Guerre en Ukraine : l’OTAN face à une paix mondiale fragile

Depuis le début du conflit entre la Russie et l’Ukraine, l’OTAN ne semble pas avoir pris de mesures radicales envers le gouvernement de Vladimir Poutine. En effet, dans cette situation particulièrement délicate, une mauvaise décision qui déplairait au dirigeant russe pourrait être fatale.

L’OTAN, alliance militaire créée en 1949 au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, a toujours été en opposition avec la Russie puisque sa création avait pour but initial de contrer l’expansion de l’URSS. Ainsi, les tensions s’accumulent depuis la guerre froide. Aujourd’hui, l’OTAN se trouve face à des dilemmes délicats, partagée entre la nécessité de venir en aide à l’Ukraine et celle de maintenir la paix.

Les relations de l’OTAN avec l’Ukraine et la Russie

L’Ukraine n’est pas membre de l’OTAN. Il en a pourtant été question plusieurs fois depuis 2008 et cela était même devenu une priorité de l’Ukraine en 2018, suite à l’invasion de la Crimée par la Russie. Mais la Russie s’est toujours fermement opposée à cette adhésion, de crainte que l’OTAN n’empiète encore sur son « territoire ». Pour ces raisons, le président ukrainien Zelensky s’était plié aux conditions de la Russie dans une optique de calmer les tensions. Cela n’a vraisemblablement pas suffi à Poutine. L’Ukraine n’étant pas membre de l’OTAN, l’alliance n’est aujourd’hui pas forcée de la défendre militairement.    

La position de l’OTAN

Le rôle de l’OTAN est de préserver la paix. Or dans ce conflit, elle se trouve souvent accusée de ne pas prendre parti à la guerre. Les tensions avec la Russie étant déjà élevées, déployer des troupes vers l’Est serait compromettre la paix fragile mondiale actuelle. La menace russe n’en serait que plus violente. Les mesures prises par l’Alliance se concentrent donc plutôt sur le plan économique et culturel. Les sanctions sont de l’ordre de la censure lors d’évènements sportifs ou du retrait des marques occidentales sur le territoire européen.

Cependant, le conflit continue et ne semble pas être prêt de toucher à sa fin. On peut alors se demander si ces faibles mesures non-militaires seront suffisantes face à l’avancée violente de la Russie.                                                                                      

Romane

Sources : Le Monde, BBC, Le Point.