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Histoire et progrès – épisode 1

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L’avènement du sens
Si les sciences en général se définissent par la recherche d’une stricte neutralité et par l’effacement corrélatif du sujet, l’histoire ne peut que se dissocier d’un tel idéal. Tout d’abord le discours historique porte sur des événements et des situations singulières, contrairement à l’approche des sciences exactes qui ne porte que sur le ” général ” (ce qui est commun et reproductible). En outre, l’historien raconte une ” histoire ” selon des choix et les options qui lui sont propres : la dimension subjective de l’approche historique est indépassable. En d’autres termes, l’historien compose son récit en suivant un tracé qu’il dessine lui-même et qui lui fournit ce principe d’intelligibilité sans lequel la suite des actions humaines ne serait qu’un écheveau embrouillé d’événements dénués de sens. C’est ainsi que le chercheur peut dépasser le sentiment commun de la précarité et de l’irrationalité de l’histoire. Une telle approche, dira-t-on peut-être,  n’est-elle pas plus philosophique que scientifique ? Pourquoi l’historien devrait-il imposer une grille rationnelle au cours sinueux de l’histoire ? Paul Ricoeur montre bien que le souci scrupuleux de restituer les faits n’exclut pas la volonté de recomposer et d’unifier l’histoire. Bien au contraire : les deux représentations, ” événementielle ” et ” structurale “, de l’histoire sont complémentaires.

II CROIRE AU PROGRES
Sens et signification de l’histoire
Historien et philosophes se rejoignent donc dans leur souci commun de dégager une logique de l’histoire. Mais cette rationalité, l’historien va la chercher du côté des connexions entre les différents plans du réel (économiques, sociaux, culturels etc …) , tandis que le philosophe effectue une lecture récapitulative et orientée de ce même devenir. Du point de vue de l’historien, il y a là un risque, celui de ramener la signification (le caractère intelligible, compréhensible) à un système (un ordre contraignant  et  préétabli). De fait , l’histoire philosophique associe ” sens ” (orientation générale,  direction) et ” signification ” : c’est Kant  , en particulier, qui insiste sur la nécessité de concevoir l’histoire comme orientée vers une fin, tout en se défendant d’évincer, par là même, l’histoire événementielle et empirique des historiens.

A propos du livre : Google′s PageRank and Beyond – The Science of Search Engine Rankings

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Le titre de cet article peut sembler étrange, pourtant c’est bien de mathématiques et philosophie dont il va être question ici ! Les maths sont en effet une discipline qui peut s’avérer être très utile lorsque l’on fait du référencement . Il y a principalement 2 grandes notions en SEO qui peuvent être expliquées par les mathématiques : le calcul du PageRank et l’analyse des pages de résultats des moteurs de recherche (SERP : Search Engine Results Pages). Points indispensables pour tout expert seo.

Maintenant nous allons prendre en compte ce que Google appelle le “Damping Factor” : c’est en quelques sortes un coefficient d’atténuation compris entre 0 et 1 et qui correspond à la quantité de PageRank qui peut être envoyé par une page lorsqu’elle fait des liens vers d’autres pages. En effet, sans ce Damping Factor toutes les pages web ayant des liens sortants seraient susceptibles de perdre tout leur PR et à terme toutes les pages web finiraient par avoir le même PR ce qui rendrait inutile son calcul.
Il est généralement admis que Google utilise un Damping Factor égal à 0,85 : ceci signifie qu’au maximum 85% du PageRank d’une page donnée est susceptible d’être transmis aux pages vers lesquelles elle fait des liens (on suppose que certains sites particuliers se voient attribuer par Google un Damping Factor différent, notamment pour leur permettre de retenir plus de PR).
Voilà donc quelle serait notre formule en intégrant le Damping Factor (que nous noterons “DF”) :
PR (Z) = 1 – DF + DF(PR (A)/Nb (A) + PR (B)/Nb (B) + PR (C)/Nb (C))
Et l’on peut généraliser la formule en considérant “N” comme étant le nombre de pages total présentes dans l’index :

Le PageRank de la page cible ne dépend que de 2 facteurs : le nombre de liens sortants de la page source et son PR. Le nombre de liens sortants de la page cible n’entre donc pas en jeu. La qualité de la page cible n’entre pas en jeu non plus contrairement à ce que je lis ou j’entends régulièrement à ce sujet.
Pour résumer, si vous souhaitez améliorer le PageRank d’une page donnée, il vous faut obtenir un maximum de liens depuis des pages ayant un PR élevé et peu de liens sortants.

