Des crises d’angoisse, des tremblements, des larmes, des malaises et même des crises de spasmophilie. Ce sont des conséquences du stress que subissent nos lycéens. Mais pourquoi les lycéens sont-ils autant stressés ? De qui ou de quoi est-ce la faute ?

Après m’être renseignée auprès de lycéens de Jean Vilar, on peut constater que le stress est principalement lié au travail. De nombreux élèves travaillent plusieurs heures chez eux après une journée de cours basique. Ils ne trouvent plus de temps pour eux-mêmes. Ils pensent que les professeurs donnent beaucoup de devoirs qui prennent souvent du temps. Alors est-ce juste un problème d’organisation ? Je ne crois pas, car certains élèves ont une bonne méthode de travail et ce depuis le collège. Entre deux révisions, ils trouvent à peine le temps de pratiquer une activité extra-scolaire.

Un témoignage d’élève vient illustrer ce propos : « Je me réveille, je vais en cours, je fais mes devoirs, je fais du sport et je dors. C’est ma routine de tous les jours, du lundi au vendredi. Je ne suis pas un robot et je me vois dans l’obligation de prendre du temps sur mon sommeil pour terminer ce que je dois faire. Ma moyenne est d’environ 16. Et je ne sors jamais si ce n’est pendant les vacances scolaires ». Certains appelleront cela une routine et d’autres une répétition journalière. Ce témoignage montre que le temps de sommeil est malheureusement réduit, grignoté également par le temps passé devant un écran de smartphone. Des lycéens se couchent à 1h ou 2h du matin et se réveillent à 6h. La réduction du temps de sommeil a des conséquences sur la santé. Mais existe-il réellement un lien entre le stress et le sommeil ? Oui, une fatigue permanente peut entraîner une hausse du stress.

De plus, il n’y a pas seulement l’école qui cause du stress. Les relations amicales, familiales et amoureuses sont aussi des facteurs de stress. Pratiquer une activité physique, prendre du temps pour soi et parler de ses ressentis sur le stress permanent sont les principales choses à faire pour atténuer l’état de tension.

Carolyne