Master CIMER

Université Paris IV Sorbonne

Master Professionnel CIMER

(Communication interculturelle et muséologie au sein de l’Europe en reconstruction)

Responsable du Parcours :  Professeur Francis CONTE


« Dans le cadre d’une Europe qui se reconstruit à grands pas, les relations entre les deux pôles historiques de notre continent – l’Est et l’Ouest – ont acquis une importance de plus en plus marquée, et notre pays doit y jouer un rôle significatif. C’est pourquoi le parcours professionnalisant CIMER est proposé à l’initiative de l’UFR d’Etudes slaves de l’Université Paris-Sorbonne, avec le concours d’enseignants slavistes, germanistes, historiens, historiens de l’art, mais aussi d’administrateurs et de conservateurs de musées. Il dispense ainsi un enseignement qui est assuré à la fois par des universitaires et par des professionnels qui exercent dans les milieux spécialisés.
L’attention est centrée sur les questions de méthodologie liées à la connaissance et à la gestion des relations entre les cultures, les patrimoines matériels et immatériels, l’informatique, mais encore les stages (voir à cette rubrique).
Dans chaque spécialité, une deuxième langue vivante est maintenue, pour que l’étudiant puisse approfondir ses connaissances – qu’il s’initie à une autre langue d’Europe centrale et orientale ou qu’il complète sa formation en allemand ou en anglais.
Les séminaires et conférences ont lieu soit à l’Université soit dans les institutions culturelles elles-mêmes.

Profil des étudiants :

Le « CIMER » s’adresse à des étudiants slavistes, germanistes, historiens ou historiens de l’art, qui connaissent bien une langue de la zone « Europe centrale et orientale » (allemand ou langue slave, en particulier le russe), ou bien souhaitent acquérir rapidement cette connaissance, afin de travailler au mieux dans les relations interculturelles entre les pays d’Europe centrale et orientale et l’Europe occidentale. Pour cela, ils doivent acquérir ou renforcer un savoir qui concerne les patrimoines (en perspective historique et dans le monde actuel), les politiques culturelles, les phénomènes de médiation, les questions de muséologie, les problèmes d’administration et de gestion.
Ces étudiants doivent être déterminés à s’en donner les moyens grâce à une connaissance approfondie de 2 langues et des aires culturelles concernées ; un réel savoir-faire au plan de la documentation et de la rédaction ; la volonté de perfectionner leur connaissance concrète des moyens relevant des multi-médias ; une participation active, tant aux séminaires théoriques et pratiques qu’aux stages de terrain, en France ou/et à l’étranger.
Les différents enseignements trouvent ainsi une application directe dans la réalisation d’un projet personnel et dans un stage, souhaitable en M1 et obligatoire en M2. Chaque promotion favorise des échanges fructueux au sein d’un Forum, qui va permettre aux étudiants et aux « anciens » d’interagir.

Débouchés et exemples d’entreprises embauchant les diplômés :

Les secteurs professionnels sont significatifs à l’heure actuelle, en raison de l’entrée récente de plusieurs pays d’Europe centrale et balkanique dans l’Union européenne, mais aussi du vif intérêt que lui portent les pays de l’Europe orientale (Russie, Biélorussie, Ukraine).

Sont concernés :
• les services culturels européens, en particulier ceux liés aux échanges et aux patrimoines ;
• les instances culturelles auprès des ambassades de France dans les pays d’Europe centrale, orientale et balkanique ;
• les entreprises concernées par les questions de médiation, ingénierie et économie culturelles ;
• les sociétés de conseil en gestion ;
• la valorisation des patrimoines territoriaux, au plan régional ou municipal ;
• les institutions à vocation culturelle des collectivités locales et territoriales : ainsi l’organisation et la gestion des inventaires et des collections ;
• les médias (radio, télévision, cinéma documentaire, presse écrite, sites Internet, création de CD et DVD) ;
• les maisons d’édition, librairies et médiathèques ;
• les Fondations.

En raison de son insistance sur l’histoire culturelle comparée et sur les langues étrangères de « l’autre Europe », ce Master donne une base solide pour préparer, par exemple, l’Ecole nationale supérieure de bibliothécaires ou les concours de Conservateur du Patrimoine ou de la Fonction publique territoriale. »

http://www.paris-sorbonne.fr/fr/spip.php?article5360