Google′s PageRank and Beyond – The Science of Search Engine Rankings, de Amy N Langville et Carl D Meyer

Avis sur le livre : J’eBay, j’eBay pas de Marie-Thérèse Chedeville

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Acheter et vendre presque tout, à moindre prix, à n’importe quelle heure et partout dans le monde, c’est le pari de Pierre Omidyar, patron du célèbre site de vente aux enchères eBay. Les internautes le savent : impossible de rater le logo multicolore du site, à l’origine de la “eBaying attitude”. Le géant de la vente de particuliers à particuliers est « embusqué » dans les principaux moteurs de recherche. Pour Google par exemple, il est systématiquement présent et pour cause, l’entreprise eBay a acheté auprès du célèbre moteur de recherche une quantité énorme de mots-clés se référant aux objets. Un détail tiré de ‘J’eBay, J’eBay pas’, le document de Marie Thérèse Chedeville qui a mené une enquête minutieuse sur cette “sucess-story” du commerce électronique. eBay est une communauté de 200 millions de membres répartis sur 33 pays, une banque (PayPal), une compagnie de téléphone (Skype). Et un chiffre d’affaire en augmentation vertigineuse.
Ce qui n’était au départ qu’un modeste site internet pour collectionneurs s’est transformé en une gigantesque plate-forme d’échanges commerciaux ouverte 24h/24. Tout se vend et s’achète sur eBay : plusieurs millions d’articles d’occasion ou neufs, six millions d’objets sont mis en vente par jour. En toute confiance ou presque. En toute légalité ou… presque !
C’est aussi cette « face cachée » d’eBay que ce document dévoile : commerce d’objets illicites, arnaques en tout genre et travail au noir. L’auteur montre également le laxisme d’eBay  et sa mauvaise foi face aux critiques et aux protestations de ses membres lésés.


Ce livre est une mine d’information précieuses dont une partie pratiques, afin d’éviter les pièges et les arnaques. A lire expressément par tous ceux que le commerce « online » séduit.

J’eBay, j’eBay pas , de Marie-Thérèse Chedeville Editeur : Léo Scheer , 2006

Incertitude, action et division sociale du travail

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S’il y a bien des sciences sociales et économiques des risques, la sociologie générale ne traite pas l’incertitude des choses comme l’une des données fondamentales de la théorie sociale. Elle devrait pourtant indiquer quelles conséquences pourraient provenir d’une telle hypothèse. Au cours des séances, on examinera comment dans les sciences sociales et économiques divers auteurs ont abordé ces questions et comment envisager une sociologie des réponses savantes ou profanes aux formes de l’incertitude, avec cette année une attention particulière aux effets de division sociale du travail. Plusieurs exemples seront tirés de travaux récents (sur les finances, sur les rapports de genres) ou bien de recherches en cours parfois conduites par des doctorants. Les séances sont l’occasion d’un exposé du directeur d’études à l’issue duquel la discussion s’engage avec les participants. Elles sont ouvertes aux doctorants et aux étudiants de master inscrits à l’EHESS ou bien à l’ENS.

