indiscutable, vérité absolue.
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parole d’honneurSens : Promesse. Signifie une chose ou une action que l’on s’engage à faire. Caractérisel’accomplissement d’un acte, l’engagement de contracter une obligation que l’on nepeut rompre sans se déshonorer.
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Parole sacrée.Sens : Parole sainte.
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Parole dissidente.Sens : Parole révoltante.
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Parole consolatrice.Sens : Discours qui console un individu.
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Parole élogieuse.Sens : Parole composée de louanges.
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Parole mémorable.Sens : Parole dont on se souviendra toujours.
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Parole obscure.Sens : Discours sombre.
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Parole timide.Sens : Parole craintive.
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Parole arrogante.Sens : Parole prétentieuse.
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Adresser la parole.Sens : Donner la parole.
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Prêcher la bonne parole.Sens : Prôner la bonne parole.
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Parole libre.Sens : Parole osée.
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Demander la parole.Sens : Réclamer la parole.
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Refuser la parole.Sens : Ne pas autoriser quelqu’un à parler.
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Liberté de parole.Sens : Droit de parole.
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Parole d’honneur.Sens : Promesse faite sur l’honneur.
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Bercer de parole.Sens : Endormir avec des paroles.
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Revenir sur sa parole.Sens : Ne pas tenir sa promesse.
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Parole d’évangileSens : Quelque chose de sûr et indiscutable.Origine : Cette expression fait références aux Évangiles qui racontent la vie et le message de Jésus-Christ. Ces récits représentent une vérité que l’on ne peut remettre en question. On emploie donc cette locution lorsque l’on fait référence à quelque chose de sûr et d’indiscutable.
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Parole apaisanteSens : Propos tranquillisant.
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Avoir la paroleSens : Avoir le droit de parler.
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Engager sa paroleSens : Promettre.
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Droit de paroleSens : Droit de parole désigne le droit que possède tout citoyen de s’exprimer librement s’il ne porte pas atteinte à autrui.Origine : Cette expression a vu le jour au début du XXe siècle et portait son sens actuel, c’est-à-dire de droit de s’exprimer librement. Néanmoins, aujourd’hui on parlera plus volontiers de liberté d’expression que de droit de parole.Lire la suite
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Joindre le geste à la paroleSens : Faire ce qu’on dit.Origine : Cette expression est utilisée pour parler de quelqu’un qui fait ce qu’il dit, le geste représentant ici le fait d’agir et la parole symbolisant évidemment les dires de cette personne.Lire la suite
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Être (homme) de paroleSens : Etre quelqu’un qui tient ses promesses.Origine : Cette expression tire sa signification du mot « parole » pris dans son sens de « promesse » et qui désigne « l’assurance verbale par laquelle on s’engage à faire quelque chose ».Lire la suite
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Être esclave de sa paroleSens : Ne pas être libre de dire ce que l’on veut.Origine : Pour comprendre l’expression, il faut en définir le terme principal. L’esclave est celui qui n’est pas libre, à la fois prisonnier et serviteur d’un autre. Au sens figuré « être esclave de sa parole » signifie donc avoir dit quelque chose qui porte préjudice ou qui entrave sa liberté de parler librement.Lire la suite
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Reprendre sa paroleSens : Annuler une promesse que l’on avait faite.Origine : Cette expression fait référence à une personne qui aurait donné sa parole avant de la reprendre, et ce, afin de donner l’idée que cette personne est revenue sur une promesse qu’elle avait faite, en l’annulant ou ne la tenant pas.Lire la suite
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Des paroles sibyllinesSens : Paroles obscures, énigmatiques.Origine : Cette expression remonte à la Grèce Antique, dans laquelle Sibylle était une prêtresse qui pouvait réaliser des prophéties. Ses paroles étaient très difficiles à interpréter, très obscures d’où l’expression « des paroles sibyllines ».Lire la suite
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Surveiller ses paroles.Sens : Contrôler ses paroles.
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Torrent de paroles.Sens : Flots de propos.
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Paroles de circonstancesSens : Propos adaptés à la situation.
