Des jeux pour apprendre à se dire « je t’aime » et à s’écouter !

Aujourd’hui, on parle jeux parce que je pense qu’à l’adolescence c’est sans doute l’entrée la plus facile pour complimenter, proposer l’écoute active et découvrir la personnalité de chacun sans créer une gêne ou des difficultés. On va dire que les élèves se rendent moins compte qu’ils sont en train d’apprendre à aimer ;).

J’en proposerai deux :

Le premier est Totem : il s’agit d’un jeu québécois. Le principe est simple, il faut déterminer l’animal totem et la qualité de chacun des joueurs. Chaque joueur propose un totem et une qualité au joueur receveur et il doit expliquer sincèrement en s’appuyant sur des exemples, des situations pourquoi il a choisi ce totem et cette qualité. Le jeu est un peu long et je pense qu’il est idéal à 5-7 joueurs. Moins de joueurs, le receveur ne reçoit pas assez de caresses de l’âme, plus de joueurs, les derniers seront frustrés parce qu’ils n’auront que donné mais pas reçu.

totem

Le deuxième est Brin de jasette découvert en formation « estime de soi ». Ils ‘agit d’un jeu où chaque joueur est invité à raconter une histoire, une anecdote, un moment de sa vie avec le plus de sincérité possible. A chaque tour de jeu, vous avez une question et tous les joueurs répondent à la même question. La règle dit qu’on attribue une récompense à l’histoire la plus sincère, la plus drôle, la plus émouvante, personnellement je ne propose pas cette option avec les élèves et je choisis des questions qui ne concernent que leurs loisirs, leurs moments heureux (meilleurs souvenirs de vacances d’été par exemple, votre passe temps favori,…). Le but est surtout d’apprendre à découvrir les autres. On peut s ‘en servir à plusieurs moments dans l’année : en activité brise glace dans les premières semaines de cours, pour créer de la solidarité, de l’empathie dans des classes qui dysfonctionnent ou pour remotiver les troupes avant un examen. Je conseille aussi d’y jouer à 5-6 maximum pour qu’ils s’écoutent et ne se lassent pas.

Comment jouer avec ?

D’abord scinder la classe en deux et proposer une séance jeux pour 12 à 16 élèves et les autres font autres choses : PIX, devoirs faits, tutorats entre élèves, bref une activité où ils sont en autonomie. Si vous pouvez être en co-intervention ou que vous avez la possibilité de libérer la moitié de classe qui n’est pas concernée par les jeux, c’est mieux. Puis vous proposez deux ou trois jeux où ils jouent à 5 ou 6 et ils tournent sur les jeux et avec leurs partenaires.

A vous de jouer !

L’amour a-t-il une place à l’école ?

Colette. – En premier, j’aimerais te poser la question qui donne son titre à cet article : l’amour a-t-il une place à l’école ?

Pendant très longtemps je t’aurais répondu que non l’amour n’a pas sa place à l’école parce que je me considérais comme une instructrice et non une éducatrice, j’avais toujours du mal avec ces phrases toutes faites qu’on nous transmet dans nos formations initiales : « vous ne pouvez pas avoir de l’affection pour vos élèves, vous devez vous blinder,… » et puis il y a eu la REP, la pandémie, ces quelques 1 000 adolescents désormais qui se sont assis face à moi pour m’écouter, m’apprécier et même m’aimer un peu et cette citation d’Albert Einstein qui m’a fait dire et Merde, je vais les aimer mes élèves un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ;).

Voici la citation à méditer:

« Nous passons 15 ans à l’école, et pas une fois on nous apprend la confiance en soi, la passion, et l’amour qui sont les fondements de la vie. « 

Colette. – C’est toi qui as eu l’idée d’un mois thématique consacré à l’amour : pourrais-tu expliquer ce qui t’a donné envie de proposer ce sujet ?

J’ai eu envie de parler d’amour parce que c’est un sujet qui me passionne depuis trois ans maintenant, depuis la pandémie en fait ! Je pense que plus que jamais on ne peut pas faire ce métier sans amour pour l’enseignement avant toute chose, la passion de transmettre, d’éduquer, sans amour pour nos élèves aussi et puis parce que je suis assez sensible aux courants de pensée actuelle qui prônent la nécessité d’une révolution romantique dans notre société, et une révolution commence par des êtres éduqués. J’avais en effet lu ce numéro d’Usbeck et Rica et je me suis interrogée : comment penser comme ça dans ma classe, mon établissement, mon enseignement

