Grâce au « Téléphone grave danger », un féminicide évité !

Les médias ont relaté le fait divers suivant : le mois dernier, à Noisy-Saint-Denis, un homme de 26 ans qui menaçait son ex-compagne et ses deux enfants, a échangé des coups de feux avec la police. Quelques minutes plus tôt, la femme et ses deux enfants étaient en danger, mais grâce au « téléphone grave danger », en appuyant plusieurs fois sur le bouton « allumer/éteindre », la police a pu la retrouver grâce à la géolocalisation et intervenir quatre minutes seulement après le déclenchement. L’intervention d’un policier qui a dû tirer sur l’agresseur a ainsi empêché un nouveau féminicide.

Julia SIMON, d’or en bronze

Notre « femme » de la semaine est arrivée troisième de la mass-start dimanche 19 février. Julia SIMON , biathlète savoyarde née à Albertville en 1996, a terminé ses Mondiaux (58e édition) à OBERHOF (Allemagne) avec trois médailles autour du cou, dont celle en or de la poursuite. À peine le temps de savourer, elle a déjà en tête les compétitions à venir dont celle de la conquête du gros globe en cristal. Quant aux garçons, ils ont excellé également puisque la France s’est offerte samedi 18 février la médaille d’or en relais, devant la Norvège, favorite. Il s’agit du premier titre en relais hommes pour les Bleus depuis 2020.

Résidence d’autrice et goûter littéraire

Dans le cadre de la venue de l’autrice Sylvie ALLOUCHE pour trois jours de résidence d’écriture avec notre classe de 6e 1, un goûter littéraire a été proposé à un large public, dans les locaux de la librairie Passerelles de Vienne, le mercredi 14 février 2024 à partir de 16 h 30. Une expérience inoubliable pour nous.

Qui sommes-nous ? Quatre élèves, une fille et trois garçons, qui avons osé présenter notre « marraine » de littérature Sylvie ALLOUCHE aux clientes et clients de la librairie. Venu.es spécialement ou étant là par hasard, toutes et tous ont pu nous entendre parler de l’autrice et de deux de ses romans intitulés Ethan et Orion et La musique des âmes, ainsi qu’écouter quelques extraits des textes que nous avions préparés en classe.

Témoignages à la fin de la rencontre :

Timéo : « J’ai stressé avant de commencer mais finalement, rien de bien effrayant. »

Berat : « J’étais assez confiant, j’ai trouvé cette expérience « cool ». Cela m’a fait changer de point de vue sur les livres et la lecture. »

Wassim : « J’étais légèrement anxieux mais au final je me suis senti fier d’avoir réussi à parler devant tout ce monde. »

Elsa : « J’étais très timide mais cela m’a fait extrêmement plaisir de passer plus de temps avec Sylvie ALLOUCHE. »

Le public, quoique peu nombreux, s’est montré très attentif et bien intéressé. En voyant le sourire des libraires, de la Principale, de nos parents, de notre « mémé » (PP : prof principale) et le regard ému de Sylvie ALLOUCHE, nous avons compris que nous avions offert et reçu un beau cadeau, en cette journée de la Saint Valentin 😉

Le réchauffement climatique : le monde en détresse

N’avez-vous pas remarqué ces dernier temps qu’il fait de plus en plus chaud ? (Bien sûr, certains ne sauront pas de quoi je parle, scotchés sur leur téléphone, mais écoutez tout de même… ou plutôt lisez).

Ça chauffe ! Cette chaleur est due aux récentes émissions anormales de Co² ( dioxyde de carbone). Anormales, car le Co² est tout de même important pour que la Terre ne devienne pas un énorme glaçon se baladant dans l’espace. Eh oui, le Co² permet à notre planète bleue de conserver la chaleur émise par les rayons du soleil : les fameux UV= rayons ultra violets à l’origine des coups de soleil ! L’effet de serre permet à la Terre de ne pas refroidir mais si trop de rayons UV se trouvent concentrés, c’est la surchauffe, au-delà des 25 % restitués hors de l’atmosphère terrestre.

