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Que célèbre-t-on le 11 novembre?

[youtube]https://youtu.be/bUlzvG1lvlI[/youtube]

Pour bien comprendre tout cela , explorez:

Des lettres de poilus, certaines sont très émouvantes…

ici

3 autres ci-dessous:

Verdun,
Le 18 mars 1916,
Ma chérie,
Je t’écris pour te dire que je ne reviendrai pas de la guerre. S’il te plaît, ne pleure pas, sois forte. Le dernier assaut m’a coûté mon pied gauche et ma blessure s’est infectée. Les médecins disent qu’il ne me reste que quelques jours à vivre. Quand cette lettre te parviendra, je serai peut-être déjà mort. Je vais te raconter comment j’ai été blessé.
Il y a trois jours, nos généraux nous ont ordonné d’attaquer. Ce fut une boucherie absolument inutile. Au début, nous étions vingt mille. Après avoir passé les barbelés, nous n’étions plus que quinze mille environ. C’est à ce moment-là que je fus touché. Un obus tomba pas très loin de moi et un morceau m’arracha le pied gauche. Je perdis connaissance et je ne me réveillai qu’un jour plus tard, dans une tente d’infirmerie. Plus tard, j’appris que parmi les vingt mille soldats qui étaient partis à l’assaut, seuls cinq mille avaient pu survivre grâce à un repli demandé par le Général Pétain.
Dans ta dernière lettre, tu m’as dit que tu étais enceinte depuis ma permission d’il y a deux mois. Quand notre enfant naîtra, tu lui diras que son père est mort en héros pour la France. Et surtout, fais en sorte à ce qu’il n’aille jamais dans l’armée pour qu’il ne meure pas bêtement comme moi.
Je t’aime, j’espère qu’on se reverra dans un autre monde, je te remercie pour tous les merveilleux moments que tu m’as fait passer, je t’aimerai toujours.
Adieu
Soldat Charles Guinant
Verdun, le 7 septembre 1917,
Chère Lucie,
Je t’écris pour te donner de mes nouvelles.
Hier soir, vers 19h, mes camarades et moi commencions la soupe ; il n’y en avait pas assez pour tout le monde, alors on a partagé nos parts qui étaient déjà maigrelettes. A ce moment-là, nous avons été appelés à faire un assaut dans la tranchée des Boches. J’ai commencé à courir et à tirer sur les Allemands. Quelques minutes plus tard, j’étais à terre. Ma jambe était ouverte, une mare de sang tapissait le sol. La fin des coups de feu était proche. Les infirmières sont venues me chercher. Surtout, ne t’inquiète pas, je suis légèrement blessé à la jambe. Je suis heureux de t’écrire. Ces temps-ci, le courrier se fait rare à cause du manque de facteurs. Les docteurs ont dit que ma jambe se rétablirait très vite. Je te demande pardon de ne pas être à tes côtés dans des moments aussi durs et que tu doives élever nos enfants seule. Je suis désolé.
Bonne nuit ma petite Lucie.
Soldat Charles Guinant
P.S. : Embrasse Charles, Alphonse, Léonine et Georges de ma part. Et surtout ne t’inquiète pas pour moi.
Verdun,
Le 18 octobre 1917,
Ma très chère Louise,
J’ai quitté les tranchées hier au soir vers 23h, maintenant je suis au chaud et au sec à l’hôpital, j’ai à peu près ce qu’il faut pour manger.
Hier, vers 19h, on a reçu l’ordre de lancer une offensive sur la tranchée ennemie à un peu plus d’un kilomètre. Pour arriver là-bas, c’est le parcours du combattant, il faut éviter les obus, les balles allemandes et les barbelés. Lorsqu’on avance, il n’y a plus de peur, plus d’amour, plus de sens, plus rien. On doit courir, tirer et avancer. Les cadavres tombent, criant de douleur. C’est tellement difficile de penser à tout que l’on peut laisser passer quelque chose, c’est ce qui m’est arrivé. A cent mètres environ de la tranchée Boche, un obus éclata à une dizaine de mètres de moi et un éclat vint s’ancrer dans ma cuisse gauche, je poussai un grand cri de douleur et tombai sur le sol. Plus tard, les médecins et infirmiers vinrent me chercher pour m’emmener à l’hôpital, aménagé dans une ancienne église bombardée. L’hôpital est surchargé, il y a vingt blessés pour un médecin. On m’a allongé sur un lit, et depuis j’attends les soins.
Embrasse tendrement les gosses et je t’embrasse.
Soldat Charles Guinant, brigadier, 58è régiment.
P.S. : J’ai reçu ton colis ce matin, cela m’a fait plaisir, surtout le pâté et la viande. Si tu peux m’en refaire, j’y goûterai avec plaisir.

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