USBEK & RICA n.35 : l'amour, le projet politique du siècle : pour une  copropriété d'internet - Usbek Et Rica - Usbek Et Rica - Mook - Paris  Librairies

C’est complètement partisan mais il faut se dire qu’on s’aime les uns les autres, qu’on a besoin des uns des autres, qu’on doit prendre soin des autres, et la base de tout cela c’est l’amour. Et là, j’ai une autre citation qui me guide et qui est de Maria Montessori :

« Tout le monde parle de paix mais personne n’éduque à la paix. On éduque pour la compétition et la compétition marque le début de toutes les guerres. Quand on éduquera pour la coopération et pour nous offrir les uns les autres de la solidarité, ce jour-là alors on éduquera à la paix.« 

Tout est dit n’est-ce-pas?

Puis c’est peut être parce que nous sommes le spectateurs des premiers amours mais je pense que c’est indispensable de parler d’amour, de respect, de consentement, de tolérance, mais aussi de sexe, de protection, de MST,…. avec nos élèves pour être un adulte de plus qui accompagne ces découvertes qui peuvent être sublimes mais aussi traumatisantes pour certains d’entre eux. L’amour fait partie de leur vie, il passe une grande partie de leur vie avec nous alors c’est indéniable l’amour doit être dans les écoles.

Colette. – Il est indéniable que l’école est le lieu d’interactions intenses. Mais penses-tu que les enseignant.e.s enseignent l’art d’interagir ? Si oui, comment ?

Je ne sais pas. La seule chose que je sais, c’est que je regrette que trop souvent nous sommes nous aussi des « handicapés de l’amour », de la communication non violente, de la bienveillance et je constate que pour certains adultes, les mots qu’ils utilisent sont dévastateurs pour les élèves. Mais après on ne peut pas en vouloir à un collègue qui a toujours été déprécié, qui a construit son parcours professionnel dans l’humiliation, dans le rabaissement, dans les concours parfois ratés plusieurs fois avec des phrases comme « tu n’es pas fait pour ça », « êtes vous surs d’être au bon endroit ? » « comment voulez vous enseigner la dissertation si vous n’avez pas compris ce qu’est une problématique », « enseigner c’est faire la guerre et je pense que vous n’avez pas les armes »… d’enseigner avec amour et d’enseigner l’art de l’interaction avec confiance et bienveillance.

Néanmoins, je pense que l’entrée des compétences socio-émotionnelles dans nos parcours de formation contribue à faire comprendre aux enseignants qu’ils doivent changer leur manière de communiquer. A chaque fois que j’ai eu des formations à ce sujet, des collègues ont vécu des prises de conscience considérables et j’ai aussi pu me rendre compte que beaucoup rejetaient ce type de formation par crainte de se dévoiler et d’interagir trop intimement ne serait-ce qu’avec leurs collègues. Cela viendra, comme tout, l’éducation nationale est un ensemble de personnes qui finissent toutes par adhérer à ce qu’on lui martèle.

Colette. – On ne va pas revenir sur les fragilités de notre formation mais penses-tu qu’il existe des outils à notre portée pour aider à faire émerger l’amour au coeur de nos cours ?

Je dirai des jeux, des formations, mais malheureusement parler d’émotions, de sentiments et enseigner en y faisant attention demande du temps et du temps nous en manquons cruellement. Je pense aussi que la direction est primordiale dans la place que l’on donne à l’amour. Ensuite, je pense que c’est encore délicat de faire un cours, en tout cas dans ma discipline, sur l’importance d’aimer. Je commence l’année en EMC avec ce clip d’une télévision hollandaise: all that we share

Certains élèves sont très agacés et très critiques parce qu’ils pensent que ce genre de clip n’a pas lieu d’être dans un cours.

Colette. – As-tu une anecdote à partager avec nous où tu as ressenti que là, oui, il y avait de l’amour entre les êtres ?

Je dirai dans des classes à projets, dans des voyages scolaires, il y a toujours de l’amour entre les êtres. Je pense à notre collègue de technologie Florence qui soigne ces élèves en voyage scolaire comme elle soignerait son fils : elle nettoie les verrues, tient les cheveux des jeunes filles qui vomissent, masse les chevilles tordues, ce ne sont que des gestes d’amour.

Je pense aussi à une 6ème B atypique que j’avais de 16h à 17h où il y avait un élève avec un handicap moteur très visible qui s’est mis à pleurer puis un premier élève, puis un second, puis tous ont commencé à lui énumérer ses qualités, c’était magique. Je pense aussi à une alerte anti intrusion où une élève m’a caressé la main pendant 20 minutes parce que ça la rassurait.

