La méditation de pleine conscience

La méditation de pleine conscience

Plusieurs fois dans la journée, je focalise mon attention et développe l’acceptation de la réalité du moment présent, quelle qu’elle soit.

1 – La météo intérieure pour se relier à soi

Cet exercice est le premier à mettre en place lors d’une séance de méditation. Il peut aussi être réalisé n’importe quand. Pose-toi cette question :

Quel temps fait-il à l’intérieur de toi ?

méditation pour les enfants

Quand on se pose la question, on s’interroge sur ce qu’on éprouve. C’est le premier mouvement pour s’entraîner à être présent à ce qu’on vit, à se recentrer sur ce qu’on ressent.

2 – Faire l’arbre pour se réaligner et se poser

Imagine que tu es un arbre.

Tiens-toi debout, les yeux fermés, et ressens que tes pieds, posés bien parallèlement au sol, s’enfoncent très loin, comme des racines. Elles s’ancrent très profondément dans la terre, et tu se sens ainsi solidement attaché.

Puis, tout doucement, tu relèves les bras au dessus de la tête et tu t’étires très fort, très loin, comme si tes bras étaient les branches de cet arbre qui essaye d’attraper le soleil.

Alors, observe ce que tout ce qu’il se passe dans ton corps, du bout de tes doigts tout là haut dans le ciel, jusqu’au bout de tes pieds tout au fond dans la terre.

Cet exercice permet de se réaligner, de se redresser, d’avoir l’impression d’occuper tout l’espace et ainsi de se sentir plus fort, plus majestueux. Bien ancré dans le sol, tu fais une pause et en ressort plus confiant.

3 – La petite fourmi pour ressentir et se détendre

C’est exercice est l’adaptation du « balayage corporel » (body scan, en anglais). Contrairement à l’idée reçue, ce n’est pas du tout un exercice de détente ou de relaxation, mais un entrainement au déchiffrage de nos sensations. Il entraîne à devenir un expert de son corps, comme le pianiste fait ses gammes au piano pour habituer ses doigts à filer sur le clavier.

Allonge-toi confortablement, et demande qu’on te lise l’histoire de la petite fourmi.

Il faut y mettre le ton juste, et n’oublier aucun détail. Mais aussi, bien insister sur les adjectifs qualificatifs liés aux cinq sens.

C’est donc l’histoire d’une petite fourmi qui commence à grimper sur le gros orteil du pied, le gros doigt de pied, oups, ça chatouille un petit peu. Mais la petite fourmi continue, et pouf, elle tombe au milieu des doigts de pieds. Oulala, c’est bizarre, c’est un peu humide et chaud par ici. Alors elle remonte sur l’autre doigt de pied et ainsi de suite (il faut détailler)…

Et puis elle se retrouve sur le dessus du pied et là, elle est soulagée, c’est quand même plus facile d’avancer. Elle arrive ensuite sur la jambe, au niveau de la cheville, et là c’est la forêt pour cette toute petite fourmi, il a des petites herbes aussi grandes qu’elle par-ci par-là. Et puis soudain, une grosse montagne, c’est le genoux… et ainsi de suite. Avec le nombril dans lequel elle tombe. Les battements du cœur qui bougent et font beaucoup de bruit. La bouche qui est humide. Le nez, qui souffle comme un gros ventilateur, puis l’aspire comme un gros aspirateur. Et ainsi de suite jusqu’aux cheveux, dans lesquels elle se perd dans cette jungle peuplée de grandes lianes… Et hop elle tombe parterre !

À la fin de l’histoire, on se sent complètement détendu. Parce que durant l’histoire, et alors qu’on se concentrait sur toutes les sensations de son corps, imaginant cette petite fourmi nous grimpant dessus, on a sécrété des endorphines, les hormones du bien-être.

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