Mercredi, 7 décembre, les professeurs de la Classe Opéra ont eu la chance de suivre une formation sur la danse en général, et le ballet en particulier.

Au programme, des rencontres étonnantes, tout d’abord avec les danseurs du ballet qui travaillaient dur sur les chorégraphies de l’Auberge du Cheval Blanc, en voici quelques images :

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Si la chorégraphie est d’Eric Belaud, les élèves répètent sous la houlette du maître de ballet d’Avignon. Pourquoi? Parce qu’elle la connaît parfaitement. Il n’est pas rare qu’en fonction de leur programmation, les opéras échangent leurs maîtres de ballet pour encadrer le travail des danseurs.

Les danseurs commencent leur journée très tôt, dès 8h30 ils s’échauffent. La matinée entière est consacrée aux exercices techniques. Après une rapide collation, généralement prise sur place, ils enchaînent avec les répétitions pour les spectacles à venir. Leur journée finit généralement aux alentours de 17h, parfois plus tôt, parfois plus tard.

Il y a 14 danseurs dans le corps de ballet, dont 6 hommes. Les danseurs ont entre 19 et 42 ans et viennent de tous les horizons ( il y a actuellement des danseurs ukrainiens, italiens, français, …). Ils ont tous en commun la passion de la danse. Si un danseur n’est pas motivé, il ne tient généralement pas très longtemps dans cet univers très dur à bien des égards : son corps est mis à rude épreuve, mais aussi son égo, car les premiers rôles tant prisés lui échappent parfois et il n’est pas toujours facile d’accepter les décisions du chorégraphe au moment de la distribution des rôles.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=Bpa8zdomSUc[/youtube]

Ici, les danseuses accompagnent un chanteur, dont le rôle ne se borne pas à une simple performance vocale! Le chanteur répète avec elles une chorégraphie et doit apprendre à chanter tout en bougeant son corps. C’est un exercice beaucoup plus difficile qu’il n’y paraît.
C’est cela la magie du spectacle! Lorsqu’on voit les artistes évoluer avec aisance sur scène, on n’imagine pas tout le travail que cela demande, les heures d’entraînement, de douleurs, d’épuisement parfois…

Pour découvrir l’interview de M. Salliot, le maître de ballet de l’Opéra-Théâtre de Metz, je clique ici.

Je clique ici pour accéder à l’interview de la pianiste du ballet, Marie-Aurore Picard