Je pense à la salle des profs, un chocolat dans le casier parce qu’on s’est énervé l’heure d’avant et que le collègue l’a entendu à travers la cloison, la solidarité qui existe dans les moments difficiles, aller à un rendez vous parents que l’on appréhende à deux, écouter les rendez vous manqués, les divorces annoncés, les enfants qui vont mal,…

Puis ensuite entre eux, ces élèves qui se donnent la main, s’embrassent, se prennent dans les bras, dorment sur les épaules des uns des autres.

Les infirmières qui écoutent, les AED qui consolent, qui tutorent, les CPE qui redonnent confiance, qui travaillent l’estime de soi, qui donnent le courage de repartir en cour, dans la cour de récréation, le chef d’établissement qui accueille les élèves à l’entrée, qui va chercher dans les voitures les phobiques scolaires et qui les aident à passer la porte du collège avec une main sur l’épaule ou le sac à dos au bout de la main.

Il y a aussi les élèves qui demandent un câlin, qui vous saoulent de paroles et de questions pour ne pas quitter votre salle, au lycée, les cafés partagés un peu gauches dans le couloir, ceux qui remercient timidement, maladroitement, qui reviennent, qui saluent discrètement au supermarché, qui vous embrassent, qui vous écrivent dix ans plus tard…

Il y en a plein de l’amour dans notre métier si on regarde bien !

Aude et Colette veillent – épisode 5

En ce mois de Janvier, qu’est-ce qui nous a bien pu attiser notre curiosité ?

Du côté de Colette…

Il y a eu cet excellent podcast d' »Etre et savoir » – et oui, encore, un incontournable à mettre dans les oreilles de qui aime enseigner – autour de la question du bâti scolaire. On y découvre à quel point le bâti scolaire interroge notamment dans la manière dont il n’a pas été repensé depuis la réforme Haby qui avait conduit à la généralisation de la construction de nos grands collèges rectangulaires dans un temps très restreint. On y reparle du problème chronique et pathétique des toilettes – et du rapport au corps qu’il induit chez nombreux enfants et on y découvre une petite merveille, le groupe scolaire Frida Kalho de Bruges, premier bâtiment public qui produit pus d’énergie qu’il n’en consomme, avec son toboggan géant qui permet aux enfants d’aller d’une cours à l’autre et dont les 5 classes sont ouvertes sur la nature pour faire cours en extérieur aussi souvent que possible.

Compagnie Architecture

En écoutant ce podcast, j’ai eu envie de demander des rideaux pour la salle où j’enseigne, de planter des arbres dans la cour et d’installer des tables dans le potager en face des poules !

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Du côté cinéma, nous sommes allés voir en avant-première l’adaptation d’une série de Bandes-dessinées que nous avions adorée avec mon fils aîné : La Guerre des Lulus. Cette série en 10 tomes de Régis Hautière et Hardoc nous avait amener à suivre les aventures de cinq orphelins au moment où la première guerre mondiale éclate en France.

L’adaptation cinématographique est vraiment réussie, notamment dans la manière de filmer la nature. C’est avant tout une ode à l’enfance, aux pouvoirs de l’amitié, aux liens qui se tissent quand on a rien d’autre à défendre que sa propre vie.

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Du côté d’Aude ….

D’abord, je voudrais conseiller d’aller voir Divertimento de Marie Castille Mention Schaar

Divertimento le film – Divertimento

Ce film est une ode à l’espoir à l’intégration par l’école et la culture à la française. Accessibles, gratuites où tous les rêves sont permis. Puis par la suite ou avant le film je vous invite à aller découvrir l’orchestre symphonique divertimento et les sublimes explications de l’extraordinaire cheffe de cet orchestre Zahia Zahoui.

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Ma deuxième découverte du mois concernent les magazines pour adolescents. Mes jujux sont parties au ski la semaine dernière et j’avais donc glissé dans leurs valises et on avait sélectionné quatre en plus de l’éternel Picsou magazine.

Notre préférence et celle de leur cousin va à System D qui est un bimestriel et qui propose des tutos de bricolages et de DIY qui vont de la déco à l’expérimentation, on est prêt à s’abonner, ce sera probablement le cadeau d’anniversaire pour l’un des 4 membres de la tribu!

Système D Junior N°1 - Pour les 11-15 ans

Ensuite, pour suivre l’actualité d’un peu plus prêt et pour ne pas faire doublon avec le quotidien qu’il y a au CDI du collège, nous avons opté pour Le Monde des ados.