Sauf que les 25% renvoyés vers l’espace, c’est en situation NORMALE. Mais là, la situation ne l’est plus.

La machine s’emballe ! Le Co² est produit en trop grande quantité, à cause des émissions dues aux voitures, aux usines…Tout ce qui pollue, quoi ! Cela bloque les UV dans l’atmosphère, du coup, seulement 5% s’en échappent. En conséquence la planète se réchauffe, ce qui entraîne un dérèglement climatique et ses effets catastrophiques. C’est un cercle vicieux total.

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En attendant que tous les pays prennent conscience de leurs actes et des dangers qui les menacent, à votre niveau, privilégiez la marche ou le vélo. Ou encore le covoiturage, si vous avez une voiture.

N’oublions pas non plus de régulièrement vider nos boîtes mail et tous les dossiers inutilement conservés sur nos ordinateurs et autres smartphones… Les Data Center doivent être refroidis… en « brûlant » beaucoup d’énergie. Le Cloud est à l’orage !

La lecture jusqu’au bout de la Nuit…

Les Nuits de la lecture s’annoncent ! Dans les librairies, bibliothèques, établissements scolaires et tous les lieux de culture, cet événement s’adresse aux mordus de lecture comme à tous les autres… Même dans notre établissement, on s’offre une veillée littéraire le vendredi 19 janvier au soir !

Du 18 au 21 janvier, pour la 8e édition, les Nuits de la lecture vous attendent partout en France et même à l’international, puisqu’elles sont organisées pour la première fois dans plus de 27 pays en 2024 !

Le thème du « corps » a été retenu cette année. De quoi inspirer des lectures offertes, un quiz, des ateliers créatifs mais aussi des incitations à « bouger son corps » avec « blind test » et « flash mob » pour danser et s’exprimer autrement…

En bref, bougez-vous ce week-end pour suivre la cadence de la lecture et du plaisir qu’elle occasionne, aux petits comme aux grands !

Hommage à Oumeyma

La reprise scolaire en ce lundi 8 janvier a été difficile. Au lieu de tous nous souhaiter des vœux de bonne année, c’est avec beaucoup de peine que nous avons appris le décès d’une de nos camarades de 5e, morte subitement dans la nuit de samedi à dimanche dernier.

Tous les élèves et les personnels du collège se sont rassemblés à la fin de la récréation du matin pour une minute de silence. Instant solennel et « plombant ».

Notre classe de 6e a tenu à lui rendre hommage en écrivant des acrostiches, dont certains ont été diffusés dans le collège (sur l’affichage dynamique) et d’autres portés à la famille en deuil, pour les soutenir dans leur peine. Découvrez celui d’Adèle ci-après…

Ouragan de tristesse

Unis pour passer ce moment de deuil

Mémoire ancrée dans nos coeurs

Envolée pour toujours mais présente dans nos pensées

Yin / Yang : l’équilibre du deuil et de la vie

Motivée, cette fille l’était

Ame, repose en paix

La star régionale des fêtes de fin d’année

La papillote est une confiserie accompagnée d’un papier portant un message, le tout enveloppé dans un papier doré ou argenté. Cette friandise, originaire de la région lyonnaise, se consomme principalement pendant les fêtes de fin d’année.

La belle enveloppée

Traditionnellement, la papillote est ainsi composée : un papier extérieur, brillant, découpé en petites lamelles étincelantes ; une devinette, une blague, une citation amusante et/ou un pétard et une friandise, parfois une pâte de fruits, mais plus généralement du chocolat.

Un peu d’histoire

Quand on cherche l’origine de cette friandise sur le web, on trouve que la légende veut que les papillotes soient nées à Lyon (dans le quartier des Terreaux) à la fin du XVIII e siècle. Le jeune commis d’un confiseur, Monsieur PAPILLOT, aurait eu l’idée, pour charmer sa belle qui travaillait à proximité de la boutique, d’envoyer de petits mots d’amour enveloppés autour de quelques chocolats dérobés à son patron. Le nom du commis a été oublié, mais pas son idée, puisque les papillotes sont entrées dans la tradition lyonnaise dès les années 1790.

