L’étude du CEREQ signalée par le Café du jour porte notre attention sur le parcours des élèves après leur passage « chez nous »; c’est un point d’observation qu’il est intéressant de développer dans tous nos dispositifs innovants et expérimentaux: que sait-on de nos anciens élèves ?
Quelques témoignages oraux, écrits, parfois vidéos (si, si), des « retours sur l’expérience » comme nous en avons eu lors du séminaire « décrocheurs » de l’an dernier, marquant spécialement pour… nos collègues professeurs des écoles présents à ce moment particulier.
Une partie de l’évaluation de l’expérimentation trouverait bien son expression et sa modalité dans ce type de retour; des informations précieuses pour mesurer l’impact de l’expérience scolaire et des formations reçues, toutes proportions gardées. Les messages qu’ils nous délivrent sont souvent de grande valeur et reconnaissants, pour peu qu’on les entende.
fm
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Quand l’école est finie : qu’est devenue la génération 2004 ?
Que sont devenus les jeunes sortis de formation initiale en 2004 ? Comment se sont-ils insérés dans la société ? Le Céreq publie les résultats d’une enquête menée en 2007 auprès de ces jeunes. Sur ces 737 000 jeunes, 123 000 n’avaient aucun diplôme et 127 000 un cap ou bep. (34%). 42% ont un diplôme du supérieur.
Trois ans après leur sortie de l’école, le Céreq relève 8 trajectoires différentes. 58% ont eu un accès rapide et durable à l’emploi. 16% ont eu un accès différé à l’emploi19% connaissent un chômage persistant ou une inactivité durable. Enfin, et c’est nouveau, 7% ont repris des études.
Autre fait nouveau, les 3 quarts des jeunes ont travaillé durant leurs études. Enfin les premières années d’activité sont accompagnées de nombreuses mobilités professionnelles. Malgré tout les jeunes restent marqués par leur origine sociale : un jeune issu d’une famille cadre à 8 fois lus de chances qu’un jeune issu d’un milieu modeste d’être cadre.