Pour les retardataires, n’hésitez pas à suivre ma page instagram tophilbetter où je poste régulièrement des citations vues en cours et plus si affinités.
Une autre façon de mémoriser et réviser ;)
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Voici les sujets 2016 de l’Amérique du Nord :
Aujourd’hui, je vais traiter du sujet : Peut-on ne pas admettre la vérité ?
Brainstorming :
Peut-on : 3 sens de possibilités = logique, technique, morale/droit
Est-ce logique de ne pas admettre la vérité ? / Est-ce techniquement possible de ne pas admettre la vérité ? (pour quelles raisons? conditions ?) / A-t-on le droit de ne pas admettre la vérité ? (peut-être même un devoir ? =>révolte)
ne pas = négation
admettre = accueillir, reconnaitre que quelque chose est vrai, exact, fondé,supporter, tolérer, …croire
la = y a-t-il une seule vérité ? ou plusieurs ? => différents types (matérielles/formelles; foi, morale) reconnaitre une diversité de vérité peut être la condition de la tolérance contre le fanatisme ou le dogmatisme
vérité =matérielle/formelle/ erreur, mensonge, illusion,
Cherchez toutes les références que vous connaissez pour parler de la vérité : Protagoras (relativisme), Descartes, Platon, Bachelard, Nietzsche, Kant, Benjamin Constant, Sartre, Freud
Pensez à différents domaines = science dure/molle; morale, art, culture, perception…
Comme d’habitude, essayez de trouver un plan non pas binaire mais ternaire, pas en oui/non, et un renversement en troisième partie.
Descartes : si la vérité se présente à nous comme évidente (cf.cogito)
Platon : le mieux est de ne pas admettre (croire, préjugé) « la » vérité diffusée, qu’on voudrait nous faire croire, mais de chercher à savoir ce qu’il y a derrière les apparences. cf Allégorie de la caverne
Bachelard : l’esprit scientifique doit ne pas admettre la vérité (l’opinion), mais toujours interroger la vérité précédente, chercher l’erreur. Il doit la construire et non l’accueillir
Popper : la vérité scientifique doit être falsifiable, réfutable en théorie au moins, sinon c’est une croyance. Ainsi il ne faut pas admettre la vérité telle quelle parce qu’elle serait irréfutable mais au contraire s’en méfier cf psychanalyse comparée à l’astrologie et les mythes
Nietzsche : la vérité est un stratagème des faibles pour se rassurer ou imposer sa morale aux forts. Ne pas admettre « la vérité » serait une attitude nihiliste cf. scepticisme = On peut toujours douter non de la vérité mais de nos capacités à l’atteindre. Y a-t-il une vérité si on ne peut dépasser les limites de notre perception, raison …?
Le scepticisme est une attitude qui peut découler du relativisme = si on constate la pluralités des vérités en matière de sensation, de goût alors on pourrait non pas admettre les vérités mais qu’il n’en y a pas du tout !!!
Pour le domaine de la morale :
on pourrait se demander si on peut admettre la vérité à tout prix, d’une part si on peut tout entendre, accepter de recevoir, (franchise, honnêteté…) et si on peut tout dire
La question ici peut interroger les raisons qui font que nous n’acceptons pas d’entendre la vérité : traumatismes, douleurs, mauvaise foi (Sartre), peur, préjugés, ignorance, superstition …
Pensez à Freud qui nous révèle le mécanisme de notre esprit pour se cacher une vérité en la dissimulant dans notre inconscient. On pourrait donc ne pas admettre la vérité et préfèrer la taire inconsciemment. En revanche, c’est un devoir de faire un travail sur soi pour la mettre au jour afin d’être maitre de soi, de ses pensées et désirs et être responsable.
et d’autre part, adopter contre Kant la position conséquentialiste et dire que toute vérité n’est pas bonne à dire et donc à admettre si les conséquences sont néfastes pour autrui.