Toujours à la mode

Les papillotes les plus traditionnelles sont fabriquées à base de chocolat, noir, au lait et plus récemment chocolat blanc et guimauve.

De grands chocolatiers ont perpétué cette spécialité au fil des années et l’industrie agro-alimentaire a étendu sa commercialisation bien au-delà des terres rhodaniennes.

Les papiers de papillotes, frangés et multicolores, permettent de réaliser de belles boules, une fois dépliés et rassemblés autour d’une attache parisienne… La trêve des confiseurs entre les deux villes ennemies, en quelque sorte !

La Saint Nicolas une fête qui passe souvent inaperçue

La Saint Nicolas, une fête ancienne toujours célébrée dans les régions du Nord et de l’Est de la France, ainsi qu’en Allemagne et en Belgique mais inconnue à Vienne (Isère) … Ou presque !

La Saint Nicolas, c’est quoi ?

C’est une fête traditionnelle toujours en vigueur en Alsace, chaque 6 décembre, pour célébrer l’ancêtre du Père Noël… Elle consiste, pour les plus jeunes (ou les plus vieux), à mettre ses chaussons devant la porte de chez eux afin que Saint Nicolas vienne y déposer des friandises (des pains d’épices, des chocolats, etc…) uniquement pour les enfants sages mais à l’inverse, les enfants moins sages reçoivent du charbon de la part du père fouettard.

Avant qu’il passe, ne surtout pas oublier de déposer une carotte ou un sucre pour son âne fidèle .

Quelle est son histoire ?

A l’époque du 3ème siècle après J-C, le « Santa Claus » n’existe pas encore mais il y a déjà la Saint Nicolas qui a vraiment existé. D’après le site commercial lorrain Les Fous de Terroirs, on découvre la biographie de cet homme d’Eglise :

« Nicolas de Myre ou Nicolas de Bari, est plus connu sous le nom de « Saint Nicolas ». Il est né en 270 à Patare, en Lycie (actuelle Turquie) puis décédé 75 ans plus tard à Myre, en 345.

C’est la légende la plus connue des petits enfants lorrains ! Saint Nicolas est célébré le 6 décembre dans plusieurs régions françaises comme la Lorraine et l’Alsace. D’autres pays d’Europe le célèbrent également, c’est le cas de l’Allemagne, de la Belgique, du Luxembourg, ou encore des Pays-Bas. »

Tous les 6 décembre, Saint Nicolas fait sa tournée de friandises pendant des siècles jusqu’à ce que Martin Luther , protestant allemand, s’oppose à cette tradition. Désormais, c’est le 25 décembre que les enfants seront gâtés en Europe. Cependant dans sa région d’origine, la célébration de la Saint Nicolas continue quand même. Avec le temps, il y a une confusion entre la Saint Nicolas et Santa Claus ( qui est inspiré du nom de Saint Nicolas en néerlandais « Sinterklass » )… Le Noël religieux devient surtout commercial, à l’instar du manteau de couleur rouge du Père Noël qui remplace celui de couleur verte de Saint Nicolas.

Illustrateur suédois : Haddon Sundblom

Coca-Cola, à l’origine de Santa Claus.

D’après un extrait du magazine Kezuko mundi n° 73 paru en ce mois de décembre 2023, voilà comment Coca-Cola aurait « créé » Santa Claus.