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Paroles mémorablesSens : Propos inoubliables.
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Paroles vainesSens : Propos inutiles.
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Paroles vulgairesSens : Propos outranciers.
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Prononcer des parolesSens : Parler.
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Échanger des parolesSens : Discuter.
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Mesurer ses parolesSens : Surveiller ses propos.
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Regretter ses parolesSens : Déplorer ses propos.
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les paroles s’envolent, les écrits restentSens : Incite à la prudence en rappelant que les écrits peuvent laisser des traces, des preuves, à l’inverse des paroles.Origine : Traduction de l’expression latine d’Horace « verba volant, scripta manent ». Durant l’Antiquité, on l’utilisait pour inciter à retranscrire les connaissances à l’écrit dans un but de transmission des savoirs.
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De belles parolesSens : Paroles futiles, promesses appelées à ne pas être tenues.Origine : Comme dans l’expression beau parleur, l’adjectif beau, belle est utilisé ici dans son sens péjoratif, afin de qualifier quelque chose ou quelqu’un qui se concentre sur sa forme, son apparence, et non pas sur son fond, son contenu.Lire la suite
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Histoire sans parolesSens : « Histoire sans paroles » désigne une histoire dont on ne comprend le déroulement qu’à travers des images (dessinées ou en vidéo), car elle ne possède pas de texte et n’est pas non plus narrée.Origine : Il semble que l’origine de cette expression soit directement liée à l’émission du même nom qui avait été diffusée à partir des années 60 à la télévision. Cette dernière montrait des petits films muets.Lire la suite
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Faire paroliSens : Gagner au jeu.Origine : L’expression est tirée du monde du jeu. Le paroli est en effet, dans certains jeux, l’action de doubler ce que l’on a joué la première fois. Par extension, faire paroli signifie donc gagner au jeu.Lire la suite
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Faire ravaler ses paroles à quelqu’unSens : Retenir une personne de dire quelque chose.Origine : L’expression est composée de deux termes principaux. Le verbe « ravaler » qui, au sens propre, signifie « avaler de nouveau » et le terme « paroles » qui implique l’idée d’expression. Lorsqu’une personne fait ravaler ses paroles à une autre, elle l’empêche ainsi de s’exprimer ou l’oblige à se rétracter.Lire la suite
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Bercer quelqu’un de parolesSens : Tromper quelqu’un par l’espoir.Origine : Pour comprendre l’expression, c’est au verbe qu’elle renferme qu’il faut se référer. Bercer signifie balancer doucement, afin d’apaiser ou d’endormir. Par extension et au sens figuré, il s’agit ici d’entretenir quelqu’un de fausses espérances.
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Parole historique, mémorable, donnée, rendue, divine, amère.
Parole osée, libre, choquante, incongrue, banale.
Paroles insensées, aimables, magiques, dites, hostiles, hachées.
Paroles captieuses, mielleuses, emmiellées, édulcorées.
Paroles violentes.
Paroles adressées à quelqu‘un.
Paroles attribuées à un homme célèbre.
Parole de Dieu.
Parole d’ honneur !
Paroles de bienvenue.
Paroles d‘ une chanson, d‘ un disque, d‘ une livret d‘ opéra.
Paroles qui amadouent, assomment, assourdissent, excèdent.
Paroles qui blessent, décontenancent, étourdissent.
Ma parole !
Ma parole d‘ honneur !
Parole qui échappe à quelqu‘un.
Paroles qui froissent, peinent, vexent, déplaisent, choquent.
Paroles qui indisposent, désobligent, surprennent, heurtent.
Paroles qui atteignent, offensent quelqu‘un.
La parole est à la défense.
La parole est d‘ argent et le silence est d‘ or.
Les paroles s’ envolent, les écrits restent.
Ces paroles m’ ont échappé.
Bonne parole.
Belles paroles.
Dernières paroles( d‘ un mourant).
Porte-parole.
Homme, femme de parole.
Temps de parole.
Déluge, flot de paroles.
Usage, troubles, organes, apprentissage de la parole.
Reconnaissance, synthèse de la parole.