Pour Sartre, la condition humaine est de mauvaise foi = l’homme se voile sa liberté et a tendance à croire que sa vie est déterminée. mais vivre de manière authentique c’est admettre la vérité, sa finitude, sa liberté, la contingence de son existence et sa responsabilité.
Pour l’art, la politique, l’histoire, la culture :
science molle ou relative à un sujet, et à l’interprétation, il n’y a pas de vérité ou plutôt une vérité. L’art est par essence offert à une multitude de spectateurs et trouve sa signification dans cette multiplicité. L’histoire varie selon celui qui l’écrit même s’il s’efforce d’être le plus objectif possible, la politique est par essence débat, dialogue donc ne peut s’enfermer dans une vérité définitive et figée au risque de tomber dans le totalitarisme, fanatisme, arbitraire; et la culture offre une diversité qui peut choquer l’ethnocentrisme qui a tendance à considérer comme exclusives ou supérieures les valeurs de son groupe. le relativisme culturel serait donc salutaire mais à condition qu’il n’entraine pas à admettre toute vérité ou la vérité de son groupe sans discernement.
On pourrait ne pas admettre « la » vérité de sa culture, la tradition, si elle portait atteinte à la liberté ou dignité humaine = ex : l’excision, la prostitution, la violence quelle qu’elle soit.
Alors après avoir interviewé tous vos philosophes sur la question, il ne reste plus qu’à faire un joli plan :)
-Il faut admettre la vérité. La vérité s’impose avec évidence, ne pas l’admettre revient à s’enfermer dans les croyances ou la bêtise, ignorance ou folie.
-Il faut commencer par admettre la vérité pour pouvoir affirmer quelque chose. la vérité se reconnait mais ne se définit pas elle même sinon cela nous conduirait à un cercle vicieux ou une régression à l’infini.
-Le cogito est la vérité indubitable
-Pour faire des sciences, pour vivre et se repérer nous devons au moins admettre la vérité, la réalité du monde qui nous entoure.
-Une vérité prouvée en sciences matérielles peut être admise puisqu’elle a été trouvée méthodiquement, elle est le résultat d’une démarche objective.
-Il faut admettre certaines vérités pour pouvoir faire des mathématiques par exemple : postulats d’Euclide sinon nous ne pourrions faire de démonstration. On ne peut pas tout démontrer puisqu’une démonstration part toujours de quelque chose déjà posé.
Transition : cependant admettre une vérité mathématique ou physique c’est en même temps admettre la possibilité de sa réfutation, condition de toute vérité scientifique. Cela s’oppose donc à l’attitude du superstitieux ou de mauvaise foi qui pourrait sans examen admettre ou refuser une vérité pour d’autres raisons que la vérité elle-même.
Ne pas admettre la vérité c’est préférer à la vérité qui blesse l’illusion ou le mensonge qui rassure
-l’inconscient
-la superstition => crédulité, naïveté
-mauvaise foi = Sartre
-Benjamin Constant
-Il ne faut pas « admettre » la vérité mais la construire, la vérifier, l’élaborer
-douter = essence de l’esprit critique libéré des dogmes, de l’obscurantisme, de l’argument de vérité (c’est vrai parce que untel l’a dit)
-contre la paresse et la lâcheté qui admettent sans examen la vérité des autres Kant Qu’est-ce que les Lumières
-contre l’opinion admise, la vérité scientifique est construite cad provient d’une question Bachelard
-la révolte contre la pensée unique, le dogmatisme, le fanatisme est un acte de courage et demande un véritable effort Platon allégorie de la caverne
Voilà en une heure ce que j’aurais fait :)
Voici les prises de notes de vos camarades :
Peut-on être indifférent à l’Histoire
Cette dissertation volontairement très complète vous sert de cours sur l’histoire. Vous pouvez aussi vous reporter à cet article.
Peut-on être indifférent à l’histoire ?
Questions :
1-Quels sont les deux sens du mot histoire ?
2-Qu’arrive-t-il à celui qui ignore son passé selon R.Aron ?