« Dès les années 1930, Coca-Cola lance la première campagne publicitaire liant sa boisson phare au Père Noël. Afin de booster les ventes de Coca en hiver, saison lors de laquelle les ventes chutent drastiquement, la marque décide d’associer sa boisson à un personnage venu du froid polaire. Et la firme américaine fait mouche, si bien que beaucoup en viennent même à penser que Coca Himself a créé le personnage du Père Noël tel qu’on le connaît aujourd’hui : un bonhomme au ventre et aux joues rebondis, à la tenue rouge et à la barbe blanche (dessiné par l’illustrateur suédois Haddon Sundblom). Toutefois, cette image est antérieure à cette campagne de pub, même s’il est vrai que cette dernière a fortement contribué à ancrer la représentation actuelle de ce personnage débonnaire dans l’imaginaire des enfants du monde entier. »

Bref, si vous devenez rouge de colère à la lecture de ce dernier paragraphe, c’est qu’il est temps de vous mettre au vert… pour Noël !

La laïcité

Ce neuf décembre, c’est la journée de la laïcité. Tous les ans, elle est organisée à cette date. Depuis la loi du 24 août 2021, cette journée est institutionnalisée au sein de la fonction publique. Elle rappelle l’année 1905 où Église(s) et État ont été officiellement séparés.

Ce jour est un jour très important pour notre pays. C’est pour cela que j’ai décidé d’en faire un poème.

J’espère qu’il vous plaira.

Attendez ! Je dois vous parler,

Écoutez, c’est important

Il faut la respecter

Et ce absolument.

Il faut respecter les religions

Pour vivre librement.

Cela renforcera notre union,

De penser fraternellement.

Pour ne plus avoir peur,

Pour se sentir soulagé,

De ces poids lourds et de ces nuits d’horreurs

Ce qu’il faut, c’est la laïcité.

Elsapropos

Le non-accès aux toilettes, ça fait chi*r !

Ce 19 novembre, comme chaque année depuis 2013, a lieu la Journée Mondiale des Toilettes. Un évènement dont le nom peut faire rire à première vue, mais qui est tout sauf drôle.

En effet, cette journée a été créée par l’ONU il y a 22 ans avec l’objectif de sensibiliser les gens au fait que 4,5 milliards de personnes à travers le monde, soit 60 % de la population mondiale, et surtout des filles et des femmes, n’ont pas accès aux toilettes. Voici quelques données, en 2020 :

Une vidéo très intéressante d' »1 jour, 1 actu » parle de cette journée importante : https://www.1jour1actu.com/monde/pour

Je vous invite à aller la regarder ! Elle est très courte (1’41) et explique très bien les problèmes que le manque de toilettes cause.

Cette année, la Journée Mondiale des Toilettes est placée sous le symbole du colibri, en référence à une légende dans laquelle il est parvenu à éteindre un grand incendie en transportant des gouttes d’eau dans son bec. Cette légende montre qu’un geste, même minuscule, peut aider à résoudre un grand problème.

https://www.un.org/fr/observances/toilet-day

Or, l’absence de toilettes dans la maison d’une personne sur trois en est un de taille ! Il nous faut lutter pour l’accès aux toilettes partout dans le monde.

La majorité des personnes qui n’ont pas de toilettes à disposition sont des femmes ou des filles. Parfois, elles n’ont même plus l’autorisation d’aller à l’école à partir d’un certain âge car il n’y a pas de toilettes féminines !

D’ailleurs… Un livre du Prix Alizé 6ème-5ème 2023-2024 en parle : le roman « Enterrer la Lune » d’Andrée Poulin. C’est l’histoire d’une jeune fille indienne, Latika, qui, comme toutes les filles de son village, n’a pas accès aux toilettes.

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Alors, chaque soir, accompagnée de toutes les femmes du village, Latika va dans un champ et se soulage. Ainsi, elle déteste les soirs de pleine lune, car les autres femmes peuvent la voir ; c’est à ces moments-là qu’elle souhaite « enterrer la Lune ».

Cette jeune fille a un rêve : l’espoir d’avoir, un jour, des toilettes pour les filles dans le village. Alors Latika se lance un défi fou : construire des toilettes, dans le champ, à l’aide de matériaux volés.

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Alors, lors de cette Journée Mondiale des Toilettes, luttons pour le droit et l’accès aux toilettes partout dans le Monde et pour tous les êtres humains !

Ko2ze