Auteur des paroles d‘ une chanson.
Sens de ses paroles.
Moulin à paroles.
Attaque en paroles ou en action.
Histoire sans paroles.
Ouvre musicale sur les paroles de quelqu‘un.
En paroles.
Sur parole.
Ce sont ses propres paroles.
Vous avez la parole.
Vous avez ma parole.
Je le crois homme de parole.
Il ne lui manque que la parole.
Que signifient vos paroles ?
Accompagner ses paroles de gestes.
Accorder la parole à quelqu‘un.
Accueillir des paroles.
Adresser la parole à quelqu‘un.
Adresser des paroles à quelqu‘un.
Arracher une parole à quelqu‘un.
Assommer quelqu‘un de paroles.
Avoir la parole.
Avoir la parole facile.
Avoir envers quelqu‘un des paroles tendres.
Boire les paroles de quelqu‘un.
Céder la parole à quelqu‘un.
Citer des paroles.
Colporter la parole divine.
Communiquer par la parole.
Composer ses paroles.
Conclure( une affaire) sur parole.
Consigner la parole de Dieu dans la Bible.
Couper la parole à quelqu‘un.
Crédibiliser des paroles.
Critiquer les paroles de quelqu‘un.
Croire quelqu‘un sur parole.
Déformer les paroles de quelqu‘un.
Dégager sa parole.
Dégager quelqu‘un de sa parole.
Demander la parole.
Dénaturer les paroles de quelqu‘un.
Désavouer les paroles de quelqu‘un.
Dire une( ou des) parole.
Dire quelques paroles.
Dire quelques paroles de bienvenue.
Donner la parole à quelqu‘un.
Donner sa parole.
Donner sa parole d‘ honneur.
Douter de la parole de quelqu‘un.
Écouter les paroles de quelqu‘un.
Écrire les paroles d‘ une chanson.
Émettre des paroles.
Encourager quelqu‘un de la parole et du geste.
Endormir quelqu‘un avec des paroles mielleuses.
Engager sa parole.
Enjôler quelqu‘un par de belles paroles.
Entendre les paroles de quelqu‘un.
Exciter quelqu‘un par des paroles.
Faire entendre la parole de Dieu.
Faire rentrer les paroles dans la gorge.
Interpréter des paroles.
Joindre le geste à la parole.
Laisser la parole à quelqu‘un.
Manquer de parole.
Manquer à sa parole.
Ménager ses paroles.
Mesurer ses paroles.
Mettre des paroles à profit.
Minimiser la parole de quelqu‘un.
Modérer ses paroles.
N’ avoir qu‘ une parole.
Ne pas dire une parole de la journée, de la soirée.
Nuancer des paroles.
Obtenir la parole.
Passer la parole à quelqu‘un.
Payer quelqu‘un en paroles.
Perdre la parole.
Peser ses paroles.
Porter la bonne parole.
Prêcher la parole de Dieu.
Prêcher la bonne parole.
Prendre la parole.
Prendre la parole au nom de quelqu‘un.
Prendre la parole en public.
Prêter la parole à un objet.
Prodiguer de bonnes paroles.
Prononcer les paroles magiques.
Prononcer des paroles.
Rapporter les paroles de quelqu‘un.
Réciter des paroles.
Refuser la parole à quelqu‘un.
Relâcher quelqu‘un sur parole.
Rendre sa parole.
Répéter des paroles.
Reprendre la parole.
Reprendre sa parole.
Respecter sa parole.
Retirer la parole à quelqu‘un.
Retirer sa parole.
Savourer les paroles de quelqu‘un.
Se complaire à ses propres paroles.
Se délecter de certaines paroles.
Séduire par la parole.
Séduire quelqu‘un par de belles paroles.
Se gargariser de certaines paroles.
Se griser de( ses propres) paroles.
S‘enivrer de paroles.
S‘entraîner à prendre la parole en public.
S‘étourdir de paroles.
S‘excuser d‘ une parole trop libre.
S‘exercer à la parole.
Tenir( sa) parole.
Tenir quelqu‘un pour un homme( ou une femme) de parole.
