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COP21 -20 jours : le changement climatique

Alors, qu’est-ce que c’est que ce « réchauffement climatique » ? On parle aussi de réchauffement du climat, ou de changement climatique lié à un réchauffement global.

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Explications.

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effetserre1Un effet de serre naturel, c’est vital.

Nous vivons sur Terre comme dans une serre. Notre atmosphère joue le rôle d’une vitre. Les gaz dits «à effet de serre», ou GES (le dioxyde de carbone : CO2, le méthane : CH4 et le protoxyde d’azote : N2O) captent et retiennent la chaleur. Grâce à eux, la température de notre Terre est douillette, en moyenne 15 °C. Sans eux, il ferait un froid invivable : – 18 °C !

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Trop d’effet de serre, c’est menaçant.

Depuis 150 ans environ, la concentration des GES dans notre atmosphère augmente. Par exemple, entre 1850 et 2012, les émissions annuelles de CO2 issues de la combustion d’énergies fossiles ont été multipliées par 160 ! Or, ces GES retiennent la chaleur. Résultat, la température moyenne globale de notre planète s’élève. Mais ne crois pas qu’une élévation de la température veut dire qu’il va simplement faire un peu plus chaud partout. On parle de réchauffement planétaire. Il entraîne un bouleversement du climat.

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montee-des-eauxQuels sont les principaux risques ?

Selon les scientifiques, le réchauffement planétaire en cours pourrait atteindre 1,1° à 6, 4° Celsius d’ici 2100. Nos ancêtres n’ont rien connu d’aussi rapide ! Elle entraîne des bouleversements en chaîne :

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Le niveau des océans s’élève ! Certaines régions ne seront plus cultivable ni habitables.

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Les océans deviennent de plus en plus acides. L’océan absorbe naturellement du gaz carbonique. Mais il a ses limites ! Ce gaz carbonique, en excès dans les océans, acidifie le milieu sous-marin. Une acidification trop importante des eaux marines peut provoquer la disparition de certaines espèces notamment des végétaux et des animaux tels que les huîtres ou les coraux.

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Le cycle de l’eau s’emballe

Lorsque les températures augmentent, l’eau s’évapore davantage, ce qui modifie le régime des pluies dans certaines régions. Alors que les précipitations ont augmenté dans certaines régions du Nord, le volume de pluie a considérablement diminué dans d’autres régions. C’est notamment le cas au Sahel, dans la zone méditerranéenne, en Afrique du Sud et dans certaines parties d’Asie du Sud. Dans ces zones, les épisodes de sécheresses sont plus importants et plus fréquents d’auparavant. En effet, lors de pluies violentes, les sols ne peuvent pas fixer l’eau. Elle s’écoule alors directement vers les cours d’eau plutôt que de s’infiltrer. Les nappes d’eau souterraines peinent alors à se reconstituer.
Le réchauffement planétaire entraîne d’autres dérèglements tels que le dérèglement des saisons et le déplacement des masses d’air qui pourraient, à long terme, accroître le nombre d’événements climatiques extrêmes.

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Les phénomènes météorologiques extrêmes s’amplifient

Une amplification des tempêtes, ouragans, cyclones, inondations, canicules, sécheresses…

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Les conditions de vie de certaines populations seront très fortement bouleversées.

En raison de la montée des eaux, des famines ou encore des tempêtes, de nombreuses personnes seront contraintes de quitter leur maison ou leur pays !

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Les plantes, qu’elles soient sauvages ou cultivées, connaîtront un chamboulement écologique.

Beaucoup d’entre elles ne supporteront pas les nouvelles conditions climatiques et l’agriculture devra s’adapter en choisissant des espèces précoces. Les animaux aussi devront migrer ou s’adapter rapidement.

Le changement climatique a aussi des conséquences économiques telles que des tensions autour de l’accès à l’eau ou à la nourriture,  des problèmes de santé publique, des risques de conflits…

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Certaines activités humaines seront directement impactées

Dans les décennies à venir, la production agricole sera moindre (- 2 % tous les 10 ans au XXIe siècle) et fluctuera d’une année sur l’autre. À cause de la montée des eaux, certaines terres côtières ne seront plus cultivables. Tout cela  risque d’entrainer une hausse des prix des denrées alimentaires, de réduire la sécurité des approvisionnements voire de déclencher des tensions liées à l’accès à la nourriture.

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2cC’est pour cela que de nombreux scientifiques pensent que nous devons maintenir le réchauffement global en dessous des 2°C à tout prix !

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Sources :  mtaterre.fr et leclimatchange.fr


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