Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

La fin de Molière

 «Les trois coups retentissent, le rideau se lève et la pièce commence. Dans les coulisses, les personnages de la scène n°2 se préparent. Les maquilleuses, les costumières et les accessoiristes se pressent pour les aider à se préparer. Pendant ce temps, les premiers comédiens entament l’exposition. Molière en fait d’ailleurs partie. Tout va bien quand, tout à coup, en plein milieu de l’intrigue, au cœur d’une longue tirade, Molière s’effondre. Tous les spectateurs, du poulailler jusqu’à la baignoire, tout le monde retient son souffle. L‘éclairage diminue peu à peu ; sur scène ça court dans tous les sens. Une femme s’est même évanouie dans un balcon tandis que le metteur en scène essaie de ranimer Molière. Les habilleuses pleurent de peur que ce soit la fin du théâtre. L’estrade est noire de monde lorsque le rideau se baisse : c’est la fin ! »

Alix B. 5ème A

Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

LE FANTÔME DU THEATRE

Théâtre de Chambéry, minuit, le silence règne sur la scène et le parterre est vide. Cependant nous ne sommes pas seuls : Eh oui ! Caché dans les coulisses, un être que nous ne pouvons apercevoir effraie le public, et a laissé ce théâtre désert pour toujours. Vous l’avez compris, un fantôme hante les balcons. Qui que vous soyez,où que vous soyez il ne manquera pas une occasion de vous surprendre, du poulailler aux baignoires ; tout le monde succombe à son horrible cri terrifiant !

Tiens ! Justement le voilà. Il sort des rideaux, se glisse entre les décors tout en pleurant .

Quelle comédie ! Il se tient maintenant debout sous les éclairages, immobile. Oh ! Les cintres se mettent à bouger… Le décor change et un paysage sinistre, tel un manoir abandonné, apparaît sur l’estrade. Il fait maintenant deux pas sur l’avant scène. Il déclame une vraie tirade. Il recite son texte à la perfection. Et là ! Pouf ! Disparu ! Le voilà reparti .

 

Thomas P. 5ème A

Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

Autour des 10 mots de langue française: Dis moi 10 mots !

 

 

 

 

 

Les dix mots imposés sont surlignés.

Voici un poème collectif, sur l’air des trois p’tits chats, célèbre ritournelle…

Vidéo du mot âme

Dix p’tits mots

Dix pt’its mots, Dix pt’its mots, Dix pt’its mots, mots, mots
Mots d’amour, mots d’amour, mots d’amour, mour, mour,
mourir jeune, mourir jeune, mourir jeune, jeune, jeune,
je n’peux pas, je n’peux pas, je n’peux pas, pas, pas
patinoire, patinoire, patinoire, noire, noire
noir mensonge, noir mensonge, noir mensonge, songe, songe
songe amer, songe amer, songe amer, mer, mer
mer de glace, mer de glace, mer de glace, glace, glace
glace fondue, glace fondue, glace fondue, due, due
dur métier, dur métier, dur métier, tier, tier
tiers états, tiers états, tiers états, ta, ta, ta
états d’âme, états d’âme, états d’âme, d’âme, d’âme, d’âme
dame nature, dame nature, dame nature, ture, ture
naturelle, naturelle, naturelle, relle, relle
elle confie, elle confie, elle confie, fie, fie
confiture, confiture, confiture, ture, ture,
tu repars, tu repars, tu  repars, pars, pars
pars chez toi, pars chez toi, pars chez toi, toi
toit penchant, toit penchant, toi penchant, chant, chant,
champs d’maïs, champs d’maïs, champs d’maïs, is, is
Histoire d’O, histoire d’O, histoire d’O, do, do
Autrement, autrement, autrement, ment, ment
menthe à l’eau, menthe à l’eau, menthe à l’eau, l’eau, l’eau
l’eau de vie, l’eau de vie, l’eau de vie, vie, vie
vie d’Incas, vie d’incas, vie d’incas, cas, cas (hum…)
caractère, caractère, caractère, tère, tère
terre en transe, terre en transe, terre en trans, trans, trans
transport ‘moi, transport’moi, transport’moi, moi, moi
moi je dis, moi je dis, moi je dis, dis, dis
dix p’its mots, dix p’tis mots, dix pt’its mots, mots, mots !

La classe de 5ème A

 

Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

La magie crée l’amour

En novembre 1450, le roi Léonois décida d’organiser un grand tournoi pour marier sa fille Béatrix. Il invita sa cour toute entière. Cela se passa dans la ville de son fils, Charlie le Magnifique, en France. Quant à Béatrix, elle décida elle-même de trouver des preux combattants. La dame choisit Egerton, le fils du roi Arnourak de Norvège et Kaerdin, de Turquie.

La loge du roi était occupée de belles dames, de Béatrix et de ses cousines coiffées toutes d’un hennin rouge. Une servante soutenait un plateau sur lequel se trouvaient des hanaps. Le frère de Léonois, Chrétiens de Troyes, et enfin des danseurs chaussés tous de poulaines et jouant de la viole se trouvaient là aussi.