Le Monde des ados

C’est un bimensuel avec un dossier, celui de cette semaine propose un retour sur cette première année de conflit en Ukraine avec des portraits d’adolescents ukrainiens, puis une rubrique culture, numérique, perso (les questions qu’on se pose quand on est ado), très riche, à feuilleter avec eux s’ils sont un peu jeunes, à laisser traîner dans le salon ou dans leur bibliothèque quand ils sont plus grand.

Pour le troisième, on se l’était déjà procurer il s’agit de Les Surdoués, un magazine culturel avec des rubriques histoires, géographies, environnement, culture,… très touche à tout.

Enfin, mais là c’est plus l’adulte que je suis qui a été sensible à ce magazine que mes filles qui ne l’ont pas trouvé pratique du tout, il s’agit d’un magazine littéraire qui se déplie pour ensuite faire un poster. Le Un des Libraires! Il est très documenté et donne tout de même très envie de découvrir tous les livres et courants littéraires évoqués. Le site internet est aussi très riche et à mon sens totalement exploitable dans le cadre de nos cours !

Bonne lecture !

Et si on parlait d’amour ?

En ce mois de Février, on a décidé de vous parler d’amour. Et pour introduire nos petits bouts de réflexions à ce sujet, je me suis souvenue de ce moment de bascule où j’ai réalisé à quel point parler d’amour, faire vivre l’amour à l’école était fondamental. C’était à la rentrée 2020. Et voilà un texte que j’avais écrit à ce moment-là.

Cette année est vraiment particulière.

A l’école aussi.

Toute la journée, de 6 à 65 ans, avancez masqué.e.s !

A chaque début de cours, les mains désinfectez !

Toutes les sorties scolaires, annulez ! .

Les projets ? Renoncez !

Les classes ? Sédentarisez !

Les cours de récréation ? Morcelez !

Alors, nous, dans l’ombre des protocoles et de nos ordinateurs à 150 €, on coud comme on peut de toutes petites miettes de rêve, d’espoir.

On bricole des petits bouts de papier trempés de larmes silencieuses.

On glisse de la douceur, de l’écoute, un brin de folie anachronique dans les moments que l’on partage avec elles, avec eux, petit.e.s d’Homme au coeur grand mais tourneboulé par ce qui fait leur actualité.

On ose parler d’amour, oui, là en classe.

L’amour de l’autre.

Là, l’autre, celui que tu ne peux plus embrasser, caresser, effleurer.

Celui dont on ne voit que les yeux.

Dont on devine à peine le menton, les lèvres, le nez sous l’affreuse peau de papier.

Dont on fantasme les traits.

Que l’on voudrait étreindre de nos sourires cachés.

Alors on propose de jouer le jeu.

Le jeu des anges gardiens.

Oui… en attendant….

En attendant, soyons ça, les un.e.s pour les autres…

Des anges gardiens.

Et si on leur demandait directement? Mattin

  1. Quel âge avez-vous ?

   J’ai 13 ans

  • A quels écrans vous avez accès?

L’ordinateur, le téléphone, la télé.

  • Combien temps passez-vous sur les écrans chaque jour ? Pouvez-vous détailler le temps par appareil que vous utilisez.

Sur mon téléphone environ 1 heure par  jour (la semaine), l’ordinateur 1 heure et demie et la télé est allumée donc je la regarde, je n’ai pas vraiment de temps dessus.

  • Que faîtes-vous avec ces écrans (jeux, recherches, production de contenus vidéos…) ?

Essentiellement je joue, mais je produis aussi un peu de contenue vidéo, je prépare des playlist aussi

  • Pensez-vous qu’il existe une « guerre des générations » concernant l’usage du numérique ? Si oui, comment l’expliquez-vous ?

Je ne pense pas.

  • Pensez-vous que l’usage du numérique (via le téléphone portable notamment) nécessite une formation ? Qui doit la faire ?

Oui, il y en a besoin mais ça ne nécessite pas de personne en particulier.

  • Quelle est la place de l’école dans cette formation au numérique d’après vous ? Comment peut-elle former ?

L’école peut organiser des interventions pour aider.

  1. Qu’envisageriez-vous pour être préparé.e
  2.  à l’utilisation des réseaux sociaux?
  3. à la recherche documentaire?
  4. à être plus vigilant.e face aux dangers d’internet (images choquantes non désirées, fake news…) ?

Moi et potentiellement d’autres personnes pourrions avoir une formation (intervention) et ainsi être prêt.