Transmettre( une tradition) par la parole.
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« La parole est au peuple. La parole du peuple, c’est la parole du souverain. »Charles de Gaulle
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« La parole a été donnée à l’homme pour cacher sa pensée. »Stendhal
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« Je parle. Il le faut bien. L’action met les ardeurs en oeuvre. Mais c’est la parole qui les suscite. »Charles de Gaulle
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« La parole ne représente parfois qu’une manière, plus adroite que le silence, de se taire. »Simone de Beauvoir
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« Ce que je cherche dans la parole, c’est la réponse de l’autre. »Jacques Lacan
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« Ce qui guérit l’autre, ce n’est pas la parole, c’est mon être. »Confucius
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« Danton fut l’action dont Mirabeau avait été la parole. »Victor Hugo
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« Est-ce que vous croyez qu’on puisse faire l’amour sans proférer une parole. »Voltaire
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« Il est dans les moeurs d’un sot de s’extasier à toute parole. »Héraclite
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« Il suffit en France d’affirmer un chose avec autorité pour être cru sur parole. »Alexandre Minkowski
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« La parole apaise la colère. »Eschyle
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« La parole émancipe. »Amélie Nothomb
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« La parole est d’argent, le silence est d’or. »le Talmud
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« La parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments. »Gustave Flaubert
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« La parole est une sorte de tableau dont la pensée est l’original. »Denis Diderot
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« La parole fait tourner la girouette, l’action l’immobilise. »Jules Renard
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« La parole n’a pas été donnée à l’homme : il l’a prise. »Louis Pauwels
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« La parole reflète l’âme. »Sénèque
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« La parole, les mots, la langue sont fixés par une convention et un accord humains. »David Hume
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« La raison et la parole unissent les hommes entre eux. »Cicéron
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« Nous n’existons que parce que nous sommes reliés aux autres par la parole. »Françoise Dolto
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« Evite que ta parole ne devance ta pensée. »Chilon De Sparte -
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« Sans la parole le plaisir de l’amour diminue au moins de deux tiers. »Giovanni Giacomo Casanova
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« Tout homme, parce qu’il parle, croit pouvoir parler de la parole. »Johann Wolfgang von Goethe
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« Une aimable réponse apaise la fureur, une parole blessante fait monter la colère. »Confucius
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« Une bonne parole éteint mieux qu’un seau d’eau. »Miguel de Cervantès
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« Une parole honnête fait impression quand elle est dite simplement. »William Shakespeare« Plutôt ne pas en avoir, que d’avoir deux paroles dont une est de trop. »William Shakespeare« Trop de paroles, péché certain. »Chrétien de Troyes« Nous ne sommes hommes et nous ne tenons les uns aux autres que par nos paroles. »Michel Eyquem de Montaigne
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« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »La Bible
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Evènements marquants sur la parole :
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Paroles historiques :
Responsable mais pas coupable.
: Sur TF1 en novembre 1991 s’expliquant sur le scandale du sang contaminé – Georgina Dufoix
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Boire ou conduire il faut choisir.
1980 – Conseil de la sécurité routière
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Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles.
la crise de l’esprit – Paul Valéry
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Il y a beaucoup de causes pour lesquelles je suis prêt à mourir mais aucune cause pour laquelle je suis prêt à tuer.
– Gandhi
Le plus important aux Jeux olympiques n’est pas de gagner mais de participer, car l’important dans la vie ce n’est point le triomphe mais le combat ; l’essentiel, ce n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu.
Devenu « L’important c’est de participer » pour la vox populi – Pierre de Coubertin
Élémentaire, mon cher Watson !.
Les Exploits de Sherlock Holmes – Adrian Conan Doyle (le fils de Sir Arthur Conan Doyle) – Adrian Conan Doyle
Vous n’avez pas le monopole du cœur.
le 10 mai 1974, au cours du débat télévisé de l’entre deux-tours – Valery Giscard d’Estaing
Paris ! Paris outragé ! Paris brisé ! Paris martyrisé ! mais Paris libéré !.