3-Quel est l’objet de l’histoire selon R.Aron ?
4-Pourquoi faut-il être hors de l’histoire pour pouvoir l’écrire ? (deux réponses)
5-Un témoin de l’histoire peut-il la faire (l’écrire) ? Pourquoi l’histoire est toujours écrite a posteriori ?
6-Pourquoi un fait historique est-il toujours construit ? (interprété)
7-Qu’est-ce qui distingue un fait historique d’un fait naturel ?
8-Que signifie, pour Benedetto Croce, le fait qu’un historien nous renseigne plus sur sur époque que sur le passé qu’il étudie ?
9-Pourquoi l’histoire est-elle toujours à reconstruire ? Peut-on dépasser la subjectivité de l’historien ?
10- Pourquoi l’histoire est-elle une science molle ? pourquoi comprend-elle mais n’explique pas ?
11- Que désigne la « bonne subjectivité » pour Ricoeur ou la sympathie pour Marrou ?
12-Quels sentiments peuvent corrompre le travail de l’historien ?
13-Quelle faculté est nécessaire pour faire de l’histoire ? En quoi l’oubli est-il nécessaire ?
14-A quoi sert l’histoire?
15- En quoi l’histoire est-elle utile à l’homme politique pour Machiavel ?
16-Peut-on tirer des leçons du passé ? Si oui pourquoi ? Si non pourquoi ?
17-Quel est le risque pour une histoire de ne s’intéresser qu’aux faits actuels ?
18- Expliquez la phrase de R. Aron « l’homme n’a vraiment un passé que lorsqu’il a conscience d’en avoir un. ».
19-Le passé est-il un fardeau pour Sartre ?
20-Qu’est-ce que le devoir de mémoire ? Pourquoi doit-on se remémorer ?
Il nous reste 6 semaines après les vacances de Pâques. Pour optimiser l’apport du cours et travailler aussi la méthode, je vous donne le cours déjà rédigé et vous propose de faire des sujets de dissertation et commentaire de texte. Ainsi voici les sujets que nous traiterons ensemble (les semaines sont indicatives, je pense passer plus de temps sur la notion de vérité)
Pour les ES :
Semaine 1 : Peut-on tout dire ? (pour les S la religion)
Semaine 2 : Les échanges sont-ils toujours intéressés ? (pour les S le travail)
Semaine 3 : La religion (pour les S la raison et le réel)
Voici le fondement de la critique irréligieuse : c’est l’homme qui fait la religion et non la religion qui fait l’homme. A la vérité, la religion est la conscience de soi et le sentiment de soi de l’homme qui, ou bien ne s’est pas encore conquis, ou bien s’est déjà de nouveau perdu. Mais l’homme, ce n’est pas un être abstrait recroquevillé hors du monde. L’homme c’est le monde de l’homme, c’est l’Etat, c’est la société. Cet Etat, cette société produisent la religion, une conscience renversée du monde parce qu’ils sont eux-mêmes un monde renversé. La religion est la théorie générale de ce monde, son compendium encyclopédique, sa logique sous une forme populaire, son point d’honneur spiritualiste, son enthousiasme, sa sanction morale, son complément cérémoniel, son universel motif de consolation et de justification. Elle est la réalisation chimérique de l’essence humaine, parce que l’essence humaine ne possède pas de réalité véritable. Lutter contre la religion, c’est donc, indirectement lutter contre ce monde là, dont la religion est l’arôme spirituel.
La misère religieuse est tout à la fois l’expression de la misère réelle et la protestation contre la misère réelle. La religion est le soupir de la créature accablée, l’âme d’un monde sans coeur, de même qu’elle est l’esprit d’un état de choses où il n’est point d’esprit. Elle est l’opium du peuple.
Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c’est exiger son bonheur réel. Exiger qu’il abandonne toute illusion sur son état, c’est exiger qu’il renonce à un état qui a besoin d’illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l’auréole. […] La critique du ciel se transforme ainsi en critique de la terre, la critique de la religion en critique du droit, la critique de la théologie en critique de la politique.