D’après vous, les gouvernements ont-ils un rôle à jouer pour légiférer l’utilisation d’internet et notamment protéger les mineur.e.s ? 

Oui car il y a beaucoup de problèmes à cause d’internet donc ils pourraient penser à des lois qui protègent plus les utilisateurs et qui sanctionnent vraiment les arnaqueurs.

Pensez-vous qu’avoir un téléphone aujourd’hui est indispensable? Justifiez votre réponse

Oui car tout le monde entier est connecté donc pour être informer, pour se divertir il faut en avoir un. 

Souhaitez-vous ajouter une remarque ?

Non

Et si on leur demandait directement ? Le témoignage de Maritxu

  1. Quel âge avez-vous ?

J’ai 12 ans

  • A quels écrans vous avez accès?

A l’ordinateur de ma grand-mère, à l’ordinateur de mes parents et à leurs téléphones quand ils m’y autorisent.

  • Combien temps passez-vous sur les écrans chaque jour ? Pouvez-vous détailler le temps par appareil que vous utilisez.

C’est ma mère qui décide le temps que j’y passe, mais souvent entre 30 min et 1 heure par jour. Je fais beaucoup de sport en semaine, j’y ai donc moins accès que ma sœur.

  • Que faîtes-vous avec ces écrans (jeux, recherches, production de contenus vidéos…) ?

Je joue aux jeux vidéo, j’accède à pronote , je lis des histoires et je regarde YouTube.

  • Si vous n’avez pas de téléphone, en voudriez-vous un ? Et que feriez-vous avec?

J’en voudrais un mais en y réfléchissant pour l’instant un téléphone ne me serait pas utile. C’est surtout qu’au collège, je suis une des rares élèves à ne pas en avoir.

  • Si vous n’avez pas de téléphone, pouvez-vous expliquer pourquoi ? Est-ce un choix ? Si non comprenez-vous pourquoi vous n’y êtes pas autorisé.e ?

Mes parents ne veulent pas que j’en ai un .Je comprends car il y a des personnes qui utilisent les réseaux sociaux pour faire n’importe quoi.

  • Pensez-vous qu’il existe une « guerre des générations » concernant l’usage du numérique ? Si oui, comment l’expliquez-vous ?

Non je ne pense pas. Mes grands parents ou ma tante utilisent beaucoup leur téléphone portable et en font aussi bien un bon qu’un mauvais usage. Ils peuvent s’en servir à table, s’affoler avec les notifications, …

  • Pensez-vous que l’usage du numérique (via le téléphone portable notamment) nécessite une formation ? Qui doit la faire ?

Oui, les parents doivent sensibilisait leurs enfants aux danger du numérique .

  • Quelle est la place de l’école dans cette formation au numérique d’après vous ? Comment peut-elle former ?

L’école peut faire quelques choses comme en parler en éducation morale et civique

Qu’envisageriez-vous pour être préparé.e ?

  •  à l’utilisation des réseaux sociaux?
  • à la recherche documentaire?
  • à être plus vigilant.e face aux dangers d’internet (images choquantes non désirées, fake news…) ?

En parler en cours , en parler avec les parents connaître les méthodes de documentation …

  1. D’après vous, les gouvernements ont-ils un rôle à jouer pour légiférer l’utilisation d’internet et notamment protéger les mineur.e.s ?

Je ne sais pas .

  1. Pensez-vous qu’avoir un téléphone aujourd’hui est indispensable? Justifiez votre réponse

Non car je vis sans et je vis bien .

  1. Souhaitez-vous ajouter une remarque ?

Les adultes disent tout le temps qu’il ne faut pas rester scotcher à l’écran mais il passe leur journée dessus.

Et si on leur demandait directement ? Le témoignage de Léa.

  1. Quel âge avez-vous ?

J’ai 18 ans, bientôt 19.

  • A quels écrans vous avez accès?

Actuellement, un téléphone, un ordinateur et une télévision dont je ne me sers jamais.

  • Combien temps passez-vous sur les écrans chaque jour ? Pouvez-vous détailler le temps par appareil que vous utilisez.

Je passe environ entre 3 et 6 heures par jour, suivant les cours je me sers de mon ordinateur pour noter mes cours en amphithéâtre. Pour ce qui est du téléphone, je dirai environ 3 heures pour regarder des vidéos et discuter avec quelques amis.