– De Gaulle
La vérité est en marche, rien ne peut plus l’arrêter.
– Zola
Et s’il n’en reste qu’un, je serais celui la !.
Victor Hugo
Il ne faut pas être plus royaliste que le roi.
François René de Chateaubriand
L’exactitude est la politesse des rois.
Louis XVIII
De ce jour et de ce lieu date une nouvelle époque dans l’histoire du monde et vous pourrez dire : j’y étais.
Goethe
S’ils n’ont pas de pain, qu’ils mangent de la brioche !.
Marie Antoinette
Je suis jeune, il est vrai mais aux âmes bien nées – La valeur n’attend pas le nombre des années.
Le Cid – Corneille
Mon royaume pour un cheval !.
Mots historiques – Richard III
Paris vaut bien une messe.
Mots historiques – Henri IV
Vox populi, vox Dei.
voix du peuple, voix de Dieu – Alcuin
L’ Etat, c’est moi.
Louis XIV
Ich bin ein Berliner !.
John Fitzgérald Kennedy
La France a perdu une bataille, mais la France n’a pas perdu la guerre.
De Gaulle
Je vous ai compris.
– De Gaulle
A coeur vaillant, rien d’impossible !.
Jacques Coeur
Euréka ! Euréka ! J’ai trouvé ! J’ai trouvé !.
Archimède
Messieurs, honni soit qui mal y pense.
– Edouard III
Qui m’aime me suive !.
– Philippe VI de Valois
Qui ne dit mot consent.
qui tacet consentire videtur – Benedetto Caetani Boniface
Souviens-toi du vase de Soissons !.
Clovis
Salut César, ceux qui vont mourir, te saluent.
Ave Caesar morituri te salutant – Suétone
Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent !.
– Caligula
Il faut rendre à César ce qui appartient à César.
Jésus-Christ
Alea jacta est.
Jules César
Veni, vidi, vici Jules César en 47 av. J-C. Elle peut être traduite en français par « je suis venu, j’ai vu, j’ai vaincu »
Les sujets et corrigés de colles de la première partie
1-Peut-on dire de l’animal qu’il ne lui manque que la parole ??
https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00909118/document
http://www.philo52.com/articles.php?lng=fr&pg=1322
Analyse : le mot pivot est « manque » => synonyme de faiblesse, défaut. Au contraire, l’homme serait doué d’une dignité, supériorité, grandeur du fait de la parole
=> différence de nature ou de degrés ?
questionner le sujet : ne serait-ce pas un avantage de ne pas avoir la parole ? (défauts, failles de la parole)
problématique : la parole privilège ou handicap de l’humanité ?
2-Les paroles s’envolent, les écrits restent.
problématique 1 :Traduction de l’expression latine d’Horace « verba volant, scripta manent ». Durant l’Antiquité, on l’utilisait pour inciter à retranscrire les connaissances à l’écrit dans un but de transmission des savoirs. => éloge de l’écriture et critique de la parole pour son manque de fiabilité et de pérennité.
Proverbe qui invite à la prudence, en rappelant que, contrairement aux paroles, les écrits ne s’évanouissent pas dans l’air et laissent des traces qui peuvent être compromettantes.
l’écriture me trahirait-il plus que la parole ? sa momification est-elle un avantage ou un inconvénient ?
problématique 2 : l’écrit semble avoir comme avantage de permettre la sauvegarde, garantie, pratique contre l’oubli et la mort mais mortifie en enlevant la personne concrète, ses émotions, ses passions…
est-ce légitime de les opposer ??
http://www.philo52.com/articles.php?lng=fr&pg=250
3-Faut-il accorder de l’importance aux mots ?
4-La parole est-elle essentielle pour communiquer avec autrui?
distinction communication / expression
essentielle = dans la nature, l’essence de la parole
y a t-il de la communication (au sens strict) sans parole ? cad échange, dialogue et non seulement unilatéral
l’important est « avec autrui » et le contenu qu’on communiquerait => besoins, passions, pensées… ?
un autre sujet pensant conscient, qui a une subjectivité => intersubjectivité (« conscience sans portes ni fenêtres » accessibles grâce à la parole; cf Descartes)
envisager les autres moyens de communication, et montrer ce que la parole a de plus ou moins authentique
5-La parole : souveraineté de l’espèce humaine ou définitive aliénation ?
