Enquête de sociologie au collège

Cette année 2018-2019, nous avons réalisé une enquête sur les relations entre les adultes et les élèves au collège des Chartreux avec une classe de 4e. En effet, M. Lacascade, docteur en sociologie, a entrepris depuis 2017 un travail  sur notre collège.

Trois élèves sont venues présenter le résultats de nos recherches à l’assemblée des professeurs début juillet.

Une école juste ou juste une école ?

Une enquête réalisée par les élèves de 4ème B du Collège Chartreux (2018-2019) pilotée par Marion Breuzet et Yves Lacascade (l’analyse ci-après relevant de la seule responsabilité de ce dernier).

  1. Le questionnaire

Titre : Une école juste ou juste une école ?

Entourer la mention correspondante ou répondre par des phrases.

Es-tu : en 6è en 4è ?

Garçon Fille ?

1. Est-ce que tu dirais que tes relations avec les adultes en général (dans le collège et hors du collège) sont :

Très bonnes Bonnes Assez bonnes

Mauvaises Très mauvaises

2. Pourquoi ? Donne quelques exemples.

3. Te sens-tu suffisamment respecté.e par les adultes (dans le collège et hors du collège) ?

4. Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

5. Te sens-tu davantage respecté.e par les adultes chez toi ou au collège ?

6. Pourquoi ?

7. Est-ce qu’il y des situations dans lesquelles tu n’as pas pu dire ce que tu pensais à un adulte?

8. Raconte une de ces situations.

9. Dirais-tu que tes relations avec les adultes au collège sont :

Très bonnes Bonnes Assez bonnes

Mauvaises Très mauvaises

10. Pourquoi ? Donne quelques exemples.

11. Considères-tu que les adolescents sont traités avec justice par les adultes au collège ?

12. Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

13. Donne un exemple d’une situation qui t’a semblé injuste.

14. Penses-tu que tous les élèves sont traités de manière égale au collège ?

15. Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ?

16. Qu’est-ce qui pourrait selon toi améliorer les relations entre adolescents et adultes au collège ?

 

  1. Analyse des réponses

À l’enquête que nous avons réalisée, 88 élèves ont répondu : 60 de 6ème et 28 de 4ème.

Pour la restitution des résultats de cette enquête, nous nous sommes concentrés sur la seconde partie du questionnaire qui porte sur les relations entre adolescents et adultes au collège, la première partie portant, elle, sur les relations entre adolescents et adultes en général.

  1. Qualité des relations entre adolescents et adultes au collège

Sur les 88 élèves de 6ème et de 4ème ayant répondu, 84 % (75) jugent les relations avec les adultes du collège plutôt bonnes voire très bonnes. 9% (8) jugent celles-ci mauvaises voire très mauvaises et 7 % (5) ne savent pas ou n’ont pas répondu.

Parmi les élèves de 6ème ayant répondu au questionnaire, 93 % jugent les relations avec les adultes du collège bonnes voire très bonnes contre seulement 66 % des élèves de 4ème.

Parmi ces mêmes élèves de 6ème, 5% jugent ces relations mauvaises voire très mauvaises contre 17% des élèves de 4ème.

Le degré de « satisfaction » des élèves quant aux relations qu’ils entretiennent avec les adultes du collège est donc nettement plus faible chez les élèves plus âgés. Pour expliquer ce constat, plusieurs hypothèses complémentaires peuvent être émises selon nous :

– Plus les élèves sont âgés plus leur attente est forte à l’égard des adultes, les élèves de 6ème ayant plus de difficultés et de réticences que les élèves de 4ème à apprécier la qualité de leurs relations avec ces derniers. Apprécier négativement la relation avec les adultes suppose en effet de se distancier à l’égard de celle-ci, exercice ou travail auquel les 6èmes ont peut-être de plus grandes difficultés à se risquer.

– Le « niveau d’exigence » des élèves à l’égard des adultes s’accroit avec leur montée en âge et leur degré de connaissance du fonctionnement du collège et de ses rouages. Les 4èmes sont plus exigeants car moins « naïfs » que les 6èmes.

 

– Au cours des trois premières années de scolarité au collège, les relations entre certains élèves et certains adultes du collège ont pu progressivement et durablement se dégrader et s’enkyster, d’où l’appréciation négative portée par les premiers sur les relations qu’ils entretiennent avec les seconds.

 

  1. Le sentiment de justice

À la question « Considères-tu que les adolescents sont traités avec justice par les adultes au collège ? », 34% de l’ensemble des enquêtés répondent oui, et 41%, non, oui et non, ou pas trop, le restant n’ayant pas répondu ou ne sachant pas.

Si l’on détaille par niveau, on constate que l’écart est de nouveau important entre les 6èmes et les 4èmes : 47% des élèves de 6ème répondent oui à cette question contre seulement 7% de ceux de 4ème. À cette même question, les 4èmes sont par ailleurs 53 % à répondre non, oui et non, ou pas trop, alors qu’ils ne sont que 35 % chez les 6èmes.

