Expérience sur la synthèse d’une vectorisation de médicaments à l’aide de liposome

Nous réaliserons cette expérience dans le but symbolique de montrer comment les chercheurs en laboratoire réalisent la synthèse d’une vectorisation de médicament à l’aide de liposomes afin de permettre l’encapsulation des nanoparticules.

I) Vidéo de l’expérience:

II) Explications:

1-Le but de l’expérience:

 Résultat de recherche d'images pour "émulsion"Nous avons réalisé cette expérience dans le but de fabriquer une émulsion. Une émulsion est un mélange généralement hétérogène constitué de deux phases, une phase aqueuse (hydrophile) et une phase grasse (lipophile). Ces deux liquides sont donc non miscibles et l’un forme des gouttelettes en suspension dans l’autre grâce à l’action d’un émulsifiant.

2- Compositions des différentes molécules:

-La molécule d’eau (formule brute: H2O) : 

Résultat de recherche d'images pour "molécule d'eau charge"Cette molécule est composée de deux atomes d’hydrogène et d’un atome d’oxygène. La molécule d’eau est dite polarisée car elle contient deux atomes d’hydrogène chargés positivement et un atome d’oxygène chargé négativement. Les charges sont placées aux extrémités des deux pôles positif ou négatif.


Résultat de recherche d'images pour "liaison hydrogène molécule d'eau"Entre deux molécules d’eau il peut se former une liaison hydrogène. Cette liaison se forme car l’atome d’hydrogène intervenant est relié à un atome d’oxygène. Plus généralement, toutes les molécules qui possèdent un groupement      -OH pourront former des liaisons hydrogènes avec des molécules d’eau. C’est grâce à ces liaisons hydrogènes que les autres molécules peuvent se fixer aux molécules d’eau et ainsi former un mélange homogène.

-La molécule d’huile (formule brute: C19H34O6):

 Résultat de recherche d'images pour "molécule d'huile"L’huile est un corps gras (lipide). Sa molécule est constituée d’atomes de carbone d’hydrogène et d’oxygène. C’est un triglycéride (les triglycérides sont une variété de lipides. Chimiquement, les triglycérides sont composés de trois molécules d’acides gras reliées à une molécule de glycérol. Les triglycérides constituent la majeure partie des lipides alimentaires et des lipides de l’organisme). Il a donc la forme d’un peigne à trois dents. L’eau et l’huile ne sont pas miscibles car la molécule d’huile ne possède pas de groupement –OH, elle est dite apolaire car elle n’a pas de zone positive et négative en surface. Elle ne pourra donc pas former des liaisons hydrogène ni se stabiliser avec la molécule d’eau.

-L’émulsifiant :

Résultat de recherche d'images pour "lécithine de soja molécule hydrophile et lipophile" L’émulsifiant utilisé dans notre expérience est la lécithine de soja, une molécule tensioactive, contenue dans le jaune d’oeuf. Ces molécules sont dites amphiphiles (ou amphipathiques), c’est à dire qu’elles sont composées de deux parties: l’une qui a une affinité pour l’eau (hydrophile) et l’autre qui a une affinité pour les matières grasses (lipophile).

  1. Explications des résultats:

Résultat de recherche d'images pour "micelle eau et huile" Dans le deuxième bécher, lorsque nous avons incorporé l’émulsifiant, et donc les molécules tensioactives contenues dans le jaune d’oeuf, on constate que celles-ci ont alors enrobé des gouttelettes d’huile grâce à leur partie lipophile, formant une « sphère » appelée micelle. Pour rendre l’eau et l’huile miscibles, l’extrémité lipophile de la molécule tensioactive sera située à l’intérieur de la micelle, au contact de l’huile, tandis que l’extrémité hydrophile sera située à la surface afin de pouvoir se lier aux molécules d’eau.

