Raymond Bérenger 1er de Barcelone

Je suis un descendant des anciens rois d’Espagne et comtes de Barcelone.

Raymond Bérenger 1er est né en 1023 et est mort en 1076. Il était comte de Barcelone. Il succéda à son père en 1035 à l’âge de 12 ans. Il était à la tête des comtés de Barcelone et de Gérone. Il étendit son territoire jusqu’à Carcassonne et le Razès, qui étaient situés au sud du royaume de France. Raimond Bérenger combat même les royaumes musulmans de taïfas. Après ces combats, il reçut les titres de «Hispagnae subjugator» (le conquérant de l’Espagne) et de «Propugnator et murus christiani populi» (protecteur et rempart du peuple chrétien).

A la mort de son père, Raymond Bérenger 1er de Barcelone est âgé de 12 ans. Son père partagea ses terres entre ses fils. Raimond hérita lui des comtés de Barcelone et de Gérone. En attendant d’être majeur, c’était sa grand mère Ermessande de Carcassone qui gouvernait l’ensemble des terres.

Une fois que Raymond Bérenger fût majeur, sa grand-mère refusa de le laisser gouverner et ils entrèrent en guerre.

En 1052, il enlèva Almodis de le marche et l’épousa. Avec elle, il eut deux enfants : Bérenger-Raimond II de Barcelone et Raimond-Bérenger II de Barcelone.

Les tombeaux de Raimond-Bérenger 1er et de Almodis de la marche sont actuellement dans la cathédrale St-Eulalie de Barcelone.

Léo Bérenguer,  inspiré de l’article Raymond Berenger Ier de wikipédia,  2018

Source de l’image: article « Raymond Bérenger Ier » de wikipédia

Journal d’un râleur… heureux

Le mardi 24 janvier 2017, nous sommes partis à la Sainte-Victoire, en sortie scolaire, avec deux professeurs et M. Laurent, guide de la M.I.D.E.V., au Conseil Général.

Dès qu’on est arrivé à destination, les professeurs nous ont appris qu’on allait marcher jusqu’à la Croix de Provence. .. Et puis, on a aperçu notre destination : une minuscule aiguille sur un fond bleu, à peine visible, très loin au sommet de la Sainte-Victoire ! Pendant un instant, j’ai eu envie de faire demi tour !…

Après avoir franchi un petit pont de bois, on a commencé la montée, dans la joie et la bonne humeur. On a suivi un sentier, étroit et caillouteux, qui montait en serpentant au milieu des buissons, des arbustes et des rochers.

 

Au début, j’étais tout devant avec M. Laurent pour me reposer avant tout le monde et ne pas me « ramasser » tous les copains ! Mais à cause de la montée et du soleil , j’avais très chaud et je transpirais à grosses gouttes. Sarah, elle, ne se lassait pas de monter !… Heureusement, on faisait de petites pauses régulières pour attendre les retardataires. On en profitait pour reprendre notre souffle, boire ou grignoter des chips et des biscuits. On repartait dès que les derniers arrivaient ce qui les faisait râler parce qu’ils n’avaient pas le temps de se reposer : certains étaient essoufflés ou déjà épuisés, d’autres avaient même le vertige !

En cours de route, je suis passé dans le groupe du milieu. J’avançais lentement en regardant le sol pour ne pas tomber. Soudain, le chemin a changé… J’ai levé les yeux … et HORREUR ! … Une côte, longue et raide, se dressait devant moi ! Des rochers, des rochers, que des rochers ! J’ai regardé la tête de mes camarades : certains étaient inquiets, d’autres, complètement fous, rayonnaient de bonheur ! Mais, comme une partie de la classe avait déjà escaladé la pente, j’ai pris mon courage à deux mains et je me suis lancé dans l’aventure…

Au début, j’ai essayé de rester debout ; mais j’ai vite compris que je n’y arriverais pas. Je ressemblais à un veau qui vient de naître ! J’ai alors essayé de monter à quatre pattes. C’était beaucoup plus pratique… et humiliant ! Je me sentais ridicule ! Mais c’était efficace ! J’aurais aimé être le petit rouge gorge qu’on avait vu à côté du refuge Cézanne pour survoler cette véritable patinoire !

Une longue dalle de pierre, puis une autre, et encore une autre… J’ai cru que cela n’en finirait jamais ! Cailloux, rochers, dalles … tout glissait ! Sans oublier les pierres instables ou qui n’avaient pas la même hauteur, les trous entre deux rochers où je me coinçais les pieds… Le pire, c’est que Djeizone trouvait les dalles magnifiques car elles brillaient au soleil ! Mais quelle mouche l’a piqué ?! Moi, je ne voyais que l’Enfer !

Sauvé !… ou presque… Des barrières longeaient le chemin . Les professeurs nous ont avertis qu’il ne fallait pas nous tenir aux barrières. Mais, têtu comme des mules, on n’a rien écouté. Le problème, c’est qu’elles n’étaient pas stables du tout car elles n’étaient pas fixées au sol ! Dès qu’on essayait de s’y accrocher, elles tremblaient et penchaient vers de gros buissons piquants de chênes kermès où Mehdi est tombé en perdant l’équilibre !

On est enfin arrivé au pied de la Croix. Tout le monde était heureux… de pouvoir enfin pique-niquer ! Certains étaient contents parce qu’ils avaient perdu du poids en montant… mais ils en ont repris en mangeant !