Principaux ouvrages commentés :

  • (Collectif), Sociologica, n° 3/2010, Bologne, Soc. « il Mulino ».
  • M. Barbut, « Machiavel et la praxéologie mathématique », in Mathématiques et action politique (sous la dir. de Th. Martin), Paris, éd. de l’Ined, 2000.
  • L. Boltanski et L. Thévenot, Les Economies de la grandeur, Paris, PUF, 1987.
  • L. Boltanski et L. Thévenot, De la justification. Les économies de la grandeur, Paris, Gallimard, 1991.
  • P. Bourdieu, Esquisse d’une théorie de la pratique, Genève, Droz, 1972.
  • P. Bourdieu, Ce que parler veut dire: l’économie des échanges linguistiques, Paris, Fayard, 1982.
  • P. Bourdieu, Raisons pratiques. Sur la théorie de l’action, Seuil, 1994.
  • P. Bourdieu, Méditations pascaliennes, Paris, Seuil, 1997.
  • É. Brian et M. Jaisson, Le Sexisme de la première heure. Hasard et sociologie, Paris, Raisons d’agir, 2007.
  • É. Brian and M. Jaisson, The Descent of Human Sex Ratio at Birth. A Dialogue between Mathematics, Biology and Sociology, Dortrecht, Springer, 2007.
  • É. Brian, Comment tremble la main invisible. Incertitude et marchés, Paris, Springer, 2009.
  • M. Halbwachs, La Topographie légendaire des évangiles en terre sainte. Étude de mémoire collective, Paris, PUF, 2010 (1ère éd. 1941).
  • E. Hartmann, Strategien des Gegenhandelns. Zur Soziodynamik symbolischer Kämpfe um Zugehörigkeit, Konstanz, UVK, 2011.
  • M. Lamont, How Professors Think. Inside Curious World of Adacademic Judgment. Cambridge, Harvard University Press, 2009.
  • B. Latour, Exégèse et ontologie. Essai de quelques oeuvres de résurrection, doctorat de l’Université de Tours, 1975.
  • B. Latour and St. Woolgar, Laboratory Life: The Social Construction of Scientific Facts, Beverly Hills, Sage Publications, 1979.
  • B. Latour, Les Microbes. Guerre et paix, suivi de Irréductions, Paris, Métailié, 1984.
  • B. Latour, La Science en action, Paris, La Découverte, 1989.
  • B. Latour et M. Callon (dir.), La science telle qu’elle se fait. Anthologie de la sociologie des sciences de langue anglaise, Paris, La Découverte, 1991.
  • J.-Cl. Perrot, Une histoire intellectuelle de l’Économie politique aux XVIIe et XVIIIe siècle, Paris, éd. EHESS, 1992.

Jon Elster sur les obscurantismes dans les sciences sociales – fin

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Concentrons-nous sur cet aspect de la critique de Elster, qui échappe à l’espèce de radotage constant de la philosophie analytique (enfin, dans les pays francophones surtout) contre Lacan, Klein, etc. Très franchement, ces formes d’Obscurantisme Mou de Gaspillage sont en perte de vitesse. C’est un combat d’arrière-garde. On a tous des collègues en tête qui font ch… avec Lacan, Klein et consorts, et qui répètent à l’envi aux étudiants que la seule vraie philosophie c’est celle-là, mais on ne doit pas penser que les combats de salles de profs dans les universités françaises, concernent d’autres personnes que les professeurs. Je n’ai jamais vu, dans les débats auxquels je pense de dénonciation de l’obstacle que constitue une certaine hégémonie de la clinique à l’introduction de méthodes de traitement de l’autisme, qui ont pourtant fait leurs preuves, ni de critique de Bettelheim.

C’est peut-être la marque que, en Philosophie, en France en tout cas, on se place dans des controverses académiques, et l’enjeu, c’est gaspillage ou pas gaspillage. Pour évaluer la nocivité, il faut aller voir les conséquences des mauvaises recherches sur l’ensemble de la société, les universitaires et leurs querelles (qui ont leur sociologie, faut-il le rappeler ?) n’étant qu’une petite portion de cette société…
Les formes d’obscurantisme les plus nuisibles peuvent parfois se trouver, et c’est le grand mérite d’Elster de les montrer, là où on s’y attendrait le moins. Par ailleurs, même si cela n’est pas dit dans le texte, c’est un encouragement pour certaines formes expérimentales de la philosophie et de l’économie.