  • Pensez-vous qu’il existe une « guerre des générations » concernant l’usage du numérique ? Si oui, comment l’expliquez-vous ?
  • Pensez-vous que l’usage du numérique (via le téléphone portable notamment) nécessite une formation ? Qui doit la faire ?
  • Quelle est la place de l’école dans cette formation au numérique d’après vous ? Comment peut-elle former ?
  • Qu’envisageriez-vous pour être préparé.e à l’utilisation des réseaux sociaux? à la recherche documentaire? à être plus vigilant.e face aux dangers d’internet (images choquantes non désirées, fake news…) ?
  • D’après vous, les gouvernements ont-ils un rôle à jouer pour légiférer l’utilisation d’internet et notamment protéger les mineur.e.s ? 
  • Pensez-vous qu’avoir un téléphone aujourd’hui est indispensable? Justifiez votre réponse


Et si on leur demandait directement ? Le témoignage d’Auriane.

Quel âge as-tu?

J’ai 12 ans.

A quels écrans vous avez accès?

 L’ordinateur, parfois les téléphones de mes parents, les consoles de jeux type DS (modèle vintage), PS4 de mes cousins

Combien temps passes tu sur les écrans? détaillez le temps par appareil?
le temps autorisé par ma mère ;). En moyenne du coup une heure à une heure trente par jour ? Avec peu de temps les jours de veille d’école (15 minutes à une demi heure) et beaucoup plus le week-end.

Que fais tu sur les écrans?
je joue à des jeux vidéos. : jeux type minecraft, jeux d’arcade, jeux de stratégies, gestion de ferme, restaurants,. Et de temps en temps imposteur : tu dois tuer tout  le monde avant que le vaisseau soit réparé.

Très rarement je joue à des jeux de guerre découvert avec mes cousins, mais ce n’est pas ce que je préfère mais j’avais envie de découvrir ou faire l’expérience.

Si tu n’as pas de téléphone, pourquoi en voudrais-tu un? et que ferais tu avec?

Si j’avais un téléphone, je pense que je jouerai essentiellement, j’enverrai parfois des devoirs à des amis, pour le moment je reconnais que je n’ai pas grande utilité. Pour le moment l’accès accordé à d’autres écrans me suffit

Comprends tu pourquoi tu n’as pas de téléphone?

Oui parce que je trouve que tous mes camarades de classe se comportent bêtement avec le téléphone, ils font des choses idiotes vues sur les réseaux sociaux. Je crains le harcèlement via les réseaux sociaux. J’ai lu des témoignages qui me font peur.


Que penses tu de l’utilisation qu’en font mes parents ou mes proches ?

Pour mes parents, vous êtes adultes, vous avez un métier, on a déménagé donc le téléphone vous sert au travail, à garder le contact avec des anciens amis, ou pour nos loisirs.

Penses tu que l’école forme à l’usage des téléphones? justifies ta réponse
Non pas du tout ! parfois il y a de intervenants sur le cyber harcèlement mais ce n’est pas suffisant.

A quel moment, selon toi l’école t’a formé à une utilisation raisonnée des écrans? et Comment?

Pas que je me souvienne, à l’école primaire les enseignants nous mettaient en garde mais c’est tout !

Qu’envisagerais-tu pour être préparé à l’utilisation des réseaux sociaux? à la recherche documentaire? à être plus vigilant face aux images auxquels tu es confrontées sur ces écrans? ….
En Emc, il pourrait y avoir un cours, le téléphone est par exemple confisqué pour certains de mes amis mais les parents ne vérifient pas non plus ce que les enfants font avec leur téléphone, avec qui ils sont en contact, sur quels sites ils vont,….Les parents devraient être plus prévoyants.

Penses tu qu’avoir un téléphone aujourd’hui est indispensable? justifies ta réponse
non car je n’en ai pas et je vois quand même mes amis à l’école, ma mère est présente, j’ai une sœur jumelle et ça facilite le prêt des cahiers plutôt que d’envoyer des photos, même chose, je suis dans sa classe. On part souvent en vacances donc je n’en ai pas besoin pour avoir des relations amicales.

Souhaites tu ajouter une remarque?
c’est une très bonne chose que les téléphones portables soient interdits au collège. Comme ça on peut rester concentrer sur les cours, et les relations avec les autres quand on est au collège.

Et si on leur demandait directement ? Le témoignage de Théodore.

  • Quel âge avez-vous ?

J’ai 14 ans.

  • A quels écrans vous avez accès ?

J’ai accès à un ordinateur, une télévision, un téléphone, une Nintendo Switch et une Nintendo DS.

  • Combien de temps passez-vous sur les écrans chaque jour ? Pouvez-vous détailler le temps par appareil que vous utilisez.

J’utilise mon ordinateur tous les jours pour faire les devoirs : 30 minutes par jour environ.

