La dysgraphie

La dysgraphie

Qu’est-ce que la dysgraphie ?

Il n’y a pas une mais plusieurs dyspraxies. Ce sont des anomalies de la planification et de l’automatisation des gestes volontaires. La réalisation d’un geste résulte de la gestion coordonnée et automatique de nombreux facteurs temporels et spatiaux qui ont fait l’objet d’une pré-programmation cérébrale. Celle-ci est incomplète, voire inexistante chez les dyspraxiques et le geste ne devient jamais automatique et nécessite toujours un contrôle volontaire extrêmement fatigant.

Dans le cas de la dyspraxie visuo-spatiale, se rajoutent des troubles du regard, de la perception visuelle et de la représentation de l’espace. La dysgraphie est souvent associée à la dyspraxie et/ou à la dyslexie-dysorthographie.

Plus d’informations sur : https://www.dyspraxie.info/

 

Comment la dysgraphie pénalise les apprentissages ? 

L’écriture manuelle est une tâche dite de “bas niveau” qui, si elle n’est pas automatisée, empêche les élèves dysgraphiques d’être efficaces dans des tâches de “haut niveau” (raisonner, comprendre, mémoriser). Comme l’élève doit réfléchir à son écriture (forme des lettres, respect de la ligne et de la taille…), il ne peut pas écouter en même temps qu’il écrit. La prise de note est particulièrement difficile. Par ailleurs, la copie est fatigante et démotivante pour les élèves dysgraphiques.

 

Comment repérer la dyspraxie ? 

Certains éléments peuvent être observés pour déclencher une exploration diagnostique de dysgraphie : 

-lenteur

-dégradation de l’écriture au cours de la tâche

-tenue du stylo crispée ou trop lâche

-retours en arrière/ retouches du texte écrit/ ratures

-lettres et signes de ponctuation oubliés

-écriture difficile à lire

-non respect des lignes et des tailles des lettres

-mise en page non respectée

-douleurs des doigts et de la main

 

Il est à savoir qu’une écriture non automatisée peut être lisible et même relativement rapide. Cependant, un élève dysgraphique fournit des efforts énormes pour écrire aussi correctement que possible et se retrouve systématiquement en situation de double tâche : le coût cognitif est tellement élevé que l’écriture manuelle n’est pas rentable scolairement.

Il est donc conseillé de consulter un professionnel (orthophoniste, ergothérapeute) pour un diagnostic de dysgraphie et de mettre en places des palliatifs à l’écriture manuelle (ordinateur, aide humaine – AESH ou camarade -, leçon photocopiée ou à trous, scanner portatif…). 

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