Cette immense loge était décorée d’un très bel oriflamme rouge et or. Il y avait des savants, des prêtres et des pratiquants chrétiens qui étaient venus du Portugal en nef. La place coûtait environ cinq deniers.

Les rambardes du cercle de combat étaient décorées de mosaïques représentant les exploits de Charlie au cours de ses aventures.

On fit entrer les jouteurs agrippés à leurs destrier, tenant dans leurs mains de grandes lances. Celui de gauche était Egerton. Il était vêtu en vert et en violet et celui de droite était son adversaire Kaerdin, portant des couleurs orange et marron-beige.

La conque retentit ; le départ était annoncé. Les étalons galopèrent l’un vers l’autre. Les joutes se touchèrent bout à bout. Une fois les destriers nez à nez, les lances bicolores renversèrent en même temps les guerriers. Ils atterrirent sur le sol ensablé. Ils rajustèrent leurs hauberts, leurs heaumes et leurs baudriers avec soin en compagnie de leurs écuyers. Pendant ce temps, la princesse demanda à sa plus fidèle compagne :

« Pourriez-vous donner à Egerton ce haubert car il est plus lourd.

– Oui ma dame, je le ferai.

– D’accord, mais faites vite !

Comme promis, la courtisane accourut et donna l’armure à Egerton. Tant bien que mal, ce dernier essaya de s’adouber du mieux qu’il put. Kaerdin ramassa son écu et sortit sa hache tranchante. Egerton dégaina sa fine épée qu’il nommait ‘’ Turbulence ‘’. Le sénéchal, qui arbitrait, fit retentir une nouvelle fois la conque. Le heaume de chaque chevalier était dégoulinant d’un mélange de sang et de sueur.

Les combattants, lentement, s’approchèrent et soudain, les lames s’entrechoquèrent ; une d’elles baissa la hanche de Kaerdin. Ce dernier sentait son côté lui piqueter  d’une douleur précaire. Soudain, les maillons de la côte de mailles d’Egerton commencèrent à s’illuminer. Ces illuminations se mélangèrent avec des grains de sable ; comme s’il y avait une absorbation du sol jusqu’au ventre du guerrier norvégien. Ce dernier tomba à terre et là, ce fut le chaos total ; le sable s’éleva et devint une tempête. Quelques belles dames se réfugièrent derrière leur dossier de fauteuil. La tempête de rabattit sur Kaerdin et il fut emporté loin dans les airs.

« Egerton est le grand vainqueur du tournoi officiel de la région, qu’on le marie à ma sœur Béatrix ! s’exclama Charlie.

Béatrix descendit des tribunes et alla embrasser le vainqueur. Ce dernier enleva toutes ses armures jusqu’à de se retrouver en caleçon gris. La princesse fit de même avec sa robe. Il s’enroulèrent dans le sable ensanglanté pour s’embrasser. Tous les applaudissements du monde éclatèrent.  

 

Tanguy 5A

Publié dans Année 2011-2012, Ecrits 5ème A

Les joutes imparables


Dans la cour d’un château majestueux, le roi organise un tournoi de joutes. Le vainqueur sera le descendant du roi à sa mort. Au bout d’une heure de compétition, deux combattants arrivent en final. Il s’agit de Alexandre et de son ennemi juré Tristan.

 

            Chacun prend son cheval aussi robuste l’un que l’autre. Ils se munissent de leur haubert et mettent enfin leur heaume. Les deux jouteurs sont en place.D’un côté Alexandre encore plus rusé que n’importe quel savant, de l’autre Tristan aussi violent qu’une bête déchaînée. Alexandre est muni de couleur blanche et verte, Tristan de noir et de jaune. Chacun veut défendre ses couleurs et devenir le futur roi. Ils transpirent de peur et d’angoisse.
            D’un seul coup d’éperon les deux destriers foncent l’un contre l’autre tel deux sangliers. Ils manquent tous les deux leur premier coup et se remettent en place. De nouveau les chevaux s’affrontent, lorsque d’un violent coup de lance Tristan déséquilibre Alexandre qui reste tout de même sur son cheval.
« Tu ne m’auras pas ! cri  Alexandre essoufflé.
– Combats au lieu de parler ! Trêve de plaisanterie, passons aux choses sérieuses ! répond Tristan.
Troisième affrontement, Lucas donne un énorme coup, ce qui fait chuter à terre le heaume de Léo qui est en sang. Dans les tribunes on cri le nom d’Alexandre.
            Quatrième heurt, ils s’élancent à vive allure, tels deux rapaces. Alexandre feinte un coup, Tristan se met en arrière. A ce moment, Alexandre donne un dernier coup fatal ce qui fait  chuter Tristan de son destrier et ce qui donne la victoire à Alexandre et le grade de futur roi.
– Je t’avais prévenu ! s’exclame Alexandre.
– Je t’aurais ! répond Tristan d’une voix faible.
Avec Alexandre comme nouveau roi, son royaume est victorieux à jamais !

 

Bilel-5ème A