J’utilise mon téléphone pour consulter Pronote tous les jours et sur FaceBook je regarde les informations handballistiques. Je communique aussi via mon téléphone avec mes amis, mon club de hand et ma famille. Je dirai que j’utilise mon téléphone environ 45 minutes par jour. Concernant la télévision, je la regarde le mercredi et le week-end environ 1h et les consoles ce n’est que le mercredi après-midi et le we (1h30 de jeux).

  • Pensez-vous qu’il existe une « guerre des générations » concernant l’usage du numérique ? Si oui, comment l’expliquez-vous ?

Peut-être pas une guerre mais un fossé, sur mes 4 grands-parents, seul l’un d’entre eux utilise régulièrement son téléphone. Ce fossé peut poser problème car on a l’habitude de pouvoir joindre sans problème nos proches et pour nos grands-parents parfois ils sont injoignables.

  • Pensez-vous que l’usage du numérique (via le téléphone portable notamment) nécessite une formation ? Qui doit la faire ?

Oui et cette formation doit être faite par les générations antérieures ou celle et ceux qui sont déjà tombés dans les pièges d’internet, comme les arnaques financières, les contenus pornographiques des sites de streaming…

  • Quelle est la place de l’école dans cette formation au numérique d’après vous ? Comment peut-elle former ?

Importante. Il faut que les jeunes se rendent compte tôt des dangers, dès l’élémentaire, avant d’avoir leur premier téléphone.

  • Quelle est la place de l’école dans cette formation au numérique d’après vous ? Comment peut-elle former ?

Je suis en 4e et je n’ai jamais été formé à l’école à ces différentes utilisations. Par contre j’ai eu l’occasion d’en parler avec mes parents qui m’ont prévenu des dangers.

  • D’après vous, les gouvernements ont-ils un rôle à jouer pour légiférer l’utilisation d’internet et notamment protéger les mineur.e.s ? 

Il faut des contrôles plus stricts concernant les demandes d’âge au moment de l’inscription sur certains sites ou réseaux sociaux. Oui je pense que c’est à l’Etat de légiférer.

  • Pensez-vous qu’avoir un téléphone aujourd’hui est indispensable? Justifiez votre réponse.

Ça le devient de plus en plus car même pour se nourrir ça va devenir indispensable, même certaines procédures administratives ne se font plus que par Internet (demande de RDV pour la carte identité par exemple). Je pense que nombreuses activités quotidiennes ne se feront plus que par internet à l’avenir.

  • Souhaitez-vous ajouter une remarque ?

Je pense qu’il faut quand même avoir une certaine maturité pour utiliser les écrans sans se laisser perturber par eux. Si je compare ma première utilisation de WhastApp en milieu de 6e et mon utilisation aujourd’hui 2 ans plus tard, je remarque que mon rapport a changé : au début le débit à la seconde des messages qui s’enchaînaient ça me prenait le cerveau. Aujourd’hui j’ai désactivé les notifications et je ne regarde quasiment pas les messages du groupe. Je ne sélectionne que les infos qui ont de l’importance. Je ne lis pas tout. C’est comme si j’avais développé une concentration spéciale « réseaux sociaux ».

Et si on leur demandait directement ? Le témoignage de Maéva.

Afin de connaître les réflexions de la jeune génération concernant l’usage des écrans et du numérique, nous avons décidé de leur laisser la parole. Au fil de la semaine, vous découvrirez donc ce qu’Auriane, Théodore, Maéva et Léa nous disent du portable, de l’ordinateur, de la tablette et des consoles ! Merci à elleux d’avoir jouer le jeu !

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  • Quel âge avez-vous ? 

J’ai 18 ans.

  • A quels écrans vous avez accès?

Personnellement, j’ai accès à la télévision, au téléphone portable, aux consoles de jeux, à l’ordinateur… À un certain nombre d’écrans en vérité !

  • Combien temps passez-vous sur les écrans chaque jour ? Pouvez-vous détailler le temps par appareil que vous utilisez. 

Honnêtement ? Énormément de temps. Premièrement, plusieurs heures par jour sur mon ordinateur dans le cadre du travail universitaire, mais aussi et surtout sur mon téléphone portable. Je dirais que je passe environ 6 heures par jour sur ce petit écran durant la période scolaire. Alors je vous laisse imaginer le temps consacré pendant les vacances…

  • Que faîtes-vous avec ces écrans (jeux, recherches, production de contenus vidéos…) ? 