Le « sentiment d’injustice » à l’égard des adultes est donc majoritaire chez les 4èmes, minoritaire, chez les 6èmes et il progresse fortement entre ces deux classes (+ 40%). Quels motifs sont invoqués par les élèves pour expliquer la présence chez eux de ce sentiment ?

– Le motif le plus invoqué par l’ensemble des élèves interrogés est celui des punitions qui sont considérées soit comme injustifiées (avec parfois erreur sur la personne sanctionnée) ou non méritées car collectives (20 occurrences pour ces deux items), soit tout simplement trop nombreuses, trop systématiques, ou trop sévères (10 occurrences).

– Les élèves de 6ème semblent particulièrement sensibles aux inégalités de traitement dont les collégiens peuvent faire l’objet selon leur âge, notamment de la part du personnel de la vie scolaire : ils constatent que les relations sont plus familières et plus détendues entre celui-ci et les élèves des classes supérieures (4ème, 3ème) et vivent parfois cette situation comme une injustice : leurs aînés auraient acquis des droits dont eux-mêmes ne peuvent se prévaloir.

 

– La troisième source d’injustice relevée par les élèves tient au manque de crédit accordé, en général, par les adultes, aux récits qu’ils leur présentent : les élèves se plaignent de ne pas être crus par les adultes, d’être trop systématiquement soupçonnés de ne pas dire la vérité, la confiance accordée par les adultes à l’élève étant indexée à la qualité de son comportement à leur égard et variant donc fortement selon les élèves. Ce qui entraîne, par surcroit, une inégalité de traitement d’un élève à un autre ou d’une situation à une autre (8 occurrences).

 

– Enfin, certains élèves se plaignent de l’inégalité globale de traitement entre adolescents et adultes et des privilèges dont jouissent ces derniers (avoir le droit d’être en retard, ne pas avoir à reconnaître ses torts…). Ce qu’ils interrogent, c’est également le bienfondé de l’inégalité de position entre adultes et adolescents au collège avec parfois des formulations telles que « ils se croient au-dessus de nous » (deux occurrences).

 

Certains élèves se disent cependant globalement satisfaits de la façon dont ils sont traités. On relève ainsi des commentaires tels que « les profs sont super sympas, ils nous écoutent, ils nous expliquent », « il n’y a pas de discrimination, pas de racisme » ou encore « je respecte les adultes et ils me respectent. Ils s’occupent bien des élèves », « les profs et les surveillants sont très respectueux des élèves ». Compte tenu de l’objectif principal de l’enquête (relever et analyser l’éventuel sentiment d’injustice présent chez les élèves), il n’est guère étonnant que les critiques exprimées dans le détail à l’égard des adultes soient plus souvent négatives que positives.

Globalement, il semble que la perception du juste et de l’injuste s’affine avec l’âge sans que la possibilité d’être entendu sur cette question ne s’accroisse, elle, réellement. D’où un (certain) déséquilibre.

Questions à Mme Rancon-Bouzon, députée

Pour préparer le départ à Paris de la 4èC en vue de visiter l’assemblée nationale, Mme Rancon-Bouzon, députée de la circonscription du collège, est venue nous expliquer son travail.

Questions sur son engagement

  • Samuel : Pourquoi êtes vous de ce parti, que pouvez-vous en dire ? Quelles sont les revendications du parti de gauche et celles de droite ? Sur quels points contredites vous toujours vos adversaires ?

Mme R.-B. : Je suis du parti En Marche car j’y ai retrouvé mes sensibilités et mes idées. Si le programme devait changer alors je quitterais ce parti.

  • Swana : Pourquoi avoir choisi ce métier ?

Mme R.-B. : A l’origine je travaillais dans une entreprise. Puis je me suis dit qu’il me manquait une vraie vocation. Je me suis présentée aux élections et je les ai gagnées.

  • Selma : Est-ce que vous avez déjà rencontré M. Macron ?

Mme R.-B. : Oui 4 ou 5 fois, quand il réunissait les députés à Versailles par exemple.

Questions sur le déroulement des débats

  • Edita : Est-ce qu’il y un vote blanc à l’assemblée ?

Mme R.-B. : Oui, Bien sûr.

  • Fadi : Vous référez-vous à certains articles du code pénal/civil ?

Mme R.-B. : Oui, car l’on doit respecter ces textes quand on vote une loi.

  • Ilona : De quel sujet vont parler les députés le 19 mars lorsque nous allons assister aux questions au gouvernement ?

Mme R.-B. : Les sujets qui vont être abordés sont très divers, il peut y avoir le sujet des gilets jaunes, ou d’autres sujets mais ils ne savent pas vraiment les sujets à l’avance.

Questions sur les institutions

  • Violette : Comment se passe les élections des députés ?

Mme R.-B. : Les élections se passent comme pour les élections présidentielles, les députés se présentent et les citoyens doivent voter. Ceux qui reçoivent le plus de votes sont élus.

  • Léna : Est-ce que le président de l’assemblé national reste le même ? Au bout de combien de temps change-t-il ? De combien est son mandat ? Est-il renouvelable ? Peut il y mettre fin lui-même ?