K. MARX,Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel(1843)
Semaine 4 : Le travail
Le besoin nous contraint au travail dont le produit apaise le besoin : le réveil toujours nouveau des besoins nous habitue au travail. Mais dans les pauses où les besoins sont apaisés et, pour ainsi dire, endormis, l’ennui vient nous surprendre. Qu’est-ce à dire ? C’est l’habitude du travail en général qui se fait à présent sentir comme un besoin nouveau, adventice ; il sera d’autant plus fort que l’on est plus fort habitué à travailler, peut-être même que l’on a souffert plus fort des besoins. Pour échapper à l’ennui , l’homme travaille au-delà de la mesure de ses autres besoins ou il invente le jeu, c’est-à-dire le travail qui ne doit apaiser aucun autre besoin que celui du travail en général. Celui qui est saoul du jeu et qui n’a point, par de nouveaux besoins, de raison de travailler, celui-là est pris parfois du désir d’un troisième état, qui serait au jeu ce que planer est à danser, ce que danser est à marcher, d’un mouvement bienheureux et paisible : c’est la vision du bonheur des artistes et des philosophes.
Humain, trop humain, I, § 611, Bouquins I, p. 680.
Semaine 5 : L’histoire
« Campus Bac », une chaîne éphémère et gratuite pour les abonnés de CanalSat du 12 mai au 22 juin 2012.
Le répertoire des sites pédagogiques de profs de philo (donc plutôt pour élèves) est ici :
http://www.pearltrees.com/…/pedagogiques-profess…/id15191444
Celui des sites consacrés à l’enseignement de la philo (pour profs) ici :
http://www.pearltrees.com/…/philosophie-professe…/id15191452
L’ensemble du catalogue est ici (pour une vue panoramique, commencez plutôt par là) :
http://www.pearltrees.com/d…/materia-philosophica/id15187047
Voici un outil de revision pour le bac blanc
sujets de dissertation :
DESIR
BONHEUR
MORALE
La conscience morale n’est-elle que le résultat de l’éducation ?
Peut-on connaître la morale ?
Est-il immoral de mépriser autrui ?
Suffit-il de voir le meilleur pour le suivre ?
Puis-je savoir si je suis immoral ?
Qui est autorisé à me dire tu dois ?
https://www.youtube.com/watch?v=VFG6dPUmK9o
https://www.youtube.com/watch?v=USCLwcjE5oo
https://www.youtube.com/watch?v=8xYIxOCFZ2E
https://www.youtube.com/watch?v=clSMVOVqxeY
https://www.youtube.com/watch?v=AVxH-dV1tFQ
Repères :
1-Tous les hommes désirent être heureux sans exception, c’est donc un désir ………………..
2-Si l’on ne peut parvenir à définir le bonheur avec des critères fixes, c’est donc qu’il est ……………..
3- Quand on parle d’un enfant, on dit qu’il est un homme, un adulte en ………………………
Citations/ Auteurs:
4- Expliquer la citation suivante de Callicles dans le Gorgias, « Le bonheur c’est verser toujours plus (dans le tonneau) ».
5-Qui compare l’homme à un pendule et pourquoi ?
6-Dans quelle oeuvre Epicure nous délivre-t-il son quadruple remède ? Expliquez.
Texte à trous :
Le désir n’est pas un sentiment mais un ……………………..vers un objet possible de satisfaction. Il vient du latin ……………………………qui signifie ………………………………………… Ceci montre que tout désir est l’expression d’un ………………………….ce qui est particulièrement illustré dans la mythologie par les parents de Eros qui sont …………………….dieu de l’Abondance et Pénia, déesse de ……………………………..Pour les morales antiques, notamment les ……………………………et les …………………………….; il s’agit de faire en sorte de maitriser ses désirs, voire de les supprimer.
Introduction du sujet suivant :
Peut-on désirer sans souffrir ?
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