Le cours lu : 

I) Un territoire marqué par des inégalités croissantes

Les activités économiques se concentrent dans les grandes aires urbaines. Ces espaces reçoivent la majorité des investissements. Cela se traduit dans les paysages (CBD, axe de communication, etc.). En effet, La mondialisation (concurrence entre les pays du monde) renforce les inégalités entre les territoires. Pour attirer les entreprises étrangères, l’aménagement du territoire (transport, bureaux , etc.) favorise la concentration des activités dans un nombre réduit de lieux (métropoles, pôles de compétitivité).

De nombreux espaces sont moins intégrés au reste du territoire. Les habitants des zones rurales n’ont pas accès aux mêmes services et aux mêmes infrastructures que ceux des villes. Dans les agglomérations urbaines des inégalités persistent entre les villes-centres et certaines banlieues. Face à ces inégalités, des aménagements sont construits à l’échelle locale.

 

 

II) Les nouveaux acteurs de l’aménagement

L’État a longtemps défini de grandes politiques d’aménagement du territoire (exemple : la LGV) mais aujourd’hui, le poids des acteurs locaux se renforce. Les collectivités territoriales (régions, départements, communes) cherchent à attirer des habitants et des entreprises en finançant des aménagements. Pour les attirer, les acteurs de l’aménagement doivent fournir un niveau de service équitable à la population sur le tout territoire, dans tous les domaines: la santé, les transports, l’éducation, etc.

Parfois, différents acteurs s’affrontent autour de projets d’aménagement.