6-Peut on parler tout seul ?
logique/ technique/moral
éliminer tt de suite les cas psy : schizophrénie
=> c’est techniquement possible : parler semble techniquement ne pas nécessiter un interlocuteur, quelqu’un qui écoute,
=> est-ce logique de parler tout seul, à soi-même ? si l’essence de la parole est dialogique, intersubjective, si on parle toujours à quelqu’un c’est contradictoire
-en parlant à l’autre, se parle-t-on à soi-même ? détour par autrui
=> prendre conscience , surtout pour verbaliser, chagrin, émotion, amour, rendre public pour réaliser, extérioriser, exorciser
-quand on parle tout seul c’est finalement à soi-même comme un autre ?
// Platon, théâtre monologue…
si on parle tt seul c’est qu’on nous a d’abord parlé, d’abord reçu la parole, autrui absence d’autrui est présente dans le fait de parler tout seul,
problèmatique :
la parole est-elle par essence interlocution ? ou bien détour par autrui pour se parler à soi-même ?
Méthode- Corrigé Dissertation « la question « qui suis-je… »
Voici la copie d’une élève ayant traité le Sujet : « la question « qui suis-je » admet-elle une réponse exacte ? »
Thèse, antithèse, foutaise ! disait Sartre au Havre :)
Rappel pour la méthode de la dissertation, vous ne devez pas faire oui/non/un peu des deux
http://www.europe1.fr/emissions/la-morale-de-linfo/these-antithese-foutaise-2750006
Corrigés textes ds
Travail pendant les vacances et au-delà
Il nous reste 6 semaines après les vacances de Pâques. Pour optimiser l’apport du cours et travailler aussi la méthode, je vous donne le cours déjà rédigé et vous propose de faire des sujets de dissertation et commentaire de texte. Ainsi voici les sujets que nous traiterons ensemble (les semaines sont indicatives, je pense passer plus de temps sur la notion de vérité)
Pour les ES :
Semaine 1 : Peut-on tout dire ? (pour les S la religion)
Semaine 2 : Les échanges sont-ils toujours intéressés ? (pour les S le travail)
Semaine 3 : La religion (pour les S la raison et le réel)
Voici le fondement de la critique irréligieuse : c’est l’homme qui fait la religion et non la religion qui fait l’homme. A la vérité, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore conquis, ou bien s’est déjà de nouveau perdu. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait recroquevillé hors du monde. L’homme c’est le monde de l’homme, c’est l’Etat, c’est la société. Cet Etat, cette société produisent la religion, une conscience renversée du monde parce qu’ils sont eux-mêmes un monde renversé. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément cérémoniel, son universel motif de consolation et de justification. Elle est la réalisation chimérique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine ne possède pas de réalité véritable. Lutter contre la religion, c’est donc, indirectement lutter contre ce monde là, dont la religion est l’arôme spirituel.
La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans coeur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.
Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur réel. Exiger qu’il abandonne toute illusion sur son état, c’est exiger qu’il renonce à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l’auréole. […] La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique.
K. MARX,Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel(1843)
Semaine 4 : Le travail
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l’ennui vient nous surprendre. Qu’est-ce à dire ? C’est l’habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d’autant plus fort que l’on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l’on a souffert plus fort des besoins. Pour échapper à l’ennui , l’homme travaille au-delà de la mesure de ses autres besoins ou il invente le jeu, c’est-à-dire le travail qui ne doit apaiser aucun autre besoin que celui du travail en général. Celui qui est saoul du jeu et qui n’a point, par de nouveaux besoins, de raison de travailler, celui-là est pris parfois du désir d’un troisième état, qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher, d’un mouvement bienheureux et paisible : c’est la vision du bonheur des artistes et des philosophes.
Humain, trop humain, I, § 611, Bouquins I, p. 680.
Semaine 5 : L’histoire
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