Le panorama était magique  : Le lac de Bimont, tout bleu, trônait au milieu des collines et arbres verts. Dans le ciel légèrement brumeux, quelques nuages blancs ressemblaient à de grosses boules de barbe à papa. Le soleil tapait toujours autant !

On s’est installé juste au-dessus du prieuré, à quelques centaines de mètres de la Croix. Hélas, au niveau du confort, ce n’était pas le luxe ! J’avais un peu peur de tomber en avant car le sol était pentu. Je me suis assis sur une colonie de cailloux et de branches mortes qui me piquaient les fesses et se sont accrochées à mon pantalon. Naïma a été la plus maligne : elle s’est assise sur son sac. Mais pourquoi je n’ai pas fait comme elle ?!

Et n’oublions pas les fourmis ! Elles ont créé la panique chez certains : ils secouaient leurs affaires comme des fous ! Une trentaine se sont invitées dans mon sac et mon sandwich qu’elles ont pris pour un restaurant. Comme je ne suis pas un fourmilier, je les ai chassées ; mais, têtues, elles sont reparties à l’attaque. Puis, elles se sont arrêtées… pour grimper sur le sac d’à côté !

Le pique-nique terminé, on est monté jusqu’à la Croix.

Arrivé à 946 mètres d’altitude, j’étais essoufflé et j’avais l’impression d’avoir gravi l’Himalaya ! Malgré le soleil, il faisait vraiment froid. Mais la vue était époustouflante ! Les professeurs nous ont pris en photo pour immortaliser le moment.

Ensuite, M. Laurent nous a raconté l’histoire de la Croix : elle a été installée en 1875, pour protéger les Provençaux de l’invasion prussienne. Sur chaque côté de son socle, un texte est écrit :

  • à l’Est : en latin vers Rome

  •  à l’Ouest : en provençal vers Aix-en-Provence

  • au Nord : en français vers Paris

  •   au Sud : en grec vers Marseille

Juste avant la descente, j’étais excité comme une puce. Je me disais que j’allais enfin sortir de ce cauchemar ! Je croyais que ce serait beaucoup plus facile que la montée mais je ne savais pas ce qui m’attendait…

Dès que j’ai revu la pente infernale, je me suis dit « Je vais mourir ! ».

C’était encore plus difficile qu’à la montée ! On glissait sur les dalles comme sur la glace d’une patinoire. Rayan s’est retrouvé sur le dos, avec son sac, et n’arrivait plus à se relever ! Il ressemblait à une tortue renversée ! On a dû l’aider à se remettre debout ! Fakri a ri de Mehdi parce qu’il est tombé ; mais, ensuite, chaque fois que Medhi retombait, deux minutes plus tard, Fakri tombait à son tour !

Certains n’arrêtaient pas de descendre et de remonter : ils appelaient les dalles un « toboggan » ! Moi, j’ai fait pratiquement toute la descente sur les fesses. Et je n’étais pas le seul ! Loin devant, je voyais les « Abandonneurs » : ceux qui nous ont laissés seuls, à notre triste sort.

Quand on est entré dans la forêt, j’ai cru que le plus dur était passé. Mais, les petites pierres du chemin étaient tout aussi glissantes que les dalles ! Je m’accrochais aux troncs des arbres pour ne pas tomber.

À la fin de la balade, j’étais « vidé », « crevé », « nase » ! Mais j’étais entier !

On avait presque tous les jambes « en compote » et quand on a vu le car, au parking, on s’est précipité pour enfin s’asseoir sur des sièges ! Pendant le retour, on a été plusieurs à dormir !

Ce jour-là, on a eu beaucoup de chance car la veille et le lendemain, il a plu des cordes. Malgré les difficultés, on a beaucoup ri… et on a tous aimé cette sortie.

« Merci M. Laurent, merci le Conseil Général ! »

(Les professeurs et leurs élèves)

Paroles d’élèves …

« Ce que j’ai retenu de cette journée, c’est qu’on peut apprendre des tas de choses même en dehors des cours ! » (Sarah L.)

« Entre nous, il y avait une super ambiance et de la complicité » (Diarra)

« Si je pouvais refaire cette sortie, je dirais OUI OUI OUI OUI OUI… » (Mélissa)

« C’était magnifique ! J’ai regardé d’un nouvel œil la nature. » (Alia)

« Je suis heureuse d’avoir escaladé la Sainte-Victoire et découvert sa Croix. » (Ikram)

« On a découvert qu’on était capable de faire des choses qu’on n’aurait jamais pensé faire. » (Zoulika)

« À aucun moment, je ne me suis ennuyée. » (Swana)

« Cette sortie nous a rapprochés. » (Billel)

« On ne voit pas tous les jours cette nature magnifique. » (Erwan)

« Au lieu de rester à Marseille, j’ai voyagé… » (Naïma)

« Certains étaient tristes de quitter la Sainte-Victoire. » (Mohamed)

« Je garderai au fond de moi, tous ces bons souvenirs. » (Alissa)

« C’était cool de voir différentes plantes, les arbres et les insectes. » (Djeizone)

Le 24/01/2017

Collège Les Chartreux, Marseille

Classe de 6ème C

Mme Peretti, professeur de français

M. Quittard, professeur d’histoire-géographie

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