L’obscurantisme, qu’Elster ne définit cependant pas dans ce texte, est moins dans le fait de dire des conn… que dans le fait de les défendre avec des moyens rhétoriques, quand l’évidence se dresse contre elle, et, aussi, de retourner toute critique comme une preuve de la vérité de la théorie.
Cela semble reprendre le critère de Popper, sauf que l’article de Elster s’appuie sur une tendance de la recherche à déterminer l’origine des obscurantismes, dans la portée qu’ils réussissent soudain à acquérir, et ce en dépit du bon sens…

  Obscurantisme dur et obscurantisme mou dans les sciences humaines et sociales     Jon Elster, paru dans Diogène 2010/1-2 (n° 229-230)  

Economie du quotidien : comment procéder pour vos travaux de rénovation

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Vous êtes probablement nombreux à vouloir vous procurer un bien immobilier vu la valeur attractive du marché. Cependant, il arrive parfois que le montant des travaux de rénovation à réaliser au sein de votre logement vous freine. Il n’est pourtant pas compliqué d’atteindre votre objectif. Tout est une question d’organisation. Voici quelques astuces qui devraient vous aider à parvenir à vos fins :

Établissez un plan avant de commencer une construction ou une rénovation :

1)    Établissez une liste des modifications à entreprendre au sein de votre habitation.

2)    Privilégiez les rénovations les plus importantes (toiture, isolation, etc.).

3)    Faites un total du coût de l’opération, comme l’a fait un ami avec ses devis travaux à Montpellier commandés à un tas d’artisans locaux (démarche indispensable avant de commencer !).

4)    Tournez-vous vers un organisme prêteur afin de bénéficier de la somme suffisante à la réalisation de vos travaux si nécessaire (il existe le le PTZ – Prêt à Taux Zéro – ou les aides de l’ANAH).

5)    Préparez un excellent dossier comprenant des images, ainsi que toutes les informations qui convaincront votre banque de vous prêter le montant nécessaire à l’aboutissement de votre projet.

6)    N’oubliez pas de contacter les services publics pour avoir une idée des normes à respecter lors de vos travaux. Il serait dommage de payer une amende pour non-respect des règles.

7)    Assurez-vous d’avoir tous les permis requis avant de commencer les réparations.

8)    Procurez-vous les services d’un professionnel.

9)    Pensez à la rénovation énergétique lors des travaux. Ce procédé vous fera économiser quelques euros sur vos factures d’électricité et de gaz, par exemple.

C‘est là l’organisation nécessaire de tout bon économiste du quotidien

Jon Elster sur les obscurantismes dans les sciences sociales

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Le principal intérêt de l’article de Jon Elster est, me semble-t-il dans sa typologie des obscurantismes, et, surtout, dans l’usage qu’il en fait. Les principales formes d’obscurantisme dénoncées régulièrement par les philosophes dits analytiques français se situent dans l’obscurantisme mou de gaspillage (Lacan, Klein, Badiou…). La forme la plus grave est l’obscurantisme dur nocif, dont les théories du choix rationnel, dés lors qu’elles prétendent avoir une fonction explicative, et non pas seulement conceptuelle (clarifier certains concepts utilisés dans la science économique) ou politique (permettre aux politiques de déterminer la teneur de messages censés inciter les comportements).


Elster donne une bonne définition de cette fonction explicative (dans les sciences sociales): « Pour qu’une théorie exerce une fonction explicative, elle doit satisfaire au moins deux critères: elle doit avoir des implications claires pour le comportement et le comportement en question doit être réellement observé. » (p.34). C’est sur cette base qu’Elster montre l’échec de la théorie du choix rationnel, dont les implications pour le comportement ne sont pas claires (elle suppose trop de la part des agents pour cela), et qui ne s’appuie pas sur des comportement de choix rationnel réellement observés.
C’est une critique radicale et décisive.