III) Lien entre nos expériences et notre TPE sur les nanoparticules:

En laboratoire, avec des instruments plus sophistiqués, on parvient aisément à obtenir une taille de ces particules nanométriques. Dans notre expérience, l’émulsifiant n’était certainement pas assez efficace pour obtenir la taille nanométrique, c’est pourquoi, les chercheurs utilisent généralement du polyéthylène glycol (PEG) que nous n’avons pas pu utiliser du fait de sa dangerosité. Ainsi, les chercheurs, lors de la vectorisation de médicament, emprisonnent le principe actif à l’intérieur de chaque gouttelette créée lors de l’émulsion.

Résultat de recherche d'images pour "liposome"Pour contenir le médicament en son cœur, chaque liposome est constitué de deux couches lipidiques: une couche interne représentant un premier barrage pour encapsuler le médicament et une couche externe hydrophobe qui repousse l’eau. Celle-ci est placée à l’intérieur de la sphère, tandis qu’ une couche hydrophile vient ensuite recouvrir la surface. Cette dernière permet à la molécule de dissoudre dans l’organisme afin de libérer le médicament. Le médicament est donc encapsulé.

2- Le système à libération « contrôlée » ou autorégulée de médicaments:

 Résultat de recherche d'images pour "libération médicament nanoparticule"  Des micro-, voire des nano- dispositifs capables de libérer à la demande les médicaments qu’ils contiennent sont une perspective thérapeutique intéressante et accessible.
Au sein d’une puce en polymère, on peut aménager des micro-cavités renfermant un médicament en solution. En scellant chaque micro-cavité par une fine couche de métal, et en faisant passer un courant électrique dans une capsule déterminée, on peut détruire l’opercule pour libérer le médicament. Cette libération programmable et contrôlable permet notamment de fractionner les doses administrées autant que nécessaire.
On peut aussi équiper les nanoparticules d’autres commandes de délivrance à distance pour déclencher la libération du médicament (ondes électromagnétiques, stimulation infrarouge).
Ces médicaments peuvent être donc pris sous la forme de comprimés ou de poudres pouvant être ingérés par voie orale, pour obtenir une libération rapide du médicament, ou bien encore implantés, pour une libération plus lente.

1- Le transport ciblé de médicaments

Les nanoparticules peuvent servir de « véhicules » pour transporter une substance donnée (un médicament, un gène…) au cœur d’un tissu, d’une cellule, d’un compartiment cellulaire. Elles sont habituellement constituées de polymères biodégradables afin d’éviter une accumulation éventuelle dans les tissus. Elles peuvent avoir des formes diverses, comme celle d’une nanocapsule, d’une nanosphère ou encore d’un liposome.

Résultat de recherche d'images pour "liposome"

-Les liposomes ressemblent à des cellules, ils sont biomimétiques : ce sont des vésicules de phospholipides organisées en bicouche qui entourent un compartiment aqueux, tout comme les membranes cellulaires. Le médicament y est incorporé directement. Plus précisément, il est dissous dans le compartiment aqueux s’il est hydrophile ; dans la bicouche, s’il est lipophile.

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-Les nanocapsules ont un « cœur » lipidique ou aqueux, selon le type de médicament que l’on veut y dissoudre.
-Les nanosphères ressemblent plus à une pelote de laine. Elles sont constituées d’un système matriciel : le médicament est disséminé dans un enchevêtrement de chaînes de polymères ou de macromolécules amphiphiles qui en se biodégradant va permettre de libérer le médicament.

De plus, les nanotubes de carbone ont notamment pour propriété de franchir facilement les membranes cellulaires. Ils peuvent contenir un ou plusieurs éléments biologiquement actifs qu’ils peuvent ainsi délivrer dans le cytoplasme de la cellule ou dans le noyau : ciblage de molécules, agents de contraste ou médicaments comptent parmi leurs nombreuses applications possibles. Cependant, ils sont insolubles dans n’importe quel solvant, y compris l’eau. Il est donc nécessaire de les fonctionnaliser, c’est-à-dire de leur greffer un élément chimique pour qu’ils puissent être intégrés par les cellules. Au-delà de ce pouvoir contenant, le problème principal de l’utilisation de nanoparticules comme vecteur est de savoir bien les diriger. C’est là qu’intervient la notion de spécificité.

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