Comment repérer si mon enfant est victime de violence ?

Comment repérer si mon enfant est victime de violence ?

Voici quelques signaux qui doivent alerter les adultes sur une éventuelle violence subie par un enfant :

troubles du sommeil (difficulté à s’endormir, réveils nocturnes, cauchemars, difficulté à se réveille)

irritabilité (l’enfant/ l’ado devient plus nerveux, tendu, agressif, susceptible; il répond, claque les portes…)

émotivité (il pleure sans motif valable, il explose de colère de manière excessive, il a des peurs irraisonnées…)

passivité (non communication, isolement, trouble de la concentration, perte d’intérêt pour des activités aimées auparavant, indifférence, dans la lune…)

présence de marques visibles sur la peau (et l’enfant/ ado dit qu’il est simplement tombé, que ce n’est pas grave)

somatisations (maux de ventre, urticaire, asthme, eczéma, vomissement, énurésie, maux de tête, nausée…)

conduites à risque (ivresse, tabac, drogue, scarification…)

troubles alimentaires  (mange beaucoup ou ne mange presque plus rien)

école buissonnière.

 

Toute modification de comportement doit être prise au sérieux. Un enfant/ ado qui se fait harceler ou brutaliser (chantage, racket, menace…) a tendance à le cacher, parce que qu’il ne se sent pas à la hauteur, parce qu’il a honte, parce qu’il a été menacé de représailles, parce qu’il a peur d’affoler ses parents, parce qu’il veut protéger ses parents, parce qu’il n’entrevoit pas de solution…

 

Que faire face pour protéger un enfant victime de violence à l’école ?

Il est très important de croire l’enfant quand il se confie, d’accueillir ses émotions à la hauteur de ce qu’il exprime sans minimiser les faits (et encore moins les nier).

Quelques amorces peuvent être utiles pour inviter les enfants/ adolescents à parler, dans le cadre d’un lieu et d’une heure opportuns, comme une pause à la terrasse d’un café lors d’une sortie shopping :

-« J’ai remarqué depuis quelques temps que… »

-« Je me demande si… »

-« Parfois, il arrive qu’on ne voit pas d’issue à un problème alors qu’il y en a une. »

-« J’ai l’impression que tu as besoin d’aide. Je suis là pour toi parce que je t’aime. »

-« Si tu le souhaites, je peux essayer de t’aider. Je te promets de ne rien faire sans ton accord.  »

Une fois que l’enfant a pu dire ce qu’il avait sur le coeur, le passage à l’action s’impose selon le degré de souffrance de l’enfant/ ado : l’outiller pour qu’il réplique, prendre rendez-vous avec l’équipe enseignante, la direction du collège, consulter un psychologue, etc.

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