Pour que s’épanouisse la bienveillance, nous devons également demander des actes susceptibles de combler nos besoins. La CNV propose une façon d’exprimer ces demandes qui augmente la bonne volonté et la capacité de l’autre à nous rendre la vie plus agréable.

Ce langage doit décrire clairement les actions que nous aimerions voir mener. Cela exige entre autres que nous exprimons ce que nous voulons plutôt que ce que nous ne voulons pas. Notre formulation et notre intention doit correspondre à une occasion donner à l’autre d’exercer sa générosité et non comme une exigence, une menace ou un ordre.

Nous devons alors accueillir avec empathie les sentiments et besoins qui les empêchent de faire ce que nous leur avons demandé. Cela ne veut pas dire que nous n’essayerons pas de persuader notre interlocuteur de changer d’avis, mais nous ne tenterons pas de le faire avant d’avoir démontré une compréhension respectueuse pour les motifs de son refus.

Plus nous interprétons un non-acquiescement comme un rejet, plus nos demandes ultérieures risquent d’être accueillis comme des exigences.
La CNV n’est pas de la manipulation pour que les autres se conforment à tous nos désirs. Ce qui importe c’est le cheminement qui permet d’aboutir à une relation apaisée. Quand les autres savent que nous visons avant tout la qualité de la relation (sincère et empathique) et que nous croyons que ce cheminement aboutira à la satisfaction des besoins de chacun, ils peuvent accueillir nos requêtes en toute confiance comme des demandes et non des exigences.