Mme R.-B. : Non, il y a un mandat et il peut y mettre un terme lui-même. Son mandat dure 5 ans comme celui du président de la République.

Classe de Mme Breuzet

Le palais Longchamp

Le palais Longchamp a été construit pour la venue de l’eau à Marseille par le canal. Il a été construit par Henry Espérandieu de 1829 à 1874. L’espace autour a longtemps été un zoo et depuis quelques années il est devenu un parc où les Hommes peuvent, se détendre. C’est aussi là où se situe le musée d’histoire naturelle. J’ai choisi ce sujet car j’aime bien aller jouer là-bas avec mon petit frère et ce n’est pas loin du collège.

Source : Histoire d’une ville : Marseille, CNDP

Ikram MOUSSA, 2018

Femmes et éducation aux Comores

Moroni est une ville qui est la capitale des Îles des Comores située plus particulièrement à Nguazidja ( Grande Comore ).

Les chansons , la nourriture , les paysages , la religion et les études sont essentielles dans ce lieu . Cette ville n’est pas beaucoup peuplée mais très visitée, beaucoup de touristes viennent surtout voir la mer et parfois pour d’autres raisons.

La nourriture comme le Catchafucha , Couscouma , Maélé na dzywa , Donace, etc, est faite malheureusement que par des femmes . Avant, certaines femmes étaient obligées de quitter l’école très tôt pour s’occuper de leurs maisons, de leurs familles et de la nourriture, c’était comme si elles étaient préparées à être une femme au foyer.

Mais maintenant ce n’est plus la même chose. Les femmes ont le droit de continuer leurs études et de ne pas être une femme au foyer. Beaucoup plus de femmes continuent leurs études et partent dans diverses pays pour continuer parce qu’il n’y a pas d’université.

Cependant, il n’y a pas que les femmes qui arrêtent leurs études, les hommes aussi. Au début de la scolarité au CP, il y a 92,4 % d’élèves inscrits puis au fil du temps le pourcentage diminue jusqu’à 32,9% d’élèves en terminal. On observe aussi que la scolarisation est moindre pour les ruraux ( par rapport aux urbains ) et pour les filles (par rapport aux garçons) .

On identifie aussi des chances inférieures pour les enfants résidant dans l’île de Ndzuwani en comparaison de celles des enfants résidant dans l’une ou l’autre des deux autres îles ( Nguazidja et Mwali ).

Naïma Saïd Issilamou, 2019

Sources : connaissances personnelle, rapport sur le système éducatif comorien 2012

Photo prise en1992 par ma famille.

Raymond Bérenger 1er de Barcelone

Je suis un descendant des anciens rois d’Espagne et comtes de Barcelone.

Raymond Bérenger 1er est né en 1023 et est mort en 1076. Il était comte de Barcelone. Il succéda à son père en 1035 à l’âge de 12 ans. Il était à la tête des comtés de Barcelone et de Gérone. Il étendit son territoire jusqu’à Carcassonne et le Razès, qui étaient situés au sud du royaume de France. Raimond Bérenger combat même les royaumes musulmans de taïfas. Après ces combats, il reçut les titres de «Hispagnae subjugator» (le conquérant de l’Espagne) et de «Propugnator et murus christiani populi» (protecteur et rempart du peuple chrétien).

A la mort de son père, Raymond Bérenger 1er de Barcelone est âgé de 12 ans. Son père partagea ses terres entre ses fils. Raimond hérita lui des comtés de Barcelone et de Gérone. En attendant d’être majeur, c’était sa grand mère Ermessande de Carcassone qui gouvernait l’ensemble des terres.

Une fois que Raymond Bérenger fût majeur, sa grand-mère refusa de le laisser gouverner et ils entrèrent en guerre.

En 1052, il enlèva Almodis de le marche et l’épousa. Avec elle, il eut deux enfants : Bérenger-Raimond II de Barcelone et Raimond-Bérenger II de Barcelone.

Les tombeaux de Raimond-Bérenger 1er et de Almodis de la marche sont actuellement dans la cathédrale St-Eulalie de Barcelone.

Léo Bérenguer,  inspiré de l’article Raymond Berenger Ier de wikipédia,  2018

Source de l’image: article « Raymond Bérenger Ier » de wikipédia

Le bon gouvernement pour Jean-Jacques Rousseau

L’extrait analysé:

« J’aurais voulu naître dans un pays où le souverain et le peuple ne pussent avoir qu’un seul et même intérêt,  afin que tous les mouvements de la machine ne tendissent jamais qu’au bonheur commun; ce qui ne pouvant se faire à moins que le peuple et le souverain ne soient une même personne, il s’ensuit que j’aurais voulu naître sous un gouvernement démocratique (…). J’aurais voulu vivre et mourir libre (…). J’aurais donc voulu que personne dans l’Etat n’eût pu se dire au-dessus de la Loi (…). Car quelle que puisse être la constitution d’un gouvernement, s’il s’y trouve un seul homme qui ne soit pas soumis à la Loi (…), il est impossible (…) que l’Etat soit bien gouverné. » Jean-Jacques Rousseau.

François ZEBOULOUN, 2019

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