Cela dépend des écrans. J’utilise mon ordinateur portable pour travailler, noter et conserver mes cours, envoyer des mails, consulter des documents, effectuer des recherches… En revanche, mon téléphone portable me sert à communiquer et à me divertir.

  • Si vous n’avez pas de téléphone, en voudriez-vous un ? Et que feriez-vous avec?

J’ai un téléphone.

  • Si vous n’avez pas de téléphone, pouvez-vous expliquer pourquoi ? Est-ce un choix ? Si non comprenez-vous pourquoi vous n’y êtes pas autorisé.e ? 

J’ai un téléphone.

  • Pensez-vous qu’il existe une « guerre des générations » concernant l’usage du numérique ? Si oui, comment l’expliquez-vous ? 

Je ne pense pas qu’il existe de « guerre », mais plutôt une forme d’incompréhension. La nouvelle génération est née et a grandi  avec le numérique, et de ce fait, sait comment l’utiliser (et l’utilise d’ailleurs bien plus souvent). En revanche, les générations précédentes doivent s’adapter à la nouveauté… Ce qu’elles font souvent très bien, même si elles sont sûrement moins habiles concernant ce domaine.

  • Pensez-vous que l’usage du numérique (via le téléphone portable notamment) nécessite une formation ? Qui doit la faire ? 

Je ne pense pas qu’une formation soit nécessaire. Les anciennes générations se sont adaptées, et les nouvelles apprennent en grandissant. Je pense aussi que les bases du numériques sont assez « simples » afin que tout le monde puisse s’en servir sans trop de difficulté.

  • Quelle est la place de l’école dans cette formation au numérique d’après vous ? Comment peut-elle former ? 

L’école peut former sur les dangers du numérique, spécialement ceux qui gravitent sur les réseaux sociaux. On pourrait sensibiliser les élèves au cyber-harcèlement. Il serait bénéfique d’inculquer aux adolescents qu’être derrière un écran n’offre pas toutes les libertés, et qu’un comportement responsable et respectueux est à adopter.

10. Qu’envisageriez-vous pour être préparé.e

– à l’utilisation des réseaux sociaux? 

– à la recherche documentaire? 

– à être plus vigilant.e face aux dangers d’internet (images choquantes non désirées, fake news…) ? 

Afin d’être mieux préparé.e à l’utilisation des réseaux sociaux, j’estime que chaque utilisateur.rice doit respecter l’âge minimum d’inscription, et d’être informé.e quant aux informations personnelles à ne pas divulguer (nom de famille, adresse…).

Quant à la recherche documentaire, il est nécessaire d’effectuer un contrôle des sources, même si l’on doit vérifier l’information sur plusieurs sites. Il faut également veiller à la sécurité des sites sur lesquels les informations sont prélevées.

Cependant, les dangers d’Internet ne peuvent pas totalement être contrés selon moi. En effet, ils peuvent être minimisés en activant un paramètre destinant à bloquer les contenus choquants ou offensants (comme sur Twitter par exemple). Il est également conseillé de signaler un contenu choquant lorsque l’on tombe dessus, pour faire des réseaux sociaux un endroit plus sûr. Mais malheureusement, il n’est pas impossible de rencontrer une publication indésirable.

  1. D’après vous, les gouvernements ont-ils un rôle à jouer pour légiférer l’utilisation d’internet et notamment protéger les mineur.e.s ?

Selon moi, les décisions entourant le monde d’Internet ne reviennent pas aux gouvernements, mais aux grandes entreprises possédant ces sites et réseaux sociaux, comme les GAFAM.

Cependant, il est du devoir des gouvernements de pénaliser les infractions commises en ligne. Alors oui, leur rôle est surtout d’assurer la protection et la sécurité des internautes.

  1. Pensez-vous qu’avoir un téléphone aujourd’hui est indispensable? Justifiez votre réponse

Oui, il est indispensable de posséder un téléphone portable de nos jours. Le monde actuel est régi par les communications numériques. Il est bien plus pratique d’avoir un moyen de contact à portée de main, que ce soit dans les situations urgentes ou non. De plus, sans téléphone portable, il est compliqué de s’insérer socialement dans un monde où la majorité des échanges, des références, de la culture, des informations, et des communications passent par le biais du numérique.

  1. Souhaitez-vous ajouter une remarque ? 

Je souhaite ajouter un inconvénient de l’usage du numérique. Les gens profitent bien moins de la vie et de ses événements (concerts, événements publiques…) étant trop préoccupés à photographier ou à filmer.

Mais il va sans dire que l’apport du numérique au sein de la société a facilité un grand nombre d’actions.

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