Les 4 grands piliers de l’apprentissage

Les 4 grands piliers de l’apprentissage

1er pilier de l’apprentissage : orienter l’attention de l’enfant

  • Troubles socio-familiaux : provoque du stress et une baisse de l’attention
  • Travail sur l’attention : nommer émotions, travail de respirations, ex: ajouter progressivement musique source de distraction, l’enfant doit continuer à se concentrer.
  • Développer le contrôle de soi, la mémorisation, la planification des tâches
  • Notre cerveau ne peut faire qu’une tâche à la fois. Eviter la dispersion, et nécessite de se consacrer à une tâche unique.

 

2éme pilier : l’engagement actif : observer le monde/rechercher/expérimenter/questionner

  • Un enfant actif est plus curieux car l’activité entraîne une libération de dopamine (hormone du plaisir) 🡪 activation des neurones du circuit de la récompense dans l’hippocampe (zone de la mémorisation à long terme) 
  • Il faut de l’action et du travail par groupe. Résultats nettement meilleurs pour la mémoire.
  • rendre les conditions d’apprentissage (raisonnablement) plus difficiles va paradoxalement aboutir à plus d’engagement et un effort cognitif. 
  • les stratégies les plus efficaces d’apprentissage et de révision consiste à poser et répondre à des questions, à placer l’élève en situation d’enseignement et d’interaction (c’est lui qui explique une notion à d’autres élèves qui lui posent des questions en retour). La manière la plus efficace de récupérer des informations en mémoire serait de se poser des questions à soi-même.

 

3éme pilier : l’erreur 

  • L’idée, c’est que l’on apprend de ses erreurs. Ainsi, le cerveau fonctionne par itérations (prédiction, feedback/signaux d’erreur, correction/reconfiguration neuronale, nouvelle prédiction), ce qui veut dire que l’erreur est normale, inévitable, et fertile.
  • Alterner mémorisation et test : meilleure moyen pour apprendre. Quand on se test on se rend compte que l’on ne sait pas, or quand on mémorise on a l’impression de savoir (mais en mémoire de travail et pas à long terme). ¼ d’heure de mémorisation ¼ heure de test en se posant des questions à soi-même sur le cours que l’on vient de réviser. 
  • En tant que prof : s’intéresser aux erreurs de chaque enfant. 
  • Capacité de résistance à un automatisme : Cortex préfrontal doit être entraîné à envoyer des signaux d’inhibition pour éviter les erreurs liées à des automatismes de pensée. Jeu du stop signal par exemple. 

 

4éme pilier : la consolidation // la répétition 

Le phénomène d’automatisation est crucial, c’est lui qui permet de passer de l’explicite à l’implicite : autrement dit, si on prend l’exemple d’un enfant qui apprend à lire, les débuts sont difficiles, compte tenu de la quantité d’éléments à retenir. Mais le phénomène d’automatisation permet de dépasser le décodage, et se concentrer sur le sens du texte.

  • Rôle fondamental du sommeil dans le processus de consolidation : se rejoue les apprentissages de la veille. 
  • Trouble de l’attention parfois dû à un manque de sommeil
  • Fragmenter les apprentissages tout au long de la semaine plutôt que des apprentissages intensifs sur une journée. 

 

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