Fiche d’activité – La montée de l’euroscepticisme : le référendum sur le Brexit
Consignes : Remplir le tableau à l’aide des documents.
Document 1 – Les arguments des pro et des anti Brexit
Texte 1 – Michael Gove, ministre de la justice
L’Europe n’aurait plus à nous dire comment légiférer. Notre adhésion à l’UE nous empêche de changer des pans entiers de la loi et nous interdit de choisir qui prend les décisions importantes qui affectent nos vies.
Texte 2 – George Osborne, conservateur, ministre des finances
Un Brexit serait économiquement catastrophique ! Une étude du ministère prédit une chute du PIB entre 3,4 % et 9,5 % selon les scénarios pris en compte. Ça équivaut à une perte nette annuelle de £ 36 mds (47 milliards d’euros) des recettes du royaume, chaque foyer britannique serait plus pauvre de £ 4 300 (5 300 €).
Texte 3 – Nigel Farage, chef du UKIP et eurodéputé
L’immigration de masse est toujours désespérément hors de contrôle, et ça va empirer si nous restons dans l’UE.
Texte 4 – David Cameron, premier ministre du Royaume-Uni
Je suis anti-Brexit, mais me soucie aussi de la souveraineté britannique.
Je me suis longuement battu en février pour avoir une exemption dans l’ambition européenne d’une « Union toujours plus proche ». En clair, la Grande-Bretagne n’a pas à être soumise à une intégration politique sans cesse plus étroite, et ce, de manière permanente.
Texte 5 – Sadiq Khan, maire de Londres
L’immigration nous a apporté un gain de plus de 20 milliards de livres (26 mds d’€) depuis 2001, si l’on considère les impôts payés par les immigrants et les allocations qu’ils ont pu toucher.
Texte 6 – Iain Duncan Smith, ministre démissionnaire du travail
Nous payons £ 350 millions (460 millions d’€) par semaine à l’Europe !
Le Monde, Brexit : comprendre les arguments pour et contre la sortie du Royaume-Uni de l’UE, le 4 septembre 2015