Le cours lu : 

I) La mise en place des régimes totalitaires 

En Allemagne, le nouveau régime créé après la Première Guerre mondiale est très fragile. Le parti nazi apparaît en 1919. Le traité de Versailles est perçu comme un « Diktat » (chose dictée) imposé à l’Allemagne.

Dans le contexte de crise économique, les nazis remportent les élections en janvier 1933 et Hitler est nommé chancelier. Il prend tous les pouvoirs et supprime les libertés individuelles. En 1935, il met en place les lois de Nuremberg. L’Allemagne devient une dictature totalitaire raciste et antisémite.

En URSS, à la mort de Lénine en 1924, Staline prend le pouvoir et élimine ses rivaux. Il collectivise l’économie dans les années 1930. Il met en place une dictature et supprime les libertés.

 

II) Les sociétés embrigadées et contrôlées 

En Allemagne nazie et en URSS, tous les moyens d’information sont contrôlés par l’État. La propagande développe le culte de la personnalité, autour de la figure du chef. Dès leur plus jeune âge, les enfants sont embrigadés dans des organisations de jeunesse (ex : Les jeunesses hitlériennes).

Toute opposition au parti unique est interdite. Les opposants sont traqués par une police politique et envoyés dans des camps (camps de concentration en Allemagne, goulag en URSS).

 

III) La résistance de la démocratie en France 

La crise économique des années 1930 fait monter le chômage. La France fait face à la montée des partis d’extrême droite. Les partis de gauche s’unissent en 1935. Le Front populaire remporte les élections de 1936. De grandes lois sociales donnent de nouveaux droits aux ouvriers (semaine de 40 h, congés payés). La crise économique et les divisions provoquent la démission de Léon Blum en juin 1937.

La peur d’un nouveau conflit empêche les démocraties de s’opposer à Hitler : par les accords de Munich (1938), le gouvernement français accepte l’annexion des Sudètes et le démantèlement de la Tchécoslovaquie, alliée de la France.