Publié dans Année 2012-2013, écrits des 3èmes, Espace 3ème

Rédaction de Brevet blanc de Justine

Sujet d’imagination


J’ai passé ma vie dans le luxe, la dépense et la consommation excessive. Pendant des années, cela me plaisait de montrer que j’avais  »des moyens ». Puis la lassitude s’est emparée de moi. Elle ne m’a plus jamais quittée. Plus rien rien ne me plaisait, j’étais blasée de tout. L’argent m’avait rendu insensible aux plaisirs simples.

Jusqu’au jour où j’ai rencontré Adam, dans la salle d’attente du psychologue. Il avait perdu ses yeux dans un incendie. Lors de notre première rencontre, il a dit une phrase qui a changé ma vie : « J’ai perdu mes yeux dans un incendie, tu as perdu les tiens dans le luxe. Dans ton cas, il te suffit d’ouvrir les yeux et de regarder la vie en face ».

Dès ces instant, nous avons commencé ce qu’il appelait  »les cours du bonheur ». Il voulait m’apprendre à aimer la vie sans argent. J’avais un peu honte, car je n’avais rien à lui offrir en échange -même avec tous les millions de monde, je ne pouvais lui rendre ses yeux-. Ma présence lui suffisait, paraît-il… Nous allions faire de la randonnée, du cheval, de la natation dans le lac. Il m’apprit à cuisiner, à chanter, à rêver. Et peu à peu la magie opérait. Ma vie retrouvait un sens, un but, un horizon. Tout cela, sans addiction à l’argent. Adam avait réussi à changer ma vie.

Il m’avait appris une autre chose essentielle : sans ses yeux, il ne pouvait se fier aux apparences. Il me conseilla de faire de même. Ce fut certainement le plus dur, car notre société n’est plus basée que sur les apparences. Je délaissai mes vêtements hors de prix pour revenir à des tenues dans lesquelles je n’étais pas un mannequin qui vantait une marque, mais simplement une adolescente de quinze ans. Les gens me délaissèrent, me jugèrent, se moquèrent, mais j’avais réussi à être réellement moi. Moi sans argent pour camoufler mon mal être. Moi sans chercher à être aimé de tout le monde. Seulement de ceux qui le méritent. Adam le mérite. Aujourd’hui, Adam m’apprend autre chose. Il m’apprend l’amour. Grâce à ses cours du bonheur, je suis heureuse comme jamais je ne l’avais été auparavant.

Justine -classe de 3°A

Publié dans Année 2012-2013, écrits des 3èmes

La rédation de brevet blanc de Fanny

Sujet d’imagination

 

Ma grand-mère est une personne de coeur. Elle donne sans compte, elle aide sans rien attendre en retour. Son altruisme est tellement grand qu’elle serait capable de se priver pour les autres. Elle s’est toujours battue pour avoir ce qu’elle voulait.

 

Un jour, ma grand-mère et moi sommes allées marcher dans la forêt. L’endroit est calme et silencieux. Nous marchons, elle et moi, sans parler. Cette promenade nous offre le moyen de nous vider la tête quelques instants. Mais, ma grand-mère me propose de nous assoir sur un tronc d’arbre coupé. Comme je commençais à me fatiguer, j’acceptai. Toujours sans parler, nous nous asseyons. Quelques minutes sont passées quand tout à coup, nous entendîmes quelque chose tomber de l’arbre en face de nous. Je me demande ce que cela peut-être, mais je n’ai pas assez de courage pour aller regarder.

À peine deux minutes passées, que nous vîmes un oiseau plonger vers le sol et en remonter un oisillon !Je me mis à taper doucement l’épaule de ma grand-mère en lui disant : « regarde, Mamy, regarde ! ». Mais elle ne bougeait pas. Je me dis qu’elle n’avait pas dû voir la scène, pour ne pas réagir comme cela !

Après m’être remise de mes émotions, je repris le cours de ma réflexion précédant la chute de l’oisillon.

Quand, on entendit de nouveau, l’oisillon tomber ! Cette fois-ci, je voulus aller voir, mais ma grand-mère m’en empêcha avec son bras. Je rétorquais : « Il doit être blessé ! » mais le visage de ma grand-mère demeura sans émotion.

Puis, de nouveau, l’oiseau plongea pour remonter l’oisillon. À ce moment là, je ne pensais pas que cette action allait se répeter, mais si. Trois fois !

Étant toujours autant sensible aux douleurs que devait ressentir l’oisillon en heurtant le sol, je ne quittais plus l’arbre des yeux.

Une sixième fois, j’entendis la chute de l’oisillon, mais il ne heurta pas le sol. Il prit son envol. Alors à ce moment, j’ai tourné la tête vers ma grand-mère. Un sourire se dessinait sur son visage. Elle me regarda à son tour et me dit :

 » C’est à force d’échouer que l’on finit par réussir « 

Voilà ce qu’aujourd’hui, ma grand-mère m’a appris.