Lire : Les évadés, chronique de la 2e guerre mondiale

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Qu’auriez-vous fait pendant la guerre, pendant cette deuxième guerre mondiale où certains ont choisi la résistance, d’autres la collaboration tandis que d’autres encore ont fait profil bas en se pliant aux règles établies par l’occupant allemand ? Un bon livre d’histoire à offrir pour Noël

Pour Jean, le personnage des Evadés, la réponse est vite trouvée : quand un camarade de lycée l’approche pour lui proposer de servir de convoyeur vers la zone libre pour des pilotes anglais ou américains, il ne prend guère le temps de la réflexion. Son envie d’œuvrer pour la libération de son pays va pouvoir s’exprimer. Il en connaît les risques mais ne se doute pas que l’une de ses missions va l’amener à rencontrer la charmante Arlette, dont le frère s’est engagé auprès du général de Gaulle en Angleterre… Difficile d’honorer des rendez-vous avec Arlette quand les missions qui lui incombent lui sont confiées au pied levé ! Entre engagement et sentiments, Jean ne choisira pas et va devoir faire face, quoi qu’il arrive ! Mais est-il pour autant un héros ? Jean va découvrir quelles sont ses limites et qu’il est peut-être plus facile d’envisager sa propre mort que de pouvoir tuer de sang froid…

Les évadés charmera tous les amateurs de romans historiques autour de la période de l’occupation. Riche en anecdotes réelles, il mêle la fiction et le romanesque à la réalité historique tout au long d’une trame assez classique qui le rend accessible aux bons lecteurs à partir de 12 ans.

Les évadés , Daniel Bilalian, Constantin Melnik, Presses De La Cite.

Philosophie politiques : utopies anarchistes

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Commune de Paris, Espagne,  organisation sociale des Anasazis et des Iroquois : il n’est donc pas exact de dire que l’anarchie est une utopie si le monde a déjà connu des expériences anarchistes durables.

Certes, la création d’une organisation sociale dépourvue d’Etat et d’autorité n’est pas une mince affaire. Mais si nos sociétés s’engageaient sur une voie qui va vers de plus en plus de libertés (comme cela semble être le cas), alors le fossé qui sépare notre époque de l’idéal d’une société libre paraitrait de moins en moins infranchissable.

Société anarchiste en Espagne

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Un autre exemple majeur de sociétés anarchistes localisées, est celui de la révolution espagnole .

Dans les années 1930, l’Espagne et dirigée par un régime fasciste mais les mouvements ouvriers y sont très importants. En 1936, une partie de l’armée, dirigée par Franco, réalise un coup d’Etat. Celui-ci n’est que partiellement réussi : les putschistes s’empareront d’un tiers du pays. Le reste de l’Espagne est ainsi laissée aux mains des ouvriers et des paysans qui s’organisent avec les syndicats pour gérer la culture des terres, le fonctionnement de l’industrie, les transports, etc.
Mais ceci ne s’est pas fait du jour au lendemain. L’Espagne était depuis longtemps parcourue par les idéaux anarchistes et communistes. La CNT, le plus grand syndicat de l’époque qui regroupe 1,5 millions de travailleurs, est une organisation anarcho-syndicaliste. L’organisation d’une société sans Etat était discutée depuis longtemps dans les ouvrages, les débats, les quotidiens. Le coup d’Etat a donc été vu par les communistes et les anarchistes espagnols comme l’opportunité de mettre en applications les principes d’une société libre. Et ils y parvinrent. Pendant 3 ans, huit millions d’espagnols participeront à cette expérience sociale. Les propriétaires et les patrons ayant fuit en zone nationaliste, les terres cultivables et les entreprises seront collectivisées. Les syndicats et les ouvriers réorganisent la production et la distribution et parviennent à augmenter la productivité. Cette nouvelle organisation sociale permet des progrès sur d’autre plans : les services publics s’améliorent et le nombre d’écoles augmente.

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