Le cours lu : 

I) Le traumatisme de la défaite

En juin 1940, l’armée française est battue par l’armée allemande. La signature de l’armistice par le maréchal Pétain, président du Conseil, le 22 juin met fin aux combats qui ont poussé des millions de civils à l’exode. L’armistice entraîne l’occupation des deux tiers du pays par l’armée allemande. Le gouvernement s’installe à Vichy, en zone libre. La vie sous l’Occupation est difficile.

Dès le 10 juillet 1940, une majorité de parlementaires vote les pleins pouvoirs à Pétain, mettant fin à la IIIe République. Il instaure l’État français (régime de Vichy). La France devient une dictature. 

 

II) Le régime de Vichy et la collaboration

Rejetant les valeurs républicaines et la démocratie, le régime de Vichy encourage une « Révolution nationale » résumée dans la devise « Travail, famille, patrie ». Il s’agit d’un régime autoritaire reposant sur le culte du maréchal et la propagande. 

L’entrevue de Montoire entre Pétain et Hitler lance la collaboration d’État. Celle-ci prend plusieurs formes : livraison de matières premières, STO à partir de 1943, et participation à la politique antisémite nazie par des lois et la déportation de 75 000 Juifs. 

 

III) La résistance

La Résistance naît en réaction au régime de Vichy. L’appel du général de Gaulle, le 18 juin 1940, à Londres, en est l’acte fondateur. Il s’impose comme le chef de la France libre. Parallèlement, la Résistance intérieure se développe. Réseaux et maquis assument des missions de renseignement, de sabotage et de combat. Les résistants sont soumis aux dangers de la clandestinité et de la répression : 70 000 sont déportés. La résistance aide à la libération du territoire français lorsque les Alliés débarquent en Normandie et en Provence.